mercredi 27 décembre 2023

jacques halbronn Christianisme. L'aucharistie et la référence au sacrifice humain

le 27 décembre 2023 Jacques Halbronn Christianisme . L’eucharistie et la référence au sacrifice humain Peut-on sérieusement dissocier le rituel de l’eucharistie de la pratique sacrificielle telle qu’attestée par la « ligature » d’Isaac, quand Dieu demande à Abraham de lui sacrifier son fils (Livre de la Genése)?. Il convient de rappeler que Dieu n’accepte pas que l’on s’adresse à lui (cf Livre d’Osée, notamment) en se servant d’objets fabriqués de main d’homme, ce qui est le cas des idoles. A contrario, une offrande impliquant la mort du vivant ne semble point incompatible avec une telle théologie. C’est ainsi qu’avec l’eucharistie, la référence à « mon » corps » et à « mon sang » ne serait nullement étrangère à une telle problématique rejetant tout artifice. Certes, l’on est tenté de relier l’eucharistie à la crucifixion de Jésus mais par delà une telle contextualité, il existe selon nous un déterminisme structurel et non point conjoncturel, à savoir la pratique de l’offrande sacrificielle, ce qui pourrait d’ailleurs relativiser la portée de la crucifixion en tant que telle en y voyant une résurgence (cf Le monde juif et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple Ed Arché, 1985) La femme joue ici un rôle central car elle devient carrément la pourvoyeuse de cette offrande du corps et du sang. D’où l’importance de l’annonce à Sarah quant à la proche naissance de son fils, en dépit de son grand âge qui se retrouve dans l’Annonce faite à Marie, sans passer par un partenaire humain, soit des événements miraculeux. JHB 27 12 24

jacques halbronn La conscience comme équlibre entre surconscience et Subconscience

jacques halbronn La conscience, comme équilibre entre surconscience et subconscience Entre les extrémes que sont la Surconscience et la Subconscience, il semble qu'il faille converger vers la Conscience. Jankelevitch a écrit sur la Conscience juive (Ed L'Herne) « Si les Juifs n’existaient pas, il aurait fallu les inventer, il aurait fallu fabriquer un peuple mystérieux et disséminé comme nous le sommes, par rapport auquel l’homme puisse avoir des sentiments qui ne ressemblent pas à d’autres, qui ne se laissent pas banaliser et qui subsisteront jusqu’à la fin des temps. […] L’homme juif est deux fois absent de lui-même et en cela on pourrait dire qu’il est l’homme par excellence. Qu’il est deux fois homme. Deux fois plus humain qu’un autre homme par ce pouvoir d’être absent de soi-même et d’être un autre que soi. L’homme n’est un homme que parce qu’il devient sans cesse ce qu’il est et parce qu’il est de ce fait sans cesse un autre. Mais il y a dans le fait d’être juif un exposant supplémentaire d’altérité qui réside dans le fait d’échapper à toute définition. Nous, qui revendiquons notre judaïsme, qui tentons de le retrouver en nous dans sa dimension essentielle, nous protestons lorsqu’on nous définit par cette qualité de juif, et nous estimons que c’est une des marques de l’antisémitisme de considérer le juif comme juif et de ne vouloir le considérer que comme tel. C’est une des marques de l’antisémitisme que de vouloir enfermer le juif dans son étroitesse juive, de ne le définir que par cette qualité – que pourtant nous revendiquons. » Mais l'on peut également aborder le probléme de la conscience astrologique synthèse entre un certain savoir astrologique (Surconscience) et une expérience personnelle du monde.(Subconscience) Dans un cas comme dans l'autre, l'on se heurtera à des obstacles épistémologiques, celui d'un surdéterminisme qui risque fort de fausser notre perception mais aussi celui d'une sorte d'indétermination, quand les repéres font défaut. En fait, il y a là de la cyclicité, en ce sens que les phases de solsticialité, au sens de l'astrologie EXOLS renforceront le poids de la Surconscience alors que les phases d'équinoxialité nous plongeront dans une quéte propre à la Subconscience. JHB 27 12 23