lundi 8 mars 2010

Le principe de convergence en Astrologie

par Jacques HalBronn


Ce qui rapproche le politique du savant c'est un certain esprit de convergence. S'il n'y a pas convergence, pour l'un comme pour l'autre, il y a échec. En revanche, pour ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, la convergence n'est nullement une nécessité vitale.
Convergence, cela signifie un processus quantitatif qui n'est pas lié à tel ou tel cas particulier, d'espèce, l'exception confirmant la loi. La majorité des humains tend à se satisfaire de convergences de faible envergure, au niveau des "proches". D'où un certain fossé entre l'élite intellectuelle, politique, économique qui se fie aux grands nombres et une population "médiocre" - le "vulgum pecus"- qui se place sur une échelle plus modeste. On aura compris que ces considérations s'inscrivent dans le champ de ce que nous avons appelé la cosmocratique et concernent notre modèle conjonctionnel et cyclique.
Le type "convergent" se reconnait au besoin de "voir grand", de ne pas dépendre d'un nombre limité de personnes et de leur bonne volonté. On peut corrompre un petit nombre plus qu'un grand nombre. Robespierre se voulait "incorruptible". Le type "convergent" n'a pas besoin d'établir des relations intimes avec les gens ou avec les objets. Son horizon est plus vaste. Un écrivain connait-il tous ceux qui le lisent? Un député connait-il tous ses électeurs? Un scientifique ne cherche-t-il pas à atteindre l'universel? Un commerçant ne veut-il pas vendre un produit à un large public? Quelle différence entre celui qui dépend de son entourage et celui qui s'adresse à un ensemble plus vaste! Une hirondelle ne fait pas le printemps, dira le type "convergent" guère impressionné par ce qui ne fait pas masse.
Certains esprits sont fascinés par ce qui rapproche deux êtres l'un de l'autre mais d'autres le sont plutôt par ce qui conduit un grand nombre de personnes, à un moment donné, à aller dans la même direction. C'est beaucoup plus spectaculaire et mystérieux! On dira que tel projet n'a pas marché pour dire qu'il n'a pas connu d'écho, au delà d'un petit groupe d'amis et de fidèles qui ne font pas le poids.
L'astrologie que nous préconisons correspond à cet esprit de convergence. Elle entend préciser à quels moments les convergences tendent à se manifester et surtout selon quel processus.
Il est bien plus aisé d'agir sur une personne que sur des dizaines, des centaines voire des milliers. il est plus simple de fabriquer une preuve que de produire un faisceau d'indices.
Nous distinguerons deux modes de convergence. L'un qui correspond à ce qu'un individu donné exerce un certain rayonnement mais sans le dit individu, il n'y aurait pas cela. L'autre qui correspond à une multiplicité d'initiatives allant dans le même sens et dans ce cas, l'on ne dépend pas de telle ou telle personne, on est dans le transpersonnel. Ces deux modes sont complémentaires : il faut un semeur pour qu'il y ait moisson tout comme il faut une conception pour qu'il y ait accouchement, naissance.
Deux humanités s'opposent - ce qui recouvre peu ou prou le clivage des hommes et des femmes. D'un côté une humanité qui vise le global et le général en refusant de s'en tenir aux cas particuliers et de l'autre, une humanité qui préfère privilégier des faits et des propos isolés mais "objectifs" pour appréhender une réalité bien plus complexe qui lui échappe et la dépasse.
Come on l'a dit ailleurs, le champ de recherche de l'astrologie est de plus en plus piégé notamment par des processus de continuité qui masquent toute cyclicité. On organise systématiquement tous les ans telle activité par exemple (anniversaire, commémoration). Or, l'astrologie ne fonctionne pas sur une base annuelle, elle s'est même probablement constituée pour s'en démarquer, ce qui ne signifie nullement que l'astrologie doive renoncer à l'idée de cyclicité en croisant à l'infini toutes sortes de cycles interférant et se chevauchant les uns les autres. Pas plus ne doit-elle s'accorder avec les calendriers électoraux de tel ou tel Etat.






JHB
01. 01. 10

Aucun commentaire: