dimanche 13 novembre 2022

Jacques halbtronn Anthropologie de l'outil à la lumière de sa propre production

jacques Halbronn Anthropologie de l’outil à la lumière de sa propre production. Ce sera l’occasion ici de faire le bilan du sort des outils que nous avons mis en circulation depuis une quarantaine d’années au service de la recherche astrologique et nostradamologique. Certains de ces outils auront connu une fortune enviable, d’autres n’auront pas été relayés par quelque communauté « scientifique ». Notice Wikipedia « Un outil est un objet physique utilisé par un être vivant directement, ou par l’intermédiaire d’une machine, afin d’exercer une action le plus souvent mécanique, ou thermique, sur un élément d’environnement à traiter (matière brute, objet fini ou semi-fini, être vivant, etc). Il améliore l’efficacité des actions entreprises ou donne accès à des actions impossibles autrement. Beaucoup procurent un avantage mécanique en fonctionnant selon le principe d’une machine simple, comme la pince-monseigneur, qui exploite le principe du levier. » I Les outils ayant rencontré un certain écho. Les Guides d’astrologues En 1981; nous avons publié aux Editions de la Grande Conjonction, le « Bottin Astrologique ». En 2017, nous sommes revenus sur la fortune de cet outil: Le livre blanc de l’Astrologie. Une prochaine édition en septembre 2016: « Il y a dix ans, nous avons publié sur CD puis sur Internet- en raison de la faillite de notre éditeur, Axiome, ce qui était une nouvelle édition du guide Astrologique paru en 1997 aux Ed. Olivier Laurens. En 2009; nous l’avons mis en ligne sur nos réseaux sociaux. L’aventure des guides astrologiques avait commencé pour nous en 1981 avec le « Bottin Astrologique » (Ed de la grande conjonction) qui deviendrait en 1984 le guide de la Vie astrologique (difffusion Guy Trédaniel). Depuis quelques années, nous avons arrêté de recenser la « vie astrologique » de façon systématique. Nous allons sortir à la rentrée de Septembre un nouveau « Livre Blanc » qui se voudra aussi complet et exhaustif que les précédents et qui nous décrira les changements qui se sont produits depuis une dizaine d’années dans le paysage astrologique, tant au regard des formes traditionnelles (cours, congrès) que des supports nouveaux (télévision astrologique, réseaux sociaux). » Ajoutons que ce Guide permettait aux différents acteurs de la vie astrologique de se connecter et donc de constituer un réseau, tant dans l’hexagone qu’à l’étranger et recensait notamment les différents Colloques organisés en France depuis les années Trente. En 1994, nous avions publié un Nouveau Guide de la Vie astrologique aux ed La Grande Conjonction,qui était le résultat d’un véritable travail collectif. Il aurait du être repris aux Ed du Rocher (collection dirigée par Fanchon Pradalier Roy) mais l’éditeur préféra se dédire. Les régimes horaires En 1979, nous avons publié, aux Editions de la Grande Conjonction, le Traité de l’Heure dans le Monde de Gabriel (alias Joel Dronsart, décédé depuis) et cela aura été bien accueilli tant et si bien qu’avec les Ed. Guy Trédaniel, nous avons réédité l’ouvrage à maintes reprises (1979, 1983, 1991) et même publié un autre outil du même genre que nous avons appelé Problémes de l’heure résolus en Astrologie, de Françoise Schneider Gauquelin en 1987 et 1991 (qui sera repris par Auréas au niveau informatique, en 1997). L’ouvrage de Gabriel allait concurrencer celui de Le Corre (Ed. Traditionnelles) paru peu auparavant. L’informatisation des outils aura mis en péril le marché papier. Répertoire Nostradamus En 1990, nous avons publié, avec Trédaniel, le Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra, qui constitua un outil de recherche bibliographique qui serait en concurrence avec la Bibliographie Nostradamus de Michel Chomarat, paru l’année précédente et qui aura bien servi depuis une trentaine d’années. Catalogue Aphabétique des Textes Astrologiques Français (CATAF) En 1999; le CURA de Patrice Guinard (décéde depuis) mettait en ligne notre Catalogue de la production astrologique française, depuis l’invention de l’imprimerie avec l’indication des bibliothèques possédant ces ouvrages. Le CATAF est toujours acccessible malgré le décés de Guinard et aura été un outil de référence chez les historiens de la question http://web.archive.org › cura.free.fr › docu II Les outils qui restent dépendants de leur créateur Passons aux outils qui ne furent pas relayés par une communauté de chercheurs, le role de l’outil étant d’être repris par les uns et par les autres et de ne pas devoir sa dynamique qu’à son seul créateur. I Le paradigme universel Il s’agit d’un modéle extrémement simple comportant des courbes ponctuées par des dates. Sa première formulation date de 1976 avec Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers et Astrologie Sensorielle (in revue Cosmopolitan) Chaque courbe traite d’une seule planéte. En 1967, André Barbault, dans les Astres et l’Histoire (Ed Pauvert) avait publié un graphique synthétique des conjonctions de 5 planétes. (de Jupiter à Pluton). En 1993, nous avons réédité toujouts chez Seghers les dites Clefs comportant ce même outil et l’année suivante L’Astrologie selon Saturne (Ed de la Grande Conjonction). Or, il apparait que si le modéle exposé par Barbault eut quelque impact, notamment du fait de l’annonce d’une Troisiéme Guerre Mondiale pour le début des années 1980, notre « PU » (Paradigme universel » resta largement ignoré et fort peu exploité si bien que trente ans plus tard, nous avons été amenés à en démontrer les applications autour de l’Astrologie EXOLS alors que toutes les données utiles figuraient déjà en 1994. On observera 40 ans plus tard que l’outil présenté par André Barbault n’aura toujours pas été adopté par les historiens et cela vaut pour son étude du cycle Saturne Neptune en dépit de l’annonce de l’importance de 1989, dès 1955 dans Défense et Illustration de l’astrologie. En revanche, dans le milieu astrologique, les publications de Barbault en Astrologie Mondiale restent une référence, notamment chez Yves Lenoble.. II La chronologie critique des Centuries En 2011, Gérard Morisse publia dans la Revue Française d’Histoire du Livre un essai bibliographique sur les Centuries qu’il nous avait commandé (cf vidéo Jacques Halbronn Consécration de ses travaux sur Nostradamus en 2011 face à Patrice Guinard ) alors qu’il avait accueilli dans la même revue les travaux de Patrice Guinard.CORPUS NOSTRADAMUS 102 — par Patrice Guinard lequel écrit : « Le numéro 129 de la Revue Française d’Histoire du Livre (diffusée par Droz) comprend plusieurs études et entrefilets que j’ai consacrés à Nostradamus » En 2002, nous avions publé aux Ed Ramkat (de Robert Benazea) des Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus et en 2007 soutenu un post doctorat sur la naissance de la critique nosradamique au XVIIe siècle, autour de l’Eclaircissement de 1656. Or force est de constater que les divers ouvrages consacrés à Nostradamus entre 2003 et 2011 par toute une série d’universitaires ( chez Gallimard; Flammarion ou Payot) ne tiendront absolument aucun compte de notre grille bibliographique concernant les éditions antidatées des Centuries, déjà exposée dans notre thèse d’Etat de 1999 Le texte prophétique en France. Formation et fortune.. Il nous faut conclure qu’il ne suffit pas de fournir un outil, encore faut il que d’autres s’en emparent. Einstein en 1905 eut la chance de pouvoir être relayé par une « Cité Scientifique » mais ce n’est pas le cas quand il n’y a pas de récepteur en mesure de capter l’émission. On pense à la formule des Evangies: ne jetez pas de perles aux pourceaux! JHB 13 11 22