mercredi 2 avril 2025

jacques halbronn Etudes nostradamiques et antéchristiques / La Saint Marcellin du 6 avril 2025

jacques halbronn Etudes nostradamiques et antéchristiques / La Saint Marcellin du 6 avril 2025 Dans quelques jours, le calendrier mettra à l’honneur la Saint Marcellin. Bien des chercheurs se consacrant au corpus Nostradamus ne sont pas au courant de ce que cette fête a pu signifier pour Michel de Nostredame à la fin de sa vie. Or, il y a un quatrain se référant directement à ce moment et qui comporte la forme « macelin », jeu de mots imaginé par le dit Nostradamus, puisque si l ‘on retire un « r » , cela donne macelin, en italien, signifie boucher, ce qui convenait fort bien pour celui qui entendait traiter de l’Antéchrist.(cf http://nofim.unblog.fr/2023/03/21/jacques-halbronn-nostradamus-le-lien-entre-sa-prose-et-les-quatrains-qui-en-derivent)http://nofim.unblog.fr/2013/07/11/metamorphose-de-nostradamus/ Second volet des Centuries VIII. 76. Plus Macelin que Roy en Angleterre, Lieu obscur nay par force aura l’empire : Lasche sans foy sans loy seignera terre. Son temps s’aproche si pres que ie souspire. VIII. 77. L’antechrist trois bien tost annichilez, Vingt & sept ans sang durera sa guerre, Les heretiques morts, captifs exilez, Son corps humain eau rougie gresler terre. C’est dans les textes en prose relatifs au pape Sixte IV (https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_1991_num_33_1_1808 )- en français et en italien- que Nostradamus expose sa prophétie Il s’agit là d’une épitre qui aurait du figurer en tête du second volet et qui sera finalement remplacée par une pseudo Epitre à Henri II (cf notre ouvrage, Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Prophetica Judaica Aleph, Ed Ramkat, 2002) faisant suite à une première placée en tête des Présages Merveilleux pour 1557. Pour Nostradamus, c’est en 1567, à la Saint Marcellin, que l’Antéchrist devait naitre, mais Nostradamus décéda en 1566. On aura remplacé une prophétie à très court terme par une nouvelle Epitre à Henri Second ayant en ligne de mire la fin du XVIIIe siècle ( https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_1991_num_33_1_1808) (. On retrouve un procédé comparable avec Pierre d’Ailly dont le traité daté de 1414 renvoie également à la fin du dit siècle,avec la la célébre mention de 1789) ce qui conduit à neutraliser les prophéties de son temps. Nous renvoyons à d’autres de nos études consacrées à l’Antéchrist https://classiques-garnier.com/formes-du-millenarisme-en-europe-a-l-aube-des-temps-modernes-pierre-du-moulin-et-le-theme-du-pape-antechrist.html https://histoire-compiegne.com/dtail-des-bulletins/pierre-dailly-des-conjonctions-planetaires-a-lantechrist/ JHB 02 04 25

jacques halbronn Epistémologie. Linguistique matricielle, fonction performative de la linguistique

jacques halbronn Epistémologie. Linguistique matricielle, fonction performative de la linguistique Les linguistes sont divisés entre ceux qui voient leur discipline comme descriptive et ceux qui privilégient une dimension performative : web »La performativité est le fait, pour un signe linguistique (énoncé, phrase, verbe, etc.) de réaliser lui-même ce qu’il énonce ; on dit alors que le signe est « performatif ». Le fait d’utiliser un de ces signes fait advenir une réalité. » »La linguistique est une discipline scientifique s’intéressant à l’étude du langage. Elle n’est pas prescriptive mais descriptive. La prescription correspond à la norme, c’est-à-dire ce qui est jugé correct linguistiquement : cela est l’apanage des académies et des grammairiens. À l’inverse,la linguistique se contente de décrire la langue telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. » Lors de nos travaux en linguistiques, notamment sous la conduite de Louis-Jean Calvet (1986-1989), nous avons rencontre des « obstacles » sous jacents à l’idée que se faisaient les uns et les autres de l’approche des langues. Nous voudrions, ici, avec le recul, faire le point à ce propos. Certes, le linguiste sera amené à « décrire » le fonctionnement de telle ou telle langue(s) mais doit-il pour autant valider ce qu’elle a pu devenir avec le temps, quid de la question de sa corruption? Notre approche se veut « critique », ce qui présuppose que notre description sera archéologique, déterminera des évolutions susceptibles d’avoir conduit à en dénaturer, à en défigurer le plan initial. D’aucuns n’hésiteront pas à contester – à juste titre- la notion même de « plan initial » d’une langue. Nous préfererons parler de fonction matricielle, c’est à dire d’un reformatage d’un matériau premier et c’est la description de ce reformatage qui est la vocation première de l’acte linguistique. On parlera donc en ce qui nous concerne de linguistique matricielle. Autrement dit,il importe de dégager une structure s’étant imposée à une matière – passage de la matière à la forme. Cette structure a une dimension performative, c’est à dire qu’elle est constitutive. LA langue est indissociable de la matrice qui lui a conféré une certaine forme. En fait, une certaine matrice sera commune à un groupe de langues soumises à une même grammaire mais ayant aussi un fonds lexical commun mais, par le processus de l’emprunt, une langue relevant d’un autre fonds lexical pourra avoir été marquée par la même matrice. On soulignera ici le fait que l’application d’une même matrice à des corpus différents produira des effets autres selon le dit fonds lexical.C’est tout l’enjeu de la linguistique comparative. Certains de nos lecteurs (rapporteurs) ont pu sourciller en nous voyant adopter une approche géométrique des langues nous conduisant à rechercher des symétries, des structures, des polarités, des logiques lesquelles, selon nous, sont propres à l’idée même de matrice. C’est ainsi que dans notre « description » phonologique du français, nous avons signalé un alignement de l’écrit sur l’oral qui aura contribué à fausser les pistes, comme l’usage des accents et des apostrophes. Par ailleurs, nous avons proposé un traitement des affixes en associant l’usage des préfixes à un marqueur du passé et celui des suffixes à un marqueur du futur. Nous avons accordé beaucoup d’importance au phénoméne de l’ »emprunt linguistique »(cf Louis Deroy, L’emprunt linguistique. Paris, Les Belles Lettres, 1956.) qui a des effets unificateurs tant sur le plan lexical que grammatical. Nous irons même jusqu’à envisager, dans le cadre d’une certaine théologie créationniste, l’application d’une seule et même matrice à un ensemble de langues au départ très divers. L’existence d’une même matrice n’implique pas ,ipso facto, la production d’une seule « langue » puisque cette même matrice impacte des corpus antérieurs différant les uns par rapport aux autres. C’est pourquoi le lexique importe moins pour nous que la grammaire du fait d’un creuset apte à apporter de l’homogénéité à un « input » hétérogéne, ce qui vient relativiser singulièrement la question de l’étymologie. En tout état de cause, on aura compris l’importance que nous accordons à la reconstitution d’une matrice originelle, transcendant, transmutant (alchimiquement) une matière « première ». « JHB 02 04 25

jacques halbronn Les illusions d'optique. Généralisations et conclusions abusives. La question juive

…jacques halbronn Les illusions d'optique. Généralisations et conclusions abusives. La question juive On connait l'argument à propos des génies d'origine juive (cf le trio classique Einstein, Marx, Freud et cie) mais n'y a -t-il pas là risque de confusion du fait d'une statistique biaisée? Pour notre part, au niveau théologique, ce sont les Adamites,(cf le premier chapitre de la Genése) qui sont amenés à jouer un rôle majeur et parmi eux, il y a, entre autres, des "Israélites" ou des Juifs, comme on voudra les appeler et qui ne sont qu'un peuple parmi d'autres. Pour nous, un peuple est une entité féminine vouée à être fécondée, formatée par quelque Guide, Messie, à différents moments de son Histoire.. Pour le monde juif, nous avons le cas d'un Cyrus, le ¨ Perse, qui ramené les Judéens à Jérusalem pour y reconstruire un nouveau Temple (Ezra I et Deutéro-IsaIe 45) mais Jésus lui même servit de réformateur, à l'instar d'un Moïse - s'il a jamais existé - (Exode III) avec les "Enfants d'Israël". A la fin du XIXe siècle, nous trouvons un Theodor Herzl qui mobilisa les Juifs - surtout ceux d'Europe de l'Est- en vue de la création d'un nouvel "Etat Juif' (cf notre ouvrage, Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Prophetica Judaica Beith, Ed Ramkat, 2002) Nous avons insisté sur le fait que le "chef" ainsi (auto)désigné était, à un titre ou à un autre, étranger au peuple auquel il était assigné Nul n'est prophéte en son pays, dit-on. D'un côté, une personnalité, un personnage, de l'autre, une foule anonyme: quel contraste! On doit se méfier de certains mirages statistiques. Si les "génies", les "guides" sont présents au milieu des peuples, on doit en trouver disséminés un peu partout dans le monde, ce qui reléve de l'érgonomie la plus évidente propre à tout "plan", à tout 'dessein intelligent", du point de vue créationniste qui est le notre. Autrement dit, cette minorité, cette élite, on doit en trouver la trace en tout temps, à toute génération, et en tout lieu, en tout peuple, qu'ils aient ou non une quelconque relation avec le monde juif. Autrement dit, il peut en effet y avoir coincidence entre la naissance (nativité) d'un de ces "messies" (oints) et le monde juif sans que l'on ait à conclure que ces Messies aient à naitre au sein d'un peuple désigné comme "juif" ou toute autre appellation équivalente.. Dans les cas signalés plus haut, nous touchons à la question de la pluralité identitaire. Einstein, Marx, Freud, tous trois d'expression allemande - sont certes "juifs" mais pas que. Disons que s'il y a nécessité de "Justes" de par le monde, on doit bien en trouver statistiquement à peu près n'importe où. Que l'on se rappelle le dialogue entre "Dieu" et Abraham à propos du sort à réserver à la ville de Sodome (Genése) est ce qu'à aucun moment, il est question d'une certaine proportion minimale souhaitable de Juifs dans la Cité? Genèse XVIII …"25Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir! loin de toi! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice? 26Et l'Eternel dit: Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux. 27Abraham reprit, et dit: Voici, j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre." On ne doit donc pas amalgamer la question juive et la question "adamique". Il ne faut surtout pas tradduire l'héébreu"Adam" par l'Homme, comme le font la plupart des traductions, ce qui fausse complétement la problématique en sens inverse: כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme (Adam) à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa l'homme (Adam) à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois. Tous les Juifs ne sont pas Adam, et tous les hommes non plus! Rien certes n'empêche des "Adamites" de s'adresser au monde juif comme à tout autre monde, à toute forme de communauté (religieuse, linguistique, scientifique etc). On nous demandera : mais d'où sortent-ils vos "Adamites"? Comment se reproduisent-ils sinon en passant par un "peuple"? Quid de la naissance d'un Jésus dont la mère "Marie" conçoit par l'opération du Saint Esprit, Joseph n'étant pas son père génétique, à en croire les Evangiles? Quid de l'"Etoile des Mages" qui indique cette nativité remarquable? Il semble bien que nous ayons affaire à une certaine programmation prévue dans le "plan divin" au niveau céleste, sujet qui aura intéressé un Kepler.(.http://polkarag.gr/FILES/astr/etoile.pdf). D'où l'importance, probablement, accordée par les astrologues au moment de la naissance et à la carte du ciel à décoder. Mais, ce qui compte, c'est que quel que soit le systéme en oeuvre, le programme "messianique" n'ait jamais cessé de fonctionner, de façon matricielle, en garantissant un certain mouvement, un minimum de mutations permettant aux peuples d'échapper à la sclérose, à la cristallisation. JHB 02 04 25

jacques halbronn Café philo Mcdo avec Christophe, Ahmed. Quelle symét...

Jacques halbronn Café philo Macdo avec Chrtistophe et Ahmed. La grama...

jacques halbronn LEs fausses pistes statistiques en Astrologie et s...

lundi 31 mars 2025

Jacques halbronn Linguistique comparée (Famille latine/Sémitique). Epistémologie. Préfixes et Suffixes

Jacques halbronn Linguistique comparée (Famille latine/Sémitique). Epistémologie. Préfixes et Suffixes Nous avons déjà eu l'occasion de rappeler que la finale en "ed" du prétérit et du participe passé en anglais venait de l'ancien français (les bleds); ce qui pose la question de l'usage de l'accent sur la lettre "e" en français "moderne". Le cas de l'infinitif nous semble particulièrement intéressant à étudier au prisme du rôle du verbe auxiliaire avoir tant pour le passé que pour le futur. Il a mangé, il mangera. Il est clair, en effet, qu'initialement, le passé composé de la première conjugaison ne se terminait pas par un "é" Rappelons que la conjugaison en "ir" n'est pas concernée (écrit/e). Or, nous avons dans le dispositif actuel Il a mangé / il mangera. Il a écrit, il écrira On peut se demander si au départ, on n'avait pas "il a écrire" au lieu "il a écrit" puisque, au futur, on trouve il écrira et non pas il écrita (sic).... Mais l'on peut se demander si on n'avait pas à l'origine, il a manger , ce qui conduit logiquement à il mangera. Nos observations visent la consonne "r" , dans les deux groupes, laquelle aurait disparu dans les deux cas si ce n'est que l'emprunt de l'anglais au français met en avant une finale en "ed" du participe français et non pas en "er". La finale er semble être au demeurant sensiblement plus attestée que la finale ed. Un infirmier/une infirmière etc. On devrait donc ne pas changer la prononciation française en vigueur mais rétablir l'écrit, sachant que, selon nous, l'infinitif est neutre à l'écrit et n'est impacté par des marqueurs qu'à l'oral Le mise en place du é reléve d'un facheux alignement de l'écrit sur l'oral, ce qui vient sensiblement perturber l'agencement grammatical. D'une façon générale, l'accent -quel qu"il soit( sur le "e" tend à éliminer une consonne, tout comme l'apostrophe une voyelle. L'anglais "forest" correspond au français "forêt tout comme l'allemand Fenster au français fenestre. En fait, le français procéde à l'inverse de l'hébreu:préfixation du passé et suffixation du futur; Selon nous, il faut partir de l'infinitif et compléter par le verbe avoir, soit en position préfixale, soit en position suffixale. Au niveau de l'écrit, on en restera à la forme infinitive avec le dans tous les cas de figure J'ai manger(sic) (devenu manged (cf le "ado" de l'espagnol), puis mangé), et je mangerai. On aura forme en "er" pour le participe passé, au masculin et en ère, au féminin. Cela ne devrait pas trop surprendre vue la fréquence en français des finales en er et ere. exemple Premier/première. Logiquement, le passé devrait correspondre à des préfixes et le futur à des suffixes. C'est le cas pour les langues latines et notamment pour le français: j'ai mangé (ed,er), je mangerai, Le verbe avoir a ici valeur d'affixe. A contrario, les langues sémitiques inversent le processus en usant du suffixe pour marquer le passé et du préfixe pour marquer le futur. Cela pourrait s'expliquer pour l'hébreu en raison du "vav conversif" (usité dans Genése I, avec le Vayomer) tout comme dans la "Shema Israel" avec le VaAhavta)) car cette pratique ( dont nous ignorons son existence pour l'arabe) va faire - comme son nom l'indique - d'un passé un futur et d'un futur un passé. C'est ainsi que "tu aimeras" devient dans le "Shema Israel" "tu as aimé" alors que '"il a dit" devient "et il dira"! On pourrait aussi s'intérroger tant qu'à faire sur la question de la lecture de gauche à droite ou de droite à gauche qui distingue les deux familles de langues. JHB 31 03 25

jacques halbronn Persistance de l'influence de la Maison d'Israel après ...

jacques halbronnn Astrologie et Judaisme Sanctification d’une seule planéte « shabbatique », Saturne

jacques halbronnn Astrologie et Judaisme Sanctification d’une seule planéte « shabbatique », Saturne La pratique du Shabbat comporte une dimension astrologique dont on n’avait plus perçu toute la portée, depuis fort longtemps. Dans la liturgie synagogale, dans la partie faisant suite au « Shema Israel » intitulée « Amida », on trouve cet étoge du jour du Shabbat mais sans relation avec la planéte Saturne traditionnellement associé à ce jour, comme c’est le cas en anglais- Saturday. Shabtai est le nom attribué à cet astre dans le Sefer Yetsira. Il est question dans cet éloge d’une « sanctification »: « Tu as sanctifié le septième jour et Tu l’as consacré à ta gloire.. C’est lui qui a couronné l »oeuvre de la création du Ciel et de la Terre. Tu l’as béni entre tous les jours et Tu l’as sanctifié entre tous les temps (Zemanim) ainsi qu’il est écrit dans le Livre de la Torah. (…) Dieu bénit le septiéme jour et le proclama saint(Kadosh) » (cf pp 80-81 du Siddour Taher Libénou, Ed MJLF 1997-2001). Le 7 est la clef du temps astrologique, à la fois parce que le cycle de Saturne se divise en 4 temps de 7 ans, à mettre en rapport avec la Lune qui est également articulée sur le 7 , mais cette fois il s’agit de 7 jours. Et chacun de ces jours est traditionnellement associée au « septenaire » Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, Mercredi pour Mercure, Jupiter (en italien Giovedi) pour Jupiter, Vénus pour le Vendredi, Saturne pour samedi et le Soleil pour le Dimanche (anglais Sunday, allemand, Sonntag). En mettant l’accent sur le Shabbat, l’on désigne ipso facto la planéte Saturne-Shabtay. Il faut comprendre que c’est la seule et unique planéte qui compte, qui est « élue », ‘sanctifiée ». Le judaisme a par ailleurs accordé de l’importance au multiple de 7 , comme 49. Chavouoth (Les Semaines) sur le web « une fête de deux jours, célébrée depuis le coucher du soleil dimanche 1er juin jusqu’à la tombée de la nuit mardi 3 juin 2025) coïncide avec la date à laquelle D.ieu a donné la Torah au peuple juif au mont Sinaï il y a plus de 3300 ans. Elle a lieu au terme de 49 jours de compte impatients, qui nous ont permis de nous préparer pour ce jour spécial. Elle est célébrée en allumant des bougies, en restant éveillés toute la nuit à étudier la Torah, en écoutant la lecture des Dix Commandements à la synagogue, en faisant un festin de produits laitiers et plus encore. » Il y a un lien entre le Shabbat et Shéva, 7 en hébreu. A l’issue du Shabbat, on se souhaite une « bonne semaine » Shavoua Tov » . Shavouoth célébre le 7. 49 jours après Pessah (Pâques), période durant laquelle on ne peut célébrer de mariage à l’exception du 33e jour (Lag baOmer) Il importe donc, dans l’optique d’une réforme du judaisme d’accorder la plus grande importance au cycle de Saturne en paralléle avec celui de la Lune et d’ailleurs, il serait souhaitable que le Shabbat coincide avec les phases de la Lune, ce qui n’est pas respecté depuis fort longtemps, si ce n’est par hasard. JHB 31 02 25

samedi 29 mars 2025

jacques halbronn Toute cyclologie génére et révéle des tensions entre les périodes. Astrologie Septennale

Jacques halbronn Toute cyclologie génére et révéle des tensions entre les périodes/ Astrologie septennale. La condition de "l'Homo Astrologicus" (titre de notre premier article en juin 1969) avec des phases ayant chacune leur spécificité et se succédant comme autant de cloisons, de couperets, comporte à coup sûr une dimension dramatique au coeur même du phénoméne astrologique, à l'instar d'ailleurs de l'alternance propre à la vie politique avec ses changements d'équipe (cf le "spoils system" aux USA) Une période de 7 ans ne s'écoule pas comme un fleuve tranquille. Elle se découpe en trois temps de 840 jours et on observe que les astrologues se montrent incapables de déterminer la durée d'impact d'une des multiples configurations dont ils entendent user sinon abuser. La durée d'un an souvent sous entendue n'étant guère valable. On s'intéressera d'abord au passage de Saturne en signe fixe, à mi parcours donc de nos 7 ans. Il s'agit d'une période qui est marquée par l'effet d'aubaine, par la chance avec ce que cela comporte d'imprévisible, d'aléatoire et il n'est pas conseillé aux astrologues d'exploiter un tel filon qui se révéle assez vite illusoire. C'est ainsi qu'en 1953, le jeune André Barbault aura cru pouvoir sauver le cycle Saturne Neptune sur lequel il avait misé gros, en exploitant la mort de Staline, quitte à la comparer avec la choc de la Révolution d'Octobre 1917. Or, à la mort du dictateur, Saturne arrivait à 27° du signe de la Balance, soit à la frontière avec le signe fixe du Scorpion, ce type de signe, on vient de le dire, nourrissant bien des chimères, des coincidences et des faux semblants. La phase qui suit est celle des signes mutables qui correspond à une forme d'ubris socio-juridique, d'auto-détermination au cours de laquelle l'Humanité entend prendre son destin en main, le modeler à sa guise, en pleine souveraineté. On a vu récemment, en France les effets d'une telle période sur les formations politiques, prêtes, à tour de rôle, à renverser un gouvernement. Et enfin, Saturne parvient en signe cardinal (selon l'Astrologie Septennale) et c'est le juge de paix, la fin des mirages. C'est ainsi que Barbault vécut assez mal 1982, lui qui avait annoncé une "troisiéme guerre mondiale", en raison des conjonctions de planétes lentes (cf son indice cyclique). Or Saturne était en balance tout comme en 1953 mais la phase "fixe" ne vint pas, cette fois, lui sauver la mise. En 1967, alors que Saturne entrait en signe cardinal (Bélier) ,ce fut la déconfiture de Nasser qui allait tomber de haut, à la suite de la "Guerre des Six Jours" (juin); sur le web 1967, guerre des Six-Jours: le jour où Nasser démissionna "Israël gagne en six jours la guerre de 1967 contre trois Etats arabes qui bordent ses frontières. Déclenchée le 5 juin par un bombardement des aéroports égyptiens, elle se termine le 10 juin sur les hauteurs du Golan syrien. Outre le triomphe israélien, cette guerre est marquée par la démission de Nasser. Une démission surprise, vite reprise, mais qui marque l'Egypte et le monde arabe." Or, à l'approche de l'entrée de Saturne en bélier, au printemps 2025, l'on s'aperçoit que le temps "mutable" touche à sa fin, notamment pour les alliances de "gauche" et implose comme un château de cartes. Cette entrée en Bélier pourrait d'ailleurs sonner la fin du mythe Barbault, à l'occasion même d'un Colloque "Source", consacré aux conséquences de la formation de la conjonction Saturne Neptune en bélier. Précisons que, pour sa part, Barbault n'attachait aucune importance au signe où avait lieu une telle conjonction. C'est toute une génération d'astrologues qui va se trouver compromise par un tel "événement" tout comme au début des années 80 et le non événements d'une nouvelle guerre mondiale. Aux astrologues de prier pour que quelque chose de vraiment catastrophique ait lieu mais la catastrophe n'est ce pas justement celle de telles pseudo- prophéties? JHB 29 03 25