samedi 20 avril 2024

jacques halbronn Astrologie Esotétiqie. Paradoxe. Chaque saison accouche de la suivante

jacques halbronn Astrologie Esotérique. Paradoxe: Chaque saison accouche de la suivante. A partir du moment où l'on accorde au cycle des saisons une place centrale, il importe d'en appréhender les particularités! On comprend miieux pourquoi nos travaux ont abouti à avancer le début des saisons astrologiques quand on prend conscience de ce que l'équinoxe débouche sur le solstice et le solstice sur l'équinoxe. En effet, en fin de saison, on parvient carrément au résultat inverse de celui affiché en début de saison et donc la fin de l'Eté, c'est déjà l'Automne, la fin de l'Hiver, c'est déjà le printemps et ainsi de suite Il y a 30 ans, dans notre Astrologie selon Saturne, nos "statistiques" mettaient en évidence, sur 200 ans environ, que c'était le passage de Saturne en poissons qui était déterminant, bien avant de passer en bélier, signe de l'équinoxe au même titre que la balance. Et l'on peut dire en sens inverse que l'arrivée de Saturne en Géméaux et en Sagittaire ouvre inaugure des périodes "solsticiales". C'est dire qu'il faut savoir lire les modéles et trouver le bon mode d'emploi, en tenant compte des glissements, des anticipations et des contradictions propres à toute cyclicité, On pense à l'ouroboros. sur le web " (Mythologie) Représentation d'un serpent ou d'un dragon qui se mord la queue que l'on retrouve dans de multiples cultures. (Sens figuré) Quelque chose qui revient sur lui-même, dont le développement amène à un retour à la situation initiale." Il est clair que si l'on devait s'en tenir aux seuls axes, on aurait en effet des définitions bien tranchées mais dès que l'on s'inscrit dans une certaine durée, tout se complique et l'équinoxalité se solsticialise et vice versa avec pour effet des erreurs fatales en matière prévisionnelle. Il est vrai que de nos jours, avec Barbault, on ne prend même plus la peine de préciser le sens des événements, en se contentant de donner des dates. Or, que vaut une astrologie qui ne saurait pas, ne prendrait pas la peine de distinguer entre le noir et le blanc, entre la nuit et le jour? S'en tenir à la symbolique zodiacale aura contribué à entretenir un tel flou car on ne raisonne pas avec la même acuité sur une base de 2 et une base de 12 facteurs, a fortiori quand les définitions des 12 signes n'ont pas d'ancrage marquant! On sait que nous avons adopté une démarche transdisciplinaire nous permettant de désenclaver l'astrologie en lui faisant parler un langage commun avec divers domaines. Nos travaux sur l'écrit et l'oral nous auront notamment enseigné qu'il fallait se méfier des lectures trop littérales et que l'on avait besoin de certaines clés pour décoder les documents, ce qui donne du sens au mot "ésotérisme". Il doit donc être clair pour tout le monde qu'à la fin d'une saison, on est déjà passé à la saison suivante au niveau de la dialectique diurne/nocturne! Que dire ainsi de la présentation d'un Jean Pierre Nicola! "L’ébauche du zodiaque photo-périodique est née de la représentation schématique des 4 saisons : un cercle blanc rayonnant pour le printemps, un cercle blanc pour l’été, un cercle noir rayonnant pour l’automne, un cercle noir sans rayon pour l’hiver. J’y voyais 4 Soleils qui se sont spontanément baptisés : Energie pour l’image du premier, Espace pour le deuxième, Temps pour le troisième et Structure pour le quatrième. Leur logique (cycle : ++, +-, -+, –) n’est apparue qu’après." Rappelons que " le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d'une année sur l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février, lors de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d'hiver quand le soleil se trouve dans le signe du Verseau. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d'une nouvelle lune. Par convention, l'alignement astronomique qui signale la nouvelle lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin" (wikipedia). Lisons ce qu'en écrit Patrice Guinard dans ses Avatars du Zodiaque astrologique (cf infra) L'on note un certain compartimentage dont nous avons montré qu'il pouvait nous égarer.en ce qu'il ne tient pas compte de l'interdépendance des saisons. "Le Zodiaque (...) est une réalité solaire, ou plutôt hélio-centrée. Chaque signe pourrait ainsi être défini comme le moment spécifique du parcours d'une planète donnée, projeté sur l'écliptique et mesuré par sa déclinaison, c'est-à-dire par sa hauteur par rapport au plan de l'équateur céleste. Cette déclinaison est nulle au début du Bélier et de la Balance, et maximale au début du Cancer et du Capricorne. De 0° Bélier à 30° Gémeaux, augmentation de la déclinaison qui est positive (Nord). De 0° Cancer à 30° Vierge, diminution de la déclinaison qui reste positive (Nord). De 0° Balance à 30° Sagittaire, diminution de la déclinaison qui devient négative (Sud). De 0° Capricorne à 30° Poissons, augmentation de la déclinaison qui reste négative (Sud). La sinusoïde qui suit illustre les quatre phases d'un zodiaque des déclinaisons annuelles du Soleil. [17] in Patrice Guinard, L'astrologie, TH D, 1993, p.31 Les déclinaisons des signes équinoxiaux (Bélier, Vierge, Balance, Poissons) varient fortement (de 11°28'), celles des signes médians (Taureau, Lion, Scorpion, Verseau) varient un peu moins (de 8°42'), celles des signes solsticiaux (Gémeaux, Cancer, Sagittaire, Capricorne) faiblement (de 3°16'). Ce zodiaque est universel, quelle que soit la latitude du lieu, en hémisphère Nord comme en hémisphère Sud. Il est préférable au zodiaque solaire saisonnier (dont la sémantique est étroitement dépendante du cycle des saisons), et légitime la pratique des astrologues argentins ou australiens, lesquels, en général, n'inversent pas les signes zodiacaux. [18] Pour chaque planète, on pourrait imaginer un zodiaque semblable, aux phases déterminées par la variation des déclinaisons, avec le 0° Bélier et son point opposé définis par les noeuds planétaires. On retrouve chez Didacus Placidus l'idée d'une quadripartition du cycle zodiacal conjugant les principes d'augmentation/diminution et de proximité/éloignement de la lumière (Tabulae Primi Mobilis, Padoue, Pauli Frambotti, 1657). "There is a formation of four conjugations of the manner of starry influence, viz. in the luminary's increase and near situation; in its near situation and decrease; in its decrease and distance; and in its distance and increase. By these conjugations are constituted four quarters." (Placidus de Titis, thèse 23 du Primum mobile, trad. angl. John Cooper, London, 1814; Bromley (Kent), Institute for the Study of Cycles in World Affairs, 1983, p.9) ; et dans la traduction de Claudine Besset-Lamoine: "La force influentielle des étoiles se conjugue selon quatre modes, c'est à dire l'augmentation de l'influx lumineux et sa proximité, sa proximité et sa diminution, sa diminution et son éloignement, son éloignement et son augmentation. Ces combinaisons constituent quatre quartes" (Primum mobile, Paris, FDAF, 1998, p.12). De 0° Bélier à 30° Gémeaux, augmentation de l'influx lumineux et proximité. De 0° Cancer à 30° Vierge, diminution de l'influx lumineux et proximité. De 0° Balance à 30° Sagittaire, diminution de l'influx lumineux et éloignement. De 0° Capricorne à 30° Poissons, augmentation de l'influx lumineux et éloignement. La quadripartition d'un zodiaque naturel et solaire, en rapport avec le lieu d'observation, n'était pas ignorée des Grecs : l'astronome Géminos de Rhodes note, deux siècles avant Ptolémée, que la différence de durée entre les jours et les nuits est positive pour six signes, négative pour les six autres, qu'il y a augmentation de la durée du jour pour six signes et diminution pour les six autres : "De plus, l'augmentation des jours et des nuits n'est pas égale dans tous les signes. Aux environs des points solsticiaux, elle est très faible. (...) Au moment des équinoxes en revanche, l'augmentation des jours est importante." [19] Ce schéma peut se généraliser à l'ensemble des planètes, et chaque zodiaque local organise les signes selon les variations annuelles des arcs diurne et nocturne de la planète considérée. Ainsi, à un moment donné et pour une latitude géographique donnée, pour chaque planète, il existe un rapport spécifique entre la durée de son arc diurne (sa durée de présence au-dessus de l'horizon) et la durée de son arc nocturne (sa durée de présence au-dessous de l'horizon). Ainsi, à Paris, le Soleil a un arc diurne d'environ 12 heures le 20 mars, d'environ 16 heures le 22 juin, de 12 heures le 23 septembre et de 8 heures le 21 décembre, date à laquelle l'arc diurne reprend le dessus sur l'arc nocturne et que les Romains célébraient comme la fête du soleil invincible (Sol invictus). Aux équinoxes les arcs diurne et nocturne solaires s'égalisent, au solstice estival l'arc diurne atteint son maximum et au solstice hivernal son minimum. La sinusoïde qui suit illustre les quatre phases d'un zodiaque fondé sur les différences annuelles de durée entre les arcs diurne et nocturne du soleil à Paris. in Patrice Guinard, L'astrologie, TH D, 1993, p.32 De 0° Bélier à 30° Gémeaux, croissance de l'arc diurne dominant. De 0° Cancer à 30° Vierge, décroissance de l'arc diurne dominant. De 0° Balance à 30° Sagittaire, décroissance de l'arc diurne récessif. De 0° Capricorne à 30° Poissons, croissance de l'arc diurne récessif. Ce zodiaque local peut être appelé "photo-périodique" (Nicola) en référence à la présence ou à l'absence de la source lumineuse planétaire au-dessus ou en-dessous de l'horizon. La lumière, solaire et directe, ou planétaire et réfractée, est le critère retenu en raison de sa régularité, contrairement à l'inconsistance des critères de nature météorologique, comme la chaleur. [Les viscissitudes de l'astrologie "classique" proviennent justement de sa servitude à la climatologie, à commencer par Ptolémée, et Kepler lui-même n'a pas réussi à y changer grand chose. En réalité la lumière n'est que le témoin repérable, la trace visible, d'une source agissante qui demeure à ce jour insaisissable par la mesure expérimentale. "La lumière, partie évidente du spectre solaire, ne sera que l'échelon visible d'influences plus vastes dont elle signale les périodicités." [ A l'instar du zodiaque des déclinaisons, le zodiaque local s'adapte à chaque planète et varie en fonction de l'inclinaison du plan de révolution de cette planète autour du soleil. Ainsi l'arc diurne d'une planète peut s'effectuer la nuit (pendant l'arc diurne solaire). Les zodiaques de chaque planète se superposent dans le thème, qui unit, par exemple, un hivernal par le soleil à un "estival" par Uranus. Les zodiaques planétaires locaux sont des modulations topocentriques des zodiaques des déclinaisons' Nous même avons mis beaucoup de temps à nous détacher d'une représentation trop schématique, abstraite, mathématique des saisons et la solution que nous avions trouvé de décaler les axes saisonniers ne convenait pas vraiment. Il valait mieux expliciter à quel point une saison finit par aboutir à l'effet inverse de ce qu'elle annonçait, tout comme l'accouchement n'est pas sur le même registre que l'accouchement. . A propos de la symbolique zodiacale, nous avions signalé l'erreur consistant à ignorer les effets des saisons sur les moeurs (cf les Très Riches Heures du Duc de Berry) On risque de mettre sur le compte du printemps, ce qui reléve déjà de l'Eté. Nous même, natif du sagittaire, nous sommes bien conscients de ce que ce signe est déjà un signe hivernal bien avant le solstice. JHB 20 04 24