mardi 16 décembre 2025

jacques halbronn Les états antérieurs. Autour du Mythe de la Caverne et du ch I de la Genése.

jacques halbronn Les états antérieurs. Autour du Mythe de la Caverne et du ch I de la Genése. La Grotte de Platon, attribué à Michiel Coxcie, milieu du XVIe siècle. Huile sur bois de peuplier. Musée de la Chartreuse, Douai. exposé temporairement à Beaubourg en octobre 2016 pour Magritte, la trahison des images . L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans La République. Elle expose en termes imagés les conditions d'accession de l'humain à la connaissance du Bien, au sens métaphysique du terme, ainsi que la transmission de cette connaissance. L'allégorie met en scène des humains enchaînés et immobilisés dans une caverne. Ils tournent le dos à l'entrée et voient non pas les objets, mais les ombres des objets qui passent devant cette entrée et sont projetées contre le mur. Ils croient voir la réalité, alors qu'ils n'en voient qu'une projection." ; Sur le web Que penser du mythe de la caverne de Platon ? par Robert Paris "La caverne de Platon est une image saisissante de ce que vivent les hommes, enfermés dans un monde où ils sont esclavagisés par leur pensée sur le monde autant que par la vie qu’ils y mènent et qui leur présente ce qu’ils vivent comme le seul horizon possible, la seule société, la seule pensée. Mais la conclusion du mythe, c’est que les hommes ne peuvent pas sortir eux-mêmes de la caverne ni y être aidés par des hommes conscients de cet enfermement. Des hommes sont enfermés dans une caverne et l’absence de lumière les a rendus quasi aveugles, au point qu’ils ont une vision tout à fait déformée de ce qui se passe à l’extérieur et aussi au point que, s’ils sortaient, ils ne seraient même pas en état de voir la vérité. Ils sont persuadés de connaitre la réalité au travers des petites choses qu’ils parviennent à voir mais sont donc enfermés dans leur caverne comme dans un mensonge et pas préparés pour en sortir. Mais, pour Platon, sortir du mensonge, ce n’est pas d’abord percevoir la réalité matérielle, c’est connaître l’idée vraie. Selon lui, toute perception sensible est trompeuse et du domaine du monde de la caverne". Selon nous, la caverne est un lieu de peu de visibilité, donc avec un rôle faible de l'observation visuelle. Comment communique-t-on dans l'obscurité, sans la lumière du jour? Il nous semble raisonnable que les humains ainsi immobilisés accorderont plus d'importance à l'odorat, lié à une présence rapprochée alors que pour les humains extérieurs à la caverne, les distances seront plus étendues, la vue acquèrant ainsi un statut privilégié pat delà même une parole en un lieu confiné. Le langage non verbal sera hors de la Caverne la norme alors qu'il en sera quasiment exclu au sein de la Caverne. Deux humanités se dessinent avec des pratiques écologiques bien distinctes, l'une bruyante, celle des gens de la Caverne, l'autre pusante, celle des gens du plein air. Encore de nos jours, un tel clivage est tout à fait perceptible, ce qui est un frein à la cohabitation entre les gens de la caverne et ceux qui ne le sont point, lesquels ne partageront pas les mêmes valeurs, repères: celle de l'accueil comme celles du rejet. Selon nous, les femmes sont surtout compatibles avec la mentalité de la Caverne, d'où leur propension irrépressible à meubler les silences, à n'importe quel prix, tous les prétextes étant bons. Il faut rire, s'esclaffer, bref faire du bruit, parler fort plutôt que chuchoter alors que pour les hommes, la débauche sera d'un autre type, avec une certaine liberte au niveau hygiénique.'négligence dans la toilette comme dans la lessive) et peu de disposition à capter la parole d'autrui. LEs femmes sont douées pour protéger contre tout ce qui ne sent pas bon, ce qui n'est jamais très bon signe, elles excellent dans les relations de proximité, intimes alors que les hommes auront un champ de conscience plus large et détecteront et signaleront des problémes d'interêt général, public. Pour les femmes, si chacun fait attention, le monde se portera mieux alors que pour les hommes, s'il n'y a pas au gouvernement un chef vigilant, la société est menacée (cf le Juste dans l'épisode de Sodome, avec Abraham, Livre de la Genése) Le mythe de la Caverne est à rapprocher du Fiat Lux au début du premier chapitre du Livre de la Genése: א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. ה וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם, וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם אֶחָד. {פ} 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. Dans les deux cas, on nous décrit des états premiers antérieurs à l'émergence d'une nouvelle ère; (cf les préadamites selonIsaac de la Pereyre) En astrologie septénale, un tel changement ne se situe pas dans un passé lointain puisqu'il se présentera, indéfiniment et périodiquement; aux mêmes intervalles de temps/ JHB 16 12 25

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