lundi 29 mai 2023

Jacques Halbronn Astrologie EXOLS LE contraste des milieux successifs: montée et descente.

jacques halbronn Astrologie EXOLS Le contraste des milieux successifs: montée et descente. Pour mieux faire comprendre l'alternance entre périodes équinoxiales et solsticiales, nous mettrons l'accent sur le contraste entre sociétés marginales - comme l'est globalement le milieu astrologique- et sociétés correspondant à une certaine reconnaissance sociale, notamment au niveau universitaire, académique. On risque, en effet, d'être ballotté d'un milieu à un autre, du fait du changement de phase. La phase solsticiale est souvent marqué par des solutions de pis aller, de substitution où la qualité des éléments impliqués n'est pas la même, d'une fois sur l'autre. Ce sont de tels contrastes qu'il nous faut suivre à l'aune de l'astrologie EXOLS. Mais il va de soi que cela ne fait sens que pour des personnes capables de passer d'un milieu à l'autre, avec les contrastes qui en découlent. Pour nous qui avons fréquenté des milieux de niveau très différent, la différence s'avère palpable et souvent frappante, comme si l'on passait du jour à la nuit. C'est le grand écart. Nous en donnerons donc une illustration liée à notre expérience personnelle entre 1966 et 2015, soit sur un demi-siècle sur la base de périodes de 7 ans dont nous avons suffisamment fourni le calendrier dans de précédentes études. En 1966, nous étions à l'Université Paris II Assas et avions été admis à Sciences Po, sur la base d'une mention à une première année de Droit. En 1968, nous poursuivions notre cursus à l'Université Hébraique de Jérusalem à la fois en science politique et en Littérature française (exposé sur l'emploi du temps de Michel Butor dans la classe de Jean Poliatchek). Nous fréquentâmes, dans la même période, les Langues O, à Paris avec notamment Georges Vajda, une autorité en matière de judaisme. Arrive une phase solsticiale et nous atterrissons dans le milieu astrologique, et donc dans une société marginale, organisant des colloques en dehors du milieu universitaire, ce qui pouvait apparaitre comme une solution de facilité...Arrive une nouvelle phase équinoxiale, et en 1979, nous avons affaire à un jury éminent à la Sorbonne devant lequel nous soutenons une thèse consacrée à la problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol.(publiée en 1985 aux Editions Arché, à Milan Le monde juif et l'astrologie Histoire d'un vieux couple). En 1984, nous organisons au Warburg Institute, à Londres, un Colloque rassemblant des universitaires s'intéresssant à l'Histoire de l'Astrologie (Actes parus sous le titre Astrology, Science & Society, Boydell). Pendant cette période, nous réunissons l'élite de l'astrologie européenne bien au delà de l'hexagone.(Paris 1978, Londres 1981 etc) Arrive une nouvelle période solsticiale et nous rencontrons des obstacles pour soutenir une thèse de linguistique à Paris V en 1987 et 1989, ce qui est une grave déconvenue, vecue comme un rejet, un blocage. Par ailleurs, bien qu'inscrit en thèse d'Etat dès 1985, nous passons toute cette période solsticiale dans l'attente d'un feu vert de notre directeur.(Paris XII) Il faut attendre une nouvelle phase équinoxiale pour que notre cote remonte sensiblement. En 1994, nous serons chargé d'organiser une exposition à la Bibliothèque Nationale 'Astrologie et prophétie" (Ed BNF) en même temps que nous allions publier l'article Astrologie dans l'Encyclopaedia Universalis et finalement en 1998, nous obtiendrons l'accord de notre directeur pour la soutenance du Texte prophétique en France, formation et fortune (Diffusion Presses Universitaires du Septentrion) En 1997, nous avions donné une conférence dans un colloque universitaire à la Sorbonne, sur Nostradamus (Actes parus aux éditions de l'Ecole Normale Supérieur) Mais à partir de 2001, on passe à nouveau en phase solsticiale et nous entrons dans une période où nous sommes à nouveau impliqués dans le milieu astrologique (grand colloque de novembre 2004), ce qui a pu nous desservir sur le plan universitaire, où nous préparons un post doctorat sur Nostradamus à l'EPHE De fait, en 2002, notre candidature à la chaire des courants ésotériques à la Ve Section de l'EPEHE ne sera pas validée, lors du départ d'Antoine Faivre... Finalement, ce ne sera qu'en 2007 que la soutenance se tiendra devant un jury de professeurs d'université avec l'entre de Saturne en phase équinoxiale. En 2008, nous mettons en place une télévision sur You Tube.; En 2011, nous allions publier durant 4 ans des articles dans la Revue Française d'Histoire du Livre. Mais arrive une nouvelle phase solsticiale et nous nous retrouvons animer un Café philo mcdo avec un groupe de marginaux se réunissant dans un restaurant Macdonald's, On est loin des séminaires de l'EPHE et de la conduite de thèses à laquelle nos titres universitaires auraient pu nous faire prétendre. JHB 29 05 23

jacques halbronn La question du vouloir est-elle proprement juive?

Jacques Halbronn. La question du vouloir est-elle proprement juive? Theodor Herzl est volontiers cité par les Sionistes avec cette formule: Im Tirtzu – "אם תרצו, אין זו אגדה" ou : « Si vous le voulez, ce n'est pas un rêve. » Or, nous tiquons sur cet emploi du "vouloir" qui nous semble suspect, au regard de nos "Recherches prophétiques" . En effet, le judaisme ne nous semble pas compatible avec le ""vouloir". Cela n'est pas sans nous faire penser à une démarche caractéristique du christianisme et son idée d'accomplissement des prophéties. L'expression "si vous le voulez" place la charge du côté du peuple et tout le christianisme se résume pour nous à un tel volontarisme comme si Dieu ne pouvait exister que par notre volonté, ce qui renvoie à l'idée de "volonté générale".https://www.toupie.org/Citations/Volonte_generale.htm. Une telle présentation nous semble disruptive et rappelons que Herzl avait envisagé, à un certain moment, la conversion des Juifs au catholicisme. Notice Wikipedia "Son grand projet initial de convertir l'ensemble de la diaspora juive européenne au catholicisme en commençant par l'Autriche" Pour nous, le cours de l'Histoire ne dépend pas des hommes et de leur "bon vouloir", de leur "bonne volonté" mais du plan divin originel qui suit son cours indéfiniment, sans qu'il soit question de miracle si ce n'est le miracle primordial de la création de notre Humanité (sur le base d'un lien entre les cieux et la Terre, cf Genése I, 1) JHB 29 05 23

Isabele Rousseau Jacob Thèse: L'eschatologie royale de tradition jioachimiyte Couronnne d'Aragon (XIIIe XIVe siècles)

Isabele Rousseau Jacob Thèse: L'eschatologie royale de tradition jioachimiyte Couronnne d'Aragon (XIIIe XIVe siècles)Description en français Description en anglais mots clés mots clés Joachim de Flore (1132?-1202) Jean de Roquetaillade (1310?-1366?) Littérature apocalyptique médiévale Aragon (Espagne) -- 1137-1516 (Couronne d'Aragon) Résumé Ce travail est consacré à l'étude des prophéties apocalyptiques de tradition joachimite produites entre 1282 et le dernier tiers du XVe siècle par lesquelles s'est affirmé le rôle eschatologique des souverains aragonais, prophéties composées en Aragon ou bien en dehors du royaume. Une introduction générale précise le contexte intellectuel d'écriture de ces oracles, tente d'élucider leurs mécanismes d'écriture et dresse un bref portrait de leurs auteurs, leurs publics et leurs fonctions sociales et politiques. Vient ensuite l'édition du "Liber de Oneribus Orbis" et de prophéties catalano-aragonaises. Le délicat travail d'établissement des textes a donné l'occasion d'une réflexion plus générale sur le genre auquel ils appartiennent. La prophétie dite "politique" étant selon nous d'abord un objet théologique, nous rappelons ce que les théologiens de la fin du Moyen Age entendaient par "prophétie" et dégageons les conditions d'appartenance au genre. Par ailleurs, ces prophéties nous apparaissent comme une modalité datée du discours apocalyptique chrétien, née de la rencontre d'une théorie du signe, de la théologie joachimite de l'histoire et de la pratique de l'exégèse inaugurée par l'abbé de Flore; nous exposons donc les caractéristiques de la théologie de l'histoire, de l'apocalyptique et de l'exégèse joachimite, avant de souligner en quoi se marque la filiation joachimite des oracles que nous étudions. Nous tentons ensuite de rendre compte des caractéristiques formelles et sémantiques particulières à l'écriture apocalyptique de l'histoire, notamment en définissant le matériau signifiant se répétant d'un texte à un autre et en analysant le conditionnement de la représentation du réel par les types et scénarios légués par les traditions eschatologiques, et inversement. Les textes édités sont livrés sous deux états : une tradition diplomatique, accompagnée d'une description des volumes contenant ces oracles et une édition modernisée. Un triple appareil de notes accompagne les éditions modernisées : identification des sources, indication des variantes (manuscrites ou de transcriptions antérieures) et notes historiques, visant à une identification du référent événementiel de ces oracles, lorsqu'il en existait un. Les textes ont été soumis à une recherche systématique des sources et des filiations.