jeudi 24 août 2023

Jacques Halbronn La vie universitaire. Sur ses déboires avec Antoine Faivre (1997-2002)

jacques halbronn La vie universitaire. Sur ses déboires éditoriaux avec Antoine Faivre (1996è2002) Dans notre carrière, nous aurons connu deux rejets de contributions à des collectifs et étrangement, dans les deux cas, Antoine Faivre fut un des responsables, coup sur coup,à la fin du siècle dernier. C »est ainsi que notre article sur Nostradamus ne fut finalement pas accepté au sein de l’ouvrage consacré à l’ésotérisme occidental tout comme notre communication au Colloque de Cerisy ne fut finalement pas intégrée dans les Actes qui paraitraient aux éditions Dervy. Par ailleurs, c’est Jean Pierre Brach, un protégé de celui-ci qui sera en 2002 élu à l’EPHE pour succéder à Antoine Faivre et nous avons raconté à une autre occasion les conditions assez rocambolesques qui auront rendu possible in extremis la candidature de Brach, tout indiquant que cela fut mis sur pied dans l’urgence puisque ce n’est qu’à la fin de 2001, quelques mois avant l’audition des candidats à la Chaires des Courants Esotériques, que Brach obtint à l’arraché les titres nécessaires.Entre temps, en 1998, nous avoons soutenu notre thèse d'Etat à Paris X "Le texte prophétique en France" qui nous conférait les tirres adéquats. FAIVRE (Antoine), HANEGRAAFF (Wouter J.), éds., Western Esotericism and the Science ofReligion Louvain, Peeters, 1998, XVII+309 p. (illustr., index) (coll. « Gnostica », n° 2) CENTRE CULTUREL INTERNATIONAL DE CERISYProgramme 1997 : un des colloques CALENDRIER DÉFINITIF : Mercredi 23 juillet Après-midi: ACCUEIL DES PARTICIPANTS Soirée: Présentation du Centre, des colloques et des participants Jeudi 24 juillet Matin: Jean-Claude AGUERRE: De l’existence du Diable Après-midi: Jean CEARD: Le singe de Dieu Jacques HALBRONN: La Synagogue de Satan VERS UNE MÉTAPHYSIQUE DU DIABLE( colloque publié ) DU MERCREDI 23 JUILLET (19 H) AU MERCREDI 30 JUILLET (14 H) 1997 DIRECTION : Jean-Claude AGUERRE, Antoine FAIVRE ARGUMENT :« Que Satan existe, la question est résolue de manière affirmative par la foi chrétienne ». Cette affirmation, tirée du liminaire de la revue Les Etudes Carmélitaines sur Satan (25/05/1948) est surchargée, dans l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale, d’un rageur « NON ! » lui-même suivi d’un virulent « SI ». Le prince des enfers conserve ainsi à notre époque une place irréductible. Mais, plus la curiosité pousse le chercheur à se pencher sur lui, plus le personnage du Diable s’évanouit, ne laisse que d’incertaines traces dans les textes canoniques, perd en consistance.S’il reste insaisissable comme entité, le Diable n’en demeure pas moins repérable comme fonction. C’est cette fonction qui sera ici interrogée. L’historien, le théologien, le psychanalyste seront invités à établir ce que la fonction, le signifiant Diable, met en acte dans notre société. Nous mettrons à la question les textes canoniques, les écrits des mystiques, les manifestations de l’inconscient, les traces dans les arts pour dégager ce que l’ange déchu aux noms multiples, le singe de Dieu, exerce encore comme ministère, la manière dont il s’insère dans une structure et quelles marques il imprime dans notre monde.

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