mercredi 3 novembre 2021

Jacques Halbronn La durée d'impact des conjonctions en Astrologie : 3 mois, 1 an ou 7 ans?

jacques Halbronn La durée d’impact des conjonctions astrologiques : 3 mois, 1 ans ou 7 ans? Un débat qui en vaut la peine est celui de la durée impartie à une configuration, à une conjonction. Pour André Barbault, à lire, par exemple, un article paru débat 1954 dans « Destins », une conjonction aurait un impact sur un an et chaque année serait marquée par des configurations spécifiques. C’est ainsi que 1953 serait l’année « Saturne Neptune » et 1954 l’année ( Uranus Jupiter). La question des « orbes » est apparemment une affaire bien délicate chez les astrologues, et qui varie énormément selon les « méthodes », les « écoles ». Or, l’on conçoit aisément que tout cela risque fort peser sur la qualité du prévisionnel. Quant à la notion de « phase », de « période », elle est aussi vouée à des approches différentes voire incompatibles entre elles. Pour Barbault, la notion de période est des plus floues car pour qu’il y ait période, il faut qu’il y ait un commencement et une fin. Nous dirons que tout se passe dans bien des cas comme si l’année terrestre faisait référence, d’où les révolutions solaires annuelles. Mais est ce bien raisonnable? Pour notre part, nous penchons pour des périodes de 7 années. c’est à dire 7 fois une année terrestre. Précisons que 7 ans, c’est grosso modo le quart d’une révolution sidérale de Saturne. Mais pourquoi diviser par 4, demanderont certains. Parce que nous avons 4 saisons, générées par les axes équinoxiaux et solsticiaux, qui constituent une clef essentielle du décryptage cyclique en astrologie et ont une réalité scientifique bien plus évidente que le découpage arbitraire en 12 (signes ou constellations, selon les doctrines en présence) On pourrait dans ce cas, si l’on divise par 4 le cycle « solaire », c’est à dire terrestre, arriver à des périodes de 3 mois, soit la durée d’une saison, ce qui est un peu court mais mais par ailleurs un an ne respecte pas la division en saisons bien différenciées si bien qu’une durée de 7 ans nous semble être, de loin, la solution optimale pour circonscrire la durée d’une phase, à savoir le quart d’un cycle complet, surtout si l’on ne se sert que d’une seule planéte. Et là encore, il y a débat car l’astrologue qui entend se servir de plusieurs planétes va rencontrer moult difficultés, ce qui le conduira à devoir impartir à chaque planéte un espace limité au point de ne retenir que le moment même où se produit la configuration, renonçant par là à toute périodisation cyclique (cf Roger Hecquet et son ACB) Les adversaires de l’astrologie devraient par conséquent prendre conscience des différents paramétres susceptibles de diviser les astrologues au lieu de vouloir croire à un savoir figé, ce qui est évidemment plus commode tout comme le chasseur qui rêverait d’une proie restant indéfiniment immobile! JHB 03 11 21

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