samedi 24 décembre 2022

Jacques Halbronn Sur l'astrologie sidérale

Jacques Halbronn sur l’astrologie sidérale Posté par nofim le 24 décembre 2022 Nous allons examiner ici le contenu de l’article « Wikipedia » reproduit ci-dessous, en partie: nous avons déjà exposé certaines de nos thèses que nous reprendrons à savoir que la précession des équinoxes a été mise en évidence, du fait même que l’on recherchait l’étoile correspondant au point vernal. On s’est aperçu qu’il fallait changer périodiquement de référentiel stellaire. Parler de « réalité stellaire » comme on le voit dans l’article est un contre sens fondé sur l’ignorance de la précession des équinoxes dont le nom même référe précisément aux équinoxes! Le nom des 12 constellations inégales est emprunté à celui des 12 signes égaux et le fait qu’elles ne soient pas égales prouve l’inadéquation d’un tel emprunt. Il convient de s’intérroger quand même sur l’origine du symbolisme zodiacal lequel ne fait sens qu’au regard des Livres d’Heures retraçant la vie des sociétés tout au long de l’année. Mais ce symbolisme est largement corrompu et lacunaire, ce qui fait que l’on n’a aucun repére viable chez les sidéralistes à propos de la terminologie constellationnelle alors que les tropicalistes peuvent au moins se référer au cycle des saisons, à la base même de toute iconographie des périodes de l’année et notamment à la portée même des termes « équinoxe » et « solstice ». La théorie des ères précessionnelles, apparue à la fin du XVIIIe siècle (cf notamment l’Origine de tous les Cultes de Charles François Dupuis) s’articule sur le point vernal, donc sur une réalité saisonnière. En fait, nous préférons parler de l’axe équinoxial, ce qui relativise l’argument lié aux deux hémisphères/ Cette théorie traite de la présence du point vernal dans telle ou telle constellation (cf notre ouvrage collectif Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros-Autre Monde 1979) ce qui correspond à des ères de plus de 2000 ans chacune. Ce dispositif est à comparer avec celui proposé au Xe siècle par Albumasar avec la théorie des Grandes Conjonctions, les deux théories (précession, conjonctions) s’appuyant notamment sur l’Histoire des Religions. Pour Albumasar, c’est bien le zodiaque tropical qui faisait référence et le passage de la conjonction Jupiter Saturne d’une triplicité (4 Eléments) à une autre. L’importance accordée à l’Ascendant témoigne selon nous de la prise en compte par l’astrologie tropicale des données stellaires. Dire que quelqu’un est de tel signe solaire et de tel ascendant, c’est bel et bien combiner les deux paramétres car les planétes ne sont pas assez nombreuses pour être présentes à chaque naissance à l’horizon à la différence des étoiles. Selon nous, il faut en revenir à une approche triangulaire qui devait exister au départ: point vernal, planéte, étoile car la planéte ne pouvait visuellement être en conjonction avec le point vernal (ou ses dérivés, à l’automne, à l’Eté , à l’Hiver). Il fallait donc bien désigner une étoile « vernale » pour appréhender la conjonction planéte-axe saisonnier et c’est d’ailleurs ainsi comme a été dit plus haut, que l’on a pu observer la précession des équinoxes; ce qui a conduit à l’abandon des 4 étoiles fixes royales censées correspondre aux 4 saisons.(Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut); Dès lors, l’attachement des sidéralistes à telle ou telle étoile fixe ne fait guère sens et étrangement l’argument de la précession des équinoxes se retourne contre eux! JHB 24 12 22 Notice Wikipedia L’astrologie sidérale s’appuie sur le zodiaque des étoiles. C’est le système d’astrologie utilisé dans les pays asiatiques (en Inde, par exemple, voir Astrologie Jyotish), ainsi que par une minorité d’astrologues occidentaux. Elle a été popularisée en Occident dans les années 1940 par l’intermédiaire des travaux de l’astrologue irlandais Cyril Fagan (en). Le zodiaque sidéral, qui est à l’origine de l’astrologie comme le démontrent les travaux d’Otto Neugebauer1 et de Franz-Xaver Kugler (en), a toutefois été redécouvert par les Jésuites durant leur mission scientifique en Inde durant le xviie siècle. La dimension strictement sidérale du zodiaque est également enseignée par le Talmud de Babylone (Pessahim IX:58) Signes tropicaux et constellations sidérales Article détaillé : Ayanamsa. Le zodiaque divisé en douze signes utilisé en Occident, tel que défini par Hipparque et Ptolémée, est dit tropical, c’est-à-dire qu’il est divisé en douze portions égales de 30°, en commençant par le point vernal. Ce système est encore utilisé aujourd’hui par l’immense majorité des astrologues occidentaux, mais ne correspond plus à aucune réalité stellaire. Le premier horoscope de nativité de l’histoire, datant du 29 avril 410 av. J.-C., avait été conçu dans la ville de Nippur à partir du zodiaque sidéral avec un découpage en douze secteurs égaux de 30°, comme l’a démontré l’assyriologue américain Abraham Sachs en 1952. Les bases de l’astrologie ont donc été conçues à partir du zodiaque sidéral et non du zodiaque tropical L’astrologie dite tropicale est saisonnière, car elle considère les saisons de l’hémisphère nord comme étant à l’origine des caractéristiques des individus à la naissance, et ce en tout point du globe. Cette approche fut popularisée sept siècles après Ptolémée par les astrologues musulmans originaires du Khorassan, comme Albumasar durant le califat d’Al Mamun (813-833) au ixe siècle, et fut généralisée à travers l’Europe dans la culture judéo-chrétienne L’astrologie sidérale, quant à elle, définit les signes du zodiaque, également de 30° chacun, à partir des constellations et considère les étoiles comme étant à l’origine des caractéristiques des individus à la naissance, comme au temps des Babyloniens. Toutefois ce zodiaque fixe[Information douteuse], bien que calé sur les étoiles, ne coïncide pas exactement avec les constellations situées dans le plan de l’écliptique, car les constellations astronomiques sont étendues inégalement, et leurs étendues ont été fixées conventionnellement par les astronomes lors d’un congrès astronomique dans le premier tiers du xxe siècle. Si les dessins des constellations ont évolué à travers les civilisations, les étoiles principales de chaque constellation se trouvent présentes dans leur propre dodécatémorie (Spica à 29° de la Vierge, Antarès à 15° Scorpion, etc.). Presque tous les astrologues, qu’ils soient sidéraux ou tropicaux, sont d’accord pour diviser le zodiaque en 12 signes de taille égale, donc de durée similaire (30 jours, plus ou moins un). En réalité, les constellations diffèrent par leur taille ; ainsi le Soleil est réellement dans l’alignement de la constellation du Scorpion pendant 9 jours, tandis qu’il l’est sur 37 jours devant celle des Poissons (pour prendre les extrêmes). Certains astrologues sidéraux considèrent donc qu’il faut définir la taille des signes proportionnellement à l’étendue réelle des constellations dans le ciel Le phénomène de précession des équinoxes et le décalage entre les deux zodiaques Jacques Halbronn sur l'astrologie sidérale dans ASTROLOGIE 400px-Equinox_positions Déplacement du point vernal au cours du temps. La ligne rouge représente un segment de la trajectoire apparente du Soleil (écliptique) durant l’année terrestre. La ligne rouge et verte est la projection de l’équateur terrestre sur la voûte céleste. Le point de concours entre les deux lignes représente le point vernal. En 1500 av. J.-C., il se trouvait au centre de la constellation du Bélier, en 500 av. J.-C. au début du Bélier, et en 150 apr. J.-C. (époque de Ptolémée), à la fin des Poissons. Le phénomène de précession des équinoxes, redécouvert en 130 av. J.-C. par l’astronome grec Hipparque, révèle un décalage entre les deux systèmes d’environ 1° tous les 72 ans. En effet, à cette époque, l’équinoxe de printemps avait lieu lors de l’entrée du Soleil dans la constellation du Bélier. Cependant, lorsque les Chaldéens puis les prédécesseurs de Ptolémée ont adopté l’astrologie, ils ignoraient le phénomène de la précession des équinoxes et sa redécouverte par Hipparque a été prise en compte par Ptolémée, lequel a donc théorisé au début de l’ère chrétienne un zodiaque dit « tropical », encore utilisé aujourd’hui en Occident, qui ne correspond plus aux constellations, le point vernal (0° Bélier tropical) se trouvant aujourd’hui au début de la constellation des Poissons (5°) ». JHB 24 12 22

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