samedi 16 mars 2024

jacques halbronn Sur la technique des aspects et des cycles en Astrologie. Une para-épi astronomioe, Conjonction/Co,nstellation/ Horoscope. Le cas Barbault

jacques halbronn La technique des aspects et des cycles en astrologie, une para-épi-astronomie/ Conjonction/constellation/horoscope Le cas Barbault Il apparait que l'astrologie francophone des années soixante flirtait tant avec la psychanalyse qu'avec l'Histoire, sous la houlette d'André Barbault, auteur d'une part De la psychanalyse à l'astrologie (Seuil, 1961) et des Astres et l'Histoire (Ed pauvert 1967) Or, avec le recul, on est amené à penser que ce faisant, elle s'égarait doublement. Nous pensons, en effet, que l'épistémologie de l'Astrologie se situerait bien plutôt dans le champ de la sociologie et de la politique, au sens de gouvernance de la Cité; Par ailleurs, l'astrologie aurait eu plus à gagner d'une alliance avec la Religion qu'avec une "Science" dure, telle que l'Astronomie. L'on comprend assez bien pourquoi les choses ont évolué de la sorte, cela tient probablement au bagage délivré à l'école, avec l'accent mis sur le narratif et le roman, ce qui conduit à former une culture de base, historique et psychologique. Le cas le plus remarquable est probablement celui de l'histoire de l'astronomie laquelle fascinera et excitera les astrologues quand on découvrire en l'espace de 150 ans, trois "nouvelles" planétes, à savoir Uranus (1781), Neptune (1846) et Pluton (1930), constituant ainsi les bases de l'astrologie "contemporaine". Or, pour nous, en tant qu'historien (thèse d'Etat Université Paris X, 1999), l'Histoire n'est jamais qu'un épiphénoméne assez aléatoire et il aura été mal venu pour l'astrologie de chercher à s'y appuyer! Mais reconnaissons que le mariage des dates relevées par l'histoire avec celles fournies par l'astronomie peut être tentant; Mais de quelles dates l'astronomie nous gratifie-t-elle? A cette question, André Barbault répond que les rencontres entre planétes peuvent servir de matériau, à commencer par les "conjonctions", quand deux astres se trouvent à une même longitude sur l'écliptique, à tant de degrés de tel signe zodiacal. En ce sens, astronomie et Histoire se partagerait un même langage "chronologique". Il est vrai que de telles informations sont relativement faciles à rassembler et à amasser. Par ailleurs, en matière de dates, on dispose également de celles des naissances, conservées par l'état civil et là encore, l'on peut étudier la disposition du ciel à ces moments là, en vue d'une étude psychologique. Face à une telle accumulation de données "objectives", la sociologie apparait comme un parent pauvre, somme toute assez démuni, se rapprochant plus de l'abstraction de la philosophie avec ses catégories, ses structures sociales, mises en évidence par un Karl Marx. La sociologie ne dispose pas de la même précision chronologique que l'Histoire événementielle et la Nouvelle Histoire d'un Marc Bloch se sera d'ailleurs rapprochée de la Sociologie. Certes, la politique fournit-elle des calendriers électoraux qui varient d'un pays à l'autre, ces calendriers se projettent dans le futur, sur la bases des diverses constitutions avec des mandats variant le plus souvent entre 4 et 7 ans. Il est clair, pour nous, que les aspects planétaires relévent d'une para/épi-astronomie puisque les rapports planéte-planéte ne font guère sens pour la science astronomique à la différence des rapports planété-étoile, Soleil Lune, ou soleil-axes saisonniers. On peut certes, observer le moment d'une Nouvelle Lune, soit la conjonction des luminaires qui sert à marquer le début des mois dans certains calendriers. En fait, les conjonctions de planétes sont des constructions aussi arbitraires que les constellations ou ensemble d'étoiles. . sur Internet Les conjonctions "Les conjonctions sont simplement dues à notre perception, mais elles ne possèdent pas de symbolique en particulier (même si l’astrologie peut leur en attribuer, mais ce n’est pas une science). On peut les décrire comme une « rencontre » ou un « rapprochement » d’astres, toutefois ce n’est qu’apparent". Sur Internet Les constellations "Par une belle nuit d’été à la campagne, il est surprenant de constater combien le ciel est couvert d’étoiles: il y en a des milliers! Malgré ce fait, il est possible d’identifier la plupart de ces étoiles grâce à l’apprentissage des constellations. "Il y aurait environ 7646 étoiles visibles pour les deux hémisphères et donc, pour notre hémisphère, la moitié de ces étoiles serait visible. Toutefois, l’on ne voit que 2600 étoiles à cause de la forte absorption de la lumière des astres près de l’horizon et à cause également de la pollution lumineuse. "Mais de quoi sont donc constituées les constellations et à quoi ressemblent-elles? Ce sont tout simplement des groupements d’étoiles reliées par des lignes imaginaires. On a donné des noms aux constellations selon leur forme d’humain, d’animal ou d’objet et ces noms proviennent très souvent de la mythologie grecque." Dès 1976, dans Clefs pour l'Astrologie, nous avons refusé de combiner les planétes entre elles et opté pour les rapports planéte-axes saisonniers qui étaient bel et bien opérationnels du moins en ce qui concerne le Soleil. En 1979; dans Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (Ed Albatros) s'était posé la question du rapport entre le point vernal de l'hémisphère nord et la série des constellations dites zodiacales, car articulées par rapport à l'écliptique. Mais nous rejetions également le thème natal, considérant que la "carte du ciel" était également une fiction articulée sur la disposition des astres à un moment donné. Certes, dans ces trois cas de figure, il y a bien visuellement une certaine forme de réalité mais l'astrologie courante lui accorde une importance tout à fait indue car l'on peut tout à fait envisager une astrologie qui n'y aurait point recours. Dans le cas de Barbault, ces différentes combinaisons sont au centre de son travail, de ses recherches à tel point que l'on pourrait définir une telle astrologie comme une combinatoire planétaire tant en astrologie mondiale qu'en astrologie individuelle. Il s'agit là d'une déviance par rapport à la science astronomique qui étudie les astres séparément sans chercher à les mélanger même si l'on sait qu'il y a une interférence gravitationnelle laquelle aura présidé à la découverte d'une planéte comme Neptune. (1846) Sur Internet "La découverte de Neptune est la première découverte d'un objet céleste réalisée grâce au calcul mathématique avant de l'être par l'observation. Longtemps objet de débats quant à sa paternité, elle est aujourd'hui attribuée sans conteste à l'astronome français Urbain Le Verrier, qui a prédit mathématiquement l'existence et la position de la planète. Les résultats de Le Verrier, publiés fin août 1846 après deux ans de calculs à partir de la trajectoire et des caractéristiques d'Uranus, conduisent l'astronome allemand Johann Gottfried Galle, assisté par son compatriote Heinrich Louis d'Arrest, à observer dans la nuit du 23 au 24 septembre 1846 à l'Observatoire de Berlin la planète à moins d'un degré de la position théorique déterminée par Le Verrier." Pour notre part, on l'aura compris, vouloir bâtir une astrologie sur les aspects entre planétes est une tentation à laquelle l'astrologie contemporaine n'aura pas su résister. Par conséquent, l'indice cyclique traite d'un ciel artificiel, en porte à faux avec le phénoméne de la révolution sidérale. Sur Internet "Dans le système solaire, la période sidérale d'un astre désigne couramment la période de révolution sidérale, c'est-à-dire le retour à la même position sur l'orbite solaire relativement aux étoiles, notion distincte de la période de rotation sidérale définie ci-dessus." Il s'agit donc ici d'une conjonction planéte/étoile et quand on parle du temps de révolution d'une planéte, il s'agit du retour de celle-ci par rapport à un point du ciel fixe, à savoir une étoile dite "fixe". Or, quand Barbault note qu'il faut 36 ans pour qu'une nouvelle conjonction se forme entre Saturne et Neptune, il substitue en quelque sorte celle ci à la vraie révolution de 28 ans propre à Saturne! Lu sur le site Echelle Humaine "Prenons le cas du cycle Saturne – Neptune. Plaçons-les au même endroit sur un cercle. Tandis que Saturne effectue son cycle de 30 ans, Neptune, plus lent d’une centaine d’années (;..) , chemine a son allure. Lorsque Saturne revient à sa position initiale, Neptune est un peu plus avancé dans le cycle. Il faudra quelques années à Saturne, 6 ans, pour rattraper Neptune à un autre point du zodiaque et former ce qu’on appelle une nouvelle conjonction. À ce moment-là, un cycle de 36 ans est terminé. Les astrologues, qui observent ces cycles en les rapportant aux événements terrestres, constatent que ce manège correspond à des évolutions géopolitiques mondiales." JHB 16 03 24

jacques halbronn Réflexions sur son texte de 1992 "Influence et transmission des caracrères acquis (post face des Personnalités planétaires de Michel Gauquelin

jacques halbronn Réflexions sur son texte de 1992 "Influence des astres et transmission des caractères acquis" Post face des PErsonnalités planétaires de Michel Gauquelin En 1992, au lendemain du décés de Michel Gauquelin, allait paraitre, à titre posthume, un ouvrage dont il nous avait confié la publication, "Les personnalités planétaires" (co-édition Trédaniel- La Grande Conjonction). Dans le cadre d'une postface intitulée "Etudes sur l'oeuvre et la pensée de l'auteur par Guy Le Clercq et Jacques Halbronn", nous avions formulé un certain nombre de jugements, d'appréciations qui déplurent à la famille du défunt. Revenons trente ans plus tard, sur les textes incriminée et notamment sur celui que nous avions pondu "Influence des astres et transmission des caractères acquis" (pp 333 et seq). En cet essai de quelques pages, on s'interrogeait sur la stratégie de communication adoptée par l'auteur lequel ne serait pas parvenu à exploiter optimalement ses "résultats". En 1977, nous avions publié le diptyque astrologique d'Abraham Ibn Ezra (1089-1164) lequel comportait d'une part un manuel et de l'autre un commentaire, chapitre par chapitre, de ce qui y figurait.( Le commencement de la sapience des signes et le Livre de Fondements;, Bibliotheca Hermetica (dit René Alleau), Ed Retz, Préface de G. Vajda) Notre texte de l'époque, n'envisageait pas encore le rôle des extra-terrestres dans la mise en place d'un certain ordonnancement et nous en restions encore à la thèse de l'instrumentalisation, exposée en 1986 dans notre essai "La pensée astrologique" (paru avec la réédition de l'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact), lequel s'articulait en partie sur les travaux de Gauquelin dont nous cherchions à comprendre ce qu'ils impliquaient au niveau anthropologique, dès lors que l'on en admettait la valeur factuelle. Nous envisagions une projection des structures sociales sur notre systéme solaire, puisque Gauquelin travaillait sur les catégories socio-professionnelles, les corporations voire les castes, ce qui aurait pu/dû le rapprocher de la démarche d'un Georges Dumézil, sur la Triade. à moins qu'un tel découpage ait été déterminé par des "dieux" lesquels auraient ainsi façonné, programmé notre humanité terrestre. Gauquelin insistait sur un certain élitisme puisque son corpus de dates de naissance était en partie issu d'annuaires de personnalités s'étant illustrées dans leurs domaines respectifs (sport, science, littérature, politique notamment) Et de fait, nous pensons que l'astrologie est la science de la "chefferie" (en franglais du leadership)., de ceux qui ont mission de guider les humains, en quelque sorte jouant le rôle d'interface entre le Ciel et la Terre, d'où leur caractère hybride, de demi-dieux, à l'instar d'un Jésus, dont on célébre la nativité, c'est à dire justement le moment de sa naissance, soit un temps crucial pour les recherches de Gauquelin. Pendant les 30 ans qui suivirent cette parution, nous étions mal à l'aise face aux résultats Gauquelin avec ses 5 astres que nous ne parvenions pas à accorder avec les nôtres, axés sur la seule planéte Saturne jusqu'au jour où nous avons compris que le systéme de Gauquelin venait compléter celui que nous avions fait apparaitre. (cf L'astrologie selon Saturne, 1994). Il nous fallut relier cette dualité à celle exposée dans le Livre de Jérémie, à propos des deux Alliances, l'ancienne et la nouvelle(ch XXXI) et convenir que l'astrologie centrée sur Saturne correspondait à la première alliance ( Ancien Testament) alors que celle exposée par Gauquelin reflétait la Nouvelle Alliance, prônée par Jésus à destination des non Hébreux. Le texte ci dessous s'affirme bien plus contraignant pour ce qui est de la Nouvelle Alliance et correspond de la part des "dieux" à une nouvelle forme de gouvernance. ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה--בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם--נְאֻם-יְהוָה. 31 qui ne sera pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d'Egypte, alliance qu'ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם. 32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d'Israël, au terme de cette époque, dit l'Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c'est dans leur coeur que je l'inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה: כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה--כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד. {ס} 33 Et ils n'auront plus besoin ni les uns ni les autres de s'instruire mutuellement en disant: "Reconnaissez l'Eternel!" Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l'Eternel, quand j'aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu'au souvenir de leurs péchés. Précisons aussi tôt que le texte de Jérémie traite d'enjeux bien antérieurs au temps de Jésus, ce que nous qualifierons de "post-datation", de prophétie "réchauffée" car il est clair,pour nous, que l'astrologie du thème natal n'aura pas attendu Jésus pour se mettre en place. Sur Internet: " Les premiers horoscopes individuels, basés sur les 12 signes du zodiaque, auraient été écrits au Ve siècle avant notre ère. On en trouve des traces dans des textes découverts à Babylone." JHB 16 03 24

jacques halbronn Réflexions autour de Retour sur l'accord du particioe passé et autres bizarreries de la langue franaise

jacques halbronn Reflexions autour de 'Retour sur l'accord du participe passé et autres bizarreries de la langue française" (2006) par Martine Rousseau, Olivier Houdart, Richard Herlin (Flammarion, 2016) On note que les auteurs négligent totalement les problémes de prononciation, c'est à dire de passage de l'écrit à l'oral. Ils signalent certes les cas d'homophonie entre infinitif et participe passé voir de deuxiéme personne du pluriel (en ez) sans indiquer que si l'on n'écrit pas manger avec er, on ne passe pas au futur qui en dépend. Les auteurs d'ailleurs ne s'arrêtent guère sur la question des accents sur le "e", en oubliant de signaler que l'accent se substitue à un "s" qui ne doit pas s'entendre. Or, la régle du e qui gomme la consonne qui le suit n'est pas énoncée! A propos du participe passé qui est mentionné au titre de leur ouvrage, les auteurs ne signalent pas l'occultation de la finale en "ed" par le biais de l'accent, alors qu'ils auraient pu se référer au "ed" de l'emprunt de l'anglais au français! Une approche prenant en compte la linguistique comparée aurait également conduit au finale en "ado" de l'espagnol; Nous ne partageons pas la thèse des auteurs quant à l'évolution des langues et préférons parler de leur corruption. Dans le développement sur la "féminisation", les marqueurs de genre, il est clair que des formes en "ée" sont à bannir et à remplacer par "ede, étant entendu que le du masculin français ne se prononce pas, ce qui a d'ailleurs aboutit à l'usage malheureux de l'accent! Par ailleurs, nos auteurs véhiculent une contre vérité selon laquelle on passerait du masculin au féminin par l'adjonction d'un "e" alors que c'est l'inverse, c'est le masculin qui abrége le féminin. Enfin, les auteurs se plaignent de ce que le français adopte des usages propres à l'anglais du lexique français, ce qui est selon nous un mauvais procés qui occulte les vrais enjeux! La question lexicale, au demeurant, selon nous, est moins déterminante que celle d'une mauvaise oralisation de la langue, donc d'un usage dissonant, ce qui est grave puisque la prononciation d'une langue équivaut à celle d'une partition musicale; A propos de participes, les auteurs semblent tout ignorer de ce que nous appelons le participe "futur" en "ble" faisant pendant au participe passé et au participe présent. On ne peut pas être élu si l'on n'est pas d'abord éligible ni être vu si l'on n'est pas d'abord visible. JHB 16 03 24

Jacques halbron Réflexions autour de son texte de 1992 "Influences des astres et transmission des caractères acquis"

jacques halbronn Réflexions sur son texte de 1992 « Influence des astres et transmission des caractères acquis » En 1992, au lendemain du décés de Michel Gauquelin, allait paraitre, à titre posthume, un ouvrage dont il nous avait confié la publication, « Les personnalités planétaires » (co-édition Trédaniel- La Grande Conjonction). Dans le cadre d’une postface intitulée « Etudes sur l’oeuvre et la pensée de l’auteur par Guy Le Clercq et Jacques Halbronn », nous avions formulé un certain nombre de jugements, d’appréciations qui déplurent à la famille du défunt. Revenons trente ans plus tard, sur les textes incriminée et notamment sur celui que nous avions pondu « Influence des astres et transmission des caractères acquis » (pp 333 et seq). En cet essai de quelques pages, on s’interrogeait sur la stratégie de communication adoptée par l’auteur lequel ne serait pas parvenu à exploiter optimalement ses « résultats ». En 1977, nous avions publié le diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra (1089-1164) lequel comportait d’une part un manuel et de l’autre un commentaire, chapitre par chapitre, de ce qui y figurait.( Le commencement de la sapience des signes et le Livre de Fondements;, Bibliotheca Hermetica (dit René Alleau), Ed Retz, Préface de G. Vajda) Notre texte de l’époque, n’envisageait pas encore le rôle des extra-terrestres dans la mise en place d’un certain ordonnancement et nous en restions encore à la thèse de l’instrumentalisation, exposée en 1986 dans notre essai « La pensée astrologique » (paru avec la réédition de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact), lequel s’articulait en partie sur les travaux de Gauquelin dont nous cherchions à comprendre ce qu’ils impliquaient au niveau anthropologique, dès lors que l’on en admettait la valeur factuelle. Nous envisagions une projection des structures sociales sur notre systéme solaire, puisque Gauquelin travaillait sur les catégories socio-professionnelles, les corporations voire les castes, ce qui aurait pu/dû le rapprocher de la démarche d’un Georges Dumézil, sur la Triade. à moins qu’un tel découpage ait été déterminé par des « dieux » lesquels auraient ainsi façonné, programmé notre humanité terrestre. Gauquelin insistait sur un certain élitisme puisque son corpus de dates de naissance était en partie issu d’annuaires de personnalités s’étant illustrées dans leurs domaines respectifs (sport, science, littérature, politique notamment) Et de fait, nous pensons que l’astrologie est la science de la « chefferie » (en franglais du leadership)., de ceux qui ont mission de guider les humains, en quelque sorte jouant le rôle d’interface entre le Ciel et la Terre, d’où leur caractère hybride, de demi-dieux, à l’instar d’un Jésus, dont on célébre la nativité, c’est à dire justement le moment de sa naissance, soit un temps crucial pour les recherches de Gauquelin. Pendant les 30 ans qui suivirent cette parution, nous étions mal à l’aise face aux résultats Gauquelin avec ses 5 astres que nous ne parvenions pas à accorder avec les nôtres, axés sur la seule planéte Saturne jusqu’au jour où nous avons compris que le systéme de Gauquelin venait compléter celui que nous avions fait apparaitre. (cf L’astrologie selon Saturne, 1994). Il nous fallut relier cette dualité à celle exposée dans le Livre de Jérémie, à propos des deux Alliances, l’ancienne et la nouvelle(ch XXXI) et convenir que l’astrologie centrée sur Saturne correspondait à la première alliance ( Ancien Testament) alors que celle exposée par Gauquelin reflétait la Nouvelle Alliance, prônée par Jésus à destination des non Hébreux. Le texte ci dessous s’affirme bien plus contraignant pour ce qui est de la Nouvelle Alliance et correspond de la part des « dieux » à une nouvelle forme de gouvernance. ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה. 31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם. 32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה: כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד. {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés. Précisons aussi tôt que le texte de Jérémie traite d’enjeux bien antérieurs au temps de Jésus, ce que nous qualifierons de « post-datation », de prophétie « réchauffée » car il est clair,pour nous, que l’astrologie du thème natal n’aura pas attendu Jésus pour se mettre en place. Sur Internet: » Les premiers horoscopes individuels, basés sur les 12 signes du zodiaque, auraient été écrits au Ve siècle avant notre ère. On en trouve des traces dans des textes découverts à Babylone. » JHB 16 03 24

Jacque halbronn Réflexions autour de "Psychology of the planets" de Franiioose (Schneider) Gauquelinn

Jacques halbronn Réflexions autour de "Psychology of the planets" de Françoise Gauquelin (1982) L'ouvrage paru en français sous le titre " Psychologie des planétes" se présente (4e de couverture) comme rassemblant les découvertes les plus significatives du siècle" On y insiste notamment sur les recoupements entre les données astro mythologiques traditionnelles et les résultats statistiques. L'auteur entend intégrer (conclusion : pp 65 et seq) les recherches des Gauquelin dans l'arsenal de l'astrologue moderne. Or, selon nous, ces travaux n'épuisent en aucune façon le champ de l'investigation astrologique et correspondent à une astrologie primitive fondée sur le mouvement diurne et ne tenant aucun compte de la diversité des cycles planétaires, ce qui caractérise une astrologie bien plus tardive qui, elle, reléve de ce qu'on appelle l'Astrologie "Mondiale". Cette astrologie "gauquelinienne" vient -dont acte- conforter la pratique du thème natal de astrologues, et les attributions qu'ils admettent pour certaines planétes, lors de leur passage à l'horizon et au méridien des naissances, sur la base d'une synergie planétes-mythologie. Nous sommes bien là en présence d'une projection d'un organigramme social sur le ciel - ce que nous qualifierons d'instrumentalisation (cf notre essai de 1986 "La pensée astrologique" avec la mise à jour de l 'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin (Ed Artefact). Le seul défaut des résultats Gauquelin, c'est qu'ils correspondent à un état archaique de l'astrologie et Françoise Gauquelin a bien tort de croire que cela épuise et clot le dossier de l'Astrologie! Ces résultats seront d'ailleurs le soubassement de l'astrologie du thème natal laquelle, syncrétiquement, intégrera par la suite les positions planétaires sur l'écliptique, divisé en 12 secteurs, terra incognita pour le couple Gauquelin. Une astrologie aux bases astronomiques rudimentaires qui ignore tout des cycles astronomiques et de leur diversité - on est loin de la Loi de Bode- s'en tenant au seul passage quotidien des planétes dans le ciel, où toutes les planétes sont réduites au même régime, de la plus rapide à la plus lente! Et en ce sens, Nicola a raison de lui opposer son systéme RET basé sur les cycles respectifs. On ne saurait contester pour autant les travaux de Gauquelin qui correspondent à un état premier des rapports entre les hommes et les astres mais qui évacuent toute forme de périodicité. Décidément, les astrologues ne vivent pas tous sur la même planéte!. Le reproche que l'on peut adresser à Michel Gauquelin, décédé en 1991, c'est de n'avoir pas cherché à formuler un cadre théorique à son travail (cf notre postface à ses Personnalités planétaires, Ed Trédaniel; 1992, pp. 329 et seq). C'est ainsi que s'il n'aboutit à aucun résultat probant au delà de Saturne, cela tient au fait que l'astrologie est faite par les hommes ou par les hommes, ce qui implique l'existence d' une visibilité à l'oeil nu. L'Humanité devait forcément se limiter, dans son processus d'instrumentalisation, à des objets visibles dont on pouvait suivre la course à l'oeil nu quand bien même aurait-on tout iignoré quant à leur véritable nature intrinséque. Cela dit, la question du passage du culturel au génétique fait probléme. Faut-il supposer un processus de prières adressées au totem céleste de chaque groupe socio-professionnel; en présence de l'astre se levant à l'horizon: encore un critère de visililité qui vaut également pour son passage sur le méridien du lieu concerné? A force, un certain conditionnement pavlovien aurait ainsi programmé génétiquement les membres de chaque "tribu", de chaque corporation, ce qui aura permis des siècles plus tard d'effectuer les observations et recoupements que l'on connait. François Gauquelin s'interroge (p. 65) sur l'absence de résultats statistiques pour le Soleil, lequel n'aurait donc pas servi de marqueur céleste pour notre Humanité. Elle déclare que les planétes au delà de Saturne ne figurent pas dans leur tableau de chasse en raison de leur éloignement alors que le critère semble bien plutôt être celui de la visibilité! Elle signale sans nous citer notre édition des traités astrologiques d'Abraham Ibn Ezra (p. 39) pour son corpus, pour montrer que les descriptions des types planétaires des Gauquelin se retrouvent dans le dit corpus. En fait, une telle astrologie - que nous relions à la notion de "Nouvelle alliance" (Prophéte Jérémie ch. XXXI)- est selon nous une oeuvre qui échappe à l'humanité mais qui ne la détermine (Triade selon Dumézil), la structure, pas moins. La connaissance du moment de naissance n'était nullement une priorité dans l'Antiquité ou au Moyen Age, ce qui fait que l'astrologie gauquelinienne peut être qualifiée d'ésotérique.. Les gens ne pouvaient en aucune façon choisir une telle date. Autrement dit, cette astrologie échappe à la volonté humaine, par son caractère fugace à l'encontre de notre Astrologie EXOLS qui s'étale sur des périodes de 7 ans et qui fut la première à être instaurée, contrairement à ce que nous avons pu formuler antérieurement. JHB 16 03 24