vendredi 12 janvier 2024

jacques halbronn Réflexions autour de "Nombres et formes du Cosmos" de Jean Pierre Nicola (Ed Traditionnelles, 1971)

Jacques halbronn Réflexions autour de "Nombres et formes du Cosmos" de Jean Pierre Nicola .( Ed Traditionnelles, 1971) L'auteur concluait son recueil d'articles ( d'abord parus dans la Revue L'Astrologue) par cette proposition "La Nature n'a pas besoin de l'imagination des homme pour créer le monde. Et quelle oeuvre, rationnaliste ou poétique, pourrait prétendre la dépasser?" (p. 128) Pour Nicola, le systéme solaire serait bien le produit de l'évolution de l'Univers et l'astrologie aurait donc tout intérêt à apprendre à le décoder en son entier pour en extraire son discours. Il importait donc à notre auteur de démontrer l'unité du systéme solaire en s'appuyant notamment sur la Loi de Bode, en intégrant nécessairement les planétes 'Uranus, Neptune et Pluton, dont l'existence fut longtemps ignorée tant par les astronomes que par les astrologues, à leur suite, au delà de Saturne dans le champ de l'astrologie. S'en priver ne reviendrait-il pas, en effet, à tronquer l'apport de cette source que constitue le dit systéme solaire? D'où le titre du volume "Nombres et formes du Cosmos", véritable profession de foi qui assimile abusivement notre petit systéme au "Cosmos" tout entier! Notons que la Loi de Bode prévoyait (cf p. 28) la découverte de Cérés, trente ans avant que celle-ci ait lieu. Nicola défend l'unité du systéme solaire p. 25) qui ne saurait être "une idée d'astrologue" En fait, la cohérence interne aux "nombres" de notre systéme peut-elle être généralisée à l'ensemble du dit Cosmos? On pourrait au contraire conclure que le dit systéme offre certaines particularités que l'on ne retrouve pas ailleurs, ce qui en ferait un "objet" généré, fabriqué par quelque "dessein intelligent. Rappelons le début du Livre de la Genése Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre." ce que l'on pourrait entendre par "un ciel pour notre Terre et notre Humanité", soit un binome anthropocosmologique voire bio-cosmologique. En fait, Nicola ne prendrait pas la mesure de l'enseignement de la Loi de Bode, refusant d'y voir le signe d'un ordre spécifique qui donnerait tout son sens à l'entreprise astrologique centrée sur notre Humanité. D'où son dispositif RET (cf La Condition Solaire,1965) où il lui fallait déterminer la signification de chaque planéte de par sa disposition au sein d'un systéme solaire et non pas en se basant sur quelque Tradition livresque,symbolique.. Or, Nicola ne retiendra pas l'usage astrologique de Cérés '(cf p. 70) Pour notre part, le systéme sol avecaire constitue une sorte de mode d'emploi à l'adresse des astrologues en leur indiquant à la fois les facteurs moteurs (Lune et Saturne, dotés des mêmes chiffre et des mêmes diviseurs, 4x7) et les facteurs "secteurs" (Mercure, Vénus, Mars et Jupiter) Mais pour accepter une telle représentation, cela exigerait de ne plus s'en tenir à la "Nature" et accepter l'intervention de quelque entité intelligente, qui serait assimilable au dieu de la Bible, ce à quoi Nicola n"était apparemment nullement préparé ou prédisposé préférant l'option "Nature" à l'option "Dieu". Paradoxalement, l'auteur apporte des arguments en faveur d'un systéme construit pour notre Humanité, à son intention mais il préfére mettre ses observations au service du "Cosmos", choix qui lui semble somme toute plus acceptable que de se lancer dans quelque cosmogénése qui fragiliserait encore plus la situation de l'astrologie, c'est ce que Bachelard appelle un "obstacle épistémologique", une sorte d'impensable. On renverra à l'ouvrage de Jean Sendy, La Lune, clef de la Bible: Sur Internet, "Jean Sendy, en suivant pas à pas le texte de l'Ancien Testament, nous montre qu'il ne s'agit pas d'un récit légendaire, mettant en scène un Dieu unique et tout-puissant, mais d'un texte historique racontant la colonisation de la Terre par des Anges venus du ciel. Des Anges qui, à notre époque de fusée lunaire et de cosmonautes, deviennent beaucoup plus vraisemblables et compréhensibles. Et la Bible redevient alors le prodigieux livre d'histoire qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être. Pour finir, Jean Sendy nous propose une preuve expérimentale de son extraordinaire hypothèse : si les « Célestes » ont bien colonisé la Terre au temps de Moïse, des traces de leurs bases nous attendent sur la Lune, qui sera alors la « clé de la Bible ». JHB 12 01 24

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