dimanche 1 octobre 2023

Jacques Halbronn Les piéges du mimétisme et de l'imitation par méconnai...

Jacques halbronn L'astrologie et la question de l'Alliance dans la Bible.

jacques halbronn L'astrologie et la question de l'Alliance dans la Bible Nous avons développé dans nos travaux sur l'Astrologie la problématique de l'alliance, que nous associons à la phase "équinoxiale" par opposition à la phase "solsticiale". La phase équinoxiale permet de dépasser le cadre natioinal, donc génére un certain désenclavement et inversement, la phase solsticiale restaure les divers clivages linguistiques; On retrouve cette tension dans l'épisode de la Tour de Babel où l'on bascule de l'unité incarnée par l"'édification de ce monument vers une dispersion conduisant à une incompréhension entre les populations; L'histoire est marquée, tout au long, par les alliances qui se nouent et se dénouent, tout comme d'ailleurs les mariages et les divorces. C'est un processus récurrent dont l'Astrologie a prioritairement vocation à traiter bien avant, notamment, que la question des guerres qui n'en est qu'une expression, une option, une conséquence parmi d'autres. La notion d'alliance est récurrente dans la Bible. La circoncision est ainsi présentée comme signe d'alliance (Brit Mila) avec la divinité. Cela commence avec celle d'Isaac, le fils d'Abraham et cette circoncision implique de verser quelques gouttes de sang, ce que l'on retrouve dans le christianisme avec l'eucharistie, le vin jouant le rôle du sang (ce que l'on retrouve dans le judaisme avec la bénédiction sur le pain et le vin: Kidoush) Dans le Livre de Jérémie, l'on passe d'une ancienne alliance à une nouvelle alliance,thématique reprise dans le "nouveau testament" , le mot testament signifiant ici alliance. Cette idée d'alliance avec "Dieu" apparait comme un enjeu majeur. La notion même de "peuple élu" rend compte de l'idée d'alliance Wikipedia "Dans le judaïsme, le concept d'élection (hébreu : be'hira) est la croyance selon laquelle les enfants d'Israël (sic) sont le peuple élu (hébreu : ʿam niv'har ou ʿam segoula : peuple-trésor), choisi pour contracter une alliance avec Dieu". Le Nouveau testament, come son nom l'indique, s'articule sur l'enjeu de l'Alliance mais il semble proner justement un changement d'alliance et donc de rapport de force. Wikipedia " L e judaïsme constitue le socle, « à l’origine des religions monothéistes ». Le christianisme qui se réclame lui aussi d’Abraham est l’un des héritiers du judaïsme. Il s’en est séparé en particulier autour de la messianité de Jésus et de l’ouverture de la nouvelle « Alliance » à l’ensemble de l’humanité." Autrement dit, avec l'apparition de Jésus d'aucuns voudront changer les termes de l'ancienne alliance réservée aux Juifs, ce qui permettait notamment d'intégrer les populations du Royaume du Nord, qui se trouvaient stigmatisées, même après la disparition du dit Royaume, selon la formule "Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel" et c''est en effet d'abord ce point qui motivait l'élargissement de l'Alliance. Evangile selon Jean chapitre IV « Comme il fallait qu’il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : “ Donne-moi à boire ”. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : “ Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ?" Texte éminemment révélateur de la situation du temps de Jésus entre populations qui se cotoyaient.. Or, si l'on adopte une logique théologique, la notion même d'alliance n'implique-t-elle pas une certaine exclusivité tout comme dans toute forme de mariage? L'alliance rapproche les parties et par là même exclue ceux qui n'en sont point. Par ailleurs, la thèse selon laquelle "Dieu" aurait changé d'avis est développée dans les chapitres II à IV de la Genése qui sont l'oeuvre de scribe à la solde de la cause d'Israel. Dieu envisage de doter Adam d'une épouse comme si cela n'avait pas déjà eu lieu au chapitre premer quand il est dit que Dieu crée Adam mâle et femelle? Que dire de l'expulsion du Jardin d'Eden à la suite d'une faute, aux chapitres suivants. On nous campe là un Dieu assez vindicatif prêt à revoir ses plans et donc ses engagements sous tel ou tel prétexte, ce qui prépare à l'annonce d'une Nouvelle Alliance. l'on comprend que les Chrétiens aient intégré l'Ancien Testament dans leur "Bible", vu que celle-ci était largement reformatée par les gens d'Israel, comme on peut l'observer notamment tout au long du Livre de l'Exode et de la Sortie d'Egypte qui met en fait en scéne la volonté pour les peuplades du Nord de se libérer, de s'émanciper du joug de la monarchie davidienne. Si l'on considére l'histoire du XXe siècle, l'on observe l'importance des alliances comme dans le cas du Pacte Germano soviétique de 1939 ou dans la formation de la Communauté Européenne, de cette Europe des Six, laquelle ne comprendra pas au départ le Royaume Uni, restaurant ainsi la situation géopolitique propre à la domination allemande sur le continent durant la Seconde Guerre mondiale, ce Royaume Uni qui fera d'ailleurs sécession à la suite de son référendum de 2016 sans oublier le démantelement de l'alliance au sein du Pacte de Varsovie en 1989 et au sein dl'URSS, dans la foulée. Pour l'Allemagne, notamment, l'alliance avec les USA restera longtemps déterminante, dans le cadre de l'OTAN. Tous ces aléas peuvent, selon nous, s'appréhender, se prévoir, se gérer par le biais de nos recherches cyclologiques. JHB 01 10 23

Jacques halbronn Linguistique. La fonction morphologique et phonologique des diphtongue. Les marqueurs

jacques halbronn Linguistique. La fonction morphologique des diphtongues. Les marqueurs. genése I כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa l'homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle (Zakhar) et femelle (neqéva) furent créés à la fois. Nous avons insisté sur l'importance des diphtongues en tant que marqueurs. Cela signifie qu'il s'agit d'étudier leur rôle avant tout dans la conjugaison des verbes alors qu'en ce qui concerne les noms, cela reste un point assez secondaire. C'est ainsi que si l'allemand a su préserver la prononciation du "ai", du "eu", ces formes ne semblent jouer grammaticalement aucun rôle à la différence du français où leur présence des marqueurs de temps est déterminante. Prenons le cas du verbe avoir. En français, la première personne du singulier se dit "ai", ce qui impacte le futur j'aurai, le conditionnel , j'aurais, je ferai, je serai mais aussi le passe composé: j'ai mangé. Un cas extréme est la forme "j'ai eu". En outre à l'imparfait, on trouve, je mangeais, ils mangeaient. Rien de comparable en allemand comme si le "ai" allemand était déconnecté de toute fonction grammaticale. Ajoutons le rôle également incontournable de la diphtongue "on" comme marqueur de pluriel: ils ont, ils font, ils seront mais aussi nous avons, nous faisons, nous serons. La question qui se pose alors est d'ordre phonologique. Comment prononcer le 'ai" alors que pour le "on' nous avons déjà la réponse. En effet, la prononciation "é" du "ai" est irrecevable car on ne saurait obtenir le même son pour le participe passé "mangé" et pour le passé simple 'mangeai (s)". On a noté que l'allemand proposait pour "ai" le son 'aille" que l'on trouve en français quand 'ai" est suivi de la lettre "l" dans "où que j'aille", 'qu'il faille, vaille que vaille pour s'en tenir au seul domaine du verbe. Cette régle n'est pas connue en allemand et il est possible que l'allemand ait perdu le recours au "l" pour rendre le 'ai". on fera la même observation pour la diphtongue "eu" si l'on a joute le "l", qu'il veuille (voir au niveau des noms, qu'il veuille, seuil, deuil, écureuil etc); On pourrait en dire autant pour la diphtongue ou" suivi de "il" , mouille, souille; C'est dire que le français aura bel et bien préservé ces sonorités en aille, ouille,euil.(que l'on trouve également dans oeil) Mais force est de constater que dans bien des cas, le français n'aura pas maintenu la lettre "l" pour produire la diphtongue comme dans les cas cités plus haut, j'ai, j'aurai, je ferai etc, cette consonne "l" jouant un rôle comparable à la consonne "n" pour les nasales. Faudrait-il alors prononcer "je ferai" comme un "je feraille" vis à vis d'un 'nous ferons", je pourrai, "je pourraille" etc? Ainsi, on ne pourrait confondre "j'ai chanté et je chantaille". Si l'on considéré le cas de l'imparfait, quelle en serait l'oralité pour je chantais, tu chantais, il chantait? Cela donnerait "je chantaille, tu chantailles, il chantaille comme au futur on prononcerait l'écrit je chanteraille. On conclura que le français aura appauvri son capitale de marqueurs pour sa conjugaison et dispose d'un écrit en jachère. Venons en au cas de l'anglais avec sa forme en 'ay" prononcé sans diphtongaison à la française: day, say, may etc alors qu'il rend de façon "mouillée' la forme "oy' comme dans 'royal" restituant ainsi dans cet emprunt au française le son original de cette diphtongue comme dans boy., oysters mais on trouve même 'avoid avec le "oi" prononcé comme un "oy". Le français distinhgue le "oi" et le "oy" et passe de l'un à l'autre dans sa morphologie: j'ai/ayez, voie/dévoyer, emploi/employer, essuie, essuyer, crois, croyez, joie/joyeux etc alors que l'anglais dans ses emprunts au français remplace joie par joy à partir de joyeux, comme il le fait, comme nous l'avons déjà signalé, alilleurs avec real au lieu de réel à partir de realité, active au lieu d'actif à partir d'activement, evacuate au lieu d'évacue à partir d'évacuation et ainsi de suite.(cf notre mémoire Epistémologie de l'erreur, linguistique populaire). Plus largement, noius observons que la présence de diphtongues en anglais comme en allemand ne sous tend aucune fonctionnalité morphologique et passe à côté de leur mode d'emploi approprié. Dans le Livre de la Genése; au premier chapitre, il est traité du masculin et du féminin Dieu créa l'homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle (Zakhar) et femelle (neqéva) furent créés à la fois. Nous pensons que la langue refléte et doit marquer une telle dualité de façon aussi explicite que l'anatomie, d'où l'importance que nous accordons à la diphtongaison et notre audit à ce sujet. Une société qui n'enseigne pas ou plus à ses locuteurs le respect d'une telle dualité est en faute. Dans le cas de l'anglais, l'emprunt massif au français aurait pu instaurer une telle conscience mais il apparait que c'est bien plus par le biais de l'écrit que de l'oral que le transfert linguistique s'effectua, d'où le contraste entre une très grande fidélité au mot écrit français et une méconnaissance chronique de ses modalités de passage de l'écrit à l'oral. Abordons à présent le question des marqueurs négatifs, ceux qui indiquent un refus et l'utilisation des diphtongues à ce propos. Un cas emblématique est le "non" du français à la différence du "no" de l'italien, de l'espagnol ou de l'anglais, ce qui tient à une méconnaissance des codes de passage de l'écrit à l'oral; C'est ainsi que le préfixe "in" ou 'im" sont des diphtongues comme dans incroyable, impossible, infect, incapable etc. Le locuteur est immédiatement averti par la sonorité de la diphtongue qu'il a affaire à un obstacle. C'est un élément essentiel de la phonologie qui aura été négligé à savoir la dialectique entre signaux diphtongués et non diphtongués. L'on peut parler d'une invention de la diphtongue et de langues qui ont pris la mesure ou non de ce progrès phonologique. Le français semble être de nos jours la langue qui aura le mieux su exploiter une telle avancée des marqueurs, notamment quant à la question du genre et du nombre, ce qui la met en décalage avec les langues qui ont raté un tel tournant ou qui n'ont pas su en profiter comme dans le cas de l'anglais, en dépit de ses emprunts massifs au français. JHB 01 10 23

jacques halbronn Epistémologhie. Heurs et malheur du mimétisme et des faussaires.

jacques halbronn EPistémologie Heurs et malheur du mimétisme et des faussaires Dans nos travaux consacrés à la fabrication des Centuries, nous avons montré que les faussaires avaient fait de mauvais choix en copiant, par ignorance, de faux documents, à commencer par les vignettes de couverture d'éditions pirates d'almanachs de Nostradamus, parus au début des années 1560. En effet, ces vignettes n'étaient pas celles utilisées pour les "vrais" almanachs de cet auteur.(cf Le texte prophétique en France, formation et fortune, Presses Universitaires du Septentrion, 1999); D'ailleurs, l'idée même de produire des Centuries sous le nom de Nostradamus est probablement liée au fait que les dits vrais et faux almanachs de Nostradamus comportaient chaque année une douzaine de quatrains. Par extrapolation, on passerait à l'idée que Nostradamus aurait pu produire ainsi des centaines de quatrains. Néanmoins, la mise en évidence de ces points n'aura pas suffi au regretté Patrice Guinard et à bien d'autres nostradamologues ou apprentis nostradamologues pour qu'ils abandonnent une fois pour toutes la thèse de l'authenticité de Centuries prétendument parues entre 1555 et 1568 alors que leur production ne commencer qu'en 1588 pour le seul premier volet et quelques années plus tard pour le second doté d'une Epitre à Henri II , recyclant une vraie Epitre au Roi (datée de 1556 et non de 1558 comme la fausse) parue dans les Présages Merveilleux pour 1557 (reprint 2002 dans nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat) Mais de telles mésaventures sont monnaie courante. On pense notamment au processus de l'emprunt linguistique (cf Louis Deroy . Paris, Les Belles Lettres, 1956).dont nous avons traité dans notre mémoire "Linguistique de l'erreur et épistémologie populaire 1987. De fait, l'erreur est une fatalité pour toute forme de mimétisme. Elle peut se présenter comme une innovation de la part de l'emprunteur mais celle-ci est le plus souvent involontaire et tient à une mauvaise appréhension du modéle ciblé, ce qui produit du "barbarisme", comme dans le cas de l'exercice du "thème latin" L'emprunteur se met ainsi doublement en porte à faux, tant par rapport à la langue ainsi piratée que par rapport à sa propre langue. Dans le domaine religieux, le rapport du christianisme au judaisme est emblématique. Le processus d'imitation, de "copie" suppose que l'on ne soit pas victime des erreurs commises par le modéle lui-même! Le cauchemard du copieur, c'est quand il ne corrige pas les erreurs de son modéle, ce qui conduit à démasquer son forfait. Or, le judaisme, du temps de Jésus, est marqué par un puissant syncrétisme, conséquence du schisme survenu à la mort du roi Salomon, mille ans auparavant, ce qui va donner lieu à la formation de deux royaumes, au Nord, celui d'Israel, au Sud, celui de Judah et au bout du compte le Pentateuque (notamment les Livres de l'Exode et du Deutéronome)) sera recomposé à la solde des héritiers du Royaume dissident du Nord dont l'idéologie est celle de la faute et de son pardon, thématique qui occupera une place centrale dans le christianisme. Les juifs eux mêmes de nos jours sont victimes d'un tel syncrétisme et sont même allés jusqu'à appeler l'Etat hébreu, fondé en 1948, du nom d'Israël, pourtant stigmatisé par les livres prophétiques de l'Ancien Testament. JHB 01 10 23