vendredi 17 janvier 2025

jacacques halbronn Astrologie septennale. Passage de Saturne mutable à Saturne Cardinal; OUROBOROS

acques halbronn Astrologie septennale. Passage de Saturne mutable à Saturne Cardinal; OUROBOROS Le cycle astrologique offre un caractère spectaculaire avec le passage du signe mutable au signe cardinal qui lui fait immédiatement suite en Astrologie septennale. On retrouve cette problématique dans le christianisme lequel insiste sur un tel moment assez miraculeux; Sur le web "La résurrection est, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa Crucifixion, mais revenu à la vie « le troisième jour, selon les Écritures » (1Corinthiens 15,4), c'est-à-dire le matin de Pâques." La phase cardinale de Saturne est celle de la dissolution - le solve coagula de l'alchimie. En très peu de temps, l'horizon va changer du tout au tout de la même façon qu'une lampe qui s'éteint et se rallume en quelques secondes. En ce sens, on est très loin d'un processus évolutif naturel et progressif et notre monde moderne, de par sa technologie, nous a habitué à une telle transformation . Mais déjà la célébration de Hanouka avec l'allumage des bougies illustre la prégnance d'un tel phénoméne "surnaturel". Le miracle tient précisément à un tel basculement et cela ne surprend personne. On peut parler d'un sevrage lors du passage mutable vers cardinal car le sol se dérobe sous les pieds, ce que l'on croyait bien assuré ne l'est plus. C'est la fin d'une certaine sclérose. En phase cardinale, le consensus est mis en échec par le doute et le peuple doit accepter d'être conduit par des "Sages", des Justes dans leur génération et non plus sur la base d' habitudes et de traditions inchangées. L'Ouroboros, c'est le serpent qui se mord la queue. Les Juifs sont par excellence les artisans du moment cardinal et c'est ce qu'on va leur reprocher en ce qu'ils empêchent de tourne en rond, la routine. Tous les 7 ans, le même drame va se (re) jouer, il ne s'agit donc nullement d'un moment rare mais il n'en reste pas moins chaque fois tout à fait crucial. En phase cardinale, l'esprit critique va dénoncer les incohérences, les redondances, les omissions. Cela exige un Surmoi auditif puissant (cf nos "topiques sensorielles"). En revanche, à d'autres moments, c'est le Surmoi olfactif qui primera et qui intervient dans l'urgence ( Saturne en signe fixe) Rappelons les propos de Friedrich Nietzsche qui reconnait qu'il y a un revers à la médaille de l'intellectuel du fait d'un certaine dérangement gastrique chronique: "Le bas-ventre est cause que l'homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu." (Nietzsche, Par delà le bien et le mal)

jacque halbronn La vie astrologique. Fin de l'ère Barbault Saturne en Bélier

jacques halbronn La vie Astrologique Fin de l’ère Barbault. Saturne en bélier. ; Le passage de Saturne en signe cardinal n’est guère favorable à André Barbault. En 1981, c’est son échec prévisionnel quant à une troisiéme guerre mondiale. Saturne était en bélier comme ce sera le cas dans les prochains mois. Déjà en 1975, Barbault n’avait pas été accepté pour rédiger les Clefs pour l’Astrologie.(Ed Seghers) et il perdra le procès qui s’en suivit pour diffamation par voie de presse Saturne était alors en cancer En 68, Saturne en bélier voit Barbault démissionner de son poste de Vice Président du CIA, du fait de son implication dans Astroflash. Ironié du sort, Barbault avait abandonné un tel repère zodiacal divisant chaque saison en 3, jetant le bébé avec l’eau du bain. Une chose était de refuser le symbolisme zodiacal, une autre d’abandonner le repère saisonnier (cardinaux, fixes, mutables) qu’il fit passer carrément à la trappe. De même, Barbault ne comprit pas la problématique des aspects qui d’ailleurs dérivait des quadrants saisonniers, pour ce qui était des carrés et de l’opposition. Il aurait du suivre l’exemple de Reinhold Ebertin qui considérait comme équivalents le carré, l’opposition et la conjonction et d’ailleurs, des signes appartenant à la même catégorie pouvaient ils être dissonants entre eux comme bélier et cancer ou taureau et scorpion? De même était-il concevable que deux signes relevant d’une seule et même planéte puissent entrer en conflit comme le Sagittaire et les Poissons, se partageant le même maître, Jupiter? Mais une telle impasse allait plomber son « indice cyclique », lequel distinguait nettement la conjonction (faisant descendre la courbe) de l’opposition (faisant monter la courbe) alors que ces deux aspects s’équivalent (cf la notion de syzygie). Dès lors, le dessin de son graphique ne pouvait faire sens. Comme nous l’avons déjà fait remarquer dans de précédents écrits, l’opposition aurait dû avoir les mêmes effets que la conjonction. Comment dès lors s’étonner du cuisant échec prévisionnel du début des années 80 (cf infra), présenté en fanfare en 1974 lors du Congrès de l’Hotel Méridien de la Porte Maillot, dont la presse de l’époque se fit l’écho? Quant au polyplannatérisme de Barbault avec son bouquet de 5 planétes (hérité de Gouchon), cela reléve là encore d’un nettoyage par le vide puisque ces astres ne sont plus du tout différenciés entre eux, réduits au statut de facteurs anonymes. Au lieu de comprendre que le systéme solaire avait pour centre astrologique la planéte Saturne (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994),passant d’un signe à l’autre, sur une base ternaire, Barbault ne vit pas de probléme à englober Neptune et Pluton pour confectionner son indice, ces deux planétes (et l’on sait le sort qui finalement sera réservé par les astronomes, à Pluton), deux astres non reconnus par la Loi de Bode qui ne vaut que jusqu’à Uranus. Barbault, en quelque sorte, téléscopait l’astrologie en ne respectant pas la division en 12 de l’écliptique, fondée sur les rapports soli-lunaire et notamment le cycle de 7 ans, lui même à découper en périodes de 2 ans et 4 mois, préférant une astrologie du long terme à une astrologie du court terme. C’est ainsi que Barbault se vantait d’avoir annoncé 1989 dès 1955 (dans Défense et Illustration de l’Astrologie, Ed Grasset) alors que l’astrologie doit oeuvrer à une échelle bien plus brève, ce qui permet des statistiques inconcevables pour le cycle Saturne- Neptune si l’on ne considère que les conjonctions n’ayant lieu que trois fois par siècle. JHB 17 01 25 Cet article a été publié le Vendredi 17 janvier 2025 à 14 h 53 min et est catégorisé sous ASTROLOGIE. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil Flux des commentaires. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés. Éditer cet article.

jeudi 16 janvier 2025

jacques halbronnn Astrologie. Les caractéristiques de la phase fixe de Saturne et l'occultation de la séquentialité chez André Barbault

jacques halbronn Astrologie. Les caractéristiques de la phase fixe de Saturne et l'occultation de la séquentialité chez André Barbault La séquence qui fait suite à la phase cardinale de Saturne est celle du passage de la planéte en phase fixe, ce qui modifie soudainement le climat et l'énergie ambiante. La phase fixe exerce une forte pression, crée une tension de l'urgence, génére de la précipitation. Tout d'un coup, il va falloir se presser, mettre la charrue devant les boeufs. Il y a comme une accélération du temps. Il importe donc que le chercheur en astrologie soit conscient des effets de la phase fixe qui succéde structuralement à la phase cardinale. D'où l'importance que nous accordons à la séquentialité en astrologie prévisionnelle, ce qui doit être pris en compte par tout code de déontologie astrologique digne de ce nom, lequel est évidemment tributaire de l'avancement de la Recherche Astrologique (RA) André Barbault aura opté pour un traitement extrémement réducteur du dispositif astrologique en sacrifiant notamment la division zodiacale au profit de la seule prise en compte des aspects et encore il ne restera plus que la conjonction planétaire notamment pour son indice cyclique ainsi que pour le "cycle" Saturne Neptune auquel il sera consacré fin mars tout un Colloque de l'association Source, soit un rendez vous prévisionnel tous les 36 ans. Quel nettoyage par le vide!. JHB 16 01 25

jacques halbronn Psychopathologie et Espace Temps. Astrologie, sexologie, immigration. Norme et bâtardise

jacques halbronn Psychopathologie et Espace Temps. Astrologie, Sexologie, Immigration. Norme et bâtardise. Le phénoméne qui vient faussera les études catagorielles tient aux dérives pathologiques. Il importe donc d'en donner une description sur au moins trois plans à partir de normes à mettre en évidence.. I psychopathologie du genre. Si l'on admet que les femmes et les familles des femmes ont la charge de la sécurité matérielle du couple, toute femme qui chercherait à se faire entretenir, d'une façon ou d'une autre, par son partenaire et la famille de celui-ci viendrait fausser la donne. Une telle tendance devra alerter en temps utile. On signalera aussi le cas des hommes victimes d'un certain désordre mental, intellectuel, ce qui ne convient pas à la formation normale d'un couple car un tel désordre est propre aux femmes et c'est à l'homme de savoir y remédier et non l'inverse. Ce n'est pas à l'homme qu'il revient de gérer les questions matérielles, mais de veiller au bon ordre des pensées. Il devra éviter de se charger de telles corvées dont la femme saura traiter mieux que lui. Attention aux erreurs de casting! II psychopathologie du calendrier Une autre pathologie concerne le fait d'être en porte à faux avec les phases de notre Astrologie "septennale", d'être en décalage par rapport aux échéances du calendrier céleste tel que nous l'avons restitué au bout d'un demi-siècle de recherche. Or, le passage d'une phase à la suivante(sur une bass ternaire) est aussi immédiat que le fait d'allumer ou d'éteindre un appareil. Cela ne ressemble nullement à une évolution progressive comme c'est le cas pour la Nature. Seule l'astrologie septénnale est en mesurede prévoir et d'annoncer de tels passages, qui ont lieu tous les 2 ans et 4 mois 'ce qui donne un total de 7 ans. III psychopathologie de l'étranger Le troisiéme cas est celui de l'immigration en ce sens que l'étranger ne réussira jamais à intégrer pleinement le consensus ambiant de la culture d'accueil. Or, ce consensus est la condition première pour être en phase avec la société concernée, visée. C'est ce consensus qui correspond au "sens commun", au "bon sens" partagé par toute une communauté pour laquelle l'étranger restera un "profane" car il n'aura pas été initié par la voie de l'immersion dès la naissance -et s'il est éléve dans un milieu étranger, cette intégration s'en trouvera ipso facto hypothéquée. JHB 16 01 25

mercredi 15 janvier 2025

jacques halbronn Manifeste du créationisme astrologique

jacques halbronn Manifeste du créationisme astrologique Dès 1968, lors de notre année universitaire à jérusalem, nous avions mis l'accent- lors de discussions sur le campus- quant à l'importance de l'astrologie pour la pensée juive, biblique, cette astrologie à laquelle nous nous étions initiés depuis peu et d'ailleurs, notre premier texte astrologique publié parut à Jérusalem dans le journal des étudiants francophones, le "yediaton" sous le titre de "portrait de l'Homo Astrologicus". (juin 1969) A notre retour en france, après cette année sabbatique, nous préparerons, aux Langues O, une thèse de doctorat sur Astrologie et Judaisme au Moyen Age avec Georges Vajda (qui sera soutenue en 1979 et publiée en 1985, Ed Arché). Mais nous consacrerons notre mémoire de maîtrise aux traités astrologiques d'Abraham Ibn Ezra (Ed Retz 1977) Ce n'est cependant que progressivement que nous soutiendrons que l'astrologie reléve d'une création divine et non pas de la "Nature", ce qui sous tendait une toute autre épistémologie et une autre théologie, axée sur la Technologie et non plus sur l'Evolution, JHB 15 01 25

jacques halbronn Psycho-sociologie; descartes et le mimétisme langagier

jacques halbronn psycho-sociologie. Descartes et le mimétisme langagier Est-ce que tout un chacun, n'importe qui- demandera-t-on- est habilité à porter des jugements sur ce qui est vrai ou faux (dans tous les sens du terme), bon ou mal? Descartes ironisait sur une telle prétention à propos d'un "bon sens" dont nul ne se plaindrait d'en manquer. or, ce bon sens, c'est la capacité de discernement. En revanche, il est un domaine d'infaillibilité, c'est le plan de l'odorat; dès l'enfance, l'on repére aisément ce qui sens "bon" de ce qui ne sent "pas bon" passant du "bon sens" au "sentir"; tout se passe comme si notre cerveau était programmé pour faire une telle distinction sensorielle, précieuse pour ce qui est de la santé physique alors que pour la santé mentale, ce serait bien plus aléatoire! Au regard de nos travaux sur les"topiques sensorielles" -dès 1976, nous avons proposé des tests à ce sujet (in "Astrologie Sensorielle", Cosmopolitan, fin de l'année), nous avions distingué 4 sensibilités sensorielles (liées aux cinq sens); Plus récemment, nous avions distingué les domaines où les gens étaient particulièrement vigilants et ceux où les performances étaient plus médiocres, sujettes à caution (cf nos études sur le ça et le Surmoi). Il est clair que les animaux sont beaucoup plus doués sur le plan olfactif que sur celui de la communication verbale directement visée par la problématique du vrai et du faux; le fait que nous soyons tous dotés d'une aptitude au langage n'implique pas nécessairement que nous maitrisions une telle qualification au même degré que sur le plan sensoriel; Il semble que tout le systéme éducatif ait pour objet de distinguer les éléments les plus doués au niveau de la détection des aberrations langagières, ce qui les destine à guider le peuple; JHB 15 01 25

jacques halbronn la Vie astrologique fondation du MAU il y a 50 ans

jacques halbronn La vie astrologique, fondation du MAU, il y a 50 ans En 1975, nous avons fondé le mouvement astrologique universitaire, le MAU. Saturne était entré en cancer depuis l'année précédent et de fait notre premier congrès se tint en septembre 74 dans le cadre d'accords avec l''ISAR de l'australienne julienne Sturm(née Mulette). En 1980, Saturne repassera en signe cardinal, en balance et nous organiserons un congrès international à Bruxelles, un autre à Londres. En 2004, avec Saturne à nouveau en cancer, se tint un congrès national de toute première importance par le nombre de personnalités présentes, rien à voir avec le public anonyme des congrès d'Yves Lenoble et de Catherine Gestas! l'année 2025 est également placée sous le signe d'un saturne cardinal, cette fois en bélier et devrait correspondre à une " révolution" dans le monde des astrologues, autour de notre "Astrologie septennale", laquelle s'imposera au cours de l'année sur la scène internationale avec le discrédit crioissant qui ne manquera pas d'affecter l'image surfaite d'un André Barbault, la phase cardinale lui étant fatale quand sous saturne en balane, il avait subi un échec cuisant au début des années 80 avec son annonce d'une troisiéme guerre mondiale qui fera pschitt! C"'est la fin du long terme en astrologie et l'avénement du cycle de 7 ans à la place des élucubrations de l'indice cyclique; La phase cardinale conduit nécessairement à une reconnaissance des éléments les plus valables, comme on peut le voir actuellement pour le Liban ainsi que pour la chute de Bassar El Assad; Notons que le " printemps arabe" eu lieu en 2011 avec Saturne dans le signe cardinal de la Balance qui vit tomber plusieurs leaders de la région; jhb 15 01 25

jacques halbronn Epistémologie. Anthropolinguistique Les 3 temps de l'Astrologie Septennale sont ceux décrits par la grammaire:; futur, présent, passé

jacques halbronn Epistémologie. Antropolinguistique. Les 3 temps de l'astrologie septennale sont ceux décrits par la grammaire: futur/présent/passé La vie se décline alternativement, dans cet ordre sur la base du passage de la planéte Saturne sur les trois tiers de chaque quadran saisonnier. Quand Saturne passe sur un des 4 signes cardinaux, indiféremment, il enclenche pour toute l'Humanité un moment "cardinal". Contrairement à ce qui est affirmé dans les maitrises planétaires (trône, exil, pas plus que exaltation-Chute), les signes en opposition ne se contredisent nullement. Sur le web "Les signes d'air (la Balance, opposée polaire du Bélier ; le Verseau, opposé polaire du Lion et les Gémeaux, opposés polaires du Sagittaire), avec lesquels les signes de feu présentent un aspect d'opposition (180° d'écart l'un par rapport à l'autre) peuvent se révéler de « parfaits étrangers » pour les signes de feu " Ce moment cardinal se focalise sur le futur, ce qui est logique pour un début de cycle. Puis l'on passe -avec Saturne en signe fixe (signe "sphingien) au "présent", au "conjoncturel, à savoir la pression de l'urgence, de la conjoncture et non plus les projections d'un avenir à construire. Enfin le troisiéme et dernier temps, le mutable, puisera ses motivations dans le passé, la sauvegarde des acquis, Ce ternaire recoupe la Gauche, le Centre, la Droite sur l'échiquier politique. On a un bon exemple de phase "fixe" avec le traitement de la pandémiie COVID qui a crée une situation d'urgene, du hic et nunc; En 2020-22, Saturne transite en verseau, un des 4 signes fixes, tout comme ce fut le cas en 1962. 2020 "L'état d'urgence sanitaire est une mesure exceptionnelle prévue par la loi du 23 mars 2020. Introduit dans le code de la santé publique, il vise à faire face à une crise sanitaire. Il est déclaré pour la première fois le 23 mars pour lutter contre l'épidémie de COVID-19" 1961 . Les généraux français à la retraite Raoul Salan, André Zeller, Maurice Challe et Edmond Jouhaud rejettent fermement la possibilité d'une Algérie indépendante et se sentent trahis par les négociations secrètes de leur gouvernement. Le 21 avril 1961, ils effectuent un coup d'État et prennent le contrôle d'Alger. Le 22 avril, l'État d'urgence est décrété en Algérie. Le lendemain, le président Charles de Gaulle prononce un discours à la télévision dans lequel il implore les soldats algériens et français de s'opposer à ce coup orchestré par des généraux « fanatiques » qui « ne comprennent la Nation et le monde que déformés à travers leur frénésie ». Il évoque aussi l'article 16 de la Constitution française et se saisit de tous les pouvoirs." Chacun des trois temps correspond à des tensions différentes mais celle du présent est plus impérieuse, avec Saturne en signe fixe alors que le futur et le passé exigent, nécessitent tout un processus de représentation. Au printemps 2025, s'achève une phase "fixe", et l'argument de l'urgence (écologique notamment) n'aura plus, provisoirement, le même poids. Période "mutable" favorable à une revendication du passé qui sera suivie, au bout de 840 jours, d'une période "cardinale" qui entendra établir d'autres priorités. JHB 15 01 25

jacques halbronn Bibliographie de ses diptyques (1975-2015) dans le champ astro-prophétique, sur 40 ans.

jacques halbronn Bibliographie de ses diptyques (1975-2015) dans le champ astro-prophétique, sur 40 ans. En observant notre production " papier" sur plusieurs décennies, il nous est apparu qu'à plusieurs reprises, nous avons procédé selon sur le format du diptyque. Cela débuta en 1975-77, dans la Collection Bibliotheca Hermetica (Ed Retz) dirigée par René Alleau: d'abord avec les Remarques Astrologiques de Morin de Villefranche (XVIIe siècle), puis avec les deux traités d'Abraham Ibn Ezra.(XIIe siècle , ouvrage préfacé par Georges Vajda, notre directeur de thèse.(soutenue en 1979) Dans les années 80; nous publierons plusieurs textes de synthèse: La communication du savoir astrologique (in La magie et ses langages, P.UL, Lille, 1980) Les Mathématique Divinatoires, Ed Trédaniel 1981 Préface Jean Charles Pichon La pensée astrologique (in Histoire de l'Astrologie, Paris, Artefact 1986) Créativité de l'erreur in Eloges de la souffrance, de l'erreur et du péché (avec Anne Rose, Alain Kieser), Paris, Ed Lierre et Coudrier, 1990 En 1992-95, nous avons publié, chez Trédaniel, deux ouvrages intitulés La Vie Astrologique, l'un "il y a cent ans" se référant en son sous titre à Barlet, l'autre (Années trente-cinquante (du XXe siècle) à Maurice Privat En 1993, autre diptyque, encore chez Trédaniel, avec un traité de Nicolas Bourdin, marquis de Vilennes , Le Centilogue (sic) (attribué à Ptolémée (dont Morin avait fait la critique dans ses Remarques de 1654 (cf supra) et un traité d'Eustache Lenoble (fin XVIIe siècle)) - l'Uranie- réédité à la fin du XVIIIe siècle par l'occultiste Etteilla; -"Astrologie du Livre de Toth". Déjà, en 1990, nous avions produit la postface de l'Introduction au jugement des astres de Claude Dariot (Ed Pardés, avec Denis Labouré) Un autre diptyque de notre cru parut également avec la réédition de nos Clefs pour l'Astrologie (Seghers) et l'article Astrologie que nous avons fourni à l'Encyclopaedia Universalis 1993-1994 auquel on ajoutera notre brochure "maison" L'Astrologie selon Saturne" (Ed La Grande conjonction 1994-95 ainsi que notre catalogue d'exposition à la Bibliothèque Nationale (Ed BNF 1994) "Merveilles sans images" En 2002, nous avons publié aux Ed Ramkat dirigées par Robert Benazra, un volume consacré à Nostradamus (fin XVIe siècle) et l'autre à Theodore Herzl ("Etat Juif" paru à la toute fin du XIX e siècle) Il nous faut également considérer comme un diptyque notre thèse d'Etat de 1999 et notre post doctorat de 2007, tous deux consacrés au "texte prophétique", le second plus spécialement à la Critique nostradamique autour de l'oeuvre du dominicain Jean Giffré de Réchac, Eclaircissement des véritables quatrains (1656) Entre ces deux dates parut en 2005 nos Papes et Prophéties( Ed Axiome) ouvrage consacré à la Prophétie des Papes (St Malachie). En 2011-2015, nous avons publié successivement dans la Revue Française d'Histoire du Livre quatre études, l'une sur sur la bibliographie des Centuries, l'autre sur le Mirabiilis Liber de Lichtenberger, une autre sur le Tarot et les Livres d'Heures, et une autre encore sur un texte alchimique célébre , le Splendor Solis de Salomon Trismosin. JHB 15 01 25

dimanche 12 janvier 2025

jacques halbronn Réflexions autour de La Story de la langue française par Jean Pruvosy

jacques halbronn Réflexions autour de '"La story de la langue française' par Jean Pruvost,Ed Tallandier 2020 Il y a plusieurs critères pour apprécier l'impact d'une langue, son rayonnement. On peut compter le nombre de ses locuteurs, la quantité d'emprunts lexicaux à telle langue par d'autres langues. Mais pour notre part, il convient d'appréhender une langue comme un systéme, comme un creuset (melting pot) plus ou moins pertormants, garants de son unité, de sa cohérence, de son homogénéité. Or, semble privilégier la question des emprunts d'où son sous titre "Ce que le français doit à l'anglais et aux autres langues... et vice versa" C'était l'approche qui était la notre, il y a une quarantaine d'années! (cf Jacques Halbronn Retour sur son travail en linguistique avec Louis Jean Calvet (1985-1989 Paris V Descartes. Il s'agit d'une thèse "avortée", du fait de l'un des rapporteurs, datée de 1989 : Jacques Halbronn" Langue et Culture. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques (numérisé sur la plateforme SCRIBD 470 pages) Depuis ce temps là, nous avons compris toute l'importance du passage de l'écrit à l'oral - point qui semble avoir été négligé par l'auteur. Or, le "systéme" d'une langue apparait du fait de cette dialectique, c'est ce qui lui permet de digérer, d'intégrer la diversité des apports centrifuges qui se seront succédé et d'en garantir l'unité. Le français est probablement une des langues qui transmute le plus nettement l'écrit en oral en ce qu'il prend beaucoup de libertés avec l'écrit, ce qui conduit à des rapprochements étonnants entre des mots perçus comme nettement distincts à l'écrit comme dans le cas des finales en é, er, es, ez (et autrefois ed), et,, qui s'entendront pareillement.. A contrario, une langue qui n'aurait pas cultivé une telle aptitude à la décantation ne serait pas en mesure de maintenir une telle unité. Dès lors, la question des emprunts devient assez secondaire puisque le français opére un processus alchimique de réduction. Par ailleurs, Pruvost n'aura pas suffisamment insisté sur l'empreinte grammaticale, morphologique du français . On pense aux finales en "ed" des verbes anglais, sur le modéle de l'ancien français.(le ed devenant par la suite en français é, l'écrit, ici, s'alignant - bien à tort, sur l'oral. De même le marqueur de pluriel en "s" du français n'a rien de germanique et va affecter cependant la quasi totalité des noms anglais, ce qui est paradoxal, vu qu'à l'oral, la finale "se" ne s'entend pas le plus souvent en français, ce qui souligne l'incapacité de l'anglais à comprendre le mode d'emploi du français. La piste étymologique n'est pas la plus intéressante, ce qui importe c'est ce qu'on fait du matériau premier, ce qu'il devient! Le probléme des emprunts au français, c'est qu'ils sont souvent défaillants. Comprenons que le français apparait comme une langue remarquable aux étrangers mais qu'ils ne savent pas vraiment pourquoi et ils vont se polariser sur le lexique alors que celui-ci obéit à des codes de prononciations exigeant une certaine initiation. C'est ainsi que le traitement des voyelles et des consonnes reléve d'un "jeu" très spécial consistant à privilégier alternativement des "clusters" de voyelles et des clusters de consonnes. A la différence de la plupart des langues où l'on passe de l'oral à l'écrit, le français exige de procéder à l'inverse, ce qui implique un certain sevrage,une forme de circoncision en quelque sorte - puisqu'il est question d'ablation de sons - pour l'enfant qui aura commencé à apprendre à parler sur le tas! JHB 12 01 25

Jacques halbronn Café philo Santeuil avec Norbert. Problématique du ...

Jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage Régénération/médiation. Essais s'épistémologie (c 2022)

jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage "Régénération/médiation. Essais d'épistémologie" (c 2022) On s'efforcera ici de faire le point sur l'avancée de nos travaux, depuis 7 ans environ. Certes, sur un grand nombre de sujets, les recoupements avec nos publications actuelles ne manquent pas mais c'est justement pourquoi il importe de signaler certaines différences ou divergences, notamment en ce qui concerne l'Astrologie. Il y a notamment un exposé de notre Astrologie de l'époque qui n'est plus du tout actuel. Nous le reproduisons : " quatre grands principes (...) 1 Un seul facteur planétaire (Jupiter) dont le cycle est celui dicté par le système solaire et non un mélange de plusieurs cycles, ce qui conduit à conférer à chaque planéte une multitude de cycles. 2 un seul facteur lié aux données de naissance, l'ascendant lui-même associé à un ensemble d'étoiles fixes et non de planées; L'Ascendant est activé par les relations géométriques (aspects) successives entretenues avec Jupiter. Unité de temps 3. Une seule population, celle de l'ensemble des leaders, répartis entre une pluralités de groupes, de communautés, rayonnant sur le reste de la Sociétés. Unité de lieu 4 Une seule dynamique, celle du pouvoir avec un début, celui du participe futur (sic) féminin et une culmination au bout de 3 ans et non une kyrielle de fonctions en lien avec chaque dieu de la mythologie. Unité d'action" Nos observations: nous avons abandonné la piste de l'Ascendant et de tout ce qui a trait au thème natal et c'est bien Saturne qui retient notre attention exclusive et non Jupiter. Actuellement, nous sommes revenus à une division en 4 quadrants divisés en trois sections et nous ne pratiquons plus la division en 8 mais bien en 12, sur la base de quadruplicités (signes cardinaux, fixes et mutables). Chaque quadrant couvre 7 ans, à diviser en trois parties égales, ce qui n'a rien de très original. Nous continuons, plus que jamais,à penser que seule une petite partie de l'Humanité est impactée directement par le systéme solaire. Quand cette "élite" est à son summum, en phase cardinale, elle produit une puissante verticalité. Mais dès que Saturne passe en signe "fixe", cette verticalité va s'émousser, ce qui va profiter à la masse et pis encore, lors du passage de Saturne en signe mutable. On reproduira ici un historique de nos travaux, tel qu'il figurait ans le dit ouvrage d'il y a 7 ans : "Sur plus de 40 ans, nous avons envisagé:, au cours d'une fort longue quête, plusieurs hypothèses : division du cycle Saturne par le passage sur les axes des équinoxes et des solstices (Clefs pour l'astrologie Paris, Seghers 1976),Nous sommes ensuite passés au passage de Saturne sur les 4 étoiles fixes royales ou encore au retour de Saturne sur sa position natal. A contrario Barbault opta pour une combinatoire planétaire, soit un monoplanétarisme de synthèse, résultante des cycles de 5 planétes alors que nous prenions une approche uniplanétaire, ce qui permettait de préserver la structure numérique à base 7" Nous pensons, actuellement, que l'astrologie observe une mathématique rigoureuse avec des phases qui se succédent à l'instar d'une horloge, ce qui correspond à notre théologie technologique qui se passe des "influences" environnementales et qui instrumentalise à sa guise - c'est l'arbitraire du signe- les rapports entre les différents objets dont elle a à traiter. Pour nous, le systéme solaire est un livre ouvert, une pierre de Rosette qui nous délivre un certain message à décrypter, avec la récurrence de certains nombres comme le 28/7 communs à la Lune et à Saturne ou comme le 84 qui se compte en années terrestres pour Uranus mais qui est aussi à rapprocher des 840 jours, à savoir 7 jours/3/ En ce qui concerne le judaïsme, nous le considérons comme fortement marqué par du syncrétisme et les Juifs eux mêmes se qualifient d'Israël, à la fois par référence à l'Etat Hébreu mais aussi comme synonyme, carrément, de Juif à telle enseigne que le centre de l'office est constitué par le "Ecoute Israel"! Nous parlons désormais d'israélo-christianisme pour souligner la filiation entre les représentations propres à la "Maison d'Israel" et celle du christianisme. Rappelons que Jésus est allé guider les populations en marge de l'espace "judéen" tout comme Moïse sera allé; dans sa fuite, à la rencontre des Fils d'Israel. On trouve également de fort points communs entre Jésus et Isaac, tous deux confrontés à la question du sacrifice. L'office religieux synagogal a intégré en un seul et même ensemble des thèmes issus des différents courants tant israélite que judéen/ Pour nous les véritables "commandements" divins ("mitzwoth) ne correspondent pas au Décalogue mais au respect des lois céléstes qui ne sont pas pour autant celles de la "Nature". D'où notre théologie à trois niveaux : celle d'un Dieu premier, celle d'un Dieu venu formater notre Humanité et celle d'une société qui entend, par l e biais du Droit Constitutionnel, se donner ses propres lois quitte à substituer à une véritable cyclologie, une division totalement arbitraire du temps.. Pour nous, la technique reléve d'une autre épistémologie que la Nature en ce qu'elle obéit à un certain plan et il s'agit d'en découvrir le mode d'emploi alors que la Nature est ne suit pas un schéma déterminé dès le départ.. Dialectique entre textologie et anthropologie. Comment l'une fécpnde l'autre et vice versa. Mise en perspective des travaux de l'auteur sur le savoir astrologique. (jusqu'en 2021) Titre original : Jacques Halbronn Une anthropologie du Temps"Téléchargez comme ODT, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd JHB 11 01 25

jacques halbronn Les Juifs doivent assumer une approche cyclique de ...

samedi 11 janvier 2025

jacques halbronn Judaisme Le double syncrétisme du Pentateuque et des livres de prières

jacques halbronn Judaisme Le double syncrétisme du Pentateuque et des livres de prières Nous avions signalé la dimension "israélite" du Livre de l'Exode consacré aux "Beney Israel". On la retrouve dans les "misssels" du judaisme comme l'atteste le passage ci dessous:(pp 112-113." Office du Samedi matin" Bénédictions matinales" in "Siddour Taher Libénou". Prières pour les jours de semaine, le Shabbat, les fêtes mineures ainsi que différentes occasions; Mouvement Juif Libéral de France, Paris 1997 / "MAIS NOUS SOMMES TES ENFANTS et nous avons fait alliance avec l'Eternel, Nous sommes les fils d'Abraham, Ton Bien Aimé qui reçut avec foi tes promesses; les descendants d'Isaac, son fils unique, qui fut offert en sacrifice sur l'autel. Nous sommes la postérité de Jacob à qui tu assignas parmi les peuples une vocation sacrée: la communauté d'Israel chargée de proclamer Ta souveraine Unité (...) Ecoute, Israel Yahwé est notre dieu, Yahwé est un" Deux remarques 1 La mention de Jacob , de la "communauté d" Israel" alors que la référence à Israel désigne le nord sécessioniste en rupture avec la maison de Juda, de David et le temple de Jérusalem. 2 le rappel du sacrifice d'Isaac, qui évoque clairement celui de Jésus et le préfigure.. En fait,, on parlera d'un israélo -christianisme, ce qui explique que le Pentateuque er les Evangiles soient englobées sous le nom de Bible Les textes sont adressés au tétragramme ('Yod he vav hé) lequel est présenté à Moïse au chapitre III du Livre de l'Exode (épisode dit du "buisson ardent"). Ce dieu se veut le dieu des Enfants d'Israël et Moïse qui n'en fait pas partie est envoyé vers eux pour les guider, sous l'inspiration du dit dieu, dont il est dit qu'il est le "seul", en tout cas le plus grand; parmi les dieux (cf le "Allah Akbar" de l'Islam)/ Le Livre de l'Exode nous interpelle en ce qu'il campe successivement deux populations toutes les deux sous le joug de Pharaon, les Hébreux d'abord et les Israélides (fils d'Israel) ensuite et au final, ces deux ensembles tendent à se confondre. Moïse l'Hébreu, en effet, devient un fugitif et c'est dans sa fuite qu'il rencontre le dieu des Israélides. Mais la Sortie d'Egypte semble valoir pour les deux ensembles et est célébrée à Pessah (Pâques). JHB 11 01 24

Jacques Halbronn Anthropologie.Quatre corpus à la dérive: astrologie, j...

jacques halbronn La mythologie et les cycles. Le malentendu astronomique (texte paru en 2914)

La mythologie et les cycles.. Le malentendu astronomique Par Jacques Halbronn Selon nous, l’astrologie doit se doter d’un certain nombre de concepts qui correspondent à ses problématiques et ce, non pas pour requalifier les planètes, comme a cru bon de le faire, Jean Pierre Nicola, il y a un demi-siècle avec son « RET » mais pour désigner les phases propres à sa cyclicité. Alors que Nicola a montré que les planètes correspondaient à une succession de stades, d’âges de la vie, il ne semble pas avoir songé que ce n’étaient pas les planètes en tant que telles qui importaient mais les noms qu’elles avaient reçus. Selon nous, les noms des planètes viennent des noms de ces stades successifs et non l’inverse. Nicola, sans le savoir, a redécouvert un état ancien de l’astrologie avec sa théorie des âges sans en saisir la portée, tant il était obnubilé par une astrologie des planètes alors que l’astrologie antérieure était une astrologie des « phases », des « âges «. Ce passage des phases aux planètes est selon nous le fait d’un malentendu et l’on sait quelle aura été la fortune de cette mythologisation des planètes jusqu’à nos jours. C’est ainsi que Jacky Alaïz continue à donner à certaines planètes hypothétiques de son invention des noms de divinités au lieu de comprendre que ces noms ne doivent désigner que des états successifs au sein d’une cyclicité. Nous pensons donc que les astronomes ont commis une erreur qu’ils n’ont fait que perpétuer depuis la fin du XVIIIe siècle en attribuant aux planètes des noms de dieux et les astrologues des siècles ultérieurs ont eu bien tort de leur emboiter le pas. En fait, l’astrologie ancienne, telle que nous l’avons reconstituée, ne faisait qu’un usage très limité des données astronomiques. On se servait de la lune, du soleil puis de Saturne comme curseurs. Il ne fut nullement question au départ, selon notre approche archéologique, de mobiliser la totalités des facteurs « mâles ». En revanche, il fallait mettre en place un grand nombre de facteurs « femelles » pour introduire de la cyclicité, des variations. L’astrologie fonctionne en effet sur les variations sur un thème et donc on peut penser que le vecteur est le thème. L’usage du mot thème pour désigner la carte du ciel ne ferait sens qu’astrologiquement dans une perspective cyclique : comme en musique, on fait « varier » un thème. De même, le mot « horoscope » désignait initialement l’ascendant, qui pouvait « varier » selon les maisons qui en dérivaient, avant de signifier l’ensemble de la carte du ciel voire l’activité prédictive de l’astrologie dans les médias. Cette dualité du thème masculin unique et des nombreux « signes » féminins persiste de nos jours en astrologie lorsque l’on étudie le passage d’une planéte à travers les douze signes du zodiaque. Mais le problème, c’est que nos astrologues font subir ce sort à toutes les planètes, ce qui déstructure le système. L’image des prises mâle et femelle est d’ailleurs fausse puisque c’est en électricité la prise femelle qui donne de l’énergie à la prise mâle et non le contraire. Dans la réalité, une même source d’énergie mâle doit pouvoir alimenter un grand nombre de récepteurs féminins. C’est dire que les contresens ne manquent pas. L’imagerie électrique véhicule des représentations et des interopérations fausses ! Une erreur grossière consiste à croire qu’il faut autant de planètes que de signes (cf. notre entretien avec Roger Benoit Jourlin, sur You Tube), erreur commise par un Jean Carteret, il y a cinquante ans ; A partir de là, cela a encouragé les astrologues à croire qu’il devait y avoir douze planètes dont deux au-delà de Pluton, au vu notamment du dispositif des domiciles et des exaltations (cf. nos Mathématiques Divinatoires, Ed Trédaniel- Grande Conjonction 1983). Et c’est d’ailleurs pour cela que l’on peut supposer qu’à un certain stade l’astrologie a été tentée d’intégrer toutes les planètes du système solaire en perdant de vue l’idée que le facteur mâle pouvait disposer, en quelque sorte d’un harem. L’astrologie multiplanétaire serait selon nous une hérésie ne prenant plus en compte la dynamique du masculin et du féminin si ce n’est de façon monogamique, chaque planéte faisant couple avec un signe. C’est ainsi que dans le dispositif des exaltations, Jupiter serait en cancer, Mars en capricorne etc. (cf. nos travaux sur ce sujet sur nofim et sur Aldébaran (sur Face Book) Nous proposons de revenir à la logique originelle de l’astrologie telle que nous pensons l’avoir restituée. Donc en ne se servant que d’un seul facteur planétaire que l’on décline, que l’on conjugue de diverses façons, selon un nombre de phases qui peuvent varier de deux à douze en passant par 4 ou par 8. Le nombre de phases est un enjeu moins crucial que celui du « thème-vecteur » car le « découpage » d’un cycle quel qu’il soit conduit à une structure régulière et récurrente que la division soit en tant ou tant de subdivisions ; En revanche, le recours à plusieurs planètes notamment au-delà de deux introduit une irrégularité et une inégalité des phases qui casse la rythmique astrologique. C’est alors que les astrologues qui ne respectent pas cette réglé du cycle unique et de ses subdivisions multiple ne disposent plus d’un outil viable. Ils en sont réduits à se contenter – faisant de nécessité vertu- (cf. nos enregistrements de Jacky Alaïz sur You Tube) à décrire les configurations qui se succèdent sans s’intéresser à leur reproduction à certains intervalles. Un coup c’est la rencontre de ces deux planètes, un autre coup de deux autres planètes et par rencontre, en fait, cela ne concerne pas, pour eux, la seule conjonction, mais aussi toutes sortes d’aspects, d’intervalles se produisant temporairement entre deux planètes si bien qu’il y a des « rendez-vous » tous les mois (cf. aussi dans le même sens l’Astrochronobiologie de Roger Héquet). Dès lors, leur devise devient : pour une astrologie de précision, quasiment au jour le jour mais sans repérage cyclique concevable. On passe d’une astrologie des phases à une astrologie des dates. Ce qui est également un grave contresens. Autre contresens maintes fois dénoncé, qui tient à la perte par l’astrologie du dernier demi-siècle, de la dualité planéte/étoile fixe, l’étoile fixe étant le facteur féminin régulièrement « visité » par le facteur mesclun polygame. Désormais, le délestage des étoiles conduit à ce que les planètes en « couple » ne se rejoignent jamais au même endroit du ciel d’une fois sur l’autre, ce qui est déjà le cas des conjonctions des luminaires qui sont à la base des douze mois de l’année, donc avec un décalage de 30 jours d’une fois sur l’autre. Les signes du zodiaque se sont en quelque sorte substitués aux étoiles fixes au point que l’on accorde de nos jours une grande importance à l’entrée d’une planéte dans un nouveau signe comme si le début d »’un signe équivalait à une étoile fixe, ce qui est totalement fictif. On pourra certes nous rétorquer que l’astrologie « marche » très bien comme cela et qu’elle doit donc avoir « raison » de procéder comme elle le fait. Mais on ne peut que relativiser la valeur d’une telle démonstration qui tiendrait aux « résultats » obtenus tout comme d’ailleurs l’on doit se montrer très réservé quant aux statistiques de Gauquelin qui prétendent démontrer qu’au moins cinq planètes du système solaire sont actives astrologiquement et correspondent aux différents métiers exercés dans nos sociétés. Aucune pratique fondé sur des prémisses fausses ne saurait se maintenir à terme face à des pratiques sous tendues par des systèmes historiquement fondés. Et d’ailleurs revient la question lancinante, de quelle réalité psychosociologique nous parle l’astrologie ? Au bout du compte, la seule chose dont l’astrologie, selon nous, ait à nous parler, c’est du fonctionnement des sociétés et non des personnes et là encore il y a l’occasion (qui fait le larron) de contresens. Il est infiniment plus simple, en effet, d’appliquer une théorie cyclique à un groupe qu’à un personne car un groupe se fait et se défait, pas une personne qui ne va pas se décomposer et se recomposer si ce n’est au figuré. On peut, en revanche, concevoir des troubles « intestins » au sein d’une société avec des ruptures, des sécessions, des unions, des fédérations, des empires de diverses envergures, on peut même s’intéresser aux couples. En revanche, la voie psychanalytique, ouverte notamment par André Barbaut (De la psychanalyse à l’astrologie) nous apparait comme une fausse bine idée et comme un contresens de première grandeur. Nous préférons que l’astrologie s’attelle à l’étude de phénomènes visibles comme la vie des sociétés, des nations qu’à des phénomènes qui le sont bien moins comme l’état mental de nos congénères. En ce sens, faire de l’astrologie un outil en thérapie ne fait sens selon nous que dans le cadre relationnel. Nous sommes pour une astrologie du visible, de ce que nos sens perçoivent quand on observe le monde – donc pour une astrologie citoyenne- mais nous sommes aussi favorables à une astrologie qui se réfère à des configurations astrales visibles, avec un facteur qui s’approche, rejoint, puis s’éloigne par rapport à un autre. Nous pensons que l’étoile fixe du fait qu’elle ne bouge pas –si ce n’est à un rythme non signifiant ici- reste un point de répète qio ne change pas d’une fois sur l’autre (cf nos travaux sur l’Astrocyclon) de même que le modèle dont l’astrologie doit se servir doit rester constant. La planéte est le signifiant et les secteurs qui subdivisent son cycle au moyen des étoiles fixes placées sur son parcours est le signifié. Selon nous, le signifiant astrologique doit être parfaitement circonscrit et il peut se décliner en une succession de « signifiés » qui sont autant de variations (ce que sont en grammaire les diverses flexions (suffixes, préfixes). Or, actuellement, le signifiant astrologique est sans domicile fixe et son identité est pour le moins trouble et insaisissable tant elle se transforme en permanence. Ce qu’on appelle en astrologie actuelle le thème n’est plus en fait qu’un système de variations fondé sur la carte du ciel d’un moment donné, le soleil servant alors de facteur central –(d’où la pratique des révolutions solaires, à chaque anniversaire) accommodé diversement non plus par les signes ou les maisons mais aussi par les « aspects » que le soleil entretient avec d’autres planètes puis, par glissement, par les relations que les planètes ont entre elles, sans que le soleil soit concerné ! Une astrologie à la dérive, disions-nous. JHB 11 01 14