vendredi 4 août 2023

jacques halbronn La relation Adam/Adama.. La filiation adamique.

jacques halbronn La relation Adam/Adama.. La filiation adamique Internet Dans Gn 2:72, « Élohim forma ha-adam, poussière de ha-adama » : ha-adam, c'est « l'homme », littéralement « le terreux, le glaiseux » ; ha-adama est « la terre », « la glaise »3. Le jeu de mots étymologique du rédacteur biblique est analogue au latin homo qui tire son origine d'humus4. Cette étymologie populaire qui fait venir Adam d’adama ne tient pas compte du mode de formation des mots de la langue hébraïque : du plus court au plus long, parallèlement à l'élaboration des notions. C'est donc Adam qui donne Adama et pas le contraire. Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretz. "On appréciera cette observation quant au passage de la forme brève à la forme longue, ce qui est au coeur de notre description des labgues selon une dialectique matrice.Déribés, masculin/féminin meême si l'on peut être tenté par la thèse de la contraction. Cela dit, pouir nous, Adama , c'est le lieu associé, prpmis à Adam.* et Adam ce n'est pas l'être humain en général mais l'homo astrologicus, le Juif adamique qui s'oppose à l'Israélite (Jacob). Esau le frère de Jaob est Admoni, le roux, d'où la question du dtoit d'ainesse et du plat de lentilles, de couleur rouge. Comme dit cet auteur(supra), Adama s'oppose à Eretz, terme utilisé au premier verset de la Genése. Le reformatage de Eretz donne Adama, tout comme Ich fait face à Ish(a)( Genése IV) Nous trouvons très pertinente ce développement sur Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › articme Adam "Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretze. archives Bonjour messieurs les Rabanim :J'aimeras savoir la difference qu'il y a entre le mot eretz et le mot adama. Pourquoi lors de la braha d'1 fruit provenant de la terre ne disons nous pas le mot eretz au lieu du mot adama? le mot adama aurait il une conotation plus sainte ? Rav Elie Kling Lundi 31 mai 2004 - 23:00 Erets, c'est le pays. Adama, c'est la terre. Lorsque l'on mange des fraises,par exemple, la berakha doit mentionner qu'il s'agit d'un fruit poussant sur la terre et non aux arbres mais son pays de provenance n'a pas d'importance. C'est pourquoi on utilise le terme de "adama". En ce qui concerne votre deuxieme question, reportez-vous aux questions 5781, 6057 et celles de la meme serie. Paul Nothomb (Erets-Adama) La confusion entre ces deux termes est née de la première traduction de la Bible en grec (La Septante). Ces erreurs furent reprises par la Vulgate latine de St Jérôme et depuis constamment diffusées par toutes les autres traductions. Il n’y a guère de confusion sémantique qui ait produit d’aussi profonds ravages. Quand saint Paul écrit : « le premier homme est de la terre » pour l’opposer au second, le Christ « qui est du ciel » (Cor 15,47) il fonde le fatal dualisme « terrestre-céleste » que systématisera saint Augustin qualifiant les impies de « race terrestre, ceux qui aiment leur origine terrestre et se complaisent dans la félicité terrestre d’une terrestre cité » (Civitas Dei XV, 7). La doctrine de la haine de la terre, ou du moins de son mépris, inculquée aux moines, véhiculée par les mystiques, et qui imprègne encore aujourd’hui la mentalité occidentale la plus matérialiste, était née. Or le passage biblique auquel saint Paul et tous ses continuateurs se référent ne dit pas que l’homme est tiré de la terre (« erets ») mais de la « adama » (Gn 2,7). De même ce n’est pas la « erets » qui est maudite à cause de l’homme, c’est la « adama » (3,17). Caïn n’est pas un serviteur de la « erets » mais de la « adama » (4,2). Son offrande, que Dieu rejette, n’est pas composée de fruits de la « erets » mais de la « adama » (4,3). Le sang d’Abel ne crie pas à Dieu depuis la « erets » mais depuis la « adama » (4,10), etc. En réalité dans la Bible, Dieu ne maudit jamais, et n’a jamais maudit, la terre « erets » qu’il a créée le premier jour (1,1) en tant que monde, et qu’il a au contraire déclarée « très bonne » comme tout ce qu’il a fait (1,31). Il ne maudit non plus jamais, et n’a jamais maudit, la terre en tant que sol vierge et non cultivé qu’il appelle aussi « erets » (1,10) et dont il fait sortir au troisième jour toute la végétation (1,11 et 12). C’est un point très important à noter. Dans les récits des origines, « erets » ne désigne pas seulement la masse terrestre ou ses délimitations géographiques, pays, monde, etc., mais aussi le sol non cultivé, la surface de la terre à l’air libre et non recouverte d’eau, puisqu’il est dit qu’au troisième jour lors de la réunion en une seule masse des « eaux en dessous du ciel » Dieu, en opposition aux mers ainsi formées « appela le sec erets » (1,10). Il ne l’appelle pas « adama » comme il le devrait selon nos modernes traducteurs, prétendant revenir à la distinction que fait le texte hébreu entre « erets » et « adama » mais qui la réduisent à celle, de degré et non de nature, de « terre » et « sol » en français. Pour eux, par rapport à la « erets », terme général, la « adama » désignerait le « sol », et tout particulièrement le sol d’où a été tiré l’homme, donc le sol vierge avant toute culture, et même avant toute végétation. La Septante, première traduction de la Bible, datant du troisième siècle avant notre ère, avait tout nivelé. Reflétant sans doute un courant de la tradition juive qui considérait déjà comme synonymes ou quasi-synonymes « erets » et « adama », elle avait traduit uniformément les deux termes devenus effectivement très voisins dans l’usage de l’époque (par suite du phénomène bien connu de l’usure des mots, qui existe dans toutes les langues, même sacrées) par « guè » c’est-à-dire « terre » en grec. Or le grec possède un mot spécifique pour dire « sol ». Si la distinction entre « erets » et « adama » était celle de « terre » et « sol » en français, comme l’affirment nos traducteurs modernes, il me semble que la Septante aurait employé ce mot (« edaphos ») pour traduire « adama », au lieu de « guè », qui abolit en fait toute distinction dans le texte grec, dont sont extraites toutes les citations bibliques du Nouveau Testament, entre « erets » et « adama ». JHB 04 08 23

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