jeudi 30 mars 2023

Jacques halbronn La question des fausses pistes à propos du collectif "soleil & Lune en Astrologie" dir André Barbault (1953)

Jacques Halbronn La question des fausses pistes à propos du collectif « Soleil & Lune en Astrologie » dir André Barbault (1953) Il y a 70 ans paraissait, après Jupiter-Sature, un volume sur les luminaires, dans le cadre du Centre International d’Astrologie. Le volume Mars- Vénus annoncé ne paraitra jamais mais Uranus et Neptune seront bien diffusés. En cette même année 1953, se tint un important Congrès International d’Astrologie à Paris, au Palais de la Mutualité et pendant 20 ans, Paris n’accueillera plus le moindre Colloque national ou international.(jusqu’au congrès de septembre 1974 à l’Hotel Méridien) alors que des colloques annuels se tenaient régulièrement en Angleterre et en Allemagne. Depuis, cinquante ans, la France a remarquablement rattrapé son retard, en grande partie, grâce à nous, faut il le souligner. Nous voudrions ici insister sur la notion de dualité en Astrologie, puisque cette série de volumes met en exergue des « couples » planétaires. https://www.amazon.fr/Soleil-Lune-astrologie-Andr%C3%A9-Barbault/dp/B000XA6E0C) Or, il nous semble que ce fut là une fausse piste. A commencer par le fait que nous ne pensons pas que les planétes incarnent des valeurs car cela est du ressort des signes et plus largement du cycle des saisons. Une telle erreur était d’ailleurs courante dans les années cinquante puisque Michel Gauquelin (à partir de 1955), va s’efforcer assez vainement de valider les significations planétaires, par la méthode statistique (L’influence des astres, Ed du Dauphin). Le thème natal està la base de ces diverses significations planétaires, marquées par l’usage d’une mythologie polythéiste. Le pire, c’est qu’en s’intéressant aux polarités célestes, l’on allait négliger les polarités terrestres que sont les hommes et les femmes. D’ailleurs, quand on interroge les astrologues sur le masculin et le féminin,ils nous renvoient aux attributions planétaires et en l’occurence le soleil correspondrait au masculin et la lune au féminin, tout comme Mars et Vénus, respectivement. Pour notre part, nous avons pensé que parallélement au balisage du monde céleste, il convenait de procéder au balisage du monde terrestre et que l’astrologie devait tout autant s’intéresser à l’astronomie qu’à l’anthropologie et précisément ce qui distingue l’astrologie de l’astronomie, c’est cette double allégeance, ce double regard. D’où l’intérêt de la formule ‘anthropocosmologie ». chère à nos amis belges.http://s160463743.onlinehome.fr/fdaf/vanaise_jacques.htm. Dans le cas du Soleil, son rôle n’est point d’être en dialectique avec la Lune – et même la division en 12 de l’écliptique nous semble bien contestable astrologiquement parlant et c’est une élaboration qui n’engage que les astronomes en leur méta-langage. Le Soleil, à lui tout seul, variera de tonalité en passant notamment par les quadrants saisonniers, le soleil de printemps n’est pas celui de l’Eté et ainsi de suite donc il peut prendre les visages les plus divers de par sa polysémie. On peut donc regretter que le CIA et notamment Barbault, n’aient points cherché à approfondir les notions d’équinoxe et de solstice, comme nous l’avons fait, ce qui eut été bien plus profitable. Certes, Barbault publiera-t-il dans la foulée la série des volumes zodiacaux (Ed Seuil)/. Mais entre ces deux extrémes, le symbolisme planétaire et le symbolisme zodiacal, il n’accédera pas – il fera l’impasse – au symbolisme saisonnier à base 4 voire à base 2. Par la suite, Barbault, dix ans plus tard, prendra une autre option, celles des conjonctions planétaires, diversement réparties et cette diversité de répartition (déjà abordée par Caslant et Gouchon) deviendra sa référence primordiale, déjà en 1963 dans La crise mondiale, Albin Michel. Que Barbault ait publié, dans la série concernée, un « Uranus-Neptune » avec Jean Carteret, à savoir deux planétes transsaturniennes, fait évidemment probléme mais c’est bien le trio Uranus- Neptune Pluton qui sous tend son indice cyclique tout comme cela sous tend le RET de l’Astrologie conditionnaliste de Jean-Pierre Nicola. Là encore, une fausse piste. JHB 30 03 23

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