dimanche 28 janvier 2024

jacques halbronn Du faux déicide au faux génocide à 2000 ans d'intervalle

jacques halbronn Du faux déicide au faux génocide. à 2000 ans d'intervalle. On entend actuellement, même à l'ONU, parler de génocide concernant l'intervention d'Israel dans la Bande de Gaza. Or, pour qu'il y ait génocide, il faut que l'on s'en prenne à un peuple mais ne faudrait-il pas distinguer peuple et population. La déclaration Balfour de 1917 mentionne le "peuple juif" mais il n'y est pas question en paralléle de "peuple palestinien" mais de "collectivités non juives". « Cher Lord Rothschild, J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui. "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays."Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste » En ce qui concerne le "plan de partagé voté par l'Assemblée Générale de l'ONU le 29 novembre 1947 (résolution 181) -(pour la petite histoire, l'auteur naquit le Ier décembre 1947)- il est question de constituer un Etat "arabe" voire "musulman" et un "Etat juif" et nullement d'un Etat palestinien, Cette expression de peuple palestinien permet à certains de parler d'un génocide. C'est donc le terme "peuple" qui, ici, fait probléme en ce qu'il est en fait lié au seul critère géographique et non pas à une spécificité historique bien établie. Droit du sol pour les Palestiniens, droit du sang pour les Juifs, selon une terminologie classique. C'est bel et bien la question du "droit du sol" qui fait probléme et cela vaut pour l'immigration qui généralement revendique le droit du sol pour les naissances ayant eu lieu "sur place" et non ailleurs. Sur Internet à propos du "printemps arabe" «L'expression fait référence au “printemps des peuples” de 1848, à des valeurs universelles, comme celles de la Révolution française de 1789 auxquelles nous, arabes, avons aussi droit d'accéder". L'OLP fut créée en 1964. C'est l'Organisation de Libération de la Palestine et non du "peuple palestinien" Or, le critère de partition de l'ONU de 1947 n'est pas "national " mais "ethnique" et/ou religieux. Cela concerne des populations présentes sur un certain territoire. Il y est question d'un " Etat arabe" et d'un "Etat Juif" mais il était évident que cet Etat arabe n'était nullement censé englober tout le monde arabe; il n'en représentait géographiquement qu'une infime partie alors que pour l'Etat Juif, il y avait une représentativité autrement conséquente, y compris sur une base historique remarquable. Cet Etat arabo-palestinien n'est jamais qu'une construction artificielle, comme tout découpage territorial et frontalier. Le paralléle avec l'accusation de déicide nous semble pertinent car là encore, ce "dieu" est un dieu artificiel, donc un "faux " dieu, au sens d'un faux document, de "faux monnayeurs".. Il est intéressant de noter que l'accusation de génocide concernant Israel fait écho à l'accusation de déicide à l'encontre d'Israel, même si le mot "Israel" n'a pas tout à fait la même portée dans les deux cas : tantôt il s'agit d'une "terre d'Israel", tantôt d'une"maison d'Israel", tantôt d'un Etat d'Israel. On aura ainsi inventé deux entités : un "dieu" et un "peuple" victimes d'Israel à 2000 ans d'intervalle. Dans le cas de Jésus qualifié de "dieu", il s'agit d'une volonté de conférer à un événement ponctuel, historique (si tant est que l'on en admette l'authenticité) une portée universelle. On a dans les deux cas un déséquilibre: synchronique pour le peuple palestinien où la partie vaudrait pour le tout (le monde arabo-musulman) et diachronique pour le christianisme (nom dérivé de ce Jésus Christ) où un seul personnage est censé incarner de façon intemporelle tout un champ théologique. Dans les deux cas, l'arbre cache la forêt. JHB 28 01 24

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