lundi 11 mars 2024

Jacques halbronn sur l'ouvrage de John Gray Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus

jacques halbronn sur l'ouvrage de John Gray Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus (Ed d'origine 1992) Cet ouvrage aborde de front la question du genre, encore si taboue en France au nom d'une présumée, prétendue égalité qui dispenserait de mener à bien une telle investigation. La relecture de l'ouvrage de Gray met en évidence ce qui nous rapproche mais aussi nous sépare de cet auteur. Certes, en signalant que les hommes ont tendance à voir plus haut "les choses importantes" que les femmes, Gray fournit une précieuse clef . Mais il semble ne vouloir 'aborder la psychisme masculin que sous l'angle de son rapport aux femmes, dans le cadre de la vie du couple. Or, nous avons montré que les femmes ont vocation à encourager les hommes à "réussir" au plus haut niveau et qu'elles sont attirées par les spéciméns les plus prometteurs, sur lesquels, elles parient, en quelque sorte. Elles sont dans la sphère du local alors que les hommes habitent la sphère du global. Et le désamour d'une femme tient surtout au fait qu'un homme en arrive à les décevoir et non parce qu'il les négligerait. Il importe que la femme reconnaisse ses limites et ne cherche pas à imiter l'homme et il ne faut pas non plus que l'homme s'efforce de faire comme la femme. Il y aurait là confusion des genres.. Par ailleurs, nous avons montré dans nos travaux sur les "topiques sensorielles" que le ça et le Surmoi des deux sexes différaient singulièrement, tout en étant, globalement, complémentaires. Il reste que la question du rapport à la parole n'est pas du même ordre et Gray reléve que la femme a plus besoin de déballer ses sentiments que l'homme. L'homme est plus sensible à la qualité des propos et trop de relâchement en ce domaine du fait des indiscrétions, du manque de contrôle quant à ce qui peut ou ne peut pas se dire, peut tout à fait poser probléme. Quand au relâchement masculin, il se situe dans une sensibilité olfactive moins développée ., mais cela peut aussi conditionner le rapport physique, l'homme ayant besoin de toucher la femme, ce qui peut l'indisposer si celle-ci n'en a pas pris son parti. JHB 11 03 24

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