vendredi 28 juillet 2023

jacques halbronn Linguistique. Le role à repréciser des lettres "e" et "i" dans l'oralité du français

Jacques halbronn Linguistique. Le rôle à repréciser des lettres « e » et « i » dans l’oralité du français Nous avions déjà bien avancé dans divers textes dans la redéfinition du rôle de cette lettre dans la prononciation du français mais nous n’étions pas allé tout à fait au bout de notre raisonnement. C’est ainsi que nous avions butté sur la conjugaison de la troisiéme personne du pluriel au présent mais aussi à l’imparfait. Nous avions notamment mis en évidence le fait que le e placé après une consonne la mettait en valeur alors que placé devant une consonne, il l’occultait. Une application de cette loi est manifeste dans des cas comme « aspect », « respect », où la forme « ct » est effacée à l’oral alors qu’elle s’entend dans aspecter, respecter etc. Quid alors de la forme en « ent », ne devrait-elle pas se prononcer tout simplement « é »? Ils mangent devrait donc s’entendre « ils mangé » tout comme la forme ancienne « ed » du participe, forme qu’a conservé l’anglais mais sans respecter la régle du e devant une consonne. C’est en fait à l’imparfait que le probléme se pose de façon particulière, faut de quoi ils mangent et ils mangeaient se prononceraient pareillement. C’est finalement sur la question du rôle de la lettre « i » que notre attention va se porter. En effet, la prononciatioin en « é » du « ai » qui nous semble devoir être revue et corrigée.. Prenons le cas du verbe essayer. On a essai, ils essaient, qu’ils essayent ou payer, ils paient, feuille de paie etc Ce son « eye » et non « aye » qui nous semble le plus approprié. On distinguera ainsi, ils chantent à prononcer « chanté » et ils chantaient, à prononcer « ils chanteyent », la forme actuelle du présent et de l’imparfait étant à évacuer. Si l’anglais prononce le « ai », « é », c’est son affaire comme dans day, say, may qui correspondent à l’allemand Tag, sagen, môgen etc Il faut rendre au « i » sa prononciation « ye » ou « aille ». Les exemples ne manquent pas: roi donne royal, joie joyeux, craie crayeux, soie, soyeux alors qu’on devrait le prononcer « roye », sans parler de cry, try où l’anglais a su préserver la « bonne » lecture. notons en russe les formes « tvoy » pour le possesif , « Somnoy »: avec moi. Ne dit-on pas « langue d’oil », en prononçant le oye? Nous proposerons la pratique langagière suivante: Présent de l’indicatif . ils chantent, prononcer « ils chanté », le e effaçant le groupe qui le suit Imparfait de l’indicatif, ils chantaient, prononcer « ils chantéyé », ce qui évite de confondre chantent et chantaient. Revenons à la question du statut des marqueurs de nombre en français: tout se passe comme si l’on avait généralisé la non prononciation du « s » comme marqueur de pluriel, à partir du cas des formes où le s est précédé du « e », ce qui va l’occulter. En « bon » français, il faudrait dire : les grandes vacances sous la forme « lé grandé vacancé » à côté de chansons, chantons, avec un « s » bien sonore. L’anglais, lui, aura extrapolé en sens inverse et décidé de ne pas respecter la régle du e devant une consonne ou un ensemble de consonnes; ce par ignorance de la régle exposée plus haut . Avec l’usage de l’accent sur le « e », à l’écrit, cette régle s’est formalisée en français mais n’est respectée qu’à cette condition. JHB 27 07 27

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