jeudi 31 août 2023

jacques halbronn Sociolinguistique Théorie du genre et langue synonymique

Jacques halbronn Sociolinguistique. Théorie du genre et langue synonymique Les effets de la synonymie générent du syncrétisme et il n’est pas étonnant que la théorie du genre ait pu s’épanouir (cf Judith Butler) dans des régions particulièrement marquées par la langue anglaise, laquelle est considérablement affectée par une synonymie chronique.. En effet, lorsqu’un enfant n’est pas en mesure de connecter les mots de sa langue, dans un champ sémantique précis, sans une aide extérieure, où on lui explique que des mots qui ne se ressemblent pas n’en ont pas moins le même sens, il devient tout particulièrement vulnérable face aux « gender studies » Sur Internet Théorie du genre »ll ne s’agit pas de nier les différences biologiques entre hommes et femmes, mais de dévoiler l’origine éminemment sociale et donc le caractère en réalité arbitraire de l’inégalité des sexes dans de multiples domaines » L’enfant se voit décourager de se fier à sa propre perception immédiate et perd donc confiance en lui. Cela vaut aussi lorsqu’il vit dans un environnement mixte, ce qui ne lui permet pas de déterminer ce qui est propre à tel ou tel groupe. Là encore, il se découragera en se persuadant qu’il n’y a rien à comprendre que la réalité est trop complexe pour se permettre de tenter une quelconque généralisation. C’est ainsi le cas si dans une société, l’on affirme qu’il n’y a pas de différence à rechercher entre les blancs et les noirs au nom d’une seule et même citoyenneté juridique, ce qui aura été au coeur de la Guerre de Sécession américaine. Il n’y aurait que des cas particuliers en toute circonstance, si ce n’est l’intervention d’un discours entendant unifier les différences, les relativiser. Autrement dit, ce qui compterait serait de l’ordre d’un consensus arbitraire qui n’aurait pas à être sous -tendue par une quelconque observation a priori. Et la synonyme qui sévit dans la langue anglaise préparerait le terrain à un tel déni de ce qui peut s’observer dès la prime enfance. L’existence accrue de familles monoparentales contribuerait en outre à priver bien des enfants d’une expérience comparative consistante, sans parler des frères et soeurs dans les familles recomposées, ce qui dispense d’effectuer tout rapprochement visuel. Or. si l’on se référe à nos travaux sur les topiques sensorielles, il apparait que le ça de la vue (propre aux femmes) permet de se libérer du carcan visuel et donc d’être libre de fixer toutes sortes de conventions décalées par rapport à ce qui est immédiatement observable. JHB 31 08 23

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