jeudi 22 avril 2021

jacques Halbron La question des étoiles fixes "royales" en astrologie. Précession des équinoxes et ère précessionnelles.

La question des étoiles fixes « royales » en astrologie. Précession des équinoxes et ères précessionnelles.* par Jacques Halbronn L'astrologie stellaire telle que nous la concevons implique que les étoiles servent à situer notamment les axes équinoxiaux et solsticiaux et ce serait d'ailleurs ainsi que l'on aurait pu mettre en évidence le phénoméne de la précession des équinoxes. Les quatre étoiles fixes royales auraient pu servir à une certaine époque à marquer ces axes équinoxiaux et solsticiaux. Le calcul de l'Ayanamsa généralement admis, à savoir le décalage précessionnel, comme étant de l'ordre de 24°, ce qui correspond à la moyenne de l'écart séparant ces 4 étoiles des positions axiales définies plus haut. Si l'on prend le cas de l'axe Aldébaran-Antarés, placé à 8° Gémeaux-8° Sagittaire, actuellement, cela donne 22° environ par rapport à 0° Cancer-0° Capricore  soit l'axe solsticial et en ce qui concerne l'autre axe Régulus-Fomalhaut, situé à 0° vierge et 0° poissons, un écart de 30° par rapport à l'axe équinoxial à 0° balance-0° Bélier . La question qui se pose est la suivante est-ce que du fait de la précession, il n'aurait pas fallu choisir de nouvelles étoiles fixes pour correspondre aux axes en question ? Ou bien, est ce que les sociétés traditionnelles ne se seraient pas accoutumées à considérer ces étoiles fixes royales, de sorte que le décalage précessionnel n'aurait pas eu d'impact  sur la suite des événements ? Mais dans ce cas, convient-il d'étudier Saturne en son passage sur les dits axes équinoxiaux et solsticiaux ou bien plutôt en son passage successivement sur les 4 étoiles fixes royales susnommées? Est-ce que les travaux en astrologie mondiale concernant le cycle de Saturne peuvent nous aider à trancher une telle question ? Pour trancher sur ce sujet, encore faudrait-il bien définir le dit cycle de Saturne quant à sa durée d'action ? En1994, nous avons publié L'Astrologie selon Saturne (en ligne sur SCRIBD) en précisant les zones impliquées à savoir une fourchette allant de 342° à 353° soit 12° -23° du signe des poissons. Si l'on prend 342°, on est à 18° du 0° bélier.Or, Saturne reste 7 ans dans chacune des phases délimitées par les dits axes. Il reste que le fait d'avoir observé un décalage de 18° entre le début de la fourchette évenementielle et le 0° bélier, comme point de départ de la phase est assez significatif. C'est pourquoi, nous avions opté par la suite pour la prise en compte des étoiles fixes royales (cf le MUC (modèle unicyclique) exposé dans notre Livre Blanc de l'astologie, en ligne sur SCRIBD) On peut conclure qu'il est conseillé de situer le changement de phase de Saturne avant son passage sur les axes équinoxiaux et solsticiaux à environ une vingtaine de degrés en amont, ce qui décale tout le dispositif d'autant. Rappelons que la théorie des ères précessionnelles (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979, accessible sur SCRIBD) s'articule -d'où son nom – sur la ditre précession des équinoxes, du fait que l'étoile correspondant au point vernal (0° bélier) n'est plus la même qu'autrefois. Cette théorie va à l'encontre de la thèse de la pérennité de la référence stellaire ancienne axée sur les étoiles fixes royales et d'ailleurs dans Aquarius, il semble qu'aucun des co-auteurs ne se soit référe aux dites étoiles fixes royales, si ce n'est que nous avions choisi comme vignette de l'ouvrage un Sphinx (notre introduction avait pour titre « le sphinx des astrologues »). Or, le sphinx est lié aux 4 signes fixes, lesquels sont liés aux 4 étoiles royales, liées aux constellations en rapport avec les dits signes fixes.(taureau, lion, scorpion, verseau). Iconographiquement, on parle du tétramorphe, être à 4 formes que l'on retrouve dans le Livre d'Ezékiel (sous le nom de Hayoth, êtres vivants) et associé aux 4 Evangélistes, entre autres (cf aussi l'arcane Le Monde du Tarot) Autrement dit, si l'on accorde de l'importance aux étoiles fixes royales qui furent, à un certain moment, les marqueurs des axes équinoxiaus et solsticiaux, l'on ne peut accepter la théorie des ères précessionnelles mais est-ce que cette théorie est si déterminante que cela ? Il y a un certain flou quant au passage d'une ère à une autre et notamment la référence aux constellations nous semble bien moins claire que celle aux étoiles royales, vu que le contour des constellations semble fort artificiel. Dans ce cas, l'attente d'une ère du Verseau ne pourrait être retenue dans la mesure où les étoiles fixes royales auraient laissé une trace indélébile dans l'Inconscient Collectif de l'Humanité. Rappelons que les critiques de l'astrologie auront agité l'argument selon lequel du fait de la précession des équinoxes, les anciens repéres stellaires ou plutôt constellationnels seraient caducs. Il est assez étrange que ces critiques jouent aux astrologues et fassent les questions et les réponses car il ne faudrait pas négliger la question de l'instrumentalisation du ciel par les sociétés humaines (cf notre manifeste « La pensée astrologique » in L'étrange Histoire de l'astrologie avec Serge Hutin, Paris, Artefact, 1986) il resterait donc à prouver que les étoiles dotées d'une certaine portée stratégique, n'ont pas gravé leur présence de façon indélébile dans le dit Inconscient. 21. 04 21

Aucun commentaire: