mercredi 27 mars 2024

jacques halbronn Linguistique française Traitement de OI, AI. Rôlz du sur-marqueur Y

Jacques halbronn Linguistique française: traitement de OI, AI,. Rôle du sur-marqueur Y Ces formes sont à gérer de la même façon que les diphtongues, à savoir que suivi d'une voyelle, et pas seulement de la lettre "e", elles se dissovent. On connait le cas de ON suivi d'un e: bon/bonne, avec disparition de la diphtongue dans le second cas. Mais cela vaut aussi pour les formes OI, AI, OU. On dit "moi" mais loi suivi d'un a dans loyal, voit disparaitre le son "OI". En revanche, le son "oi" se maintient dans voiture parce que le OI" est suivi d'une consonne et non pas d'une voyelle. Dans le cas de "Roi", le son "OI" est respecté car la forme n'est pas suivi d'une voyelle mais "royal" devrait se prononcer à l'anglaise "ro-yal" avec disparition du son "OI" qui n'est pas équivalent à "OA" mais dispose d'une sonorité qui lui est propre. Si l'on prend la forme "AI" du français, elle se prononce "é" dans aile, mais alors que suivi d'un L, elle disparait: vitrail, rail, bail, maille Ce qui indique que la lettre L a un statut spécial qui "casse" la forme "AI" à la différence de gaité où le son de AI occulte le son "A" alors qu'avec le L, c'est le son A qui se maintient suivi du son "ye". comme dans travail. Il conviendrait donc de corriger certaines prononciations du français actuel comme "royal" qui doit se rendre "ro-yal à cause du L qui fat suite à OI. Ce qui correspond à la prononciation à l'anglaise.(cf supra) On saisit bien la différence entre le AI du mois de Mai et le AI de travail. Intérressons-nous au rôle de la lettre Y qui fait partie des dernières lettres de l'alphabet avec le W, le X et le Z dont le statut reste à préciser. Selon nous, le Y ferait partie des surmarqueurs comme l'accent et l'apostrophe, censés guider le lecteur pour passer à l'oralité et qui n'en maîtrise pas les codes. Le Y intervient quand la forme OI est suivie d'un A. Ainsi , on passerait de roi à roial puis de roial à royal, pour indiquer la dissolution de la forme O que l'on peut classer dans la catégorie des diphtongues quant à son traitement. Pour le lecteur qui ne sait pas que OI suivi d'une voyelle se décompose en O + I à la différence de sa position devant une consonne, l'on aura jugé bon, à un certain moment, de recourir au Y (l'upsilon du grec). Mais le probléme, c'est que les locuteurs ont continué à prononcer le OI comme si de rien n'était, ce qui fait que royal Toutefpse prononce incorrectement roi-yal. au lieu de ro-yal.Toutefois, en anglais, c'est la forme ro-yal qui a été adoptée ^par l''emprunteur et c'est cette forme qu'il conviendrait de réinstaurer en français car alors le Y retrouverait sa raison d'être ou encore l'on peut revenir à roial, à condition que la régle de lecture soit apprise, ce qui dispenserait de l'usage du Y On a là un bel exemple du régime de dualité et d'alternance du français en matière de pivotage dont on trouve la trace dans les lettres doubles de l'hébreu (Beith; Guimel, Daleth, Kaph; Péh; Thav) articulée sur la présence ou l'absence du "daguesh" (point/accent placé au milieu de la lettre). JHB 27 03 24

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