lundi 27 février 2023

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jacques halbronn Exposé de sa méthodologie en lingustique systémique

jacques halbronn Exposé de sa méthodologie en Linguistique systémique, On reviendra sur notre mémoire de 1989, préparé sous la direction de Louis-Jean Calvet -Université Paris V « Essai de description critique du systémé du français à la lumière des relations interlinguistiques (près de 500 pages) et l’état de nos recherches plus de 30 ans plus tard, en 2023, lequel mémoire avait eu le malheur de ne pas plaire à Haïm Vidal Sephiha, professeur de linguistique hispanique, spécialiste du judéo-espagnol et professeur émérite de l’Inalco, décédé le 17 décembre 2019 dans sa 97e année, après une vie de recherche entièrement consacrée au judéo-espagnol et au ladino. qui le « blackboula ». On en donnera quelques extraits: « Nous observons que de nos jours, dans l’esprit de nombre de linguistes la langue est un phénoméne qui, non seulement, paradoxalement, échapperait à l’emprise des hommes en ce sens qu’il serait exclus que l’on pût décréter ou légiférer à son endroit mais encore il semblerait qu’il ne serait point utile d’y rechercher un plan général qui aurait pu être élaboré à un certain moment de la formation de la langue. Nous restons, pour notre part, sceptique face à cette représentation du linguiste présenté comme simple observateur situé dans l’a posteriori. (..) La difficulté consiste à distinguer , tel un archéologue, quels sont les traits inituayx du projet et quels facteurs ont pu interférer, tels les emprunts (…) La grammaire, demanderons -nous, n’est elle point, en réalité, rendue possible du fait que la langue a été élaborée selon un certain schéma? (… La grammaire ne viserait alors qu’à retrouver les normes d’une proto-grammaire plutôt qu’à mettre en évidence un ordre inconscient voire involontaire (…) Si les recherches des linguistes privilégient la phonologie sur la syntaxe, c’est néanmoins la morphologie qui nous apparait comme devant être prioritairement au centre de notre réflexion en ce qu’elle constitue la partie la plus structurée et structurable de la langue (..) Le systéme morphologique du français, seule langue source européenne contemporaine, c’est à dire à avoir exercé une influence puissante sur la structure et le « capital » d’autres langue servira de référence à notre recherche (p 7 et seq) On signalera les grandes lignes du plan de ce mémoire: Premier volet: Le champs des systémes Première partie phénoménologie de l’étranger, ChI L’arbitraire social, Ch II LE rôle de l’Etat, Ch III Signe et symbole, Ch I Le miroir Section II Les conditions de l’adaptation, Ch I Pour une neuro-sémiologie, Ch II Les sociolectes, Deuxiéme Partie Esquisse d’une sémiologie différentielle Section II Méthodologie de reconstruction Ch I L’emprunt, Ch II Morphologie et sémiologie, Ch II La notion sémiologique d’ensemble diférrentiels Troisiéme partie Le concept d’erreur, Section I Emprunt et erreur Section II Réhabililitation de l’erreur, Section III Les emprunts « aberrants », Section I V La logique de l’erreur, Ch I Erreur et ressemblance, Ch II La notion d’influence, Second volet Fortune de la morphologie du français Première partie le modéle linguistique; Section II Une approche distributionnelle, Deuxiéme partie Le systéme du français, Section I Une morphologie « intégrée », Ch I Morphologie du verbe français, Ch II LE « e » et le « a » à la française; Ch III La neutralisation des syllabes finales, Ch IV Linguistique de l’écrit, Ch V L’étude des combinatoires, Section II Les trois articulations du systéme français. Ch I Les combinaisons phonémiques Ch II Morpho-lexique Troisiéme partie les langues « francisées » et le néo-français, Section I Ke double régime verbal du françaiis, Ch II LEs suffixes Section II La phonologie du néo-français dans les langues germaniques. Ch I Le non respect des interdits, Ch II Le non respect des combinaisons préférentiellesn Ch III Recherche étymologique, Section III La traduction Quatriéme partie. Didactique des langues, Section II Didactique des langues non liées, Ch I Morpho didactique, Ch II Le stadde phonologique, Section II Le cas des langues « liées », Ch I L’utilisation des passerelles, Ch II Processus transformationnels, Section III La franco-didactique Ch I L’apprentissage du français, Troisiéme volet Pour une philosophie de la langue Première Partie Problématiques épistémologiques, Deuxiéme partie Linguistique et société. » On s’arrêtera sur le troisiéme volet aux ambitions épistémologiques. Extraits « L’on se demandera si tôt ou tard des exigences plus fortes ne se manifesteront pas, dans l’opinion, sur ce qu’une langue doit être (…) A l’issue de ce travail, il nous apparait que la linguistique descriptive se trouve en situation quelque peu inconfortable; du moins selon les termes que nous posons en linguistique critique.Soit ,elle suit le courant et se contente de rendre compte (/..) de l’évolution des usages admis par les locuteurs (..) soir, en vue de crédibiliser son patrimoine, à l’approche d’un XXIe siècle, hautement technologique,, au moyen d’une véritable approche archéologique, elle s’efforce de reconstituer un certain « urbanisme » linguistique tant pour la modélisation phonique que sémantique (..) Le rôle e l’historien critique des langues consisterait dès lors à cerner dans un sens néo-normativiste les facteurs même anciens venus perturber, « polluer » la dynamique des projets d’organisation de la langue » Passons à présent à l’état de notre démarche actuelle en plein XXIe siècle. Nous insistons sur la dialectique de l’oral et de l’écrit en montrant que l’oral précéde l »écrit lequel est censé le « transcrire ». Le fait est que l’apprentissage de la langue passe à un certain stade par l’écrit notamment dans les langues non sémitiques. On pourrait ainsi lire un texte à haute voix dans une langue que l’on ne pratique pas, un peu à la façon dont on déchiffre une partition musicale. Or la musique et la langue ne relévent pas d’une même démarche, on parle une langue au sein d’une société donnée, alors qu’une musique n’offre pas le même substrat social, si ce n’est en ce qui concerne la chanson populaire. Celui qui accéde à une langue par le biais de l’écrit sera en décalage par rapport à ceux qui connaissent cette langue par l’immersion orale, En effet, les codes de lecture de l’écrit censés permettre de passer à l’oral tendent à se perdre (cf L’ivrogne et le réverbère Daniel Bougnoux Les cahiers de médiologie 2000/2 (N° 10), »Chacun connaît la blague de l’ivrogne qui cherche ses clés au pied du réverbère, non parce qu’il les a perdues à cet endroit, mais « parce qu’ici du moins, on a de la lumière pour chercher… » Il est permis de rêver autour de cette histoire drôle, et néammoins profonde puisqu’elle rend hommage aux conditions de toute recherche, les moyens d’éclairage. On peut concevoir à partir d’elle deux niveaux de la recherche, et distinguer par exemple de la recherche des clés une méta-recherche, celle qui inventerait d’autres sources lumineuses, ou qui déplacerait le réverbère. ». Notre propos, ces derniers temps, aura été de traiter de l’oralité du français et des codes nécessaire pour passer de l’écrit à l’oral et non l’inverse. On a tendance à croire que l’écrit serait un support plus fiable que l’oral mais ce n’est pas le cas, pour le français qui aura su en grande partie, préserver l’intégrité de la forme orale, à travers les siècles, sans subir le sort de tant de langues comme l’hébreu – dont l’oralité est totalement dépendante de l’écrit, du fait de l’histoire perturbée et discontinue de ses locuteurs ou l’anglais, en raison de sa dépendance chronique et continue, notamment, par rapport au français. Nous pensons avoir établi une didactique du français en reconstituant ses codes de lecture de l’écrit. Dans certains cas, nous avons d’ailleurs montré que l’anglais avait préservé des formes orales qui avaient été perdues en français, ce qui est le mérite insigne des emprunts car force est de constater que l’oralité du français aura été affectée par la perte de certains de ses codes de lecture comme en ce qui concerne les marqueurs de genre. Nous avons rétabli ce qui distingue phoniquement/phonologiquement le masculin du féminin, notamment en insistant sur le rôle de la diphtongation réservée au masculin et qui doit se dissoudre au féminin. Dans le cas de l’anglais, c’est la forme du féminin qui aura été le plus souvent reprise, ce qui aura permis de retrouver la prononciation originelle du féminin français. (ex: la prononciation d’intelligente par opposition à intelligent, avec la dé-diphtongation qui s’impose. Mais inversement, l’anglais n’aura aucunement respecté les diphtongues du français si ce n’est dans quelques rares occutrences, comme I don’t, I can’t) . Parmi les obstacles épistémologiques à la restauration d’une description plus scientifique du français, le refus des marqueurs de genre mais aussi de nombre en ce que la langue « restituée » véhiculerait une vision, une représentation sociale obsoléte. JHB 27 02 23

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