jeudi 9 mai 2024

jacques halbronn Les aléas d'une astrologie conditionaliste

jacques halbronn Les aléas d'une astrologie conditionaliste. A l'occasion du récent décés de JEan Piere Nicola (21 octobre 2022), on reviendra sur son "héritage", terme que lui même affectionnait/ Le probléme avec l'astrologie dite conditionaliste, c'est qu'elle n'établit une fronrière claire entre ce qui reléve de l'astrologie et ce qui n'en reléve point. Sur le web "L'astrologie conditionaliste est un courant de l'astrologie française. Pour ce mouvement, l'homme est influencé par l'hérédité, appelé l'héritage terrestre, et par le système solaire, appelé l'héritage céleste". Mais qu'est ce donc que cet "héritage terrestre"? Quand nous mêmes nous opposons signes terrestres et célestes, nous proposons deux systémiques bien définies dont nous avons la maitrises, dans un cas comme dans l'autre, au sens où cela résulte également de nos travaux. En revanche, sous l'expression "héritage terrestre", "hérédité", c'est la boite de Pandore! Si encore, une telle astrologie était capable de présenter un modéle bien clair et univoque, l'on serait quelque peu rassuré mais force est de constater que Nicola n'est pas parvenu à "vertébrer" l'astrologie en dépit de son "RET' car dès que l'on passe à la pratique, à l'application, c'est la bouteille à l'encre. Une astrologie donc trop "féminine", attrape tout, bien vague voire inconsistante, opportuniste, flexible au demeurant dans sa praxis. D'un côté, on nous présente un dispositif offrant une certaine rigueur et qui ,en quelque sorte, se suffirait à lui même, comme le pensait un Patrice Guinard. JHB 09 04 24

Jacques halbronn Réflexions psychanalytiques sur l'astrologie;

Jacques halbronn Réflexions psychanalytiques sur l'Astrologie EXOLS. Nos recherches en astrologie nous conduisent vers une prise croissante de conscience des rapports entre Astrologie et psychanalyse mais nullement au sens d'André Barault dans son De l'a psychanalyse à l'astrologie" (Ed Seuil 1961) Il ne s'agit pas pour nous de partir du thème natal dont Barbault nous dit que sa complexité même légitime, justifie qu'on l'applique à la psyché humaine. Notre astrologie ne passe pas par la carte du ciel prise comme carte d'identité et place en face à face, dans une approche sémiologique, signes terrestres et signes célestes, sur la base du premier verset de la genése; "Elohim créa le Ciel et la Terre," nous avons emprunté à la langue psychanalytiuqe un certain nombre d'expressions comme le retour du refoulé qui illustre fort heureusement le passage de la phase équinoxiale à la phase solsticiale. Nous associons la solsticialité au "ça" et l'équinoxialité au "Surmoi"; Par ailleurs, nous ne négligeons nullement ce qui distingue l'homme de la femme en montrant que les champs sensoriels d'un sexe sont inversés par rapport à ceux de l'autre sexe. C'est ainsi que pour nous une telle sémiologie explique les mouvement qui anime nos sociétés avec un processus de départ, de retour, de séparation et de conjonction; En effet, la différence de sensibilité sensorielle va conduire à une séparation entre hommes et femmes, quant aux valeurs défendues par les uns et par les autres, le ça générant une certaine ivresse et démesure et le Surmoi sous tendant un contrôle, une retenue polarisée sur un certain sens (ouie, vue, odorat, toucher ( cf notre "Astrologie Sensorielle", Cosmopolitan, 1976) Chez les femmes, un défoulement qui passe par la parole et l'apparence, chez les hommes, par le besoin d'un toucher de l'autre et d'une prise de liberté au niveau hygiénique, ce qui conditionne l'accés à telle ou telle activité professionelle, tant positivement que négativement. Nous ajouterons que l'astrologie EXOLS peut aider à s'intéresser aux changements de phase qui peuvent prendre des tours dramatiques puisque la phase équinoxiale conduit à faire des tris (le bon grain et l'ivraie), à se délester d'un certain héritage alors que la phase solsticiale alimentera une forme de nostalgie, d'anamnèse, sur une base plus scientifique que la pratique psychothérapeutique ordinaire; JHB 09 04 24

Jacques halbronn Réflexions autour des trois éditions du Que sais je l'Astroloie, sur 50 ans

jacques halbronn Réflexions autour des trois éditions du Que Sais je astrologie En 50 ans, trois éditions se seront succédé sous les plumes de Paul Couderc (1951), un habitué puisque ayant déjà fait paraitre dans la même collection des Presses Universitaires de France cinq autres volumes, de Suzel Fuzeau Braesch (1989) et Daniel Kunth et Philippe Zarka (2005) Nous observerons les constantes entre ces trois moutures et apporterons notre contribution à une nouvelle édition éventuelle, au prisme des recherches menées depuis vingt ans et plus, ayant nous même publié en 1976 et 1993 dans la Collection encyclopédique "Clefs pour " (Ed Seghers)/. Pour Paul Couderc, "l'astrologie est loin d'être une doctrine monolithique (..) Cependant un fond commun demeure dont la Tétrabible de Claude Ptolémée (...) demeure le Code" (p.24) Nous avons apprécié son propos sur le Zodiaque , les signes " sont attachés aux quatre éléments (..)aux quatre humeurs(...) tout signe est associé à une planète avec laquelle il est en harmonie, en résonance" Couderc ne croyait pas si bien dire puisque nos travaux nous auront conduit à expliciter le dessin des signes en raison des planétes-dieux qui leur furent attribués, et notamment à quatre d'entre elles, Mercure, Vénus, Mars et Jupiter, ne servant pas du fait de leurs mouvements mais en tant qu'indicateurs d'une division en 4 du parcours de Saturne. Couderc a donc le mérite de signaler l'importance du 4 comme facteur structurant pour l'astrologie, ce qui vaut tant pour la Lune '(28 jours divisés par 4) que pour Saturne (28 ans divisés par 4) En fait, l'astrologie n'a nul besoin de toutes les planétes connues, à un moment donné, pour fonctionner.(cf notre Astrologie selon Saturne, 1994), Selon nous, l'astronomie se limite à cataloguer le ciel alors que l'astrologie a pour fonction de sous tendre la gouvernance, ce qui n'exige que la prise en compte d'une planéte dont la révolution soit suffisamment longue, ce qui ne vaut que pour les trois plus lentes, mars, Jupiter et Saturne, mais c'est finalement Saturne qui aura été élue, ce qui donne 4 périodes de 7 ans. C'est ainsi que nous lisons le dispositif transmis par Ptolémée, lequel place Lune et Saturne aux extrémités et le quatuor Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, au centre, autour de la Terre. Pour Suzel Fuzeau Braesch; 'l'érection du thème est la base de toute l'Astrologie", ce qui nous apparait comme une postulat fort discutable. Il est vrai que l'autrice entendait décrire "la technique astrologique occidentale". Selon nous, l'astrologie mise en évidence par Gauquelin aura servi de matrice au thème natal mais au départ, comme le montrent les résultats de ce chercheur, cela n'impliquait pas les signes ni même l'écliptique- mais seulement les "maisons", sur la base du mouvement diurne quotidien, soit une connaissance très limitée propre à une astronomie primitive.. Pour Kunth et Zarka, il s'agit de décrire par le menu "la technique astrologique moderne" (p. 2) et leur intention était de montrer qu'il ne s'agit point là "d'un mode de connaissance qui reléverait de la Science". Ils notent en particulier dans leur réquisitoire que l'astrologie ne fournit "aucune explication théorique de l'influence des astres" (p.56). Ils expliquent certains résultats statistiques la possibilité que "les parents adhèrent à l'astrologie" (p. 92) De fait, nous pensons que l'astrologie reléve d'un processus transgénérationnelle et que les pratiques rituelles liés à l'adoration de planétes (Vénus, mars, Jupiter, Saturne) auront à la longue génére une sensibilisation à leur présence dans le ciel chez les nouveaux nés. Le thème natal n'était pas aussi central qu'il est le plus souvent asséné et l'on pouvait choisir une date pour l'inauguration d'une ville ou le commencement de telle ou telle entreprise. La naissance n'était pas un moment déterminant pour les cultures mais elle le devient du fait d'un certain conditionnement enregistré par le corps, à un niveau subconscient et nous préférons dire que le moment de la naissance est épiphénoméne au plein sens du terme. On est ici en présence d'un processus d'instrumentalisation de l'environnement bien plutôt que d'influence de celui-ci. De fait, comme le notèrent Kunth et Zarka, les explications auront fait défaut, y compris chez Gauquelin. Nous pensons que la notion d'instrumentalisation exposée en 1986 dans notre essai "la Pensée Astrologique" (in L'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin) contribuait à décharger les astres de leur rôle actif pour les cantonner à un rôle passif, hormis leur présence visuelle de même que l'accent que nous mettons sur des pratiques sociales bien au delà du moment de naissance lequel ne pouvait guère être déterminé à la différence de toutes sortes d'entreprises. Gauquelin a -t-il jamais envisagé la possibilité que l'influence astrale puisse être activée à différents moments de l'existence et non pas seulement de façon ponctuelle, celui de la naissance. Il est ici question d'astrologie élective ou d'élection dont on n'aura pas mesuré tout l'impact. On notera que le dernier Que Sais je répond au Manifeste de Patrice Guinard.(décédé en 2022) Revenons à présent sur le Que Sais je de Kunth et Zarka , parue il l y a une vingtaine d'années, qui engage une certaine forme de dialogue avec les chercheurs en astrologie et qui soulève toute une série de problèmes également abordés par Guinard (pp; 120 et seq), à sa façon Ainsi est il acceptable qu'au nom d'un principe d'analogie, l'astrologie applique ce qui vaut pour le soleil à toutes les planétes du systéme solaire; A cette objection nous répondrons que pour nous l'astrologie ne reléve pas de la nature mais de la technique et que l'on a pris pour matrice le modéle saisonnier, de façon certes tout à fait arbitraire mais ce qui est coutumier dans le champ sémiologique. C'est dire que pour nous, il n'est pas approprié pour les défenseurs de l'astrologie de la présenter comme le produit de quelque environnement cosmique. Les auteurs citent également Yves Haumont (p; 121) qui reconnait la nécessité pour l'astrologue ordinaire d'avoir à gérer "un gigantesque lexique de mots" Et précisément, il convient de s'intérroger sur le caractère toxique des rapports entre Astronomie et Astrologie, l'astronomie saturant l'astrologie, laquelle se sentirait dans l'obligation de démontrer que la travail de collecte effectué sans relâche par l'astronomie n'est pas vain et que tout est "bon" pour l'astrologie dans ce que délivre la recherche astronomique; or, selon nous, 'l'astrologie doit se demander ce qui peut servir, être utile dans ce que fournit l'astronomie et répliquer à celle-ci que l'on ne peut en garder qu'une partie restreite à un seul astre au sein du systéme solaire; l'astronome répliquera qu'il n'y a pas de raison d'opérer une telle sélection; Et nous lui déclarerons alors que l'astrologie représente les intérêts de la Société et a vocation à filtrer et décanter tout ce qui traine, est en circulation, mettant en avant un processus d'instrumentalisation et d'épigénétique; JHB 09 05 24

jacques halbronn Réflexions sur Les aspects astroloiques" de Bernard Blancher. La logique des doubles domiciles;

jacques halbronn Réflexions sur Les aspects astrologiques (1982, Ed AERA Dissonnance) de Bernard Blanchet. La logique des doubles domiciles;. L'auteur ne prend même pas la peine de rappeler quels sont les catégories d'aspects. Il semble croire que cette répartion est parfaitement consensuelle et se contente de discourir sur la gestion des dissonances et des harmonies bien que son maître, Jean Pierre Nicola, ait théorisé cette distinction(cf R. Pellard, La théorie conditionaliste des Aspects/Histoire des Aspects" 111e Jean-Pierre Nicola et la première théorie des Aspects "En résumé , rappelle Pellard, autre disciple de Nicola, l y a la conjonction qui contient dans sa marge d’effet tous les harmoniques des aspects dissonants et consonants, et il y a la suite des dissonants obtenus par les diviseurs 2, 4, 8 puis la suite des consonants obtenus par les diviseurs moyens des précédents : 3 (trigone) étant la moyenne de 2 plus 4, comme 6 est la moyenne arithmétique de 4 plus 8.” Cette théorie astronomique, au plan de l’émetteur, est complétée au plan du récepteur humain par une théorie sur les fondements réflexologiques des Aspects. Or, ce courant de l'Astrologie conditionliste ne prend pas en compte les Maitrises planétaires; Laissons à nouveau la parole à Richard Pellard: L’idée que chaque Signe du zodiaque est “naturellement” associé à un astre qui le gouverne est pour la plupart des astrologues une telle évidence que pratiquement aucun d’entre eux ne songe même à en préciser ou en rappeler les fondements. Ainsi, quelles que soient les différences d’approche qui les caractérisent et les philosophies parfois antagonistes qui les sous-tendent, la quasi-totalité des écoles d’astrologie est-elle d’accord sur au moins deux dogmes : la nature Élémentaire des Signes et l’intangibilité des Maîtrises planétaires. Le postulat selon lequel chaque astre du système solaire gouvernerait une portion de zodiaque n’a pourtant rien d’évident. Un astrologue du XXe siècle, à l’esprit critique et rationnel, soucieux de fonder l’astrologie sur de sérieuses bases astronomiques, est en donc en droit de s’interroger sur la nature de la relation astre-Signe en général et sur la pertinence du système des Maîtrises traditionnelles en particulier. C’est ce que cet article se propose de faire. Dans un premier temps, il m’a paru nécessaire d’effectuer un retour dans le passé, afin de retrouver les sources de la théorie des Maîtrises ; dans un deuxième temps, d’exposer les arguments astronomiques qui plaident contre la réalité des Maîtrises ; et dans un troisième temps, de démontrer à quel point l’utilisation de ce système peut être pernicieux, tant dans la théorie que dans la pratique astrologique." Toujours selon pellard à propos du Tableau des Maitrises : il se limite aux Planètes connues avant la découverte d’Uranus. Les Planètes sont en “dignité” lorsqu’elles se trouvent dans leurs Signes de Domicile (celui qu’elles “maîtrisent”) et d’Exaltation, et en “débilité” dans leurs Signes d’Exil et de Chute. Il n’y a aucune logique interne ni externe à ces attributions. On se limitera ici à la critique des seules “Maîtrises”, ce qui est suffisant pour démontrer que ce système est incohérent, irrationnel et sans fondement." Notre réponse: ce tableau est en fait le fondement même de la bonne théorie des aspects, à savoir que les "doubles domiciles" prévoient que chaque planéte puisse fonctionner sur deux plans, au cours de sa révolution au travers du zodiaque; Nous avons montré dès 1976 (Clefs pour l'astrologie; Ed Seghers) que les positions en domiciles étaient liées aux aspects de semi-sextile (saturne avec deux signes conjoints, le capricorne et le verseau, etc) de carré (Mercure en gémeaux et vierge, jupiter en sagittaire et poissons) ou en quinconce ( Vénus en taureau et en balance, Mars en scorpion et béilier). Cela signifie, tout de même quelque chose qu'il ne s'agirait pas d'ignorer, à savoir qu'une planéte doit pouvoir fonctonner sur plusieurs registres, faute de quoi elle ne serait pas opértionnel; Il est étrange que Pellard n'ait pas relevé ce principe récurrent qui est en contradiction avec la pratique des aspects harmoniques et dissonants, telle qu'évoquée fugacement par Blanchet; La théorie des aspects selon Nicola vient valider un tel dispositif : "Dissonants obtenus par les diviseurs 2, 4, 8 puis la suite des consonants obtenus par les diviseurs moyens des précédents : 3 (trigone) étant la moyenne de 2 plus 4, comme 6 est la moyenne arithmétique de 4 plus 8". Contrairement, donc, à ce qui est généralemet impliqué, il n'est pas "bon" qu'une planéte soit cantonnée aux signes pairs (féminins) ou aux signes impairs (masculine). L'aspect de trigone est donc en décalage avec une cyclologie viable tout comme celui d'opposition qui connecte deux signes pairs ou deux signes impairs sans parler de la conjonction où le même signe occupe tout le terrain. Nous n'avions pas à l'époque une telle incongruité mais mieux vaut tard que jamais. En astrologie EXOLS, Saturne passe alternativement par des signes en carré,comme le sont les solstices et les équinoxes (ex Bélier et balance, capricorne et balance) JHB 09 04 24