dimanche 29 octobre 2023

jacques halbronn Sociolinguistique. Une langue pour chaque sexe

jacques halbronn Sociolingustique. Une langue pour chaque sexe. Les langues étaient sexuées, phénoméne qui aura fini par être occulté, mais pas complétement, par un certain syncrétisme. On en trouve des traces dans le fait que l'on ne s'adresse pas à une femme comme à un homme, ce qui est particulièrement net pour l'hébreu où il importe quand on s'exprime de tenir compte du genre de l'interlocuteur, à toute occasion. Mais il faut aller plus loin car selon nous, le singulier était réservé aux femmes et le pluriel aux hommes,, ce qui est encote très net de nos jours, les femmes ayant fortement tendance - ce qu'il faut mettre sur le compte de la Subconscience- à s'exprimer avec des pronoms au singulier, moi, je, toi, tu alors que les hommes tendraient plus spontanément vers le nous et le vous.. Nous avons montré que le pluriel et le masculin correspondaient à des productions plus sophistiquées que le singulier et le féminin. On notera ainsi les formes plurielle des conjugaisons en français: nous avons, vous avez, ils ont face à j'ai, tu as, il a. Les formes en ons et en ez relévent d'une alchimie très particulière puisque les lettres finales ne se prononcent pas au pluriel des verbes. En hébreu, la finale en "ou" caractérise le pluriel des verbes comme dans le célébre Hallelouya, Louez le Seigneur. En ce qui concerne le traitement de l'adjectif au masculin, le passage de petite à petit, exige l'occultation de la finale "t" au masculin. Selon nous, il était prohibé de ne pas respecter strictement ces tonalités respectives facilement repérables.. JHB 29 10 23

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