vendredi 3 février 2023

jacques halbronn Enquête sur la façon dont les astrologues nourrissent;, alimentent leur astrologie.

Jacques Halbronn Enquête sur la façon dont les astrologues nourrissent, alimentent leur astrologie. Lors d’un entretien avec Annabelle de Villedieu à propos d’un Oracle (de 54 lames) qu’elle prépare, la question s’est posée sur son inspiration, sur le message qu’elle entendait faire passer avec un tel ensemble de cartes et cela nous a conduit à nous interroger sur l’apport des astrologues à l’astrologie, problématique qui ne nous semble pas avoir encore été posée assez clairement et il serait utile de mener une enquéte sur ce point auprès des astrologues, tant au prisme de la consultation qu’au prisme de leurs réflexions sur le monde, notamment en astrologie mondiale, quelle serait donc la part de subjectivité venant nourrir leur propos astrologique? Rapport en quelque sorte de la vie et de l’oeuvre. En attendant d’examiner les éventuelles réponses à notre enquête, on se permettra de formuler quelques hypothèses. Il est probable que l’astrologue se raccroche d’emblée à l’astrologie, rejetant ipso facto tout apport personnel.(cf notre brochure « L’astrologue face à son client », Ed La Grande Conjonction, 1995) et c’est d’ailleurs ce que le client souhaite entendre de sa part. Mais est ce que l’astrologue ne doit pas avoir réfléchi sur la question du masculin et du féminin ou sur la nature des changements existentiels susceptibles de se produire, par delà les cas individuels? En vérité, l’astrologie peut-elle exister sans un certain apport d’ordre anthropologique, se suffit-elle à elle-même avec sa série de planétes, de signes, de maisons, d’aspects, issus notamment de la mythologie, d’un check list (déjà proposée dans la Tétrabible) des divers aspects de l’existence? S’agit il de traduire un langage astrologique en passant par telle ou telle catégorie psychologique ou au contraire de partir de certaines grilles psychologiques et de les connecter avec l’astrologie? That is the question. Dans le cas des travaux de Michel Gauquelin (L’influence des astres, 1955), il est clair que ce chercheur sera parti de catégories socioprofessionnelles existantes pour voir si l’on pouvait trouver des corrélations avec certaines configurations astrales à la naissance. De même, Henri Gouchon et à sa suite André Barbault (Les astres et l’Histoire, 1967), est-il parti des deux guerres « mondiales » de la première moitié du XXe siècle pour rechercher des similitudes célestes entre ces deux événéments majeurs. Quant au travail de Barbault autour du cycle Saturne-Neptune entamé dès les années quarante, il s’articule bel et bien sur une certaine lecture de l’Histoire du monde, au prisme du communisme marxiste léniniste. Mais pourquoi pas si l’on admet que l’astrologie impacte notre monde et que l’astrologue doit observer celui-ci d’une façon ou d’une autre, rien de ce qui se trame dans le monde devant lui être étranger? Il serait bon que l’astrologue sortît de son ghetto conceptuel et produise des études qui ne se référent pas à l’astrologie et qui valent par elles mêmes et soient reconnues pour elles-mêmes. Cela pose le probléme de l’interdisciplinarité et il conviendrait que l’astrologue acquière une certaine compétence en dehors de l’astrologie stricto sensu, c’est à dire contribuât à une recherche extra-astrologique/. Or, force est de constater qu’hormis le couple Gauquelin, on ne trouve guère de chercheurs en astrologie qui aient contribué à d’autres domaines que celui de l’astrologie. Le cas du regretté Patrice Guinard est assez symptomatique, lequel aura choisi, après sa thèse de doctorat sur l’astrologie (1993) de se consacrer au corpus Nostradamus, à partir de la fin du siècle dernier.(site du CURA). Ce qui pose le probléme des rapports entre Astrologie et Histoire de l’astrologie, ce qui implique une mise en perspective quant à l’évolution de l’astrologie,l’astrologie n’échappant pas à la marche du temps. JHB 03 02 23

Aucun commentaire: