mardi 5 mars 2024

Jacques halbronn Théologie. Dieu et les Juifs, une erreur biblique, selon Roger Benedetti

jacques halbronn Théologie. Dieu et les juifs, une "erreur biblique" selon Roger Benedetti Beaucoup de Chrétiens, dès leur plus jeune âge impacté par le catéchisme, n'ont pas trouvé "juste" de la part de "Dieu" de ne s'être soucié que des Juifs et il leur aura été souvent répondu que ce statut privilégié avait été perdu quand ils n'ont pas eu la bonne attitude envers Jésus. Dans son ouvrage "L'erreur es bibliuqe.Essai sur la religion" (Autoédition, 1993), Roger Benedtti consacre tout un chapitre (15) à cette "question".(pp. 327 et seq) " Dans l'A. T. Dieu /Yahvé s'est uniquement occupé des Juifs" L'auteur campe ainsi le probléme : " Dans l'Ancien Testament,, Yahvé s'est principalement révélé au peuple Elu (les Juifs) (..) tout tourne autour des gens et de la religion d'Israel. Dieu le Père n'a pas tellement tenu à répandre ses idées, ses Commandements dans le monde (..) Si J. C. (ou plus tard Mahomet) n'étaient pas venus, su ses rénovations (sic) n'avaient point été acceptée et fait boule de neige comme elles l'ont été , Yahvé, Jehovah, Dieu ne serait reconnu, adoré que par une minorité' L'auteur conclut son exposé ainsi (p.332): " Le NT nous rabâche que Dieu est ineffablement miséricordieux (..) Oui, le dieu des Juifs (..) était initialement un dieu de vengeance, de colère, de dureté et où perce son omniprésence de surveillance sur tous les terrains. Bien joué Jésus d'avoir remplacé les désivoltes punitions de son Papa par le pardon, la bonté et l'évangélisation universelle" Notre commentaire: Ce Jésus,-semble oublier l'auteur- est Juif - nous dirons plutôt qu'il est Hébreu - et il s'en est allé porter la "Bonne Nouvelle/Parole" aux populations du Nord du pays, (Galilée) qui avaient renié la dynastie davidienne, à la mort de Salomon, - ces "brebis perdues de la Maison d'Israel"- instaurant un culte hérétique (les statues de veaux aux frontières nord et sud du Royaume d'Israel - voir la conditions de sa naissance-et refusant de se rendre au Temple de Jérusalem et instaurant une dynastie paralléle, de substitution. De même, l'Hébreu Moise tel que campé dans le Livre de l'Exode vient il, à la demande de leur dieu, guider les Beney Israel dont il ne fait point partie. Dans les deux cas, ces deux hommes sont allés vers un monde séparé.-cf le dialogue de Jésus avec la Samaritaine. En tout état de cause, ces populations ont beaucoup à se faire pardonner et il est donc logique qu'elles mettent le pardon au coeur de leurs attentes tout comme les populations immigrées insisteront au cours des âges, sur la question de l'intégration, ce qui n'a évidemment pas la même portée pour les populations qui se situent de l'autre côté de la barrière. On n'oubliera donc surtout pas que Jésus reléve d'une dynastie qui remonte, de proche en proche, jusqu'à Adam "fils de Dieu", selon la formule de Luc dans son descriptif généalogique, c'est dire que le référentiel génétique avec la répétition de la forme "fils de' - importe, ce qui n'est pas annulé par la conversion qui n'est jamais qu'une reconnaissance de la centralité de la dite dynastie. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. La condition dynastique semble être une notion qui échappe totalement à notre auteur alors que, bien évidemment, cela vise une toute petite minorité; si l'on comptabilise tous ceux qui ont régné de tous temps. En ce sens, les observations ironiques et désabusées de Benedetti sont assez mal venues et sont dues à un contre-sens théologique à savoir que Dieu doit pouvoir s'appuyer sur une lignée, une descendance objective à laquelle on ne s'agrége pas comme bon nous semble, où l'on n'entre pas comme dans un moulin! Benedetti serait-il un Républicain demandant la mort du Roi? Mais dans ce cas, il serait solidaire de ceux qui condamnèrent Jésus, qualifié de "Roi des Juifs (INRI)! L'auteur se retrouve en pleine contradiction!: JHB 05 03 24

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