lundi 23 janvier 2023

jacques halbronn Comparaison entre la Défense de Barbault (1955) et ses Clefs (1976

Jacques Halbronn Comparaison entre la Défense de Barbault (1955) et ses Clefs(1976) Dans un monde astrologique idéal, nos Clefs auraient du marquer un tournant par rapport à l'ère Barbault mais force est de constater une certaine sclérose qui aura retardé considérablement - d'un demi siècle- la réception de la pensée astrologique halbronnienne; Dans sa Défense et Illustration de l'Astrologie défend l'idée du "cycle planétaire" (p. 180) "c'est le circuit qui s'établit dans le Zodiaque entre deux planétes, de la planéte la plus rapide à la plus lente, dans l'intervalle de deux rencontres ou conjonctions successive de ces planétes". Ce faisant, Barbault coupant le cordon reliant le plan des planétes et celui des signes, remplaçant la dialectique du fixe (signe) et du mobile (planéte) pat celle, relative, du plus rapide et du plus lent. Barbault prend pour référence le cycle soli-lunaire, lequel associe deux astres progressant à des vitesses différentes. Au vrai, ce cycle des luminaires aura fourvoyé durablement la pensée astrologique à commencer par la mise en place d'un systéme duodénaire entièrement fondé sur une telle cyclicité, vu que douze nouvelles lunes se forment grosso modo au cours d'une année terrestre, d'où la division en 12 mois et en 12 signes/ constellations. Mais d'un autre côté, ce cycle fait bell et bien apparaitre une division en 4, avec la nouvelle lune, la pleine lune et les deux "quartiers" intermédiaires, ensemble qui fait pendant aux Quatre Saisons..Et c'est bien plutôt cette autre présentation à base 4 qui fait sens pour l'astrologie. Il y a à prendre et à laisser en toute chose. En fait, la Lune ne fait pas couple avec le soleil mais avec Saturne, puisque ses "chiffres" sont les mêmes que ceux de Saturne, le 28 et le 7, les jours et les années (cf la Bible), le Soleil a le tort de ne pas être fixe bien qu'il s'agisse d'une étoile qui donne son nom à tout le systéme planétaire qui gravite autour de lui et c'est cette absence de fixité qui détermine les 12 signes. Certes, le Soleil est déterminant pour ce qui est des 4 saisons (équinoxes/solstices) tout comme la Lune qui fait également apparaitre le 4. En ce qui nous concernait, dans les Clefs, nous avions mis en place un dispositif fixe, à savoir le passage d'une planéte sur les 2 axes saisonniers, ce que Barbault voulait absolument exclure avec son "cycle planétaire" tout comme nous voulions exclure le thème natal. Il semble que pour Barbault, le passage d'une planéte dans un signe était une notion peu valable au regard de l'astronomie, d'où l'idée de remplacer le signe par une planéte plus lente que l'autre, comme a été dit plus haut. D'où l'intérêt de Barbault pour les planétes transsaturniennes, Uranus, Neptune et Pluton et notamment pour le "cycle" Saturne-Neptune avec ses conjonctions survenant de 36 ans en 36 ans. En cela Barbault se rapprochait de la théorie médiévale des grandes conjonctions d'Albumasar, à savoir Jupiter et Saturne. Mais Albumasar n'avait nullement coupé avec le Zodiaque et en tout cas en retenait la répartition des signes entre les 4 Eléments (Triplicités de 4 fois 3 signes).. Albumasar avait fait ce choix du fait que les conjonctions entre Jupiter et Saturne se succédaient selon des intervalles d'environ 120°, soit un aspect de trigone. Il eut été mieux inspiré, cependant, de s'intéresser aux quadruplicités, en phase avec les 4 saisons (signes cardinaux, fixes, mutables, articulés sur les axes saisonniers), comme ne le fimes dans nos Clefs. On voit donc que l'astrologie aura été victime et du cycle Lune-Soleil et du cycle Jupiter-Saturne! En vérité, la répartition des 4 Eléments entre les signes est fort peu satisfaisante en ce que l'on a un signe de feu cardinal, un signe de feu fixe et un signe de feu mutable. Pages 163 et seq, Barbault nous présente successivement des corrélations entre Jupiter et Uranus, Saturne et Uranus, Jupiter et Neptune, Saturne et Neptune. Jupiter Saturne par rapport à des situations politiques spécifiques. En cela, nos deux ouvrages ne sont pas sans offrir une certaine ressemblance(pp. 148-158) si ce n'est que, pour notre part, nous ne combinons pas les planétes entre elles. Au vrai, Barbault ne négligeait pas pour autant les signes (cf pp. 106 et seq) mais il les excluait de son travail en Astrologie mondiale, ce qui se confirmera en 1967 dans son ouvrage "Les astres et l'Histoire" (Ed J. J Pauvert) entièrement articulé sur les conjonctions, les "concentrations" planétaires. Mais cette fois, Barbault s'efforcera de constituer un modéle de synthèse avec un graphique unique à partir des cycles allant de Jupiter à Pluton. Nous mêmes, nous irons dans le sens d'un "paradigme universel", non pas en synthétisant les différents cycles mais en ne retenant que celui de Saturne (cf la révision de nos Clefs en 1993 et L'astrologie selon Saturne, 1994). En 1976, dans une ''Astrologie Sensorielle" (in revue Cosmopolitan, numéro de fin d'année), nous remplacions l'étude du thème natal par un test à caractère"sensoriel" (vue, ouie, odorat gout associés à 4 cycles de planétes articulés sur les axes saisonniers et non pas sur des aspects "interplanétaires"(Mars-Jupiter-Saturne et Uranus), ce qui correspondait à une anthrpocosmologie, partant de la personne et non pas de son thème. Par la suite, nous mettrons en avant le sexe/genre de la personne comme facteur déterminant, ce que Barbault ,bien que marqué par la psychanalyse, comme si l'astrologie devait absolument dépasser un tel clivage entre hommes et femmes. (cf nos topiques sensorielles) en réservant la sexuation au niveau des catégories astrologiques. Cela dit, Barbault n'hésitera pas à se connecter avec l'idéologie communiste dont il se voudra, en quelque sorte, le chantre. Il est en effet difficile de ne pas voir que son ouvrage intitulé "La crise mondiale, 1965. Ed albin michel 1963) s'inscrit dans le sillon d'une certaine propagande soviétique, à l'époque de Spoutnik et de Gagarine annonçant des lendemains de consécration pour le monde communiste. Pari hardi qui aurait pu valider l'astrologie s'il s'était révélé gagnant. Ironie du sort, c'est la chute du communisme qui viendra, aux dires de Barbault, en 1989, valider, par un tour de passe passe, sa lecture du cycle Saturne Neptune, Barbault ayant prudemment omis, jouant sur les deux tableaux, de préciser si sa prévision pour le retour du dit cycle serait favorable ou défavorable.. JHB 23 01 23

Jacques halbronn Epistémologie. Son modéle astrologique. Les erreurs commises

jacques halbronn Epistémologie. Son modéle astrologique. Les erreurs commises On peut regretter qu'André Barbault entre 1967 (publication de son indice cyclique) et 2019, date de son décés, soit pendant 50 ans et plus, n'ait pas repensé son modéle à la lumière de ses échecs prévisionnels soit en annonçant ce qui n'eut pas lieu à la date indiquée soit en manquant d'annoncer ce qui eut bien lieu. Pour notre part, nous n'avons cessé de repenser notre Paradigme universel depuis plus de 40 ans et nous entendons ici faire le bilan d'une certaine stagnation de notre travail en raison de certains obstacles épistémologiques que nous n'avions pas identifiés. Il importe de distinguer ce qui est proprement d'ordre astrologique et ce qui pourrait être qualifié de méta-astrologique ou de para, d'épi-astrologique, englobant l'ensemble des sciences sociales et "humaines". Est stricto sensu astrologique ce qui a lieu lors des changements, des passages de phases, se produisant tous les 7 ans environ et au delà on bascule vers le "post-astrologique", c'est à dire les causes secondes vis à vis des causes premières. Le post astrologique est certes impacté par la matrice astrologique mais s'étend de façon aléatoire tout au long de la durée d'une phase. Autrement dit, il est vain de chercher à expliciter astrologiquement ce qui reléve du méta-astrologique, c'est à dire ce qui est la conséquence et la résultante indirecte de l'effet astrologique en soi. Notre erreur aura donc été de ne pas avoir distingué ces deux plans, ce qui allait brouiller notre travail en mélangeant les torchons et les serviettes, l'astrologique et l'épi-astrologique. Nous n'avions pas compris qu'il importait de circonscrire l'effet astrologique au moment de la conjonction et non au cours de toute la phase, ce qui otait considérablement de la force à notre méthodologie. Une autre erreur qui n'aura pu être décelée qu'à la suite de la correction de la première concerne la datation même des phases. Depuis 1975-76, nous étions partis dans l'idée qu'il fallait aligner(Ed de la Grande Conjonction), nous avions déplacé le curseur lors de notre étude sur Saturne et le point vernal (O° bélier) en situant le dit curseur en poissons, dans notre étude sur 2 siècles, de 1789 à 1995 et de fait nous allions mettre dans le mille, puisque la date faisant suite à 1968 ne serait autre que 1995, soit un autre moment majeur dans l'Histoire des mouvements sociaux de type équinoxial. On conçoit que ce déplacement du curseur que nous allions assumer par la suite et en fait ces toutes dernières années, allait changer totalement notre calendrier prévisionnel, puisque tout était avancé de 30 degrés. En d'autres termes, la frontière entre astrologie et méta-astrologie ne serait plus la même et l'on ne risquerait plus d'étudier astrologiquement ce qui relevait d'une méthodologie empirique méta-astrologique ne passant pas directement par une configuration bien définie, rendant inutile l'étude des éphémérides si ce n'est en remontant vers le seuil astrologique propre aux signes mutables. On comprend donc que le public astrologique n'ait pas adhéré à un modéle encore bien imparfait quant à sa formulation.. Une troisiéme carence concernait le contenu même des deux phases d'équinoxialité et de solsticialité, en alternance. Nous avons récemment décidé de mettre l'accent sur la problématique de l'alliance, thème théologique majeur - en hébreu la "Brit", nom donné à la circoncision- et l'on sait que le mot Testament renvoie à l'idée d'Alliance. On rend Nouveau Testament par Brit Hadasha, la Nouvelle Alliance. "Got questions" nous explique: "La Nouvelle Alliance (ou Nouveau Testament) est la promesse que Dieu a faite aux hommes, de pardonner leurs péchés et de restaurer sa communion avec ceux qui se tournent vers lui. Jésus-Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance et sa mort sur la croix est le fondement de cette promesse (Luc 22.20). La Nouvelle Alliance a été annoncée alors que l'Ancienne Alliance était encore en vigueur : les prophètes Moïse, Jérémie et Ézéchiel y ont tous fait allusion." Nous dirons que l'équinoxialité favorise de nouvelles alliances, des unions alors que la solsticialité met fin à d'anciennes alliances, produit des ruptures, ce que nous avions déjà théorisé en 1976 dans Clefs pour l'Astrologie, p. 145) en montrant une alternance des périodes d"expansion -U et des périodes de rétraction -M, ce qui fait écho à l'épisode de la Tour de Babel (Livre de la Genése). Bien entendu, cela impactera la totalité de chaque phase, tout au long de son déroulement et par exemple ce qui se produira en 1989-91, en phase solsticiale est fonction du début de la dite phase à la fin de 1985, quand Saturne passa sur l'axe Gémeaux-Sagittaire.On ne peut donc raisonnablement associer 1989 à la conjonction Saturne-Neptune (ayant lieu tous les 36 ans), comme le voudrait André Barbault (cf Défense et Illustration de l'Astrologie, Ed Grasset, 1955 p. 186) bien avant que l'on connût précisément, plus de 30 ans à l'avance, ce qui se préparait. Bien entendu, la résistance à notre "paradigme universel" tiendra, durant toutes ces décennies, à notre fixation sur une seule planéte et le rejet de toute forme de "constellationisme" planétaire (conjonction, thème natal etc). Il nous aura fallu repenser notre lecture, notre description, du dispositif des maitrises planétaires, lequel constituait une part importante de nos Clefs(pp. 45-78) en montrant qu'il fallait isoler le coeur "passif" du disposititf à savoir Mercure- Vénus-Mars et Jupiter, renvoyant à une division en 4 de l'écliptique zodiacal de son cadre actif, Lune-Saturne, deux astres partageant les mêmes valeurs numériques, à savoir le 7 (jours/années) que l'on retrouve dans la Bible. Là encore, seule une approche binaire se révéle viable à tous points de vue. JHB 23 01 23

jacques halbronn Astrologie science des alliances, conclues (EQUI) o...