mardi 2 janvier 2024

jacques halbronn Pour une approche ésotérique de la quesion juive. (2001)

Pour une approche ésotérique de la question juive Jacques Halbronn, docteur ès Lettres Jacques Halbronn est en outre Docteur en Études Orientales sous la direction de Georges Vajda. Sa thèse est parue en 1985 sous le titre « Le monde juif et l'astrologie ».Il a tenté une expérience d'émigration en Israël au lendemain de la Guerre des Six Jours. Par ailleurs, il s'est spécialisé ces dernières années dans l'œuvre de Théodore Herzl et dans la genèse des Protocoles des Sages de Sion, qui constituent une partie de sa thèse d'État « Le texte prophétique en France ». Cette thèse sera diffusée à partir du mois de septembre 2001 dans les bibliothèques universitaires, sur tout le territoire national, sur microfiche, sous la référence ANRT 34216. La première question que nous nous poserons est celle du rapport complexe des Juifs à leur Terre. Est il heureux pour les Juifs de se rassembler ainsi ? La deuxième question se situe plus spécifiquement autour d'une réflexion sur les événements faisant suite à la Révolution Française Est il souhaitable que les Juifs s'assimilent ? La troisième question est une tentative de définition de la mission juive. Premier volet Dans un premier volet, nous nous interrogerons sur le lien qui unit les Juifs à cette Terre biblique qu'ils eurent à conquérir au sortir du désert. Cette Terre est évidemment en dialectique avec la Diaspora. Et la question qui est posée en filigrane est la suivante: quel est l'état naturel des Juifs, la sédentarité du Royaume ou le nomadisme diasporique. Les Juifs furent ils vraiment plus heureux dans le premier que dans le second cas ? L’« Ancien Testament » – ou de préférence la « Bible Juive »[1] – ne vise-t-il pas d'abord à assurer les droits des Hébreux sur la Terre de Canaan ? N'évacue-t-il pas tant que faire se peut la dimension diasporique considérée comme un état révolu célébré par la Pâque juive (Pessah) dont on ne conserve que quelques bribes tout comme, d'ailleurs, l'astrologie s'est vue gommée de certains passages de la Bible[2]. Il y a dans ces textes un refoulement d'un passé considéré comme dépassé et qui pourrait fort bien être d'essence diasporique. Plan du Premier Volet Première Partie – De l'origine du peuple juif Deuxième Partie – Le Retour à Sion Troisième Partie – Les problèmes de l'État d'Israël Deuxième volet Dans un deuxième volet, nous aborderons plus spécifiquement la question des rapports entre les Juifs et les sciences occultes. L'on peut dire que les Juifs ont souvent été les victimes de certaines croyances, de rumeurs superstitieuses – tel le meurtre rituel – mais aussi les faux Messies tel Shabataï Zevi et que l'occultisme a alimenté aussi bien l'antisémitisme que le sionisme. Il conviendra de se familiariser avec certains thèmes classiques des représentations de la fin des temps appartenant à un occultisme chrétien dont l'honnête homme d'aujourd'hui considère à tort ou à raison que cela ne fait pas partie de son bagage, ce qui risque de le priver de certaines clés. Plan du deuxième volet Première Partie – Judaïsme et Occultisme Deuxième Partie – Antisémistisme et Occultisme Troisième Partie – Les Sionismes messianiques Troisième volet Dans le troisième volet, nous nous efforcerons de préciser quelle pourrait être la place des Juifs dans le monde, d'un point de vue diasporique. La question que nous posons tient à l'impression générale que nous ressentons selon laquelle les Juifs ont, dans leur très grande majorité, démissionné par rapport à des tâches trop dangereuses et qui leur ont coûté trop cher. Les Juifs sont, à différents titres, devenus très casaniers. Peuvent-ils se le permettre ? Peuvent ils par ailleurs se satisfaire d'une multiplicité anarchique des discours ? Plan du Troisième Volet Première Partie – Le Juif comme étranger modèle Deuxième Partie – Le rôle implosif du Juif Troisième Partie – Un judaïsme inhibé Quatrième Partie – Vers une nouvelle conscience juive Avant publication, voici l’avertissement que l’auteur nous a adressée[3] : « Cette mise au point vise à mettre en perspective le texte ainsi publié en le recadrant par rapport à mes positions actuelles. Je pense que la situation des juifs au XXe siècle est atypique. On les perçoit comme des personnes déplacées, expulsées du fait de l'émigration vers Israël, de la décolonisation, des persécutions mais fondamentalement les juifs sont enracinés dans la région de leurs aïeux, dans leurs diasporas respectives. Je suis en faveur du retour des juifs vers leurs pays d'origine, celui de leur mémoire familiale : la France et Israël ne sauraient être pour les juifs que des lieux temporaires de refuge, d'asile, de transit. Seuls ont droit de cité de façon permanente en France les juifs de souche française, ceux dont les aïeux appartiennent depuis des siècles à la sphère culturelle francophone. Je crois à la nécessité du retour des juifs vers le Maghreb ou le Machrek, vers la Turquie ou l'Egypte, et ainsi de suite. En ce qui concerne Israël, je suis en faveur de la présence juive en Palestine mais sans citoyenneté israélienne. Le juif doit réapprendre à être minoritaire sans chercher pour autant à s'assimiler dans la laïcité. Les juifs ne sont voués au statut d'étranger que de façon ponctuelle, ils sont dans une altérité radicale qui résiste au temps mais en même temps ils sont enracinés. L'altérité n'est pas le fait de l'étranger voué à terme à disparaître dans le creuset national. L'altérité du juif est synchronique, celle de l'étranger n'est que diachronique. L'altérité du juif est fonctionnelle, celle de l'étranger est aléatoire et passagère. Pour conclure, selon une terminologie empruntée à la psychanalyse, je dirai que le juif est le MOI et le non juif le SURMOI et que le SURMOI n'existe que par rapport au MOI. Le harcèlement des juifs tant par leurs propres lois que par les lois qu'on leur impose montre bien à quel point ils vivent dans un environnement surmoïque. » J. H. Le 3 juillet 2001 [1] – Cette formule n'est pas neutre car elle laisse entendre que c'est une alliance dépassée et qu'il y en a une nouvelle. (Nouveau Testament) Il conviendrait de trouver une autre expression, moins polémique. [2] – Cf. J. Halbronn:le Monde Juif et l'Astrologie opus cité. [3] – Note du Webmestre. Plan du site –

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