jeudi 16 février 2023

jacques Halbronn Manifeste . Pour l'astrologie, est-ce l'homme qui soumet les astres ou qui s'y soumet?

jacques halbronn Manifese. Pour l’astrologie est ce l’homme qui soumet les astres ou qui s’y soumet? Il serait intéressant de mener une enquéte auprès des astrologues et astrophiles quant à la réponse à donner à cette question. Or, il semble bien que pour la plupart des astrologues, l’astrologie serait née de la « Nature », au sens darwinien du terme, c’est à dire serait le fait d’un ordre qui se se serait constitué au fil du temps, sans que les humains y soient pour quoi que ce soit, ces derniers devant se contenter de constater, de décrire ce à quoi cela aurait abouti. On nous parle ainsi des premiers « observateurs » du Ciel, de ces « bergers chaldéens » et les astrologues seraient les héritiers de ces premiers contemplateurs des astres. D’où l’importance que tant d’astrologues accordent aux astronomes et à leurs découvertes, notamment en ce qui concerne la composition du systéme « solaire » étant entendu que pour ces astrologues, c’est le systéme solaire dans sa totalité qui déterminerait, circonscrirait le champ de l’astrologie.. En ce sens, la condition humaine serait celle d’une soumission à un certain ordre cosmique. Or, en ce qui nous concerne nous nous portons radicalement en faux contre une telle présentation des choses. Ce sont les astres qui auraient été « instrumentalisés » par des humains et par « humains », cela ne se limite pas à notre Terre, n’étant nullement hostiles à l’idée de l’intervention d’extra-terrestres, que l’on peut qualifier d’humains, en ce sens qu’ils seraient dotés d’un certain degré d’intelligence et d’ingénièrie. On pourrait aussi qualifier ces autres humains de « dieux » en ce qu’ils sont au dessus de nous, dans tous les sens du terme. Cette autre approche change complétement notre appréhension de l’Astrologie et de son lien avec l’Astronomie à commencer par le rejet du postulat selon lequel tout ce qui constitue le systéme solaire s’impose à notre Humanité, comme le soutiennent explicitement les astrologues de l’école conditionaliste avec le RET qui s’occupe de déterminer les significations des planétes, selon leur position au sein du dit systéme. Pour nous, nous ne devons nous référer au dit systéme qu’en proportion de nos besoins. Si nous n’avons besoin que d’une seule planéte , pourquoi donc devrions nous nous embarrasser de plusieurs. L’homme qui épouse une femme doit-il épouser toute sa famille? Par ailleurs, quand il s’agit d’exploiter le cycle d’une planéte, a -t – on besoin de multiplier les balises en ponctuant le cours? On aura compris qu’il nous faut commencer par une vision aussi économique que possible des matériaux à utiliser. Une seule planéte ne suffirait-elle pas et une division en deux types de secteurs ne ferait-elle pas l’affaire? Tout se passe comme si les astrologues se croyaient obligés de prendre en charge toutes les planétes, toutes les constellations qui se situent sur leur passage. On voit le contraste entre ces deux voies de l’astrologie et il apparait que plus les astrologues multiplient le nombre de facteurs, plus le tissu astrologique se complexifie, d’où la tentation d’une astrologie individuelle, de la personnalité, comme dirait Rudhyar alors que l’astrologie « minimale » correspondrait à une astrologie « mondiale » dont André Barbault a défendu, à sa manière, les couleurs, c’est à dire en notant le nombre de conjonctions entre planétes, de Jupiter jusqu’à Pluton. La position de Barbault est ambivalente en ce qu’il en arrive à une certaine unité- d’où son graphique de l’indice cyclique) tout en combinant cinq planétes entre elles dont trois inconnues de l’Humanité jusqu’à ces derniers temps. Or, si l’Humanité a instrumentalisé le Ciel, c’est nécessairement à partir de ce qu’elle en percevait, Exit Uranus, Neptune et Pluton entre autres. Autrement dit, seule une approche « naturaliste » du cosmos pourrait justifier le recours à des astres restés si longtemps invisibles qu’il faudrait absolument prendre en compte puisque ces astres existent bel et bien. Mais ce serait là les considérer comme des émetteurs alors que pour nous, il s’agit là d’un vivier dans lequel notre Humanité, depuis des millénaires, a eu à puiser, en rapport avec ses besoins. Elle se sera construite sur ces bases anciennes et ne saurait se reprogrammer au vu de nouvelles découvertes astrales, à moins de parler de quelque épigénése, de quelque « ‘avenant » au contrat initial. Autrement dit, meme le cycle Saturne Neptune cher à Barbault serait irrecevable, parce que Neptune n’a été découverte qu’en 1846 et n’aura donc pu humainement servir de référence auparavant. Tel est donc le débat que nous lançons avec le passage de Saturne sur l’axe Poissons Vierge, qui correspond au début de l’équinoxialité tout comme le vendredi soir annonce le Shabbat chez les Juifs. JHB 16 02 23

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