lundi 8 avril 2024

jacques halbronn Psychosociologie. Importance des différenciations sociales versus tout bloc prétendument d'un seul tenant. Astrologie. Judaisme

jacques halbronn Psychosociologie. Importance des différenciations sociales versus tout bloc prétendument d'un seul tenant. Astrologie. Judaisme. On arrive souvent à des impasses épistémologique s quand on travaille sur des ensembles que l'on croit homogénes alors que cela englobe des populations sensiblement différentes. Nous donnerons ici deux exemples, l'un en rapport avec la recherche astrologique (RA), l'autre avec la recherche identitaire Dans le premier cas, il est apparu qu'il n'était pas viable de considérer l'humanité voire toute société comme constituant un bloc indivisible, d'où le danger de l'extrapolation. C'est ainsi que Michel Gauquelin aura été amené à choisir des groupes comportant un même profil, les sportifs, les comédiens, les savants, les écrivains en montrant que chacun était marqué par la position d'une certaine planéte, à la naissance, différente pour chaque groupe (Mars, Jupiter, Saturne, Lune, Vénus cités ici dans le désordre) L'appartenance à tel ou tel groupe était liée à un certain degré de réussite professionnelle et non à une quelconque identification grégaire, panurgienne. L'action, l'aptitude, le don doivent ici l'emporter. Autrement dit, il ne s'agit pas ou plus d'affirmer que tout un chacun reléverait de sa date de naissance comme on voudrait le faire dire à l'Astrologie! Dans le second cas, concernant l'identité juive (En 1978 , nous avions fondé le CERIJ, Cercle/centre d'Etude et de Recherche sur l'Identite Juive), est-il possible de procéder à des distinctions , des clivages au sein de la population qualifiée de "juive"? Selon nous, l'Histoire et la Sociologie nous fournissent certaines pistes. L'Histoire qui est marquée par le "schisme" conduisant à l'établissement, à la mort du roi Salomon, d'un Royaume d'Israel face à un Royaume de Juda. Nous avons exposé notre thèse quant à la différence d'origine des deux populations, celle du Royaume du Nord étant marquée par un statut inférieur de serf, voire d'esclave, d'où la référence à l'esclavage ou à des esclaves dans le Pentateuque.(Genése, Exode notamment) Quant à la Société telle qu'il nous est loisible de l'observer de nos jours, on observe que d'une part, il y a des "Juifs" dans l'Etat qui porte le nom d'Israel et des Juifs en "diaspora", c'est à dire dispersés au milieu des nations. Mais déjà du temps de Jésus, un clivage existait au sein du monde "juif" héritier du Schisme évoqué plus haut; D'où la formule "Je suis avant tout concerné par les brebis perdues de la maison d'Israel", c'est à dire issues du Royaume du même nom, correspondant notamment à cette Galilée qu'il aura parcourue. . Il nous semble que les facultés propres aux ressortissants de ces deux ensembles ne sont pas du même ordre, d'un côté des personnalités brillante, s'imposant en dehors du monde juif et de l'autre des gens préférant se retrouver entre eux, sur une base juridique, qu'il s'agisse de la loi religieuse ou de celle de l'Etat d'Israel fondé en 1948.. On connait les arguments de ceux qui mettent en question une quelconque filiation entre ces différentes périodes de l'Histoire. D'où l'importance de ne pas tout mélanger; Cela dit,il n'est pas interdit de penser que les juifs pourraient bien faire partie de cette élite socioprofessionnelle dont il a été question plus haut. En tout état de cause, il y aurait bien deux façons différentes de se présenter comme juif et sur ce point, nous nous référerons au livre de l'Exode où l'on voit l'Hébreu Moïse envoyé par le dieu des Enfants d'Israel pour les guider, ce qui n'est pas sans lien avec le cas de Jésus, signalé plus haut. le texte biblique est en effet clair à ce sujet, en faisant naitre Moise comme "Hébreu" rencontrant le dieu des Beney Israel. Il suffit, pour ce faire, de (re)lire attentivement les trois premiers chapitres du Livre de l'Exode. On aura compris qu'il y a là besoin de deux poids, deux mesures et qu'il convient de classer les "Juifs" selon les clivages mis en avant. Selon nous, même en Israel, un tel clivage se manifeste et il est tout à fait probable que les dirigeants y soient des Hébreux face à une population "israélite" JHB 08 04 24

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jacques halbronn Histoire de l'astrologie. Le passage du monoplanétarisme au pluriplanétarisme. Signes et aspects

jacques halbronn Histoire de l'astrologie. Le passage du monoplanétaire au pluriplanétaire/ Signes et aspects. La question des aspects entre planétes doit interpeller l'historien de l'astrologie lequel ne saurait se constater- comme c'est la trop souvent, d'une approche purement synchronique consistant à décrire des pratiques instituées en vigueur en s'efforçant de justifier apologétiquement un statu quo. Comment est-on passé, se demandera -t-on ici, d'une astrologie des signes à une astrologie des aspects, ce qui conduit à un syncrétisme dès lors que les deux voies vont finalement coexister et s'interpénétrer? Il faut commencer par faire remarquer que les aspects en astrologie traditonnelle, sont pour la plupart, des multiples de 30 degrés ( carré 90° 3x30, trigone 120° 4x 30 etc), ce qui correspond à la taille des signes (360/12) et ce n'est pas le fait du hasard. En fait, au départ, il y avait un découpage de l'écliptique en un certain nombre de secteurs,dont le plus significatif était celui dû à la projection du cycle des saisons, à nase 4 (90°). Il suffisait alors d'un seul astre passant d'un secteur à l'autre pour constituer une astrologie. Puis, l'on jugea bon de faire jouer plusieurs astres au point de privilégier les intervalles entre eux sur leur passage d'un secteur à l'autre, ce qui donna naissance à la technique des Aspects lesquels adoptaient la mesure de 30° à l'instar des 12 signes, l'un des modes de balisage de l'écliptique, lieu, espace de passage des planétes de notre systéme solaire. Dans le thème astral, les deux méthodes se juxtaposent, se superposent sans oublier la technique des "maitrises" qui associe les planétes aux signes.(cf la Tétrabible de Ptolémée). Or, selon nous, il importe d'en revenir à un monoplanétarisme et à un découpage en 4 de l'écliptique. Le monoplanétarisme le plus familier s'articule sur le passage du Soleil sur les 12 signes zodiacaux - ce qui détermine le "signe" d 'une personne. Mais sur le plan prévisionnel, le Soleil ne reste qu'un mois environ dans un signe, ce qui ne fait guère l'affaire, ce qui conduit à se contenter d'une seule description psychologique intemporelle; En revanche, Saturne nous apparait de loin comme le meilleur candidat, surtout si l'on s'en tient à une division en 4 de son parcours, ce qui donne des périodes, chacune de 7 ans! C'est donc vers cette astrologie "saturnocentrée" que nousinvitons les astrologues à se diriger en renonçant aux aspects entre planétes, y compris pour la conjonction (0°); ce qui n'a aucune valeur sur le plan astronomique et reléve d'une astronomie fictive alors que le passage de Saturne sur les axes alternativement d'équinoxe et de solstice est astronomiquement acceptable, en ce qu'il reléve de l'inclinaison de l'écliptique. Sur le web "L'écliptique coupe l'équateur céleste en deux points, où la déclinaison du Soleil est nulle, par définition. Les moments de l'année correspondants sont les équinoxes, de printemps (20 ou 21 mars) et d'automne (22 ou 23 septembre)." On voit que dans cette astrologie à investir, le Soleil n'est pas oublié mai se met en quelque sorte au service de Saturne en lui offrant un réceptacle, un cadre. JHB 08 04 24

jacques halbronn Epistémologie et théologie. Le trio Nature, Technique, Culture

jacques halbronn Epistémologie et théologie. Le trio Nature, Technique, Culture. Il existe trois niveaux de réalité, celui, ontologique, des choses en soi, celui des choses transformées, inventées par un "esprit" humain -dans un sens non nécessairement limité à notre Terre, c'est le plan de la Technique- et enfin celui des choses sur lesquelles on aura projeté des valeurs sans que ces choses aient été modifiées dans leur substance, c'est le plan de la Culture. Or, il importe de ne pas confondre ces trois plans et de présenter comme science ce qui reléve de la Technique et vice versa ou de présenter comme technique ce qui reléve de la Culture et vice versa. Au niveau théologique, qu'est ce que cela implique? On peut notamment, selon nous, distinguer judaisme et christianisme en disant que l'un reléve de la technique, de la (bio)technologie alors que l'autre ne serait déterminé que culturellement alors que la Science se situerait plus en amont, comme un phénoméne dont l'existence ne dépendrait pas d'un dessein intelligent/Opposition entre la matière et l'Esprit. Entendons nos propos ainsi: nous opposons un Deus Faber,qui forge (tel Vulcain/Hephaistos) un nouveau monde en décalage par rapport à un "Premier mobile" et un Dieu qui n'est certes pas en mesure, à la différence du Deus Faber (qui fabrique) de transformer la matière mais qui peut lui attribuer, lui conférer un nouveau sens, un nouveau statut. Le chapitre Ier du Livre de la Genése met en scéne, campe un "démiurge" capable de restructurer dans sa substance même la réalité alors que le Nouveau Testament, en dépit de son évocation anachronique d'une Nouvelle Alliance qui suppose de disposer d'une technologie très sophistiquée, se limite en pratique à une dynamique purement culturelle qui se contente de produire de nouvelles représentations, c'est à dire de modifier notre regard sur le monde sans changer pour autant celui-ci. Avec le christianisme, on se libére des contraintes de la Nature, de la Science, de la Technique pour basculer vers une Humanité qui s'autodétermine de par sa seule volonté. C'est l'homme qui se reformate plutôt qu'il ne reformate le monde. On pense à Descartes: Sur le web "Cette citation de Descartes est issue du Discours de la méthode et apparaît au moment où Descartes se demande quel genre de préceptes moraux adopter quand on part à la recherche de la vérité. Parmi ces préceptes moraux, il édite celui-ci : « il faut changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde ». Au niveau culturel, on est dans le n'importe qui et le n'importe quoi; ce qu'est en soi le réel ne compte pas car ce réel peut changer de par mon seul désir, sans aucune intervention sur ce qu'il est/serait en soi. Si l'on comprend généralement la dialectique entre Nature et Culture, le plan intermédiaire échappera le plus souvent car la Technique ne saurait se réduire ni à la Science (Deus sive Natura), ni à la Culture, impuissante à changer le monde en soi mais seulement pour soi. Sur le web Distingué de l’en-soi, le pour-soi désigne ce qui fait qu’un être a conscience de son existence. Il ne doit pas être confondu avec le cogito – le « je pense » qui ne porte que sur l’existence d’un « je » universel. Le pour-soi est donc lié au recentrement de l’être sur sa particularité propre. Chez Hegel, l’être-pour-soi est à la fois l’être qui se rapporte immédiatement à lui-même et l’être qui s’oppose à l’en-soi en tant qu’il en refuse toute influence sur son mode d’être. Pour Sartre, il est ce par quoi l’homme se distingue des choses. L’existentialisme affirme en effet que seul l’homme peut se « pro-jeter » au-delà de son être, qu’il n’est pas enfermé dans un en-soi : « Le pour-soi seul est transcendant au monde », écrit Sartre. Mais l’homme n’est pas seulement un pour-soi, car, par son corps, sa naissance, son éducation, il subit sa facticité et peut renoncer à sa liberté en se faisant « en-soi ». Oscillant entre ces deux modes d’être, il peut se définir alors comme « en-soi-pour-soi ». JHB 08 04 24

Jacques halbronn Réflexions sur l'Introduction à l'astrologie d'Anne Barbault. Préface d'André Barbault

jacques halbronn Réflexions sur l'Introduction à l'astrologie d'Anne Barbault ( ed Albin Michel, 1985) "Toute la vérité sur la théorie et la pratique astrologiques" Préface d'André Barbault. Dans sa bibliographie (pp 298 et seq), par ailleurs assez exhaustive sur la production francophone, la fille de Barbault ne signale pas la publication en 1976 de nos Clefs pour l'Astrologie. Ed Seghers avec notamment des études en astrologie mondiale qui auraient du retenir son attention. On appréciera la présence (p.131) d'un document jusque là peu connu des astrologues et que nous avons utilisé en 1993 dans nos études accompagnant L'Astrologie du Livre de Toth (1785) aux ed Trédaniel. Anne Barbault commente ainsi cette iconographie remarquable:" "Les Maisons. Bois d'Eberhard Schöen, 1515 Cette gravure rassemble les données du systéme astrologique. (..) un troisiéme cercle les fait opérer dans le secteur des douze maisons" On regrettera que l'auteur ne se soit pas demandé pourquoi les représentations imagées des maisons astrologiques ont largement disparu des traités d'astrologie depuis des siècles ni ait établi quelque lien avec les arcanes majeurs du Tarot, lesquels en dérivent. A propos des signes du Zodiaque, lesquels avaient fait l'objet d'une publication populaire de la part de son père (Ed Seuil, 1957) , Anne Barbault reprend (p. 65) une antienne: "ce serait trop simple et facile qu'il put exister sur terre douze catégories d'individus catalogués sur leur appartenance native à un mois zodiacal de l'année (..) on utilise en la circonstance un facteur seulement de l'ensemble des pièces qui participent à l 'opération astrologique. On imagine donc la valeur limitée de l'information et l'incertitude du résultat pour le cas particulier Une telle façon de présenter les choses n'est pas idéologiquement innocente en ce qu'elle nie un principe de centralité. On nous parle du besoin de "précision" de l'astrologie généthliaque, ce qui signifie que pour l'auteur par Astrologie, on renvoie automatiquement au thème de naissance., position que nous avions dénoncée dans nos Clefs. Abordons la partie de l'ouvrage consacrée à l'astrologie Mondiale,(pp. 207 et seq) sujet sensible quant au travail de son père, au lendemain d'une Guerre Mondiale qui n'aura pas eu lieu comme prévu et que dit l'auteur sur la conjonction Saturne-Neptune attendue, sous peu alors, pour 1989? L'auteur nous propose une étude du XXe siècle au prisme de l'indice cyclique ( Gouchon-Barbault) exposé en 1967 (Les astres et l'Histoire, Pauvert) et force est de constater une absence étonnante, celle de la crise 1961-62 (Berlin-Cuba) dont il n'est pas dit un mot (p. 213) On saute allégrement de 1956 (Hongrie) à 1968 (Tchécoslovaquie) pour conclure que 'la plus forte hausse d'indice du siècle (1956 à 1964) tombe sur l'euphorie de croissance et d'expansion des années 60" Anne Barbault rappelle le pronostic de son père pour 1975 du fait du "reflux de l'indice cyclique avec comme "creux de la vague entre 1980 et 1984" L'historien du XXe siècle ne peut que tiquer sur un tel panorama avec le point aveugle de Berlin-Cuba et le projecteur braqué indument sur 1980-84. Il est vrai qu'en 1985 quand parait l'ouvrage, on n'avait pas encore pris pleinement la mesure de ce "flop" prévisionnel, avec l'annonce d'une Troisiéme Guerre Mondiale. Cette période 1961-62 vient sensiblement dévaluer la crédibilité de l'indice cyclique. Berlin (construction du Mur) n'est pas un cas isolé puisque cela va empirer avec la dislocation de l'URSS, dans la foulée: Apparemment, Anne Barbault n'a qu'une connaissance très relative des événements des années soixante et ne s'appuie que sur des ouvrages de seconde main, voués à défendre certaines thèses. En ce qui concerne son exposé sur les aspects, en lien avec les conjonctions, il est clair qu'il y a alternance entre le carré, le trigone et l'opposition dans son exposé avec alternativement des intervalles "harmoniques" et "dissonnants". Ces aspects "majeurs " sont des multiples de 30°, ce qui correspond aussi à la taille d'un signe zodiacal (360/12). Il semble bien que l'on soit passé d'un systéme zodiacal activé par une seule planéte passant succesivement sur les divers secteurs à un systéme pluriplanétaire à base d'aspects. Sur le web 1962 : la crise des missiles de Cuba, le jour où le monde a failli disparaître "Lundi 25 avril, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré que la Russie allait poursuivre les négociations de paix avec l’Ukraine, tout en mettant en garde les Occidentaux contre le danger « réel » d’une troisième guerre mondiale. Le risque d'une escalade menant à une troisième guerre mondiale, avec en filigrane la menace nucléaire, voilà qui n'est pas sans rappeler la crise des missiles nucléaires de Cuba." Mais on ne sait pas si le plus grave dans l'affaire, c'est la désinvolture a posteriori avec laquelle on présente les choses au lecteur. Ensuite, Anne Barbault revient sur le cycle Saturne- Neptune (pp. 217 et seq) et rappelle la prévision pour 1989. "Près d'un quart de siècle à l'avance, André Barbault aura pris position sur cette configuration en la situant comme la plus importante de notre siècle' On a du mal à comprendre le sens de cette juxtaposition indice-cyclique- conjonction Saturne-Neptune, car il pouvait sembler que le dit indice se substituait au cycle Saturne Neptune lequel n'avait pas donné toute satisfaction (cf La crise mondiale. Albin Michel) En fait c'est dès 1955 (Défense et illustration de l'Astrologie, Ed Grasset) que Barbault avait signalé l'échéance de 1989 et non pas seulement en 1964 comme le déclare sa fille. Tout se passe comme si l'on avait ici deux fers au feu, à toutes fins utiles. sur le web L'expression "tenir deux fers au feu" s'utilise de façon métaphorique pour signifier "s'organiser de façon à garder deux possibilités d'action, sauvegarder deux issues", "garder au chaud deux portes de sortie". JHB 08 04 24