lundi 9 octobre 2023

jacques halbronn Linguistique. La diphtongue au coeur de la phonologie du français

jacques halbronn Linguistique: La diphtongaison au coeur de la phonologie du français. Nous avons récemment mis en évidence les rapports existants entre les formes de diphtongue et la place des marqueurs de genre et de nombre. Il existe plusieurs formes de combinatoire de lettres, au niveau de l'écrit avec des incidences sur l'oral. Cela signifie que ces combinatoires, recourant à la lettre E, à la lettre U doivent faire sens grammaticalement, mophologiquement et pas seulement lexicographiquement. Le français est la preuve de ce que nous avançons alors que l'allemand, par exemple, produit des sons qui ne font pas sens au prisme des dits marqueurs, ce qui nous conduit à penser à des emprunts sauvages, dépourvus de leur mode d'emploi. A partir du moment où l'on décide ici qu'il n'y a pas de fumée sans feu, il nous semble possible de mettre en évidence voire de rétablir certaines connexions corrompues/ On prendra le cas du marqueur de nombre de la troisiéme personne en françaus. Nous avons montré dans un précédent texte que le pluriel substituait le U au L, le L étant un marqueur du singulier et du féminin, ce qui correspond, anthropologiquement, à un état basique de la langue par opposition au pluriel et au masculin. Dans le cas du "il" français, la présence de la lettre L, désigne lé féminin et le singulier, ce qui renvoie à 'elle". L'adjonction d'un "s" ne permet pas de distinuer le singulier et le pluriel, sauf en cas de liaison; En revanche, l'on observe l'existence du 'eux", qui est une autre façon en français de marquer le pluriel, avec la présence cette fois de la lettre "U". On aurait donc il au singulier et eux au pluriel. (et non ils). On dira donc: il chante et eux chantent. Un autre cas intéressant est la place de la forme en "eu" pour marquer le pluriel: le ciel, au singulier, devint cieux au pluriel .Rappelons toute une série de "u" liés au pluriel: général/généraux, cheval/chevaux, total/totaux val/vaux, , mal/maux etc. Quant à vieux, il fait pendant à vieil et à vieille. Autrement dit, le "eu" marque le masculin et/ou le pluriel. D'une façon générale, le féminin ne saurait recourir au "u". Bel et belle donnent beau, fol et folle donnent fou. Tout se passe comme si le féminin se voyait interdire tout usage du "u", comme on l'a vu plus haut pour "eux" faisant pendant à elle et à elles.. Dans les autres langues que nous connaissons, la variété des sonorités ne semble pas ou plus corresponde à une quelconque nécessité structurelle. JHB 09 09 23i

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