LA REVUE ASTRO-PROPHETIQUE
Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 13 mai 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale et Dialectique DIN -HESSED
jacques halbronn Astrologie Septénale et Dialectique DIN -HESSED
L'arbre séphirotiqu recéle, selon nous, une clef capirale pour comprendre le plan divin en ce qu'il pose une alternance tant sur le plans psychologique que sociologique. Comme dit l'Ecclésiaste, il faut un temps pour tout, donc un temps pour le Hessed, un temps pour le Din, une temps pour l'Amour, la pitié, la prière, le miracle, la compassion et la sympathie, la solidarité, le respect de la dignité d'autrui, l'apologétique et un autre temps pour la Loi, la rigueur la sévérité, la demande, Police, la Justice, l'Ordre. Il y a des gens qui sont plus marqués par l'une de ces valeurs (Midoth) et vice versa. Les femmes seraient plutôt dans le Hessed, les hommes dans le Din. Une phase de Saturne sur deux favorisera chaque groupe Et cela obéit à une mathématique, une mécanique imperturbable, inexorable, minutée dont nous avons déjà largement traité autour de l'Astrologie Septénale/ On ne peut connaitre le type de la personne de par son thème mais par sa cyclicité voire par le moyen de tests, comme le pensait Gauquelin (cf notre exposé "L'Astrologie Sensorielle", in revue Cosmopolitan, numéro fin d'année 1976)
La tâche de l'astrologue de demain se résumera à la délivrance d'un certificat indiquant si telle personne est de type "Din" ou de type "Hesse", ce qui déterminera ipso facto son profil de vie, à savoir les phases qui lui correspondront et celles qui ne lui correspondront pas/plus, chaque phase se limitant à 3 ans et demi (ce qui est assez proche des 4 ans de la constitution américaine).C'est là une clef biographique pour l'étude des leaders mais qui est vouée à se répercuter sur l'ensemble d'une société. Encore faut-il préciser que l'on est pleinement en synchronie, à savoir que tous les leaders passent par une telle cyclologie, si ce n'est que la portée des échéances s'inverse selon que tel leader est de type" hessed" ou de type "Din". Il importe que le leader sache à quel moment il doit se mettre en avant ou au contraire en retrait, en s'exposant le moins possible, en dépit des occasions qui peuvent se présenter, il faut savoir résister aux tentations et éviter de réagir avec retard. C'est bien alors que l'astrologie septénale peut se révéler précieuse et garantir un bon déroulement de l'alternance, bien mieux que ne le propose le Droit Constitutionnel ordinaire qui introduit des temporalités fictives et factices, ce qui fait désordre. .Pour nous, la Loi vient du Cosmos et les leaders en sont les agents déclencheurs.
Le probléme du Christianisme aura été de proner l'avénement d'une Nouvelle Alliance dégagée des lois instaurées sans disposer pour autant d'une vraie Astrologie seule en mesure de la sous -tendre.
web
Din et Hessed (Justice et Miséricorde)
Par
Rav Ron Chaya
-
2 février 2020
"En créant ce monde, D.ieu associa les attributs de justice et de miséricorde voyant que la justice seule ne "pouvait le régir. Il l’a alors adoucie par Sa miséricorde dans le seul but de nous permettre d’acquérir Son cadeau : le libre choix, et ainsi d’accéder au don le plus pur qui puisse exister : D.ieu Lui-même."
JHB 13 05 25
Jean Sanchez sur les Curiositez Inouyes de Jacques Gaffarel
Jean Sanchez sur les Curiositez Inouyes de Jacques Gaffarel
Ainsi Gaffarel appuie sa thèse de l’existence d’une astrologie des anciens Hébreux
sur un faisceau d’indices qui montrent que celle-ci s’intégrait totalement dans leur
culture et leur religion, et n’était donc pas un corps étranger issu du paganisme.
4.4. Une érudition douteuse ?
À première vue, Gaffarel semble donc reprendre à son compte les méthodes
de l’érudition historique. Certes, il n’égale ni en virtuosité ni en précision un
Scaliger, un Selden ou un Casaubon, mais sa façon de mettre en relation des
sources diverses pour identifier l’ancienne astrologie s’inscrit nettement dans
leur filiation. Néanmoins sa fidélité à la rigueur critique de ses maîtres est sérieu-
sement remise en question lorsqu’on regarde de plus près ses sources.
Un des principaux intérêts de l’œuvre de Gaffarel est sa mise en valeur de
sources largement ignorées par les érudits chrétiens. Cette richesse est aussi l’une
des principales difficultés de son œuvre : nombreuses sont les sources rares et
inédites, et la difficulté d’accès aux textes limite la controverse. D’autant plus
que Gaffarel commet souvent des erreurs dans ses références. Certaines sont
simplement des oublis de relecture : la citation est juste, mais la référence fausse.
D’autres sont dues à l’ingratitude du matériau : comme Saverio Campanini le fait
remarquer à partir d’autres écrits de Gaffarel, l’auteur travaille sur des manuscrits
en hébreu mêlant glose et texte, parfois incomplets, mal titrés ou mal attribués. 83
Toutefois, Gaffarel emploie aussi de nombreuses fois des sources à l’authenticité
franchement douteuse, alors qu’elles sont au cœur de son argumentation.
Quatre sources notamment n’ont pas été retrouvées :
– Un ouvrage de rabbi Jacob Kapol ben Samuel intitulé עמּוקים עמּוק [Emuk
emukim], imprimé à Cracovie en 1598 ;84
– Un manuscrit de rabbi Eliahou Chomer intitulé ‘Galgal Hamizrachim’,
contenant la traduction en hébreu d’une ‘Astrologie Persane’ de l’astrologue
persan Hamahalzel (peut-être fictif ou apocryphe). Gaffarel fait également
référence à cet auteur dans une lettre à Léon de Modène publiée en intro-
duction de son Historia degli riti hebraici (1637) ;85
– Un manuscrit de Abiudan, provenant de professeur d’hébreu d’Altorf Julius
Conrad Otto, ancien rabbin de Cracovie converti au christianisme ;86
83 Campanini, ‘Epistola sacra seu de sacro concubitu’ (cf. n. 3).
84 Gaffarel, Curiositez inouyes, pp. 467-468. Le texte indique 1498 mais il s’agit d’une faute
d’impression: la date selon le calendrier juif est bien 1598.
85 Gaffarel à Léon de Modène, 31 mars 1637, in: L. de Modène, Historia de gli riti hebraici,
Paris: s.n., 1637, ‘Litteratissimo scientissimoque viro’.
86 On sait très peu de choses de Naphtali Margolioth, dit Julius Conrad Otto, que Gaffarel tient
en grande estime. Né à Vienne en 1562, converti au christianisme en 1603, il devient ensuite
ASTROLOGIE, KABBALE ET HISTOIRE DANS LES CURIOSITEZ INOUYES 109
– Un manuscrit anonyme issu de la bibliothèque du cardinal de Santa Susanna,
c’est-à-dire vraisemblablement les collections personnelles du gardien de
la bibliothèque Vaticane Scipione Cobelluzzi.
Différentes hypothèses ont été avancées à propos de ces textes dont il n’existe
aucune trace hormis chez Gaffarel :87 celle du Gaffarel faussaire, inventant des
sources, selon une stratégie libertine, pour exposer ses propres thèses sans
craindre la censure ; celle du Gaffarel ayant eu accès à des sources authentiques,
mais aujourd’hui perdues, comme les riches collections de manuscrits hébreux
et syro-chaldéens de Mantoue, incendiées par les troupes espagnoles en 1630 ;
et celle du Gaffarel dupé par des textes orientaux apocryphes circulant alors dans
les bibliothèques ou sur les étals de libraires, que son obsession pour la kabbale
amène à prendre pour authentiques. Sans vouloir trancher un débat sur lequel il
n’existe vraisemblablement pas de réponse définitive, nous penchons pour la
troisième position. En effet, contre l’hypothèse du faussaire, remarquons qu’avant
Richard Simon, les contemporains de Gaffarel n’ont jamais contesté l’existence
de ses textes, même ses plus virulents adversaires, comme Charles Sorel. En
outre, l’astrologie défendue par Gaffarel, comme nous le verrons par la suite, n’a
rien de scandaleux et ne justifie pas des trésors de précaution. Par ailleurs, il est
intéressant de remarquer que plusieurs interprétations tirées dudit Hamahalzel se
rapprochent de celles que Thomas Hyde tirera de sa lecture du Sad dar, compila-
tion disparate de coutumes et de lois zoroastriennes en usage chez les Parsis d’Inde,
un texte alors inédit.88 Il est possible que le texte de rabbi Chomer se soit inspiré
d’une source similaire, ce qui expliquerait le rapprochement. Enfin, notons que ce
type d’apocryphe est fréquent : Athanasius Kircher lui-même bâtit sa réputation
sur la possession d’une grammaire copte inédite, qui se révèle être un faux.
Néanmoins, on peut remettre en question la sincérité de l’adhésion de Gaffa-
rel aux principes de la critique philologique, celui-ci préférant conserver des
sources douteuses mais originales, plutôt que les exclure par précaution. Cette
attitude prend tout son sens lorsqu’on étudie la façon dont Gaffarel conçoit les
liens entre la culture des Hébreux et la kabbale. En effet, il est persuadé que la
kabbale est au fondement de toute la science, la philosophie et les rituels des
Hébreux.89 Cette obsession s’observe en particulier dans sa lettre au rabbin Jehu dah
professeur d’hébreu à Altdorf et publie plusieurs ouvrages sur la langue hébraïque. Son Gale
Razaya (Nuremberg, 1605) est empli de fausse citation du Talmud en faveur de la Trinité.
87 Voir le résumé chez Campanini, ‘Consulto, forsitan, atque prudenter’ (cf. n.3), pp. 224-226.
88 On peut notamment comparer l’interprétation des pyrées dans Gaffarel, Curiositez inouyes,
pp. 408-412, avec l’analyse de Hyde aux chapitres 6 et 8 de l’Historia religionis veterum Persarum.
89 Secret, Les kabbalistes chrétiens de la Renaissance, pp. 344-346, 355-357; Campanini, ‘Eine
späte Apologie der Kabbala’.
110 J. SANCHEZ
Aryeh dit Léon de Modène, où il voit derrière chaque coutume juive un symbo-
lisme caché.90 Ainsi, il lui semble inconcevable que les anciens Hébreux n’aient
pas possédé une forme d’astrologie construite sur ces principes, quitte à appuyer
ses dires sur des sources douteuses. Ce qui amène à la dernière partie des Curio-
sitez : l’exposition d’une astrologie kabbalistique.
5. Philosophie des influences et astrologie kabbalistique
L’identification de la kabbale comme fondement philosophique de l’astrologie
des Hébreux est le point culminant de l’argumentation de Gaffarel. C’est dans
celle-ci qu’il puise les principes de justification d’une astrologie fondée sur la
lecture des étoiles.
5.1. Un kabbaliste dans les dernières années de la kabbale chrétienne
Au moment où Gaffarel écrit, la kabbale fait face à une hostilité croissante de la
part des théologiens de la Contre-Réforme, comme l’illustre sa controverse avec
Mersenne, mais également aux critiques des milieux libertins. En outre, les années
1630 voient surgir les premiers travaux d’envergure visant à remettre en question
sa datation, initiés notamment pas Jean Morin, Louis Cappel, Johannes Buxtorf
et Léon de Modène. 91 Cependant, Gaffarel peut également se prévaloir d’un inté-
rêt très important des milieux parlementaires et ecclésiastiques français pour la
langue et la culture hébraïque.92 Deux des plus importants hébraïsants parisiens
des années 1625-1650, Philippe d’Aquin et Gilbert Gaulmin, sont eux-mêmes
de fins connaisseurs en matière de kabbale, tout comme le jésuite Jean Phelip-
peaux, professeur à La Flèche et au collège de Clermont, l’un des maîtres de
Mersenne.93 Gaffarel était donc certain de posséder un public intéressé par ses
travaux, et c’est sur la kabbale qu’il s’appuie principalement pour rendre compte
90 Campanini, ‘Consulto, forsitan, atque prudenter’.
91 Sur l’histoire de la datation du Zohar: I. Tishby, Mishnat ha-Zohar, Jérusalem, 1971, vol. 1,
pp. 44-67. Sur Jean Morin: Secret, Les kabbalistes chrétiens de la Renaissance, pp. 335-336.
Sur Cappel, Buxtorf et la question de l’antiquité de l’hébreu: F. Laplanche, L’écriture, le sacré,
l’histoire, Amsterdam et Maarssen, 1986, pp. 80-81, 217, 245-254. Sur Modène: Y. Dweck, The
Scandal of Kabbalah: Leon Modena, Jewish Mysticism, Early Modern Venice, Princeton, 2013,
pp. 59-101.
92 En 1628 commence l’impression de la Bible Polyglotte à Paris avec la participation de
D’Aquin; en 1629, Gaston d’Orléans est sur les bancs d’une des synagogues de Venise à écouter
le prêche de Léon de Modène, comme Henri de Rohan quelques années plus tard (C. Facchini,
‘The City, the Ghetto and Two Books. Venice and Jewish Early Modernity’, Quest. Issues in
Contemporary Jewish History, no. 2, 2011, p. 20).
93 Sur D’Aquin: Secret, Les kabbalistes chrétiens de la Renaissance, pp. 335-339. Sur Gaul-
min et Phelippeaux: F. Secret, ‘Gilbert Gaulmin et l’histoire comparée des religions’, Revue de
l’histoire des religions, vol. 177, no. 1, 1970, pp. 35-63; F. Secret, ‘Un kabbaliste chrétien oublié:
ASTROLOGIE, KABBALE ET HISTOIRE DANS LES CURIOSITEZ INOUYES 111
des principes de l’astrologie des Patriarches, accordant à la justification des
influences célestes par la philosophie naturelle une place beaucoup moins impor-
tante qu’à la discussion des sources rabbiniques sur la question de l’astrologie.
5.2. Une astrologie fondée sur la kabbale
Les influences célestes occupent une place importante dans les Curiositez, mais
essentiellement à propos de la question des talismans, à propos desquels Gaffarel
reprend la doctrine des ‘signatures’ qu’il utilise pour justifier la puissance des
‘figures talismaniques’. 94 Au contraire, elles tiennent peu de place dans les dis-
cussions sur l’astrologie. Pour l’auteur, les influences des planètes sont de l’ordre
de l’expérience commune.95 S’il cite différentes autorités à ce sujet, son but est
moins de bâtir un système que de trouver des cautions du caractère naturel des
influences célestes, gage de l’orthodoxie de son astrologie.
Le désintérêt de Gaffarel pour la justification philosophique de l’astrologie
s’explique par son attention pour ce que nous pouvons appeler l’épistémologie
kabbalistique. Se plaçant dans la continuité de Pic de la Mirandole, Reuchlin
et Postel, il voit dans la langue hébraïque, langue d’Adam et de la Création, un
moyen privilégié de compréhension de la nature et la Bible. En particulier, la
maîtrise des significations associées aux lettres de l’alphabet hébraïque permet
d’accéder à un domaine de compréhension supplémentaire de la Parole de Dieu,
caché à celui qui ignore l’hébreu. Il applique également cette épistémologie à la
nature, cherchant littéralement les lettres de l’alphabet dans les phénomènes
naturels, Dieu ne cessant d’envoyer des signes aux hommes pour faire entendre
ses merveilles :
Souvent en l’air on a veu aussi de ces Metheores qui composoient des Characteres
Hebraïques assez nettement exprimez ; ainsi ce qu’on appelle Ara coeli, represente
le ש Scim, le Chasma represente le ם mem, ou bien le ס Samech, ainsi que plusieurs
autres, sur lesquels toutesfois ie ne trouve point des secrets, au moins qui me
contentent.96
Pour Gaffarel, l’astrologie des patriarches se place dans cette perspective. Dans
le chapitre treize des Curiositez, il affirme ainsi ‘que les estoiles, selon les
Jean Phelippeaux, jésuite du XVIIe siècle’, Annuaires de l’École pratique des hautes études,
vol. 85, no. 82, 1973, pp. 5-34.
94 Hirai, ‘Images, Talismans and Medicine in Jacques Gaffarel’s Unheard-of Curiosities’ (cf.
n. 59), pp. 77-81.
95 Gaffarel, Curiositez inouyes, pp. 579-580: ‘l’expérience nous apprend que la Lune est
maistresse des humeurs, le Soleil principe de vie, Saturne malin; Jupiter favorable; la constellation
des Taureau froide & seche; celle des Gemaux chaude & humide’.
96 Ibid., p. 557.
112 J. SANCHEZ
Hebreux, sont rangées au Ciel en forme de lettres, & qu’on y peut lire tout ce
qu’il arrive de plus important dans l’univers’. Cette affirmation n’est pas nou-
velle : plusieurs ouvrages classiques de la kabbale abordent le monde céleste, le
plus proche de Dieu, comme un ensemble d’entités linguistiques. Ainsi, le Zohar
(II, 76b) affirme que :
Dans toute l’étendue du ciel, dont la circonférence entoure le monde, il y a des
figures, des signes au moyen desquels nous pourrions découvrir les secrets et les
mystères les plus profonds. Ces figures sont formées par les constellations et les
étoiles, qui sont pour le sage un sujet de contemplation et une source de mystérieuses
jouissances […].97
Et plus loin (II, 130b) :
Celui qui est obligé de se mettre en voyage dès le matin n’a qu’à se lever au point
du jour et à regarder attentivement du côté de l’orient, il verra comme des lettres qui
marchent dans le ciel, l’une montant, l’autre descendant. Ces formes brillantes sont
celles des lettres avec lesquelles Dieu a créé le ciel et la terre : elles forment son nom
mystérieux et saint.98
De même, le Sefer Yetsirah répartit les 22 lettres de l’alphabet hébraïque en
12 simples associées aux 12 signes du Zodiaque, 7 doubles associées aux 7 planètes,
et 3 primordiales associées aux 3 éléments. Cette association est remarquée par
les commentateurs de la Renaissance. Reuchlin, plutôt opposé à l’astrologie,
présente dans le De Arte cabalistica une association similaire de certaines lettres
avec les planètes, la présentant comme une ‘rem sane iucundam, & antiquissimis
authoribus celebratam : ne sint futuri aliquando, qui hanc artem, ut tenuem ac
ieiunam cavillentur [demonstrabimus]’99
. D’autres commentateurs s’emparent du
thème, notamment Agostino Ricci dans un traité sur l’astrologie kabbalistique
intitulé De motu octave sphere (1513) et Cornelius Agrippa dans le De occulta
philosophia (1531, 1533). Plusieurs auteurs font référence aux alphabets célestes,
angéliques ou kabbalistiques : Teseo Ambrogio, Johann Albrecht Widmannstetter,
Guillaume Postel, Blaise de Vigenère, Claude Duret, James Bonaventure Hepburn
et Samuel Purchas.100
97 Nous utilisons la traduction de Franck: A. Franck, La kabbale, ou la philosophie religieuse
des Hébreux, Paris, 1843, p. 219.
98 Ibid., p. 219.
99 J. Reuchlin, De arte cabalistica, Bâle: Hervag, 1561, pp. 534, 535-536.
100 F. Secret, ‘L’astrologie et les kabbalistes chrétiens à la Renaissance’, La Tour Saint-Jacques,
no. 4, 1956, pp. 46-56.
ASTROLOGIE, KABBALE ET HISTOIRE DANS LES CURIOSITEZ INOUYES 113
5.3. Contre les interprétations de Vigenère, Duret, Ricci et Fabri
Fidèle à sa volonté de mettre en lumière la véritable kabbale débarrassée de ses
superstitions, Gaffarel discute des diverses interprétations de l’astrologie kabba-
listique, qu’il met en comparaison avec le texte jugé plus fiable de Maïmonide,
ibn Ezra, Gersonides, Abravanel, Isaac Israel, Kapol et Chomer. De fait, Gaffarel
considère toujours les auteurs juifs comme étant plus fidèles que les auteurs
chrétiens, essayant toujours d’identifier les corruptions ‘grecques et latines’
s’immisçant dans les principes mosaïques. Son bilan de la diffusion des textes
sur l’astrologie kabbalistique en Occident est sévère :
depuis que les Septentrionaux en eurent quelque cognoissance, on commença d’en
dire des choses si extravagantes, & à croistre tellement le nombre de Fables que ie
ne m’estonne point si cette science est à present descriee.101
Les réflexions sur les liens entre astrologie et kabbale étaient particulièrement
riches en France, notamment par l’intermédiaire d’Oronce Finé, qui avait réim-
primé à Paris en 1521 le traité de Ricci. Mais c’est surtout après Postel, qui traite
de la question dans son commentaire de Sefer Yetsirah de 1552, que plusieurs
hébraïsants français s’emparent de la question, notamment Guy Lefèvre de la
Boderie, Vigenère et Claude Duret.
Gaffarel se méfie de ses prédécesseurs, en particulier du fait qu’ils puisent
dans le corpus hermétique et les textes de magie cérémonielle. En 1629,
Mersenne avait brandi contre Fludd l’argument du caractère apocryphe du cor-
pus hermétique développé par Casaubon, et Gaffarel en prend acte. Considérant
comme contraires à la kabbale les textes de magie et d’hermétisme comme le
Sefer Raziel, le Picatrix, la Clavicula Salomonis ou le De occulta philosophia
d’Agrippa, il attaque les récentes interprétations de l’astrologie des Hébreux,
interprétations accusées d’avoir puisé à de mauvaises sources.102 Il vise en par-
ticulier Vigenère qui ‘leur fait recognoistre dans les secrets de cette science des
esprits qui n’ont jamais eu a estre que dans sa fantaisie, & les faict Autheurs
d’une infinité de sottises controuvées sur ce sujet par les Grecs et les Latins’,
et Duret dont son association des noms des anges et des planètes n’a jamais
‘eu d’autres fondements que dans sa fantaisie’. 103 Il se moque de Fabri qui
dresse un parallèle entre les anges planétaires et les électeurs de l’Empire. 104
Il attaque également un élément plus fondamental de l’astrologie kabbalistique :
101 Gaffarel, Curiositez inouyes, p. 434.
102 Ibid., p. 438.
103 Ibid., p. 437.
104 Ibid., pp. 440-442.
114 J. SANCHEZ
l’association entre les Sephirots et les planètes, défendue par Agostino Ricci,
Kunrath et ‘quelques nouveaux Rabbins’, parmi lesquels Chomer et Bechai. 105
Ce détachement vis-à-vis de ces interprétations classiques de l’astrologie kab-
balistique, qui prend en compte les récentes critiques philologiques sur l’her-
métisme, l’amène à en promouvoir une nouvelle forme, appuyée sur la lecture
de l’alphabet céleste.
5.4. Les alphabets célestes
L’un des aspects significatifs de l’astrologie présentée par Gaffarel est la place
importante accordée aux alphabets célestes. S’il n’est pas le premier à aborder
cette écriture, appelée ‘écriture des Anges’, dont avaient déjà parlé Agrippa,
Duret et Hepburn, c’est dans les Curiositez qu’est publiée pour la première fois
la surprenante carte du ciel, inspirée des planisphères de Postel de 1553, où les
constellations sont représentées par des lettres hébraïques à la place des étoiles.106
Elle fera la renommée de l’auteur. L’auteur est également le premier à expliquer
le fonctionnement de cette écriture des anges, qu’il dit tirer de la lecture des
ouvrages de Chomer, Kapol et Abiudan.107 De fait, il n’en parle pas dans l’Abdita
divinae cabalae mysteria, ce qui confirmerait le fait qu’il l’a découverte en Italie.
Kircher s’amusera à relever toutes les contradictions de cette lecture céleste, qui
lui semble une invention de Chomer (ou de Gaffarel), mais Ashmole y prendra
un grand intérêt, vraisemblablement suite à la lecture des Curiositez.108
Pour l’auteur, l’astrologie des anciens Hébreux n’est pas une astrologie cal-
culatoire, mais une lecture du ciel. Il distingue ainsi les effets ordinaires des
astres, tenant de l’astrologie naturelle et l’expérience commune, de la ‘lecture des
Estoiles’ qui : ‘peuvent encore representer par leurs divers aspects certaines
figures ou characteres par lesquels nous pouvons apprendre les plus grands chan-
gements qu’arrivent icy bas.’ 109
Comparant la disposition des étoiles à celle des pièces dans un jeu d’échecs,
qui apparaissent mélangées sans dessein au profane, mais rangées avec ordre pour
celui qui en connait les règles, Gaffarel affirme que la disposition des étoiles est
105 Ibid., p. 442.
106 H.C. Agrippa, De occulta philosophia libri tres, Cologne, 1533, p. 273; Duret, Thrésor de
l’histoire des langues de cest univers (as in n. 28), p. 119. Les planisphères se trouvent à la fin de
la plupart des exemplaires du Signorum coelestium vera configuratio (1553) de Postel.
107 Sur le fonctionnement de la lecture du ciel, voir: P. Forshaw, ‘Concealed Mysteries and
Unheard-of Curiosities: Jacques Gaffarel’s Defence of Celestial Writing and Divine Kabbalah’,
in: Hirai, Jacques Gaffarel between magic and science (cf. n. 3), pp. 18-19, 23-25.
108 Kircher, Œdipus Ægyptiacus (cf. n. 23), pp. 217-224; V. Feola, Elias Ashmole and the uses
of antiquity, Paris, 2012, p. 132.
109 Gaffarel, Curiositez inouyes, p. 580.
ASTROLOGIE, KABBALE ET HISTOIRE DANS LES CURIOSITEZ INOUYES 115
faite selon un ordre divin, ‘Dieu n’ayant rien faict qu’avec perfection’. 110 Cette
astrologie kabbalistique n’a aucune portée magique ou performative. De fait,
l’auteur se sépare entièrement de la tradition de magie céleste initiée par Ficin,
et sur ce point Van Helmont a raison de dire que l’astrologie présentée par Gaffarel
consiste en ‘lecture seulement’ et non en ‘magie celeste ou celeste astrologie’,
même si pour l’alchimiste de Bruxelles cela équivaut à partir ‘sans fondement’.111
Gaffarel appuie son argumentation par des comparaisons linguistiques,
montrant notamment comment la lecture des étoiles des Hébreux a structuré par
filiation linguistique la langue arabe, en particulier dans la tradition divinatoire
de la Zairagia, dont Postel et le récit des voyages de Léon l’Africain avaient
appris l’existence aux auteurs latins.
[les Arabes tiennent] pour tout asseuré que leurs lettres depeintes au Ciel (& non les
Hebraïques) monstrent toutes les choses à venir, c’est pourquoi ce n’est pas sans
raison qu’outre la division qu’ils en font en gutturales ou celles qui se prononcent du
gosier ; de la gorge que les Latins appelles Vuales ; du palais ; des gencives ; des
leures ; des dents, et de la langue tout ensemble ; & en celles aussi qui ne se pro-
noncent qu’en sifflant, d’autres en begayant, d’autres en tournant doucement la
langue, appellées, Dsalqïjetun, & par les Latins Flexae ; et d’autres pareillement qui
sont breves, longues, radicales, ou trancales, & servantes : qu’outre, dis-je, toutes ces
divisions, ils les divisent encore (pour s’accommoder aux mysteres de ceste Ecriture
Celeste) en Schemsijun, & Kumriium, c’est à dire en Soleres, & Luneres, cogneuës
particulierement par ceux qui observent les règles de Zairagia […].112
Cependant, Gaffarel délaisse ces comparaisons contemporaines pour s’appuyer
sur divers passages de la Bible, qui constituent à la fois des preuves historiques
de l’usage de la lecture des étoiles par les Patriarches et des arguments d’autorité
théologique. Ses analyses exégétiques montrent une érudition importante : il fait
référence aussi bien aux Pères de l’Église Origène, Eusèbe de Césarée, Augustin,
Ambroise de Milan, Prosper d’Aquitaine ou Jean Damascène, qu’aux écrivains
juifs, parlant même de la Narratio Ioseph perdue, qu’il cite dans les fragments
d’Eusèbe. S’il se désole que ‘d’un si grand nombre [d’auteurs modernes] qui ont
rempli nos Bibliotheques de leurs livres à peine s’en est-il trouvé cinq ou six qui
ayent parlé de ceste curieuse Escriture 113 ’, il n’hésite pas à discuter les travaux
des exégètes modernes comme François Titelmans, Matthias Bredenbach, Tomàs
Maluenda, Benito Pereira, ou les professeurs d’hébreu au Collège Royal Jean
110 Ibid., p. 610.
111 Van Helmont à Mersenne, 26 sept 1630, in: Mersenne, Correspondance du P. Marin Mersenne,
religieux minime, p. 533.
112 Gaffarel, Curiositez inouyes, pp. 603-604.
113 Ibid., p. 593.
116 J. SANCHEZ
Mercier et Gilbert Génébrard, même s’il reporte leur analyse complète à son
Advis sur les langues orientales aujourd’hui perdu. Cependant, sa principale
référence semble être Guillaume Postel et son commentaire du Sefer Yetsirah,
critiqué par Mersenne, dans lequel l’auteur raconte une expérience mystique où
il voit dans les lettres célestes ‘tout ce qui constitue la nature des choses […]
non pas explicitement mais implicitement’.114
Gaffarel développe son argumentation en relevant plusieurs exemples de la
Bible où le ciel est identifié à un livre rempli de lettres et de caractères, comme
dans les psaumes 17, 19 et 105, ou le passage d’Isaïe (34:4) qu’il interprète en
mettant en avant des sens méconnus du texte hébreu :
Or qu’il [le Ciel] soit appelé LIVRE nous le voyons dans le Prophete Isaye, lequel
parlant du dernier des iours auquel toute choses se reposeront, dit, complicabuntur
sicut liber coeli où le כ Caph en Hebreu, que les latins ont tourné en sicut, signifie
dans l’original quia. De façon que si Isaye dit que les Cieux seront pliez, il en donne
à mesme temps la raison, parce qu’ils sont un livre. Que si on dit que le כ Caph peut
signifier aussi sicut, on respond, que les moins versez aux Escritures Sainctes, sçavent
assez que ce mot latin n’est pas toujours marqué de similitude, facti sumus SICUT
consolari, nous avons esté (chante le peuple revenant de captivité) comme des
hommes consolez, est ce à dire qu’ils ne le fussent pas veritablement ? non, mais ce
mot COMME sicut est là mis comme s’il n’estoit pas. Le mesme en est il du passage
transivimus sicut per ignem, & d’un bon nombre d’autres ; doncques complicabuntur
coeli quia LIBER sunt […].115
L’auteur va jusqu’à réinterpréter le premier verset de la Bible hébraïque dans
la pure tradition de réassociation des caractères de l’exégèse kabbalistique de
la Notarique et le Thémoura, pour défendre l’identification des lettres et des
constellations :
Berachit bara Elohim ET haschamain, cest à dire, au commencement Dieu crea la
LETTRE, ou CHARACTERE du ciel […].116
Cette longue argumentation permet à l’auteur de présenter un nouveau système
d’astrologie qui consiste à lire dans les étoiles-lettres les évènements à venir
par différentes techniques combinatoires inspirées de la kabbale. 117 Cependant,
114 Ibid., pp. 597-598.
115 Ibid., pp. 580-582.
116 Ibid., p. 583.
117 Ibid., pp. 621-623, 629-643. Sur l’enracinement de cette technique dans la kabbale:
Forshaw, ‘Concealed Mysteries and Unheard-of Curiosities: Jacques Gaffarel’s Defence of Celes-
tial Writing and Divine Kabbalah’ (cf. n. 107), pp. 16-22.
ASTROLOGIE, KABBALE ET HISTOIRE DANS LES CURIOSITEZ INOUYES 117
l’intérêt n’est pas dans le résultat, somme toute limité, mais dans la mise en
valeur du fait que l’astrologie est un élément essentiel de la kabbale, et permet
de comprendre l’ancienne théologie.
6. Conclusion
La réhabilitation de l’astrologie des Patriarches est l’une des grandes originalités
de Gaffarel. Alors que la religion des anciens orientaux est attaquée par l’érudi-
tion protestante, en particulier par l’imposante De theologia Gentili de Gerardus
Vossius, que Saumaise montre le caractère rituel de l’ancienne astrologie dans
le De annis climacteris, et que même l’astrologue Jean-Baptiste Morin se range
à l’idée que l’astrologie ancienne a toujours été corrompue par la superstition dans
son Astrologia Gallica, Gaffarel est l’un des derniers à tenter une synthèse entre
astrologie et prisca theologia. En France, il ne restera que quelques figures
mineures comme Blaise de Pagan ou Eustache Lenoble pour revendiquer l’argu-
ment de l’ancienneté de l’astrologie, tout en s’écartant prudemment des contro-
verses religieuses. Ils ne semblent d’ailleurs guère se préoccuper de l’orthodoxie
catholique.
L’hostilité de Gaffarel à l’égard de l’héritage des Grecs fait de lui un marginal
alors que ses confrères Gassendi, Nicolas Bourdin et Boulliau ne cessent de
clamer la supériorité de ceux-ci dans les sciences astronomiques. Dans le monde
catholique, seul Kircher partage les préoccupations de Gaffarel et sa volonté de
réhabiliter l’héritage des Orientaux, bien que sa préférence revienne aux Égyptiens,
comme il le montre dans l’Œdipus Ægyptiacus.
Pourtant, ce qui pourrait apparaître comme l’un des derniers feux de la
Renaissance se révèle novateur par sa méthode d’argumentation au moyen de
l’érudition historique. À cet égard, ce sont dans les développements de l’Œdipus
Ægyptiacus de Kircher sur l’astrologie qu’il faut voir la continuation du projet
de Gaffarel. Malgré ses défauts, l’ouvrage de Gaffarel apparaît comme un maillon
essentiel pour comprendre la naissance de l’approche historique de l’astrologie,
qui émerge pleinement au cours du dix-huitième siècle avec l’essor de l’orien-
talisme. L’historicisation de l’astrologie, que l’on peut voir comme une étape
essentielle à son anachronisation et à son rejet, apparaît ainsi comme le fruit des
controverses historico-religieuses du début du dix-septième siècle au sujet de la
naissance de l’idolâtrie.
Jean Sanchez
École Normale Supérieure
LEs valeurs séfirotiques du HESSED Une typologie de référence
8 juillet 2020
Hessed ou Guedoulah
חשד
« Mais Toi, Adonaï, אל Miséricordieux, et de Compassion, lent à la fureur, rempli de Bonté et de Vérité », Psaumes 86 : 15.
« J’ai dit : le monde sera construit par la Bonté », Psaumes 89 : 3.
Avec Kether, Hokhmah et Binah, nous avons parcouru le Macroprosope, le Grand Visage des Parzufim, la Triade Supernelle – Père Mère et Fils – nous allons à présent entrer avec la quatrième Sephira, Hessed, dans le Microprosope ou Petit Visage, constitué par les 6 Sephiroth suivantes (de la 4 à la 9).
Ces six Sephiroth sont les forces primordiales qui soutiennent la Création du monde physique. Elles correspondent ainsi aux Six Jours de la Création. Ainsi, Dieu fit les « midot » ou six Sephiroth qui sont la source primordiale de l’Émotion. Les émotions chargent celui qui pense et donne priorité à la pensée et à la passion. Les 6 Sephiroth sont alors les puissances de transformation de la pensée de la Triade supérieure dans l’action de la dixième et dernière Sephira. Elles sont Six, une double triade, car elles reflètent la nature duelle de la manifestation de Kether en Hokhmah et Binah. Ainsi, si la Triade supérieure est constituée de trois Sephiroth il est logique qu’elle soit suivie par une double triade.
Hessed, חסד, se traduit par « Miséricorde », « Clémence » ou « Grâce » et on la connaît également sous le nom de Guedoulah, גדולה, c’est-à-dire « Majesté » ou « Magnificence ». Hessed est le premier attribut à naître des Mohin (cerveaux, Hokhmah et Binah). Dans l’Arbre de Vie, Hessed se trouve sur la Colonne de la Miséricorde (colonne qui porte son nom) juste en dessous de Hokhmah. Car, si Hessed provient de Binah, qui se trouve sur la colonne gauche, la place de Hessed est à droite, tout comme la première émanation de Kether se place à droite. Cette descente de l’énergie en forme de zigzag est très claire au niveau de la relation du cerveau et du corps humain (l’hémisphère droit dirigeant le côté gauche et vice-versa). Cette modalité de la descente de l’énergie fut conçue par Dieu afin de préserver l’interaction de la polarité entre elles, afin que cette polarité et ces interactions produisent les formes multiples et diverses de la création.
Dans le cours n° 15 des Philosophes de la Nature, nous lisons ceci : « Le jeu de miroir au niveau des Abysses correspond à quelque chose de précis. Au-dessus, la liberté de concevoir et de créer domine les lois; en dessous, le choix est subordonné aux lois nécessaires qui s’imposent. « C’est pour permettre au relatif de s’assimiler les dons inépuisables de l’Absolu qu’il faut des séparations, des restrictions et des règles » (Francis Warrain. La Théodicée de la Kabbale) ».
Le texte des 32 Sentiers de la Sagesse nous dit de Hessed et de son Sentier : « Le quatrième Sentier est appelé Intelligence cohésive ou réceptive ; il est ainsi nommé parce qu’il contient tous les Pouvoirs sacrés, et de lui émanent toutes les vertus spirituelles avec les essences les plus exaltées. Elles émanent l’une de l’autre par le pouvoir de l’émanation primordiale (la Couronne Suprême) ».
Hessed est ainsi une Force en expansion, un don libre et total. Hessed est définie comme la Miséricorde, mais peut-il y avoir miséricorde sans liberté ? Hessed est pure acceptation, pur pardon et pure présence. Hessed est une force créatrice sans cesse en expansion vers le monde extérieur, une abondance totale sans altération possible. Puisque Hessed est sans limite, elle ne peut créer et supporter les mondes, car si cela était le cas, ces mondes seraient son reflet, et donc sans limite, sans barrière, et ils tomberaient rapidement dans le chaos. C’est pourquoi Hessed est en balance avec Guebourah, la Rigueur, qui en limite l’expression afin de permettre à la Création d’exister en équilibre. L’inverse est également vrai comme nous le dit si bien le Zohar : « Le Monde a été créé par la Rigueur (Guebourah) mais il n’aurait pu subsister si la Clémence (Hessed) ne fut intervenue ». Dans le Sicle du Sanctuaire, p. 140 : « De plus, bien que le secret de l’homme ait été créé selon le secret des six extrémités (les six Sephiroth de Hessed à Yessod), les trois degrés (Kether, Hokhmah et Binah) constituent le principe et le fondement de toutes choses ».
Le Sicle du Sanctuaire de Moïse de Léon parle de Hessed comme de la « Porte de l’Extrémité du Ciel » et plus loin : « Hessed, Abraham, Droite, Sud, Eau, Argent, Grand Prêtre, Amour ».
Ces noms donnés à la Sephira Hessed se retrouvent dans le Palmier de Déborah, dans le cinquième chapitre : « Comment un homme pourrait-il s’entraîner à acquérir la qualité de la Bonté ? La voie principale par laquelle l’homme peut entrer dans le secret de la Bonté est d’aimer Dieu avec un amour parfait, sans renoncer à Son service pour quelque raison que ce soir, car rien n’a de valeur pour lui si ce n’est l’amour du Béni. Par conséquent, il devrait surtout se conformer aux exigences du service de Dieu et le reste du temps peut être pour d’autres besoins.
Cet amour devrait être fermement ancré dans le coeur qu’il reçoive du bien des mains du Saint, Béni soit-Il, ou qu’il reçoive de la souffrance ou des réprimandes. Ces dernières, elles aussi, devraient être considérées comme des marques de l’amour de Dieu. Ainsi qu’il est écrit : ‘Fidèles sont les blessures d’un ami.’ Ainsi qu’il est écrit : ’Avec toute ta puissance’, que les rabbins expliquent par ‘Pour n’importe quelle mesure, Il mesure par toi,’ de sorte à inclure toutes les mesures sous la Bonté. Il sera alors trouvé que le secret de la direction de la vie sera de la Souveraineté, mais même lorsque la Souveraineté agit en jugement, elle est liée à la Bonté. Dans les Tikkunim, il est expliqué : ‘ Qui est un saint ? ‘ Celui qui fait la Bonté à son Créateur ».
Et Jean de la Croix en son Noche obscura : « La septième ascension donne à l’âme l’extrême audace. L’amour renonce ici à tout pouvoir de jugement en face de l’espoir… Au cours de cette ascension, l’Épouse s’avança en disant « Qu’il me baise des baisers de sa bouche » (Cantique des cantiques, 1, 2) ».
Au niveau de la Guématria, Hessed nous dit :
– Heth – 8 et en entier 418 – la Barrière ; ח
– Samekh – 60 et en entier 120 ; ס
– Daleth – 4 et en entier 434 – la Porte ; ד
Donc, 8 + 60 + 4 = 72. Ceci se réfère aux 72 Noms ou attributs de Dieu. Mais cela se réfère également au Secret, Basod, בסוד, qui est l’essence de la Sephira Hessed.
Par la somme de la numération de chaque lettre écrite en entier, nous avons :
418 + 120 + 434 = 972. Cela nous donne la numération intéressante de Dieu Jésus sous la forme de Jésus Élohim – יהשוה אלהים – Donc la double puissance divine Élohim et יהוה unies. Élohim étant le nom divin de la Sephira qui suit Hessed, יהוה étant le nom de la précédente. Et surtout, l’union du Christ Fils – Ben בן – qui est un des noms de la Sephira selon le Shaare Orah de Gikatila et d’Élohim, puissance créatrice de l’univers.
Le Nom divin de Hessed est EL (אל). Et il n’est pas étonnant de retrouver dans ce Nom la lettre Lamed ל : la force divine descend et se déploie horizontalement. Il y a dans Lamed la suggestion d’un écoulement fluide du haut vers le bas. Par ailleurs, en hébreu Lamed (למד) signifie « apprendre » et « étudier » (voir ainsi le lien avec le Talmud).
Hessed ou Guedoulah Vitrail de Louis Comfort Tiffany
Le Nom de l’Ordre angélique de Hessed: ‘Hashmalim ,חשמלים est traduit : les Brillants ou les Êtres lumineux.
Le personnage biblique qui se rattache à Hessed est Melchisédech qui est cité dans la Torah (Genèse 14) très succinctement et beaucoup plus complètement dans le Nouveau Testament, l’Épître aux Hébreux (He 7) : en hébreu, Melek מלך = roi et Tzédek צדק = justice. Ainsi, Melki-Tzedeq est donc le « Roi de Justice » (Mon Roi est justice). Il est appelé encore Roi de Salem (שלום) c’est-à-dire Roi de paix. Il est le Roi-Prêtre et souverain sacrificateur.
Traditionnellement, on associe cette Sephira à la planète Jupiter, Tzedek – צדק, c’est-à-dire le Juste. L’association se fait avec les qualités de générosité et de magnanimité concrétisées par Jupiter. Et c’est bien là la nature de cette Sephira : la Tsedaka ou bonté.
Dans le Shaare Orah, Septième Porte, de Gikatila nous pouvons trouver les Noms qui sont liés à cette Sephira :
El Eliyon (Dieu Suprême) – אל עליון – ‘Hessed Abraham (Miséricorde d’Abraham) – חסד אברהם ; Yamin (Grande Mer) – ימין; Qadosh (Saint) – קדוש ; Mayim Eliyonim (Mer Suprême) – עליונים ; ‘Hessed Olam (Monde de la Bonté) – חסד עולם ; Guedoulah (Majesté) – גדולה ; Ben (Fils) – בן ; Vav – ואו ; Eleh (Celui-là) – אלה.
Hessed ou Guedoulah, Spartakus FreeMann, Nadir de Libertalia.
lundi 12 mai 2025
jacques halbronn L'astrologie est science du court terme et du récurrent et non du long terme et de l'exceptionnel.
jacques halbronn L'astrologie est science du court terme et du récurrent et non du long terme et de l'exceptionnel.
On commet l'erreur de croire que l'Astrologie aurait vocation à rendre compte d'événements remarquables et distants les uns des autres. Laissons ce genre de mirage aux historiens ordinaires. Quant aux astrologues du XXe siècle, encore attachés au Ciel astronomique dans toute sa splendeur, ils n'auront pas compris que l'astronomie est un matériau brut qui doit être transmuté par l'astrologie et donc considéralement décanté et élagué, ce que nous rappelle le judaisme quand il privilégie un certain jour et une certaine nuit par rapport à l'ensemble des jours et des nuits.
Nous avons toujours éprouvé une certaine admiration face à ces astrologues qui manient, qui jonglent avec un nombre incroyable de facteurs à la manière d'un Charles Ridoux (Evolution géopolitique mondiale. Le tournant (1980-2020) Ed du Rocher 2002) se voulant "dans la lignée des travaux d'André Barbault"
L'usage même des planétes au delà de Saturne nous semble bien être le péché originel de cette astrologie "moderne". Pour nous l'astrologie est née pour éclairer les hommes depuis des millénaires et elle n'aura pas attendu la fin du XVIIIe siècle pour disposer des moyens qui lui étaient nécessaires. En tout état de cause, l'astrologie a une obligation de simplicité et c'est ce glissement vers une complexité débridée qui aura été à l'origine du métier d'astrologue, seul capable, nous dit-on, de se repérer dans un tel labyrinthe cosmique. D'ailleurs, l'informatique n'aura fait qu'aggraver la situation à telle enseigne que bien des astrologues sont impuissants sans l'aide de leur machine. On pense à l'ACB de Roger Héquet; On n'est plus du tout avec ces gens là dans l'observation directe du ciel (et encore moins avec les astres invisibles à l'oeil nu) C'est là un contre sens anthropologique de première magnitude que nous n'aurons cessé de dénoncer depuis 1976, avec en 1994, notre Astrologie selon Saturne qui n"était encore qu'une ébauche.
JHB 12 05 25
dimanche 11 mai 2025
jacques halbronn Le hassidisme à l'aune de l'astrologie septénale
jacques halbronn Le hassidisme à l'aune de l'astrologie septénale
Notre Humanité est structurellement marquée par la dualité, à tous points de vue tant dans l'espace que dans le temps et il importe que ces deux plans s'ajustent heureusement, harmonieusement, ce qui implique d'accepter une certaine dimension cyclique, une alternance entre les Sefiroth Hessed et Din au centre de l'Arbre Séphirotique lequel comporte deux branches de nature opposée. On retrouve dans le judaïsme deux courants dont l'un justement a pris le nom de Hessed. Il semble que cette dualité se retrouve dans les Evangiles.(Pharisiens, Saducéens)
sur le web
La naissance du hassidisme, Mystique, rituel et société (XVIII°- XIX°siècle) - Jean Baumgarten
"Jean Baumgarten réalise dans cet ouvrage la première synthèse en français sur le mouvement hassidique, qu'il étudie dans sa totalité: de sa dimension théologique à son organisation sociale, des coutumes religieuses aux techniques mystiques. Le livre permet ainsi de situer le hassidisme dans l'histoire de la mystique juive, d'en recomposer la genèse mais aussi de cerner la nouveauté doctrinale des premiers maîtres qui, notamment dans la prière extatique, la danse, le chant, cherchent à provoquer l'union du corps avec le monde divin."
Sur le web
Différences entre 'Hassidim & Mitnagdim
Rédigé le Mardi 13 Décembre 2022
La question de Aaron B.
Bonjour Rav,
Quelles sont les différences entre les 'Hassidim et les Mitnagdim ?
La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
Bonjour,
Les 'Hassidim et les Mitnagdim [opposants] sont tous des bons juifs extraordinaires et ils suivent la même Torah.
A ce sujet, il n'y a pas de discussion.
Lorsque le 'Hassidisme a vu le jour, les grands de l'époque ont eu une peur bleue. Ils virent dans ce courant, une "réforme" de la religion, due aux innovations allant, selon eux, trop loin [selon les Mitnagdim : étude la Torah délaissée au profit d'autres pratiques, insistance démesurée sur la relation directe avec D., risques de déviation vers l'hérésie dus à la "trop grande importance" accordée au Tsadik].
Cette manière de réagir ne nous est pas étrangère.
Lorsque les premières éditions du Michné Torah écrit par le Rambam ont vu le jour, ses opposants brulèrent de nombreux volumes face à tous, afin de bien montrer qu'il ne faut pas étudier dans ses livres.
Lorsque les premières Matsot fabriquées à la machine furent commercialisées, les grands de l'époque interdirent de les consommer sous peine d'être accusé de consommation de 'Hamets.
De nos jours, le Rambam est considéré comme l'un des plus grands décisionnaires et les Matsot faites à la machine bénéficient de la surveillance des plus grandes autorités rabbiniques mondiales.
Depuis le 19ème siècle, le 'Hassidisme est de plus en plus accepté et nombreux sont ceux qui ne voient plus en lui une rupture avec la tradition, bien au contraire."
Opposition au hassidisme
par David Encaoua
Allan NADLER, The Faith Of The Mithnagdim: Rabbinic Responses to Hassidic Rapture/, The John Hopkins University Press, 1997.
Vus de l’extérieur et superficiellement, les Juifs – qu’on désigne sous le nom générique d’ « orthodoxes » – qui aspirent à pratiquer intégralement les commandements de la Torah et à s’y conformer dans tous ses rituels, semblent former un monde compact, homogène, unanime, voire monolithique. Un regard plus serein et attentif révèle rapidement que cette vision unitaire est totalement fallacieuse : les divergences, les fractures, les oppositions, voire les conflits abondent, diversement motivés. Si la Torah, comme l’indique son étymologie, désigne un chemin, la question de l’itinéraire à choisir ne cesse de se poser. Un des mérites de l’ouvrage d’Allan Nadler, La foi des Mitnagdim, Réponses Rabbiniques à l’enthousiasme hassidique est d’éclairer un conflit majeur né au XVIIIème siècle au sein des communautés juives observantes d’Europe de l’Est. Il traite de la querelle qui a opposé les représentants de deux grands courants de pensée juive : les ‘Hassidim et les Mitnagdim."
Astrologiquement, nous pensons qu'il existe une alternance, chaque période couvrant 1260 jours (cf Livre de Daniel) avec un contre pied quand on passe d'un temps à un autre, selon la présence de Saturne sur les axes équinoxiaux/solsticiaux ou au contraire à 45° de ces axes.(chaque quadrant couvrant 90°) Selon nous, la phase Hessed est un rejet prométhéen du plan divin et la phase Din son respect et une volonté de rigueur faisant suite à un certain relâchement hessédien..
web "Selon les Mitnagdim, le hassidisme délaisse l'étude de la Torah " au profit d'autres pratiques, insistance démesurée sur la relation directe avec D., risques de déviation vers l'hérésie dus à la "trop grande importance" accordée au Tsadik". La prière est privilégiée par la Hassidouth alors que le courant "Din" s'en tient à un plan établi une fois pour toutes et qui n'exige aucune intervention subséquente.
JHB 09 05 25
jacques halbronn La devise républicaine au prisme de l'Astrologie Septénnale.
wikipedia "La triade Liberté, Égalité, Fraternité est la devise officielle de la République française depuis l'article 4 de la Constitution de 1848 de la IIe République, inscrite à partir du centenaire de la prise de la Bastille qui devient fête nationale sur les frontons des édifices publics sous la IIIe République et reprise dans l'article 2 de la Constitution de 1958 de la Ve République."
Or, tant en 1789 qu'en 1848, Saturne se trouvera dans le signe mutable des Poissons (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994-95). Cette devise refléte un certain état d'esprit typique de la sephira Hessed (cf notre étude à ce sujet) bien caractérisée par la notion de Fraternité mais aussi de Liberté, aux tonalités féminines. Nos travaux sur les femmes viennent confirmer un tel écho.L'éthique féminine est typiquement marquée par une quéte , un impératif, d'harmonie, d'entente, de grâce, de pitié, (compassion)de tolèrance, de miséricorde, de libérté-libèration et ce, à n'importe quel prix. "Il est interdit d'interdire". On refuse les contraintes. On a le droit de dire ce qu'on veut. A l'opposé, la bête noire serait la sephira Din (ou Guévourah) qui fait primer une certaine rigueur (Dura lex sed lex), le respect, l'observance, de régles communes, le maintien d'une discipline, le sens du devoir. En fait, les valeurs "républicaines" en question sont bel et bien marquées par l'idée d'entraide, de solidarité, de budget "social" pesant lourd sur l'économie d'un pays comme la France, générateur d'endettement démesuré, à la longue. Au prisme de l'astrologie septennale, on doit donc s'attendre avec le passage de Saturne des poissons vers le bélier - donc du mutable vers le cardinal - à un certain désenchantement pour une période de 3 ans et demi. En effet, au bout de ces 1260 jours, chacune des phases est vouée, en son temps, à passer le relais. C'est dire que cette "triade" -Liberté, Egalité, Fraternité" ne reflétera que la moitié du processus global, ce qui risque de venir fausser le jeu politique fondé sur l'alternance.. On décalera tout de 45°. Sous vichy, la devise était travail famille, patrie. ce qui correspond à l'esprit de la phase cardinale de Saturne/ web La révolution nationale Le régime de Vichy entreprend une rénovation morale et patriotique du pays qui se traduit par un retour aux valeurs traditionnelles. La devise officielle de cette révolution nationale est « Travail, famille, patrie ». Vichy réorganise le travail en corporations (comme sous l'Ancien régime). Dès 1941, la Charte du travail affirme les bases d'une organisation corporatiste et institue des ordres (encore en vigueur aujourd’hui) pour les professions libérales : médecins, notaires, architectes. Dans l’optique d’un retour aux traditions, l’artisanat et les formes traditionnelles de la vie économiques en général sont mis en valeur. Ainsi le travail de la terre est remis au goût du jour et pour encourager le retour à la terre, le gouvernement recourt au slogan : « la terre ne ment pas ». Au lendemain de la Seconde guerre Mondiale, les pièces portant cette devise ne seront pas immédiatement retirées. *
Il conviendra d'établir une typologie séfirotique. Si Hessed correspond plus au féminin et Din au masculin, cela signifie - par delà la question de l'homosexualité - qu'il y a lieu de distinguer astrologiquement les personnes portées par la première phase du cycle de 7 ans (qui va du début d'un signe cardinal au milieu d'un signe fixe) et celles portées par la phase seconde (qui va du milieu d'un signe fixe au tout début d'un signe cardinal selon le processus saturnien, soit deux périodes de 3 ans et demi, ce qui justifie que dans le judaisme on ait deux débuts d'années séparés de 6 mois.(Pessah, au printemps) et Rosh Hashana, à l'automne)
w51 1/11 p. 329-332 "La Tour de Garde" annonce le Royaume de Jéhovah 1951 Témoins de Jéhovah
“ Un temps, des temps et la moitié d’un temps ”
1. Quels textes des Écritures nous aident à déterminer la signification d’“ un temps ” et pourquoi cela ne pouvait-il se rapporter à une période de 360 ans ?
IL est admis qu’un “ temps ” se rapporte à une année. Cela signifie donc “ un an, deux ans et la moitié d’un an ”, au total trois ans et demi. On confirme cette manière de calculer un “ temps ” par l’emploi inspiré de l’expression de l’Apocalypse 12:6 : “ Mille deux cent soixante jours ” qui, selon la méthode biblique de calcul, équivalent à trois ans et demi. L’Apocalypse 11:2 parle aussi de la “ ville sainte ” foulée aux pieds pendant quarante-deux mois. Dans le passé, les exégètes ont calculé cette période sur la base d’un an pour un jour, ce qui faisait 1 260 ans. Il n’y a cependant aucune raison valable pour faire cette conclusion ; ces prodiges ne peuvent se produire qu’après 1914, au cours de notre génération. Il est scriptural et juste de comprendre par “ un temps, des temps et la moitié d’un temps ” une période de 1 260 jours littéraux, soit trois ans et demi."
JHB 11 05 25
vendredi 9 mai 2025
jacques halbronn Epistémologie. Les exigences de précision dans les sciences les plus diverses/ Dates juridiques vs dates cosmiques.
jacques halbronn Epistémologie. Les exigences de précision dans les sciences les plus diverses/ Dates juridiques vs dates cosmiques.
Il s'observe un étrange paralléle entre les chronologies inventées par les sociétés humaines et celles qui relévent d'une certaine transcendance céleste. Parfois, d'ailleurs, on a tendance à les confondre, délibérément ou non. Les premières se sont souvent substituées aux secondes d'autant que leur langage passe dans un cas comme dans l'autre, par le le calendrier, servant d'interface. Le Droit constitutionnel est la forme du Droit qui empiéte sur la Loi cosmique, qui rivalise avec elle.
Pour nous, le nouveau judaisme que nous préconisons doit instaurer un ordre dicté par le mouvement planétaire et tout particulièrement par Saturne. Récemment, nous avons souligné, à propos de la Hagada de Pessah, la suprématie du jour du Shabbat sur les autres jours de la semaine, chacun étant associé à une planéte. Mais la seule qui importe, en effet, c'est Saturne, la planéte la plus éloignée du Soleil (- si l'on met de côté les astres récemment découverts, Uranus, Neptune et tutti quanti)
Notre formation, dans les années 65-69 s'est produite dans les deux registres, Astrologie et Droit Constitutionnel mais cette dialectique nous rejoint actuellement tant nos travaux prévisionnels en Astrologie "Septénale" se croisent avec certains enjeux proprement juridiques (en droit civil) auxquels nous sommes confrontés. Le point commun est la précision. Il faut agir dans les deux cas au moment opportun, respecter les échéances des contrats, des baux tout comme celles du passage d'une phase saturnienne à une autre. Avant l'heure, ce n'est pas l'heure, après l'heure, ce n'est plus l'heure.
Il n'en reste pas moins que du point de vue de la théologie biblique (cf le livre d'Osée, notamment), le temps fixé par les hommes ne saurait avoir la même valeur que celui qui a été fixé, il y a des millénaires, par le "plan divin", lors du reformatage du systéme solaire. Nous avons montré que la Constitution de la Ve République avait su conserver une certaine liberté de manoeuvre (même lors du passage vers le double quinquennat présidentiel et législatif) en maintenant le droit, le pouvoir pour le président de la République de dissoudre l'Assemblée Nationale, par delà le calendrier électoral. Le défi consiste à articuler les deux comptes à rebours, celui d'en bas et celui d'en haut D'ailleurs, l'astrologie actuelle devra se régénérer en revenant à une périodicité régulière, ce qui implique qu'elle ne soit pas liée à l'excés aux données astronomiques lesquelles constituent une matière première à transmuter.
JHB 0905 25
Election de Léon XIV , pape, américain
· Election de Léon XIV , pape, américain
This should be an interesting "meeting" between Church and State. Here's Trump and Pope Leo's noon natal (posted in comments) with his Moon/Pluto conjunct Donald's Mars/Ascendant. Suns are squaring and Pope Leo's South Node conjuncts Donald's Sun. The Ruler of the Pope's Sun is Mercury in Libra (sextile Jupiter) which conjuncts Trump's Jupiter (ruler of his Moon). Maybe he will be able to reason with him and teach him a thing or two. Surely there will be communications between the two.
Occupy Democrats
: Le monde de MAGA fond alors que l'Église catholique élit le cardinal américain Robert Francis Prevost pour devenir le pape Leo XIV - un homme qui a claqué Donald Trump et J.D. Vance dans le passé.
Les républicains voulaient un pape d'extrême droite et à la place, ils ont obtenu la continuité de l'héritage du
En février, le cardinal Prevost a partagé un article sur X intitulé "JD Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de classer notre amour pour les autres" dans lequel l'auteur a repoussé l'affirmation de Vance selon laquelle les chrétiens devraient d'abord aimer leur famille, puis leur voisin, puis leur communauté, puis leurs concitoyens, puis le reste du monde.
Vance essayait de déformer la théologie catholique pour défendre ses opinions virulentes anti-migrants en suggérant que les chrétiens n'ont pas à donner la priorité aux soins de quelqu'un au-delà de leur cercle familial immédiat.
Le cardinal de l'époque a également retweeté un message claquant Trump et le dictateur salvadorien Nayib Bukele pour la déportation "illicite" de l'innocent père du Maryland Kilmar Abrego Garcia et la "souffrance" causée par la politique d'expulsion de MAGA.
En plus de cela, il a partagé un article du conservateur cardinal américain Timothy Dalton intitulé « Pourquoi la rhétorique anti-immigrant de Donald Trump est si problématique » qui condamne le « nativisme » adopté par le mouvement MAGA. L'article disait aussi que les chrétiens devraient voir « l'immigré comme un cadeau à notre nation » et « accueillir l'étranger. "
Le pape Léon XIV devrait poursuivre l'héritage de son prédécesseur en plaidant en faveur de l'action climatique, en respectant la justice sociale et en prenant soin des pauvres du monde. En d'autres termes, il défendra tout ce que MAGA s'oppose.
Trump lui-même a déjà réagi à l'annonce avec un message de félicitations pro forma sur Truth Social qui a probablement été écrit par un membre du personnel.
« Félicitations au Cardinal Robert Francis Prevost, qui vient d'être nommé Pope. C'est un tel honneur de réaliser qu'il est le premier pape américain », a écrit le récit de Trump. "Quelle enthousiasme et quel grand honneur pour notre pays. J'ai hâte de rencontrer le pape Léon XIV. Ce sera un moment très significatif ! "
Une fois que Trump aura une meilleure idée des croyances du pape Léon XIV - à savoir que les chrétiens sont appelés à aimer et à prendre soin de tous les peuples du monde, pas seulement des conservateurs blancs - le président chantera probablement une chanson très différente. Si et quand cette attaque arrivera, nous serons fiers de soutenir l'amour et la bonté du pape Leo contre la haine et la cruauté de Trump.
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mercredi 7 mai 2025
jacques halbronn Sociologie . L'identité juive est plurielle et diversifiée. Etoile Jaune
jacques halbronn Sociologie . L'identité juive est plurielle et diversifiée. Etoile Jaune
Cette identité ( cf la création du CERIJ Cercle d'Etude et de Recherche sur l'Identité Juive en 1978) souffre de certains rapprochements. On pense notamment au pseudo paralléle entre juifs et arabes. D'aucuns s'imaginent que ces deux "populations" entretiennent le meme rapport à la langue. Or, il n'en est rien et un tel propos est tout à fait anachronique; Les Juifs n'ont pas des grands parents hébréophones et ce sont les petits enfants qui connaissent mieux l'hébreu que leurs aieux, s'ils ont passé quelque temps en Israel; La fréquentation de la synaogue, quant à elle, de confère qu'un vernis superficiel se réduisant au déchiffrement de textes (vocalisés) dont le contenu n'est pas appréhendé directement et en profondeur par les locuteurs; Quant à d'autres aspects identitaires, ils vont prendre les formes les plus variées, tant au niveau de la langue que du milieu social. Savoir que telle personne est "juive", d'origine juive, ne veut rien dire, tant les cas de figure sont multiples. Les Juifs font partie de l'ensemble "blanc" (caucasien) et ne se distinguent qu'artificiellement, comme avec l'Etoile Jaune, sous l'Occupation. Le port même de celle-ci prouve que ce n'est pas par le faciés qu'on peut les reconnaitre, si ce n'est du fait d'un certain mimétisme.
JHB 07 08 25
mardi 6 mai 2025
jacques halbronn Anthropolinguistique Langues et langages contrastés versus fluides, subtils
jacques halbronn Langues contrastées versus langues fluides.
jacques halbronn Langues contrastées versus langues fluides.
Nous appelons "langue contrastée"", une langue dont les signifiants sont nettement séparés, isolés les uns des autres, alors que les langues "fluides" offrent des passages subtils entre eux, ce qui va englober un grande nombre de signifiés (polysémie). C'est ainsi que l'anglais moderne sera qualifié de 'contrastée" face au français, "langue fluide". Il en est de même en musique, où l'on observe des musiques contrastées, fortement "rythmées", comme le jazz face à des musiques plus fluides, comme la musique "classique". Les langues contrastées ne développeront pas les mêmes aptitudes intellectuelles chez leurs locuteurs que les fluides. Elles vont mobiliser un grand nombre de signifiants censées correspondre à autant de signifiés . A contrario, les langues "fluides" pourront recourir à un petit nombre de radicaux, de racines en procédant à des dérivations par affixes, conjugaisons, déclinaisons, ce qui exigera une grande attention de la part des locuteurs et interlocuteurs, bien davantage que pour les langues "contrastées", friandes en synonymes et en emprunts, en importations de mots étrangers. Ce qui a du fasciner historiquement dans la langue française auprès de diverses langues, c'est son économie de moyens, son élégance occamienne.
Les langues fluides sont ésotériques et sélectives car elles exigent un entrainement précoce à capter les nuances phonologiques les plus subtiles permettant de passer, de glisser d'un genre à un autre, d'un nombre à un autre, d'un temps à un autre au moyen d'infimes variations. Mais cela signifie une grande richesse de signifiés au prix d'une parcimonie, d'un rationnement des racines. De telles langues peuvent sembler bien pauvres pour ceux qui n'en captent pas toutes les modulations sémantiques.
Nous dirons que les langues fluides, telles que nous les appelons, évitent d'avoir à mémoriser un lexique important et imposant puisqu'elles jouent sur quelques accessoires et auxiliaires récurrents. Autrement dit, l'économie lexicale - si l'on admet que des mots ayant une même racine ne sauraient revendiquer d'autonomie mais ne sont que des variations, au sens musical du terme, autour d'un nombre limité de "thèmes"- laisse le locuteur composer son "mécano", ce qui facilité la circulation, la prévisibilité au sein d'une langue et remplace l'effort de mémorisation par une surcroit de réflexion que nous avons qualifié de morphosémantique. La frontière entre les mots se trouve ainsi relativisée dès lors que l'on sera en mesure de capter toutes les nuances au sein d'une même famille étymologique. Le locuteur, dès son plus jeune âge, équipé d'un lexique minimal, pourra ainsi jongler tant en tant qu'émetteur que récepteur, sans avoir besoin d'une aide extérieure lourde, ce qui, par là même, le rendra plus autonome, moins dépendant d'une autorité détentrice d'un lexique prolifique. Il convient enfin de traiter du langage non verbal, celui notamment des traits du visage. Il y a des expressions contrastées et peu nombreuses, répétitives et des expressions faciales bien plus nuancées tout comme, d'ailleurs, il existe un langage vulgaire fait de peu de nuances, de litotes et un langage plus raffiné, plus subtil.
JHB 05 05 24
lundi 5 mai 2025
Apocalypse Hier et demain Exposition BNF janvier 2025
L’APOCALYPSE
The Great Day of His Wrath, John Martin, 1851, Credit : Tate,London, 2011.
Autour de l’exposition
« Apocalypse. Hier et demain »
Bibliographie sélective
Janvier 2025
L’Apocalypse
2
Dans le langage courant, le mot « apocalypse » évoque catastrophes, fléaux et fin du
monde. Issu du grec ancien, il signifie en fait « dévoilement » et par extension
« révélation ».
Les historiens désignent par le terme « apocalyptique » un genre littéraire très en
vogue au début du christianisme, ainsi que dans les écrits judaïques des deux derniers
siècles avant notre ère. Tous les écrits apocalyptiques ont été composés pour
répondre à un contexte ressenti comme menaçant, et délivrent un message qui vise
à rassurer les croyants en leur dévoilant le plan de Dieu.
L’exemple le plus célèbre est L’Apocalypse de Jean ou Livre de la révélation », ou
plus simplement « L’Apocalypse ». Ce texte, le dernier de la Bible, aurait été rédigé
à la fin du Ier siècle à partir des révélations faites à Jean de Patmos. Jean reçoit alors
l’ordre d’écrire ce qu’il voit et assiste à un enchevêtrement de catastrophes qui
causent la perte de l’humanité. Après le Jugement dernier, la Jérusalem céleste
descend sur Terre et c’est bien l’avènement d’un monde nouveau où Dieu règne avec
ses semblables dans l’harmonie, que promet la Révélation. L’Apocalypse de Jean
est un texte complexe qui a donné lieu à de nombreuses exégèses mais aussi à une
infinité de représentations et d’interrogations au-delà d’un message strictement
religieux. Elle continue à alimenter des croyances (signes de la fin des temps, peurs
millénaristes) et des questionnements (peut-on prédire la date de la fin du monde ?).
La présente bibliographie propose des pistes pour replacer l’Apocalypse dans une
tradition exégétique et religieuse, mieux comprendre le texte de Saint Jean. Dans un
second temps, nous vous invitons à explorer les peurs apocalyptiques et les
réflexions sociologiques, philosophiques et psychologiques qu’elles suscitent.
Le Département Philosophie, histoire, sciences de l’homme de la BnF propose
aujourd’hui une bibliographie sur ce thème assortie d’une présentation d’ouvrages
en salle J de la Bibliothèque d’étude (Haut-de-jardin).
L’Apocalypse
3
Apocalypses et religions
L’apocalypse dans la mythologie, les traditions spirituelles et
confessions religieuses
Dossier « L'Apocalypse : Les religions et la fin du monde », Le Monde des
Religions, n° 16, mars 2006
Rez-de-jardin – magasin – [4- H- 838]
Dossier « Apocalypses chrétiennes, juives et musulmanes », Religions & Histoire,
n° 34, Septembre/Octobre 2010
Rez-de-jardin – magasin – [2005-69466]
Dossier « Les mayas : la fin du monde n’aura pas lieu : dossier ». L’histoire,
décembre 2012, n° 382.
Salle J – Périodiques – [HIST hist]
Carozzi, Claude
Apocalypse et salut dans le christianisme ancien et médiéval. Paris, Aubier, 1999.
230 p. (Collection historique)
Salle J – Histoire – [940.1/200 CARO a]
Deshayes, Laurent
« La vision cyclique des religions indiennes ». Le Monde des religions, n° 50,
novembre - décembre 2011
Rez-de-jardin – magasin – [4- H- 838]
Dumas-Reungoat, Christine
La fin du monde : enquête sur l’origine du mythe. Paris, Les Belles-Lettres, 2001.
400 p. (Vérité des mythes)
Salle G – Littérature générale – [809.933 7 DUMA f]
Delcor, Mathias
Les Apocalypses juives. Paris, Berg international, 1995 (Encyclopédie juive). 142
p.
Salle J – Religion – [229 DELC a]
L’Apocalypse
4
« Elise et L’Apocalypse » : interview d’Elise Haddad par Fanny Cohen-Moreaux
sur les représentations médiévales chrétiennes de l’Apocalypse sur le site Passions
Médiévistes, décembre 2023
Disponible en ligne :
https://passionmedievistes.fr/ep-87-elise-apocalypse/ (Consulté le 9 janvier 2025)
Filiu, Jean-Pierre
L'apocalypse dans l'islam. Paris, Fayard, 2008. 375 p.
Salle J – Religion – [297.7 FILI a]
Hamidović, David
L'interminable fin du monde : essai historique sur l'apocalyptique dans le judaïsme
et le christianisme anciens. Paris : Éd. du Cerf, 2014.161 p. (Lire la Bible)
Rez-de-jardin – magasin - [2023-197915]
Herr, Augustin
« La fin du monde dans le zoroastrime », sur le site « Les essentiels de la BnF »
Disponible en ligne :
https://essentiels.bnf.fr/fr/societe/spiritualites/05756754-2ed8-409e-99e7-
5191aa01fdff-apocalypses-et-fins-monde/article/9b00eb95-0791-40db-9dad-
f0a5588b44b6-fin-monde-dans-zoroastrisme (Consulté le 9 janvier 2025)
Jambet, Christian
La fin de toute chose : apocalypse coranique et philosophie. Paris : Albin Michel,
2017. 315 p.
Salle J – Religion – [297.2 JAMB f]
Lory, Pierre
« La fin de l'Histoire selon la tradition musulmane », Les Cahiers de l’Islam :
revue d’études sur l’Islam et le monde contemporain
Disponible en ligne :
https://www.lescahiersdelislam.fr/La-fin-de-l-Histoire-selon-la-tradition-
musulmane_a377.html (Consulté le 30 janvier 2025)
Lory, Pierre
Émission radiophonique « L’islam et la fin des temps » sur France Culture
(« Question d’islam »)
Disponible en ligne :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-d-islam/l-islam-et-la-
fin-des-temps-8385884 (Consulté le 9 janvier 2025)
Mollier, Christine
L’Apocalypse
5
Une Apocalypse taoïste du Ve siècle : le "Livre des incantations divines des grottes
abyssales". Paris, Collège de France : diff. de Boccard, 1990 (Mémoires de
l'Institut des hautes études chinoises). 239 p.
Rez-de-jardin – magasin - [4- O2N- 3408 (31)]
Taladoire, Éric
Les trois codex mayas. Paris : Balland, 2012
Rez-de-jardin – magasin - [2012-291706]
Le Livre de l’Apocalypse : le texte de Jean
Apocalypse de Jean / trad. et notes, Claude Tresmontant.Paris, F.-X. de Guibert-
OEIL, 1993. 313 p.
Salle J – Religion – [228 TRES a]
Bossuet
L'Apocalypse avec une explication. Paris, chez la veuve de Sebastien Mabre-
Cramoisy, 1689
Disponible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8706068r
Bianchi, Enzo
Le monde sauvé : commentaire de l'Apocalypse de Jean. Paris : Lethielleux, 2004.
320 p.
Salle J – Religion – [228 BIAN m]
Burnet, Régis
Le "Livre de l'Apocalypse". Paris : Éd. du Cerf, 2019. 168 p. (Mon ABC de la Bible)
Rez-de-jardin – magasin – [2019-65218]
Chauvin, Danièle ; Cuvilliers, Élian ; Gélinas, Yavon-D., Prévost, Jean-Pierre
Lire L’Apocalypse. Cahiers Évangiles. Supplément, 112. Paris : Éd. du Cerf. 131 p.
Rez-de-jardin – magasin – [8-JO-13574]
Loisy, Alfred
L'Apocalypse de Jean. Paris, É. Nourry, 1923
Disponible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6544330x
Prévost, Jean-Pierre
Pour lire l'Apocalypse. Ottawa : Novalis ; [Paris] : Éd. du Cerf, 1991. 160 P. (Pour
lire)
Salle J – Religion – [228 PREV p]
L’Apocalypse
6
Prigent, Pierre
L'Apocalypse de saint Jean. Genève, Labor et fides ; Paris, Begedis, 1988
(Commentaire du Nouveau Testament : Deuxième série). 384 p.
Salle J – Religion – [228 PRIG a]
Prigent, Pierre
Les Secrets de l’Apocalypse. Mystique, ésotérisme et apocalypse. Paris, Éd.du Cerf,
2004
Rez-de-jardin – magasin - [2002-73980]
Renan, Ernest
Histoire des origines du christianisme. 4, L'Antéchrist. Paris, M. Lévy frères, 1873
Disponible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6103010r
Croyances millénaristes d’hier à aujourd’hui
Conférences « Apocalypse : une histoire sans fin », Cité des sciences, saison 2012-
2013.
Disponible en ligne : https://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/conferences-en-
replay/saisons/saison-2012-2013/apocalypse-une-histoire-sans-fin (Consulté le 9
janvier 2025)
Boia, Lucian
La Fin du monde : une histoire sans fin. Paris, La Découverte, 1989. 253 p.
Rez-de-jardin – magasin – [8- R- 100327]
Dubar, Claude
« La fin des temps : millénarisme chrétien et temporalités », Temporalités. Revue de
sciences sociales et humaines 12 (2010)
Disponible en ligne:
http://journals.openedition.org/temporalites/1422 (Consulté le 9 janvier 2025)
El Kachtoul, Othman
Rendez-vous à Dābiq : la théologie apocalyptique du groupe État islamique. Paris,
Karthala, 2023. 397 p. (Terres et gens d'islam)
Rez-de-jardin – magasin - [2023-197915]
Entretiens sur la fin des temps / Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto
Eco, Stephen Jay Gould ; réalisés par Catherine David, Frédéric Lenoir et Jean-
Philippe de Tonnac. Paris, Fayard, 1998. 321 p.
L’Apocalypse
7
Rez-de-jardin – magasin – [1999- 46065]
Weber, Eugen Joseph
Apocalypses et millénarismes : prophéties, cultes et croyances millénaristes à
travers les âges. Paris, Fayard, 1999. 327 p.
Salle J – Histoire – [909/306 WEBE a]
Les peurs collectives : perspectives historiques,
sociologiques, philosophiques et psychologiques
Dossier « La grande peur de la fin du monde ». L’histoire, janvier 1999, n° 228
Salle J – Périodiques – [HIST hist]
Dossier « Les fins du monde : dossier ». Historia, décembre 2012, n° 792
Rez-de-jardin – Magasin – [2001- 128684]
Bompard-Porte, Michèle
De l'angoisse : psychanalyse des peurs individuelles et collectives. Paris, A. Colin,
2004. 302 p. (Collection Cursus. Psychanalyse)
Rez-de-jardin – Magasin – [2004-104843]
Bornet, Philippe ; Clivaz, Claire ; Durisch Gauthier, Nicole ; Hertig, Philippe ;
Meylan, Nicolas
La fin du monde : analyses plurielles d'un motif religieux, scientifique et culturel.
Genève : Labor et fides ; Paris : diff. PUF, impr. 2012. 249 p. (Religions et
modernités)
Rez-de-jardin – Magasin – [2012-340386]
Burnet, Régis ; Detal, Pierre-Edouard
Armageddon : une histoire de la fin du monde. Paris, PUF, 2024. 269 p.
Salle J – Religion – [228 BURN a]
Carozzi, Claude ; Taviani-Carozzi, Huguette
La fin des temps : terreurs et prophéties au Moyen âge. Paris, Flammarion, 1999.
248 p. (Champs ; 446).
Salle J – Histoire – [940.1 /306.4 CARO f]
Chabrol, Jean-Paul
Élie Marion, le vagabond de Dieu (1678-1713) : prophétisme et millénarisme
protestants en Europe à l'aube des Lumières. Aix-en-Provence, Édisud, 1999. 271
p.
L’Apocalypse
8
Rez-de-jardin – Magasin – [2000-67063]
Clebert, Jean-Paul
Histoire de la fin du monde : de l’an mil à l’an 2000. Paris, Belfond, 1994. 296 p.
Rez-de-jardin – Magasin – [8-R-110936]
Cohen, Samy
La bombe atomique : la stratégie de l'épouvante. Paris, Gallimard, 1995. 160 p.
(Découvertes Gallimard, 248)
Rez-de-jardin – Magasin – [16- Z- 27676 (248)]
Cohn, Norman
Les fanatiques de l'Apocalypse : courants millénaristes révolutionnaires du XIe au
XVIe siècle. Bruxelles, les Éd. Aden, 2011. 473 p. (Opium du peuple)
Salle J- Religion – [273 COHN f]
Colloque de Fanjeaux (27, 1991)
Fin du monde et signes des temps : visionnaires et prophètes en France
méridionale, fin XIIIe-début XVe siècle. Toulouse, Privat, Fanjeaux, Centre
d'études historiques de Fanjeaux, 1992. 396 p.-XVI p. de pl. (Cahiers de Fanjeaux,
27)
Rez-de-jardin – Magasin – [16- LK2- 10034 (27)]
Deceneux, Marc
Histoires de la fin du monde. Rennes, Éd. Ouest-France, 1999. 125 p.
Rez-de-jardin – Magasin – [2000- 28303]
Delumeau, Jean
A la recherche du Paradis. Paris, Fayard, 2010. 391 p.
Rez-de-jardin – Magasin – [2010-243780]
Delumeau, Jean
Mille ans de bonheur. Paris, Fayard, 1997. 493 p. (Une histoire du Paradis, 2)
Salle J – Religion – [236 DELU h2]
Delumeau, Jean
La peur en Occident. Paris, Fayard, 1978. 486 p.
Salle J – Histoire – [940.2/306 DELU p]
Duby, Georges
An 1000-an 2000 : sur les traces de nos peurs. Paris, Textuel, 1999. 159 p.
Rez-de-jardin – Magasin – [2000-84187]
L’Apocalypse
9
Dumont, Martin (dir.)
Mélanges sur la question millénariste de l’Antiquité à nos jours. Paris, Honoré
Champion, 2018. 230 p. (Bibliothèque d’études des mondes chrétiens).
Salle J – Religion – [236 DUMO m]
Engélibert, Jean-Paul
Apocalypses sans royaume. Politique des fictions de la fin du monde, XXe-XXIe
siècles. Paris, Classiques Garnier, 2013
Salle H – Littérature d’expression française – [843.914 09 ENGE a]
Enéglibert, Jean-Paul
Fabuler la fin du monde. La puissance critique des fictions d’apocalypse. Paris, La
Découverte, 2019
Salle G – Littérature générale, théorie et critique – [809.933 7 ENGE F]
Flori, Jean
La fin du monde au Moyen âge : terreur ou espérance ? Paris, J.-P. Gisserot, 2008.
127 p. (Gisserot histoire)
Rez-de-jardin – Magasin – [2008-108500]
Foessel, Michaël
Après la fin du monde : critique de la raison apocalyptique. Paris : Éditions Points,
2019. 307 p. (Essais Points)
Salle J – Philosophie – [128 FOES a]
Gouguenheim, Sylvain
Les fausses terreurs de l’an mil : Attente de la fin des temps ou approfondissement
de la foi, Paris : Picard, 1999.
Salle J – Histoire – [940.14 GOUG f]
Mary, Luc
Le mythe de la fin du monde : de l’Antiquité à 2012. Paris, Ed. Trajectoire, 2009.
174 p. (La condition humaine)
Rez-de-jardin – Magasin – [2009-251386]
Marzano, Michela
Visages de la peur. Paris, Presses universitaires de France, 2009. 153 p. (La
condition humaine)
Salle J – Philosophie – [128 MARZv]
Mounier, Emmanuel
L’Apocalypse
10
La petite peur du vingtième siècle : [apocalypse, machinisme et progrès], 2020. 162
p. (Du rouge et du noir)
Salle J – Philosophie – [194.409 2 MOUN 2 p]
Notes
…………………………………………………………………………………………………..
L’Apocalypse
13
Cette bibliographie est disponible également en ligne sur le site internet de
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Prophétisme. les échéances bibliques de 3 ans et demi/
La Bible annonce des événements qui auront lieu à la fin des temps :
Une Grande Tribulation
Durée de la Tribulation, 7 ans
Elle annonce aussi l’enlèvement des croyants
1 –Voici les textes principaux annonçant la Tribulation :
a / – Il y a toujours eu des tribulations…mais celle-là est un temps tout particulier, spécifique.
Jérémie 30/5
Voici ce que dit l’Eternel: Nous entendons des cris de frayeur. C’est la panique, et non la paix. 6Informez-vous donc et regardez si un homme peut mettre au monde un enfant! Pourquoi vois-je tous les guerriers les mains sur les hanches, comme une femme prête à accoucher? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus livides? Quel malheur! Voilà le grand jour! Il n’y en a jamais eu de pareil. C’est une période d’angoisse pour Jacob, mais il en sera délivré.
Daniel 12/1
En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.
Matthieu 24/15 : En parlant de la prophétie de Daniel, Jésus confirme la durée de la Tribulation : 7 ans.
C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention! Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes; …Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.
b / – Il s’agit bien d’une tribulation tout à fait particulière, il n’y en point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque ! et qu’il n’y en aura jamais…
c / – Selon le livre du prophète Daniel, 9/27 un chef doit venir un jour et faire une alliance d’une semaine avec Israël…Le mot traduit par semaine, devrait être traduit : septénaire… de même qu’on dit : douzaine, quinzaine, quinquennal… SEPTENAIRE : Sept ans
« Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; »
d / – Ce chef qui viendra va donc conclure une alliance de sept ans avec Israël, et à la moitié des sept ans, c’est-à-dire, 3 ans et demi, il fera cesser le sacrifice et l’offrande que l’on offre dans le Temple !
C’est à ce moment-là que l’Antichrist va s’asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu !
Et c’est de cet événement que Jésus a parlé quand il a dit : « lorsque vous verrez l’abomination de la désolation dont à parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention, Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes; »
e / – Daniel dit que c’est au bout de 3 ans et demi que l’Antichrist va faire cesser le sacrifice et l’offrande, et Jésus dit aux juifs : Quand vous verrez cet événement, sauvez-vous !
2 – Si c’est à la moitié des sept ans d’alliance, 3 ans et demi, que se produit ceci, alors il reste combien de temps pour que se termine la Tribulation ?
a / – 3 ans et demi viennent de passer, il reste donc, 3 ans et demi : 1260 jours…
Apocalypse 11/1
« On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent.
Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »
b / – Après 3 ans 1/2 d’alliance l’Antichrist s’empare de Jérusalem et du Temple ! Pour arriver à la fin de la Tribulation, il restera 42 mois, 3 ans ½ ou, 1260 jours…
Apocalypse 11/3
« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. »
c / – quand l’Antichrist s’empare de Jérusalem, il y aura pendant le même temps les deux témoins qui vont tourmenter l’Antichrist et les incrédules…
Apocalypse 12/6
« Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours… le dragon… poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. »
d / – Ainsi, la femme, Israël, est nourrie 1260 jours, et après il est dit qu’elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps… Alors, cette expression, un temps, des temps, et la moitié d’un temps, veut dire : 1260 jours, 42 mois ou, 3 ans et ½.
Apocalypse 13/4
« ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes ; et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois. »
e / – A la fin de cette deuxième moitié de 3 ans et ½, nous sommes à la fin de la Tribulation et là, la Bible annonce : Apocalypse 19/11
« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice…et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout–puissant. »
f / – Dans ce texte, la prophétie annonce la VENUE DE JESUS POUR COMBATTRE LES NATIONS.
Et il est écrit : «Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin,
blanc, pur. »
3 – Si Jésus vient à ce moment là SUR TERRE avec son armée, pour combattre les nations, ALORS L’ENLEVEMENT DES CROYANTS A LIEU QUAND ???
a / – CAR l’enlèvement c’est pour entrer dans la maison du Père, alors qu’ici il vient sur terre !!!
Et il est écrit que « son armée » le suivait, revêtu de fin lin, blanc, pur.
b / – Zacharie 14/3, déclare :
« L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis–à–vis de Jérusalem, du côté de l’orient ;… Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. »
c / – Jésus revient, et tous ses saints avec lui… ! pour combattre les nations qui sont venues attaquer Jérusalem ! DONC, CET EVENEMENT C’EST SUR TERRE…ET SES SAINTS REVIENNENT AVEC LUI !!! ALORS ILS ONT ÉTÉ ENLEVES AVANT, ils ont été dans la maison du Père, ils ont pris connaissance des places que Jésus leur a préparées… ! Et après un certain temps, ils reviennent avec Jésus pour régner avec lui pendant le millenium…
d / – Ainsi, il y a eu la Tribulation qui a duré 7 ans, et maintenant il est dit que les croyants reviennent avec Jésus !
e / – La question est : « Quand » ont-ils été enlevés pour être avec Jésus et revenir ensuite avec lui ?
Il y a plusieurs points de vue qui sont soutenues dans le monde Évangélique.
Nous allons en voir trois principaux :
4 – Premier : L’enlèvement a lieu avant la Tribulation :
a / – On les appelle, les Prétribulationistes.
Ce point de vue enseigne que l’Église sera enlevée avant que débute la période des sept ans de Tribulation.
b / – L’Église ne sera pas présente sur terre quand la colère de Dieu va se répandre.
A un certain moment après l’enlèvement, la Tribulation commencera quand l’Antichrist s’engagera dans une alliance de sept ans avec Israël.
c / – Ce point de vue est le plus répandu parmi les croyants…
5 – Deuxième : L’enlèvement a lieu à la moitié de la Tribulation :
a / – On les appelle, les Midtribulationistes.
Ceux qui partagent ce point de vue déclarent que Christ enlèvera son Église au milieu de la Tribulation.
b / – Les croyants auront à supporter la première moitié de la Tribulation de sept ans.
Ils maintiennent que c’est dans la deuxième moitié que Dieu va répandre sa colère sur le monde.
c / – Selon eux, le Seigneur va enlever les croyants au ciel avant ce temps de la colère !
Les tenants de ce point de vue ne sont pas d’accord entre eux, pour savoir à quel endroit faut-il placer l’enlèvement dans le livre de l’Apocalypse… !
1. Pour certains, l’enlèvement a lieu à l’ouverture du 6ème sceau.
(Apo. 6/12)
2. Pour d’autres c’est pendant la 7ème trompette.
(Apo. 11/15)
3. Et pour certains c’est
Apocalypse 14
, les 144 000 devant le trône !
6 – Troisième : L’enlèvement a lieu à la fin de la Tribulation :
a / – On les appelle, les Post-tribulationistes.
Selon eux, l’enlèvement a lieu à la fin de la Tribulation, juste avant la seconde venue de Christ de retour sur terre.
b / – Les croyants sont enlevés à la rencontre de Christ dans les airs, et ils retourneront immédiatement avec lui sur la terre. L’enlèvement et la seconde venue sont considérés apparemment comme un événement, séparé en deux par un court laps de temps…
c / – L’argument des Post-tribulationistes, c’est que, quoique les croyants seront présents sur terre durant la Tribulation, Dieu les protègera quand il déversera sa colère…
7 – L’Église et la Tribulation selon l’Apocalypse :
a / – Si, comme le pensent certains, l’Église va expérimenter tant soit peu, la Tribulation à venir, ALORS il faut s’attendre à ce que DANS LES LONGUES DESCRIPTIONS DES MALHEURS, il soit raconté en détail le rôle de l’Église durant ce temps-là !
b / – Dans l’Apocalypse, il faut compter que la Tribulation va du chapitre 4 au chapitre 18…
Or, dans cette portion de l’Écriture, il n’y a aucune mention de l’Église !!!
c / – Le Grec pour « église » c’est, « ekklesia. » Ce mot se trouve 20 fois dans l’apocalypse.
Dans les 3 premiers chapitres, l’église est mentionnée 19 fois ;
Jésus adresse 7 lettres à 7 églises en particulier de l’Asie Mineure.
Il donne des recommandations détaillées à ces églises.
Mais quand vous arrivez au début du chapitre 4, plus rien sur l’église… !
d / – Incroyable, l’Église n’est pas mentionnée une seule fois… Comment comprendre cela, si l’Église est en plein milieu de la Tribulation, avec toutes les calamités qui s’abattent sur le monde, aucune parole ne lui est adressée… !
e / – Au début du chapitre 4, l’apôtre Jean monte au ciel et, comme s’il était dans une machine à remonter le temps, il va regarder à la terre le déroulement de la Tribulation mais rien sur l’Église !
8 – Mais dans Apocalypse 4—18, il est fait mention des « saints » :
a / – Par exemple : 13/7 : « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. »
Ceux qui croient que l’Église traverse la Tribulation, mettent en avant ces références.
b / – Mais dans l’A.T. aussi il y avait des « saints »… dans le N.T. et durant la Tribulation…
Ces références prouveraient qu’il y aura les saints de la Tribulation ! Des croyants !
c / – Ce qui ne veut pas dire qu’ils font parti de la période de l’église, ce sont les saints de la Tribulation.
9 – Les vingt quatre vieillards de l’Apocalypse :
a / – Si l’Église n’est pas présente durant la Tribulation, alors elle devrait être au ciel !!!
Nous croyons que l’Église est mentionnée au ciel une douzaine de fois des chapitres 4 à 19.
b / – Nous la trouvons dans la phrase : « Vingt-quatre vieillards » ou, plus précisément : « vingt-quatre anciens »
Le mot traduit par vieillard, est le mot « presbuteros », qui signifie ancien, vieux, et désigne « les représentants du peuple ».
c / – Ce titre n’est jamais employé pour désigner des anges…Ils sont différenciés des anges
(5/11) « Et je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des anciens ; et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers… »
Ils ont des couronnes et sont sur des trônes, choses promises aux rachetés…
Dans l’Apocalypse, seuls Jésus et les rachetés sont revêtus de vêtements blancs…
Le sacerdoce de l’A.T. était représenté par 24 anciens…
Les noms des 12 tribus d’Israël et des 12 apôtres sont inscrits sur la sainte cité, la Nouvelle Jérusalem !
d / – On ne voit jamais ces « anciens » sur terre se préparant pour la Grande Tribulation, ils sont au ciel louant celui qui est assis sur le trône et l’Agneau. Et ils sont les représentants de l’Église…
dimanche 4 mai 2025
samedi 3 mai 2025
jacques halbronn Epistémologie biblique. La dualité de la Surnature et des productions humaines
jacques halbronn Epistémologie biblique. La dualité de la Surnature et des productions humaines
Nous avons récemment insisté sur la grande diversité des peuples et des dieux faisant pendant à une certaine centralité du plan divin, de la Création au sens du chapitre premier de la Genése (le Ciel,la Terre, Adam, qu'il ne faut pas traduire par Humanité mais par Messianité) C'est dire que les notions de dieux et de peuples sont pour nous des plus relatives et s'apparent à des unions,à des mariages, d'où l'idée d'Alliance, de Brit, reprise dans le titre même de Testament. Genése XVII, 7
א וַיְהִי אַבְרָם, בֶּן-תִּשְׁעִים שָׁנָה וְתֵשַׁע שָׁנִים; וַיֵּרָא יְהוָה אֶל-אַבְרָם, וַיֹּאמֶר אֵלָיו אֲנִי-אֵל שַׁדַּי--הִתְהַלֵּךְ לְפָנַי, וֶהְיֵה תָמִים. 1 Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur lui apparut et lui dit: "Je suis le Dieu tout-puissant; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable,
ב וְאֶתְּנָה בְרִיתִי, בֵּינִי וּבֵינֶךָ; וְאַרְבֶּה אוֹתְךָ, בִּמְאֹד מְאֹד. 2 et je maintiendrai mon alliance (Brit) avec toi, et je te multiplierai à l'infini."
ג וַיִּפֹּל אַבְרָם, עַל-פָּנָיו; וַיְדַבֵּר אִתּוֹ אֱלֹהִים, לֵאמֹר. 3 Abram tomba sur sa face, et Dieu lui parla de la sorte:
ד אֲנִי, הִנֵּה בְרִיתִי אִתָּךְ; וְהָיִיתָ, לְאַב הֲמוֹן גּוֹיִם. 4 "Moi-même, oui, je traite avec toi: tu seras le père d'une multitude de nations.
ה וְלֹא-יִקָּרֵא עוֹד אֶת-שִׁמְךָ, אַבְרָם; וְהָיָה שִׁמְךָ אַבְרָהָם, כִּי אַב-הֲמוֹן גּוֹיִם נְתַתִּיךָ. 5 Ton nom ne s'énoncera plus, désormais, Abram: ton nom sera Abraham, car je te fais le père d'une multitude de nations.
ו וְהִפְרֵתִי אֹתְךָ בִּמְאֹד מְאֹד, וּנְתַתִּיךָ לְגוֹיִם; וּמְלָכִים, מִמְּךָ יֵצֵאוּ. 6 Je te ferai fructifier prodigieusement; je ferai de toi des peuples, et des rois seront tes descendants.
ז וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי בֵּינִי וּבֵינֶךָ, וּבֵין זַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ לְדֹרֹתָם--לִבְרִית עוֹלָם: לִהְיוֹת לְךָ לֵאלֹהִים, וּלְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ. 7 Cette alliance (Briti), établie entre moi et entre toi et ta postérité (Zérakha) dernière, je l'érigerai en alliance perpétuelle (Brit Olam), étant pour toi un Dieu (Elohim) comme pour ta postérité (Zerakha) après toi.
ח וְנָתַתִּי לְךָ וּלְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ אֵת אֶרֶץ מְגֻרֶיךָ, אֵת כָּל-אֶרֶץ כְּנַעַן, לַאֲחֻזַּת, עוֹלָם; וְהָיִיתִי לָהֶם, לֵאלֹהִים. 8 Et je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie; et je serai pour eux un Dieu tutélaire."
ט וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-אַבְרָהָם, וְאַתָּה אֶת-בְּרִיתִי תִשְׁמֹר--אַתָּה וְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ, לְדֹרֹתָם. 9 Dieu dit à Abraham: "Pour toi, sois fidèle à mon alliance, toi et ta postérité après toi dans tous les âges.
Il importe de bien comprendre ce texte et de le traduire correctement:
: « J'établirai mon alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle ; ainsi je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi."
Or, la notion même d'alliance nous évoque une union, un mariage; avec tout ce que cela dénote d'humain, de choix exclusif conclu, entériné entre deux êtres, un peuple et un certain dieu, ce que l'on retrouve avec un certain Yahwé et les Enfants d'Israel (Exode III) Il serait vain, ici, d'y voir un acte à portée universelle même s''il entend s'inscrire dans la durée, l'Eternité. Ne confondons pas le Temps et l'Espace! Des alliances de ce type, il s'en sera déclarées un nombre indéfini dans l'Histoire de notre Humanité et la bible ne fait que relater qu'un processus limité géographiquement et cela vaut aussi pour l'Islam, avec une "alliance" entre un certain dieu appelé "Allah" et un certain peuple parlant une certaine langue, l'arabe.(dans le Coran) il est pathétique de voir chacune de ces alliances se prétendre valoir pour toute l'Humanité.
En revanche, il existe un autre plan, évoqué plus haut et qui reléve d'une toute autre dimension, matricielle, paradigmatique, et dont il est question au premier chapitre de la Genése (et au début du deuxième) Cette fois, nous accédons au stade de la Surnature bien au delà de ces créations humaines d'un peuple qui se donne un dieu car ce dieu est-il autre chose qu'une émanation d'un certain peuple, lui même, structuré arbitrairement.? Ce plan -qui vaut pour toute l'Humanité, cette fois, est celui des Messies, lesquels mettent en oeuvre le plan divin ce qui passe par l'Astrologie au sens où nous l'entendons sous la forme d'Astrologie septénnale.
Il ne fait pas de doute, au demeurant, que les deux niveaux décrits ont tendance à s'interpénétrer, ce qui est source de confusion et de syncrétisme. Le "Dieu" de la Création du monde ne saurait être le dieu que tel peuple s'est octroyé pour se différencier. D'où la formule ; je serai ton dieu et tu sera mon peuple.(Jérémie XXX, 22) Echange de bons procédés. Dans ce premier chapitre du Livre de la Genése, on assiste à la création d'Adam, une Humanité particulière vivant au rythme de Saturne (Shabbat) et imprimant à celle -ci une seule et même cyclicité par delà la diversité "babélique". Passage de la matière à la forme.
Genése XI
א וַיְהִי כָל-הָאָרֶץ, שָׂפָה אֶחָת, וּדְבָרִים, אֲחָדִים. 1 Toute la terre avait une même langue et des paroles semblables.
ב וַיְהִי, בְּנָסְעָם מִקֶּדֶם; וַיִּמְצְאוּ בִקְעָה בְּאֶרֶץ שִׁנְעָר, וַיֵּשְׁבוּ שָׁם. 2 Or, en émigrant de l'Orient, les hommes avaient trouvé une vallée dans le pays de Sennaar, et s'y étaient arrêtés.
ג וַיֹּאמְרוּ אִישׁ אֶל-רֵעֵהוּ, הָבָה נִלְבְּנָה לְבֵנִים, וְנִשְׂרְפָה, לִשְׂרֵפָה; וַתְּהִי לָהֶם הַלְּבֵנָה, לְאָבֶן, וְהַחֵמָר, הָיָה לָהֶם לַחֹמֶר. 3 Ils se dirent l'un à l'autre: "Çà, préparons des briques et cuisons-les au feu." Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume de mortier.
ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם: פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ. 4 Ils dirent: "Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre."
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם. 5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l'homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת. 6 et il dit: "Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C'est ainsi qu'ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu'ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם--אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ. 7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l'un n'entende pas le langage de l'autre."
JHB 03 05 25
jacques halbronn La devise républicaine au prisme de l'Astrologie Septénnale.
jacques halbronn La devise républicaine au prisme de l'Astrologie Septénnale.
wikipedia
"La triade Liberté, Égalité, Fraternité est la devise officielle de la République française depuis l'article 4 de la Constitution de 1848 de la IIe République, inscrite à partir du centenaire de la prise de la Bastille qui devient fête nationale sur les frontons des édifices publics sous la IIIe République et reprise dans l'article 2 de la Constitution de 1958 de la Ve République."
Or, tant en 1789 qu'en 1848, Saturne se trouvera dans le signe mutable des Poissons (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994-95). Cette devise refléte un certain état d'esprit typique de la sephira Hessed (cf notre étude à ce sujet) bien caractérisée par la notion de Fraternité mais aussi de Liberté, aux tonalités féminines. Nos travaux sur les femmes viennent confirmer un tel écho.L'éthique féminine est typiquement marquée par une quéte , un impératif, d'harmonie, d'entente, de grâce, de pitié, (compassion)de tolèrance, de miséricorde, de libérté-libèration et ce, à n'importe quel prix. "Il est interdit d'interdire". On refuse les contraintes. On a le droit de dire ce qu'on veut.
A l'opposé, la bête noire serait la sephira Din (ou Guévourah) qui fait primer une certaine rigueur (Dura lex sed lex), le respect, l'observance, de régles communes, le maintien d'une discipline, le sens du devoir.
En fait, les valeurs "républicaines" en question sont bel et bien marquées par l'idée d'entraide, de solidarité, de budget "social" pesant lourd sur l'économie d'un pays comme la France, générateur d'endettement démesuré, à la longue.
Au prisme de l'astrologie septennale, on doit donc s'attendre avec le passage de Saturne des poissons vers le bélier - donc du mutable vers le cardinal - à un certain désenchantement pour une période de 3 ans et demi. En effet, au bout de ces 1260 jours, chacune des phases est vouée, en son temps, à passer le relais.
C'est dire que cette "triade" -Liberté, Egalité, Fraternité" ne reflétera que la moitié du processus global, ce qui risque de venir fausser le jeu politique fondé sur l'alternance.. On décalera tout de 45°. Sous vichy, la devise était travail famille, patrie. ce qui correspond à l'esprit de la phase cardinale de Saturne/
web
La révolution nationale
Le régime de Vichy entreprend une rénovation morale et patriotique du pays qui se traduit par un retour aux valeurs traditionnelles. La devise officielle de cette révolution nationale est « Travail, famille, patrie ».
a. Le travail
Vichy réorganise le travail en corporations (comme sous l'Ancien régime). Dès 1941, la Charte du travail affirme les bases d'une organisation corporatiste et institue des ordres (encore en vigueur aujourd’hui) pour les professions libérales : médecins, notaires, architectes. Dans l’optique d’un retour aux traditions, l’artisanat et les formes traditionnelles de la vie économiques en général sont mis en valeur. Ainsi le travail de la terre est remis au goût du jour et pour encourager le retour à la terre, le gouvernement recourt au slogan : « la terre ne ment pas ».
Au lendemain de la Seconde guerre Mondiale, les pièces portant cette devise ne seront pas immédiatement retirées
JHB 03 05 25
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