vendredi 31 mars 2023

jacques halbronn Initiation à la logique circulaire à l'intention des astrologues. On opposera pensée circulaire et pensée linéaire. La logique circulaire prend nécessairement en compte le passé, le présent et le futur. La logique linéaire serait plus statique, moins marquée par la notion de retour, par la problématique d'évolution./involution. Par définition, toute forme de cyclologie reléve la logique circulaire, a conscience d'avoir à respecter un principe éthique d'alternance et d'enchainement, donc d'interdépendance, de chevauchement. Si l'on considére la cyclologie propre à l'astrologie EXOLS, l'on aura compris que les signes mutables qui précédent les signes cardinaux constituent en fait le départ d'une phase saturnienne de 7 ans et de la même façon, la fin d'une saison prépare la suivante, ce qu'indiquent d'ailleurs les mois de mars, juin, septembre et décembre, qui relévent chacun de deux saisons. D'ailleurs, avant la réforme de 1582, c'était au 15 du mois que l'on changeait de signe et non vers le 20/21/(cf le Kalendrier et Compost des Bergers dans ses éditions de la fin du XVe siècle et de la première partie du XVIe. Au prisme de ce principe de circularité, nous décrirons ainsi désormais les phases équinoxiales et solsticiales au prisme de la dialectique Hommes/femmes qui nous apparait comme incontournable. Les phases équinoxiales visent à la promotion des femmes , propulsés par les hommes alors que les phases solsticiales fonctionneraient en sens inverse. Au prisme de nos travaux en linguistique, on dira que les phases équinoxiales relévent de la dérivation et les solsticiales de la matricialité. La dérivation, c'est aller du centre vers la périphérie et c'est l'inverse pour la matricialité et l'on saisit bien ici à l'oeuvre une logique circulaire. C'est ainsi que les femmes qui seront promues devront à terme renvoyer l'ascenseur aux hommes et ainsi de suite; C'est le passage de la phase d'équinoxialité à la phase suivante de solsticialité au cours de laquelle, l'heure sera à la promotion, cette fois, des hommes. Car celui qui n'a pas de pouvoir n'est pas en mesure de promouvoir et pour être promu, il convient de ne pas l'être déjà. La grammaire dont on ne saurait sous estimer la portée anthropologique est par elle même cyclique en ce qu'elle nous conduit à articuler le passé, le présent et le futur. Nous résumerons notre pensée en signalant qu'en termes de communication et de représentation, il y a un temps pour la promotion des hommes et un temps pour la promotion des hommes et que cette promotion doit être assurée par l'autre groupe. Si l'on n'accorde pas un certain pouvoir aux femmes, elles ne pourront, le moment venu être des faiseuses de rois et inversement. Telle est bien la logique circulaire de l'aller-retour, ce qui correspond à un écosystéme. Les astrologues qui n'ont pas encore adopté une telle démarche mentale risquent de développer une vision par trop rigide du passage d'une phase à l'autre alors qu'on est dans le mouvement et le mouvant (le mutable). La pratique des élections "primaires" montre bien l'empiétement d'une phase sur la suivante, la campagne électorale anticipant largement sur le calendrier considéré. Cela dit, il ne s'agit pas de laisser entendre qu'il y aurait équivalence entre les deux sexes. La phase équinoxiale tend vers le bas, la dérivation et la phase solsticiale tend vers le haut, la matricialité. La phase équinoxiale tend à terme vers le pluriel, vers la collégialité, la multiplication et la phase solsticiale vers le singulier, le retour à l'origine, donc vers le pouvoir d'un seul, à partir duquel se développera justement la dérivation. ce qui ne fait pas appel aux mêmes capacités. Autrement dit, la dérivation féminine implique que la roche de Sisyphe atteigne le sommet pour qu'elle soit amenée à en redescendre et la matricialité masculine implique que la roche doit descendue pour qu'il faille la remonter, ce qui implique une recomposition de ce qui a pu se décomposer. Cercle vicieux ou cercle heureux.... On aura compris que la prévision astrologique exige d'assumer certains paradoxes, faute de quoi elle risque d'être prise en défaut. La célébration de la nativité ( Noël) correspond au solstice d'hiver, c'est à dire au moment où la progression de la nuit est stoppée et que s"opère une remontée du jour, ce qui correspond à notre description de la solsticialité tendant vers l'équinoxialité. Inversement, l'injonction "Croissez et multipliez" correspondrait à notre description de l'équinixalité tendant vers la solsticialité. JHB 30 03 23

Jacques halbronn Le Livre de l'Exode et l'Edit de Cyrus.

Jacques halbronn Le livre de l’Exode et l’édit de Cyrus A la lecture de la Bible Dévoilée d’I. Finkelstein et N. A. Silbermann, il apparaitrait que le Livre de l’Exode serait marqué par le VIe siècle avant JC. J. M Van Caugh in Nouvelle Revue théosophique 20004/3 écrit dans son compte rendu: « Finkelstein et Silberman proposent donc de situer l’exode aux VIIe et VIe siècles av J.C. sous la XXVIe dynastie égyptienne (saïte) des pharaons Psammétique I (664-610) et de son fils Neko ou Nekao (610-595). Jérémie aux chapitres 44 et 46 témoigne que de nombreux immigrés en provenance de Juda se trouvaient à cette époque dans le delta du Nil (cf. BD 84-87). C’est aussi la thèse défendue par J. Teixidor qui conclut : « Dans le passage du Deutéronome que j’ai appelé le credo historique, le deuxième élément, le séjour en Égypte, a été étudié ici d’après les documents épigraphiques et littéraires des VIIe, VIe et Ve siècles concernant les Judéens d’Égypte ; c’est dans le milieu dont ils émanent qu’a pu naître l’écriture de l’Exode, qui est une épopée nationale et non pas un document historique » Nos commentateurs oublient de tenir compte d’Osée 12,14 : « Mais par un prophète, Yahvé fit monter Israël d’Égypte, et par un prophète, il fut gardé ». Nous avons ici une allusion claire à Moïse et à l’exode, allusion qui date des environs de 750 av. J.C ». Or, il aurait été heureux pour nos auteurs de rappeler que c’est l’époque de l’Edit de Cyrus, lequel décréta le retour des Judéens depuis Babylone jusqu’ à leur terre d’origine, ce qui n’est pas sans faire penser à la Sortie d’Egypte. Noticz Wikipedia; « Cyrus bénéficie d’une image très positive dans les textes bibliques. De la même manière que les textes babyloniens en font l’élu choisi par Marduk pour libérer Babylone de l’impie Nabonide, le Deutéro-Isaïe (41:3; 45:2) en fait l’«oint» (donc le messie) de YHWH, tout mécréant qu’il soit, venu pour permettre le retour de l’Exil et la reconstruction du Temple de Jérusalem après sa destruction et la déportation sous Nabuchodonosor II Dans le Livre d’Esdras (1:1-4, décret en hébreu; 3:6), YHWH inspire à Cyrus un décret proclamant l’autorisation de reconstruire le Temple de Jérusalem, en utilisant les trésors qui avait été dérobés par Nabuchodonosor II lors de la destruction du sanctuaire. Un autre décret du même Cyrus (cette fois-ci en araméen, la langue officielle de la chancellerie perse), redécouvert au temps de son successeur Darius Ier est de la même teneur (6:2-12). Des doutes ont été soulevés quant à l’authenticité de ces décrets. Si certains les prennent pour véridiques, la majorité des spécialistes sont sceptiques. Ainsi L. Grabbe a relevé plusieurs points problématiques. D’abord, les proclamations sont en accord avec la théologie judéenne, il évoque « Israël » alors que les documents authentiques émis par le pouvoir perse parlent de « Juïfs » et de « Juda ». Ensuite, la langue araméenne employée dans plusieurs des textes et leur formulaire présentent des traits qui plaident en faveur d’une rédaction postérieure à la période perse. Du reste, il n’est pas dans les habitudes du pouvoir perse de soutenir les cultes locaux, a fortiori pour des sommes aussi importantes que celles évoquées dans la Bible, et il juge peu probable que Cyrus se soit occupé personnellement de cette affaire concernant en fin de compte une petite communauté. De ce fait, selon lui il faut envisager la possibilité que certains de ces documents soient des faux (notamment le décret de Cyrus en hébreu qui présente le plus d’incohérences), même s’il préfère envisager qu’il s’agisse de réécritures postérieures à partir d’originaux effectivement émis par l’administration perse, dont le sens originel a pu être modifié. Et du reste s’il y a bien eu des retours d’exilés en Judée par la suite, il est généralement estimé que cela n’a concerné qu’un nombre limité de personnes, contrairement à l’image d’un retour massif qui se trouve dans la Bible En tout cas il n’y a pas lieu de surinterpréter le choix de permettre le retour à Juda des Judéens exilés en Babylonie en le considérant comme une faveur exceptionnelle, au contraire il est courant à cette période qu’un conquérant autorise le retour de personnes et de divinités déportées par un de ses prédécesseurs, a fortiori si celui-ci est un roi d’un pays qu’il a vaincu Ainsi la Chronique de Nabonide comme le cylindre de Cyrus indiquent que ce roi permet après sa conquête de Babylone à divers temples mésopotamiens de reprendre leur culte, ce qui se fait notamment grâce à la restitution de leurs statues divines qui avaient été capturées auparavant par les Babyloniens. C’est par exemple le cas d’Assur, ancienne capitale et ville sainte assyrienne, où le culte du grand dieu local (également appelé Assur) semble restauré vers la même période » L’article en question signale les incohérences existant entre les deux références au dit Edit que nous avions relevées, il y a déjà un certain temps entre le Deutéro Isaie et le Livre d’Esdras, notamment à propos de la mention du nom « Israel » qui semble s’être substitué dans le Deutéro Isaie à celui de Judéens dans Esdras. Rappelons aussi que le Livre des Psaumes est marqué en certais d’entre eux par le Livre de l’Exode, ce qui donne la mesure de l’influence des Israelites sur la mouture finale de l’Ancien Testament. C’est ainsi que le Livre de l’Exode en sa rédaction aurait été à la fois influencé par la situation egyptienne ainsi que par la babylonienne, au VIe siècle, donc bien après la Sécession/Schisme,survenu au lendemain de la mort de Salomon, ce qui confirme la pérennité de l’israelisme bien après la destruction du Royaume d’Israel (-722) Dans le Deutéro Isaie, le nom d’Israel apparait comme c’est le cas dans le Livre de l’Exode, dès le premier verset; א וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים, מִצְרָיְמָה: אֵת יַעֲקֹב, אִישׁ וּבֵיתוֹ בָּאוּ. 1 Voici les noms des fils d’Israël, venus en Égypte; ils y accompagnèrent Jacob, chacun avec sa famille: Deutéro Isaie 15 Je suis l’Eternel, votre Saint, le Créateur d’Israël, votre roi. La contrefaçon propre à ce Livre de l’Exode aurait ainsi joué sur deux tableaux: d’une part autour du personnage de Moise conduisant les Israélites ( Benei Israel) vers la « Terre Promise » et de l’autre autour du personnage de Cyrus décidant de les rapatrier les Israélites. JHB 31 03 23

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