dimanche 25 juin 2023

jacques halbronn Sociolinguistique. Une langue viable, ergonomique doit faciliter structurellement la dynamique dialectique.

jacques halbronn Sociolinguistique. Une langue viable, ergonomique doit faciliter structurellement la dynamique dialectique. Méfions nous des synonymes et des oppositions entre mots n’ayant rien en commun Nous avons fréquemment mis en garde contre toute langue abusant des synonymes, c’est à dire considérant qu’il était indifférent d’utiliser un mot plutôt qu’un autre. Mais cela vaut également pour les antonymes qui ne se distinguent pas par le recours à une différence de suffixe accolé à un même radical.. C’est ainsi que l’opposition en politique entre la Gauche et à la Droite, en français,n’est pas sous tendue par le recours à un même concept traité différemment par l’ajout d’un préfixe ou d’un adjectif. C’est pourquoi nous avons proposé de parler de pluralisme horizontal pour la « Droite » et de pluralisme vertical pour la « Gauche », le terme pluralisme étant commun aux deux notions en même temps que les adjonctions introduisent une variable significative. C’esr là toute la question des synonymes et des antonymes. L’approche purement sémantique nous apparait comme tout à fait insuffisante car on se contente d’avoir une vague idée de quelque similitude de sens ou de quelque contradiction alors que la langue est construite pour aider à une telle opération par le biais des marqueurs: C’est ainsi que pour passer d’un adjectif au masculin à un adjectif au masculin, l’on n’a pas besoin de recourir à des radicaux différents mais simplement à des suffixes. Déjà le probléme se pose pour indiquer le genre quand on se sert de deux mots qui n’ont « rien à voir » visuellement comme « homme » et « femme ». En anglais, on a cependant « man » et « woman » et en hébreu « ish » et « isha ». Autrement dit, une langue vraiment opérationnel doit fonctionner sur un mode triangulaire: un radical et ses deux expressions distinctes qui diffèrent de par les affixes. La question des qualificatifs est incontournable et cela passe par la question « quel », « lequel », ce qui laisse immédiatement entendre l’existence d’une alternative même dans le cas de « Dieu » qu’il importe de « qualifier » au lieu d’employer ce mot isolément comme s’il ne pouvait se concevoir une diversité de définitions! Autrement dit, il importe qu’une langue donne l’exemple de la diversité non pas en multipliant les mots mais en dotant un nombre limité de mots de marqueurs, ce qui reléve d’une démarche d’économie occamienne. . JHB 25 06 23

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