mardi 22 août 2017

la prophétie de Malachie et le nouveau pape

Selon la prophétie de Saint Malachie, le successeur de Benoït XVI sera le dernier des papes

Publié par wikistrike.com sur 11 Février 2013, 14:51pm
Catégories : #Religion - pensées
Selon la prophétie de Saint Malachie, le successeur de Benoït XVI sera le dernier des papes
 
Il annonce sa démission un 11, ah ce 11 !
 
pape-lumiere_0--1-.jpgUn article de France Ortelli rappelait fin décembre aux lecteurs trop optimistes qu’en dépit du raté de la fin du monde maya,d’autres apocalypses –beaucoup d’autres– les attendaient.
Or selon l’une d’entre elles, la prophétie de saint Malachie ou prophétie des Papes, le 112e pape sera le dernier à exercer, puisque lors de son règne, Rome et le monde seront détruits. Et devinez qui sera le 112epape? Gagné: il s’agira du successeur de Benoît XVI, le 111e pape qui, âgé de 85 ans, vient d’annoncer sa renonciation (sa démission) à cause de sa santé déclinante.
Heureusement, la prophétie des papes n’est pas un modèle de rigueur scientifique. «C’est une liste de papes qui sont chacun résumé par une formule lapidaire. Pour les premiers siècles, ces phrases tombent très juste, et ce n'est pas étonnant puisqu'elles ont été écrites au XVIe siècle, bien qu'on les ait attribuées à un moine irlandais du XIIe siècle»,expliquait alors à Slate Jean-Noël Lafargue, auteur des Fins du Monde: de l’Antiquité à Nos Jours.
Le site Wikipedia, dans sa notice sur la prophétie de saint Malachie, donne pour la formule latine associée au 112e pape la traduction suivante:
«Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple
Mais comme avec les prophéties de Nostradamus, qui veut croire trouve forcément dans la vie d’un homme un indice qui coïncide avec le texte ésotérique. Ainsi «on cite souvent le 109e, Jean-Paul 1er, dont le règne pontifical n'a duré qu'un mois, et dont la phrase “malachienne” peut se traduire comme "le temps d'une Lune". Un mois, quoi», poursuivait Jean-Noël Lafargue.
 
Source: Slate
 
Voici le Wikipédia:
 

Prophétie de saint Malachie

 
La prophétie de saint Malachieouprophétie des papesest un texte ésotérique de type prophétique eteschatologiquequ'une tradition populaire attribue à l'évêque d'IrlandeMalachie d'Armagh. Elle aurait été découverte vers1590. Ce document de cinq pages a été publié pour la première fois en1595, dans un ouvrage d'un moine bénédictin deVenise,Arnold de Wyon1.
Ce texte ésotérique, qui n'est pas utilisé par l'Église, donne lieu à de nombreuses interprétations et refait régulièrement surface dans les médias lors de chaqueconclave.

Sommaire

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Origine du texte[modifier]

Arnold de Wyonfit publier en 1595 un volumineux ouvrage, intitulé « Lignum vitae, Ornamentum et decus Ecclesiae », dont un des passages, dénommé « Prophetia S. Malachiae, Archiepiscopi, de Summis Pontificibus », est la prophétie des papes. Auxvie siècle, ce passage du texte a été soumis aux commentaires du dominicain Alphonse Ciaconi, spécialiste de la vie des papes et de l'héraldiqueecclésiastique qui s'essaie le premier à opérer des rapprochements entre devises, prophétie et certains éléments concernant papes comme leurs noms de famille, leurs armoiries ou leur lieux de naissance.
Ange Manrique, contemporain de Malachie, ne mentionne aucune prophétie dans les papiers de l'évêqueirlandaisqu'il a eus en sa possession après la mort de ce dernier à l'abbaye de Clairvauxen1148. Par ailleurs,Jean de SalisburyetPierre le Vénérableont travaillé sur l'œuvre de Malachie et n'évoquent pas davantage de prophétie.Bernard de Clairvaux, contemporain et ami deMalachie, a publié la biographie de ce dernier peu de temps après sa mort, sans jamais évoquer les prétendues prophéties qu'il aurait écrites. Enfin, le texte laisse transparaître des connaissancesalchimiquesetcabalistiquesque Malachie ne possédait pas.
Les détracteurs ont fait valoir le fait que les erreurs sur certaines devises de papes ayant régné avant 1595 se retrouvent dans les textes de cette époque, ce qui laisse supposer que les « prophéties » concernant la période antérieure à 1595 seraient unapocrypheduxvie siècle. Ils prennent notamment l'exemple d'une erreur commise une cinquantaine d'années plus tôt par Onofrio Panvinio, professeur de théologie, qui affirmait que le papeEugène IVappartenait à l'ordre des Célestins. Selon eux cette mauvaise information se retrouve dans la devise qui lui est attribuée : « Lupa Caelestina » (Louve Célestine), alors que ce pape étaitaugustinien. Jacques Halbronn fait remarquer que l'un des chapitres duSiracidecomporte de nombreux éléments ayant servi pour les dernières devises2. Or, ce chapitre figure bel et bien dans une autre partie de l'ouvrage d'Arnold de Wyon que celle consacrée aux dites devises. Ce même auteur pense que les dernières devises de la série n'étaient pas censées correspondre à des papes mais à une description de la fin des temps, et qu'on aura inclus ces passages afin de prolonger ladite liste.
On suppose en général que ces prophéties auraient été rédigées pour leconclavede1590afin d'en influencer le résultat, même si le but recherché ne fut pas atteint3.
La prophétie « de saint Malachie » a beaucoup fait parler d'elle car on peut observer des rencontres plus ou moins étonnantes entre quelques rares devises postérieures à son édition et les papes auxquels elles sont censées correspondre. Mais, à l'inverse, la plupart des devises restent parfaitement sibyllines et interchangeables, pouvant sans guère de difficultés s'appliquer à de nombreux papes. Comme on le verra ci-dessous, les ésotéristes, pour les justifier, sont souvent obligés de faire laborieusement appel aux armoiries du pape en question, ou à celles de sa famille, ou à celles de sa ville natale, ou à celles d'une ville dont il a été évêque, ou à celles de l'ordre auquel il appartenait, etc. Aussi, indépendamment des conditions très suspectes de sa publication, cetteprophétiene mérite aucune créance. Comme les textes du même genre (notamment les centuries deNostradamus), son effet prédictif a toujours été nul, c'est-à-dire qu'il n'a jamais permisà l'avancede prévoir ce qui se passerait : c'est toujoursaprès coupqu'on a établi des rapports entre la prophétie et la réalité.

Forme antérieure de la prophétie dite des papes[modifier]

Il n'est pas impossible que le texte de Wyon puisse avoir été conçu dans un but électoraliste car il faut savoir qu'avant même l'apparition de son propre texte, des « roues » avec des gravures et des devises énigmatiques ont circulé qui servirent à influencer plusieurs conclaves. On en trouvera la description dans un ouvrage de Roger Duguet (Abbé Paul Boulin) intituléAutour de la Tiare, paru chez Sorlot. Cet ouvrage montre du reste à quel point cette pure « propagande » a pu continuer d'enfiévrer les esprits au moment de ladernière guerre mondiale.

Structure du texte[modifier]

C'est une liste enlatinqui énumère 111 devises, attribuées auxpapessuccesseurs deCélestin II(1143-1144) et prétendant annoncer lafin du monde, celle-ci arrivant avec le dernier pape annoncé.
Pour chaque pape, une devise latine est donnée qui a suscité des interprétations prophétiques. Le problème de la prise en compte ou non desantipapesse pose différemment suivant la date à laquelle ce document aurait été rédigé. L'énumération des devises se termine par un texte :
« In psecutione. extrema S.R.E. sedebit. / Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis
Dans les éditions ultérieures notamment celle de Messinghan de1624, « psecutione extrema » est remplacé par le plus éloquent « persecutione extrema. » Mais les spécialistes de la langue latine admettent que lorsque la lettre « p » est accompagnée d'un signe « s » elle peut tout autant signifier l'abréviation du préfixepro-ouper-.
C'est pourquoi des exégètes modernes estiment que le motpsecutionene doit pas être lu commepersecutionemais commeprosecutione(« dans la suite des temps… »), ce qui fait considérer à certains commentateurs que si Pierre le Romain doit être un successeur deBenoît XVIet être le dernier pape, il ne serait pas son successeur immédiat : d'autres papes pourraient s'intercaler entre ces deux pontifes.
L'interprétation en est controversée : faudrait-il y voir l'annonce du dernier pape « Pierre le Romain », durant le règne duquelRomeet la chrétienté seraient détruites, ou l'annonce d'un nouveau prophète ?
La fonction deprophéties'attacherait évidemment aux papes postérieurs à1595dont la devise correspondrait plus ou moins à un caractère de leur pontificat ou de leur vie. La 78edevise, qui correspondrait au papeLéon XIélu en1605, entame donc la partie prophétique du document. Le 110epape de la liste correspondrait au papeJean-Paul IIet la devise correspondante est « De Labore Solis » (de l'éclipse du soleil4) tandis que celle correspondant à son successeurBenoît XVIest « Gloria olivae » (la gloire de l'olivier/l'olive). Il s'agit de la dernière devise avant celle de Petrus Romanus, qui clôt la liste.

Liste des devises[modifier]

Les interprétations des devises et les indices visant à faire concorder devise et papes sont extrêmement variables suivant les sources. À l'instar des prophéties deNostradamus, il est possible de trouver, dans la vie d'une personne, un fait permettant de donner une signification à la devise.
  • 1.Ex castro Tiberis(du château du Tibre)Célestin II(1143-1144). Il est né àCittà di Castello, anciennement appeléeTiphernum(même racine que pour le motTibre).
  • 2.Inimicius expulsus(l'ennemi chassé)Lucius II(1144-1145). Il est chassé de Rome par le sénat romain.
  • 3.Ex magnitudine montis(issu de Montemagno)Eugène III(1145-1153). Il est né à Montemagno, près d'Asti.
  • 4.Abbas suburranus(l'abbé de Suburre)Anastase IV(1153-1154). Il est né à Rome dans le quartier de laSuburra.
  • 5.De rure albo(d'une blanche campagne)Adrien IV(1154-1159). Ce pape d'origine anglaise est le fils d'un paysan et est né dans une ferme dépendant de l'église Saint-Albans. Avant d'être pape, il fut également évêque d'Albe.
  • 6.Ex tetro carcere(d'une horrible prison)Victor IV, antipape (1159-1164). Soutenu par l'empereurFrédéric Ier, il fit jeter en prison le véritable pape Alexandre III.
  • 7.Via Transtiberina(la voie au-delà du Tibre)Pascal III, antipape (1164-1168). Il était cardinal de Sainte-Marie auTranstevere(Tibre se ditTevereen italien).
  • 8.De Pannonia Tusciae(de la Hongrie à la Toscane)Calixte III, antipape (1170-1177). Cet antipape, originaire de Pannonie (ancien nom de la Hongrie), a été opposé au pape Alexandre III, né en Toscane.
  • 9.Ex ansere custode(grâce à l'oie protectrice)Alexandre III(1159-1181). À l'image desoies du Capitolequi sauvèrent Rome des Gaulois, Alexandre III finit par battre l'empereurFrédéric Ieravec qui il avait lutté pendant 18 ans et qui lui opposa trois antipapes.
  • 10.Lux in ostio(la lumière à l'embouchure)Lucius III(1181-1185). Il est né à Lucques (Lucaen latin) et a été évêque d'Ostie, port situé à l'embouchure du Tibre (ostiumen latin).
  • 11.Sus in cribro(le cochon contre un crible)Urbain III(1185-1187). Issu de la famille des Crivelli (crivellumest le diminutif decribrum, crible), il doit lutter contre l'empereurFrédéric Ier(le cochon) qui s'est à nouveau révolté contre lepouvoir temporeldu pape.
  • 12.Ensis Laurentii(l'épée de Laurent)Grégoire VIII(1187). Ce pape avait été cardinal avec le tire de Saint-Laurent. Son blason comporte deux épées en sautoirs. Enfin, il exhorte la Chrétienté à reprendre l'épée contreSaladinqui vient de reprendre Jérusalem.
  • 13.De Schola exiet(il sera issu de Schola)Clément III(1187-1191). De son vrai nom, Paolo Scolari.
  • 14.De rure bovensi(de la campagne des Bobo)Célestin III(1191-1198). Issu de la famille des Bobo-Orsini, il est né dans la campagne romaine.
  • 15.Comes signatus(Le comte de Segni)Innocent III(1198-1216). Ce pape est appartient à la famille des comtes de Segni.
  • 16.Canonicus ex latere(Chanoine conforme à Latran)Honorius III(1216-1227). Cet ancien chanoine deSainte-Marie-Majeurepoursuivit les travaux initiés par son prédécesseur auconcile du Latran.
  • 17.Avis ostiensis(L'oiseau d'Ostie)Grégoire IX(1227-1241). Neveu du pape Innocent III, cet évêque d'Ostie portait un aigle sur son blason.
  • 18.Leo Sabinus(Le lion sabin)Célestin IV(1241). Cardinal-prêtre du titre de Saint-Marc (le lion de Saint-Marc) puis évêque de la province de Sabine, il est issu de la famille de Castiglione dont les armes portent un lion.
  • 19.Comes Laurentius(Le comte de Saint-Laurent)Innocent IV(1243-1254). Issu de la famille des comtes de Lavagna, il est cardinal-prêtre de Saint-Laurent in Lucina.
  • 20.Signul Ostiense(Segni d'Ostie)Alexandre IV(1254-1261). Neveu du pape Grégoire IX, il est issu de la famille des comtes de Segni et sera évêque d'Ostie.
  • 21.Jerusalem Campaniae(Jérusalem de Champagne)Urbain IV(1261-1264). Ce pape français est né à Troyes en Champagne et a été patriarche de Jérusalem.
  • 22.Draco depressus(Le dragon ruiné)Clément IV(1265-1268). Le pape, aidé parCharles d'Anjou, est soutenu par le partiguelfedans sa lutte contre l'empereurManfred. Les armes des Guelfes portent un aigle pressant de ses serres un dragon. Charles d'Anjou battra Manfred (le dragon).
  • 23.Anguineus vir(L'homme au serpent)Grégoire X(1271-1276).Charles d'Anjou, nouveau roi de Sicile, se révélant un homme cruel et ambitieux (le serpent), Grégoire X est contraint à renverser ses alliances et à soutenir le partigibelin.
  • 24.Concionator Gallus(Le prédicateur de France)Innocent V(1276). Il occupa la chaire de théologie à Paris en remplacement deSaint Thomas d'Aquin.
  • 25.Bonus comes(Le bon comte)Adrien V(1276). Neveu d'Innocent IV, il est issu de la famille des comtes de Lavagna.
  • 26.Piscator Tuscus(Le pécheur toscan)Jean XXI(1276-1277). Le prénom de ce pape était Pierre (Saint Pierreétait pécheur). Il fut évêque de Tusculum.
  • 27.Rosa composita(La rose en bon ordre)Nicolas III(1277-1280). Les armes de ce pape portent une rose.
  • 28.Ex telonio liliacei Martini(du bureau du percepteur de Martin des lis)Martin IV(1281-1285). Avant d'être élu pape, il fut trésorier de l'église Saint-Martin de Tours puis légat du pape en France (le pays des lis).
  • 29.Ex rosa leonina(de la rose du lion)Honorius IV(1285-1287). Ses armes portent deux lions et une rose.
  • 30.Picus inter escas(d'Ascoli Piceno)Nicolas IV(1288-1292). Il est né àAscoli Piceno.
  • 31.Ex eremo celsus(élevé à partir de la solitude)Célestin V(1294). Il vivait comme un ermite dans la solitude desAbruzzes. Élu pape, il démissionna au bout de quelques mois pour retourner à sa vie d'ermite.
  • 32.Ex undarum benedictione(de Benoît des ondes)Boniface VIII(1294-1303). Les armes de ce pape, nommé Benedetto Caetani, portent deux bandes ondées d'azur. En 1300, il institua lejubilédu siècle qui vit des flots de pèlerins se rendre à Rome pour recevoir la bénédiction papale.
  • 33.Concionator Patareus(Le prédicateur de Patara)Benoît XI(1303-1304). Appartenant à l'ordre des Prêcheurs, ce pape se prénommait Niccolo (Saint Nicolasétait originaire dePataraenLycie).
  • 34.De fasciis Aquitanicis(des fasces d'Aquitaine)Clément V(1305-1314). Il était issu d'une noble famille deGascognedont les armes étaient "d'or à trois fasces de gueules".
  • 35.De sutore osseo(du cordonnier d'Ossa)Jean XXII(1316-1334). Jacques Duèze (ou d'Ossa) était le fils d'un cordonnier de Cahors.
  • 36.Corvus schismaticus(Le corbeau schismatique)Nicolas V, antipape (1328-1330). Il est né dans le village de Corberia et son élection provoque unschismedans la Chrétienté.
  • 37.Frigidus abbas(le froid abbé)Benoît XII(1334-1342). Il fut abbé deFontfroidedans le diocèse de Narbonne.
  • 38.Ex rosa Atrebatensi(de la rose d'Arras)Clément VI(1342-1352). Il fut évêque d'Arras, capitale de l'Artois (peuplée par lesAtrébatesà l'époque romaine), et son blason portait six roses.
  • 39.De montibus Pammachii(Le lutteur des monts)Innocent VI(1352-1362). Il est né à Mont dans le Limousin et fut évêque de Clermont. Il fut également évêque d'Ostieoù un certain SaintPammaquefonda un hospice.
  • 40.Gallus videcomes(L'aristocrate français)Urbain V(1362-1370). Ce pape d'origine française était issu de la famille des barons de Grisac.
  • 41.Novus de virgine forti(fort de Sainte-Marie nouvelle)Grégoire XI(1370-1378). De son vrai nom, Pierre-Roger de Beaufort, il fut nommé cardinal au titre de Santa-Maria-Nuova.
  • 42.De cruce aspotolica(de la croix des apôtres)Clément VII, antipape (1378-1394). Le graphisme de ses armes dessine une croix et il fut nommé cardinal au titre des douze apôtres.
  • 43.Luna Cosmedina(la lune de Cosmedin)Benoît XIIIantipape (1394-1424). De son vrai nom, Pedro de Luna, il fut nommé cardinal au titre de Sainte-Mariein Cosmedin.
  • 44.Schisma Barcinonum(le schisme de Barcelone)Clément VIII, antipape (1424-1429). Originaire de Barcelone, il fut comme tous les antipapes à l'origine d'un schisme dans la Chrétienté.
  • 45.De inferno Praegnanti(de l'enfer de Pregnani)Urbain VI(1378-1389). De son vrai nom, Bartolomeo Prignano, il est né dans un faubourg deNaplesappeléInferno.
  • 46.Cubus de mixtione(un cube hors de son élément)Boniface IX(1389-1404). Lorsqu'il fut élu pape, régnait l'antipape Clement VII, ce "cube" (pierre) sur lequel repose l'Église et qui s'était mis hors de son élément en provoquant leGrand Schisme d'Occident.
  • 47.De meliore sidere(de l'étoile de Melior)Innocent VII(1404-1406). Il appartient à la famille Migliorati dont les blasons portent toujours un astre (étoile ou comète).
  • 48.Nauta de Ponte-Nigro(le nautonnier de Négrepont)Grégoire XII(1406-1415). Il est né àVenise, ville où on se déplace en bateau, et fut évêque deChalcidique(dont dépendaitNégrepont).
  • 49.Flagellum solis(le fléau du soleil)Alexandre V, antipape (1409-1410). Son blason porte un soleil.
  • 50.Cervus sirenae(le cerf de Naples)Jean XXIII, antipape (1410-1419). Ce pape est né àNaples(anciennement appeléParthénope, nom d'une sirène dont le corps fut trouvé à l'endroit où on fonda la ville). Il fut cardinal de Saint-Eustache (Saint Eustachese convertit au christianisme après avoir vu une croix au milieu des cornes d'un cerf).
  • 51.Corona veli aurei(la couronne du voile d'or)Martin V(1417-1431). Oddo Colonna. De la famille Colonna, cardinal-diacre de St Georges au voile d'or (les armes des Colonna représentaient une couronne).
  • 52.Lupa coelestina(la louve célestine)Eugène IV(1431-1447). Ermite de Saint Augustin, Gabriel Condulmer. Vénitien, d'abord chamoine régulier célestin et évêque de Sienne (les armes de cette ville représentaient une louve).
  • 53.Amator crucis(l'amant de la croix)Félix V, antipape (1439-avril 1449). Duc Amédée VIII de Savoie. Qui fut appelé Amédée (Amadeus, aime-dieu) duc deSavoie, dont les armes représentaient une croix.
  • 54.De modicitate Lunae(la petite lune).Nicolas V(6 mars 1447-1455). Tommaso Parentucell. De la Lunégiane de Sarzane, né de parents modestes.
  • 55.Bos pascens(le bœuf paissant)Calixte III(1455-1458). Alonzo de Borgia. Espagnol, dont les armes représentaient un bœuf paissant.
  • 56.De capra et albergo(la chèvre et l'auberge)Pie II(1458-1464). Enée Piccolomini. Siennois, qui fut secrétaire des cardinaux Capranica (caprasignifie chèvre) et Albergati (albergasignifie auberge).
  • 57.De cervo et leone(le cerf et le lion)Paul II(1464-1471). Pietro Barbo, cardinal de Saint-Marc et nommé évêque de Cervia. Vénitien, qui fut commendataire de l'église de Cervie et cardinal du titre de St Marc (dont le symbole est un lion). Il avait un lion dans ses armes).
  • 58.Piscator Minorita(Le pêcheur mineur)Sixte IV(1471-1484). Francesco della Rovere, élevé par les frères mineurs, fils de pêcheur, franciscain (ordre mineur).
  • 59.Praecursor Siciliae(Le précurseur de Sicile)Innocent VIII(1484-1492). le cardinal Jean-Baptiste Cibo, évêque de Malfetta Qui fut appelé Jean-Baptiste (nom du précurseur du Christ) et qui vécut à la cour l'Alphonse, roi de Sicile.
  • 60.Bos Albanus in porta(Le bœuf d'Albano au port).Alexandre VI(1492-1503). Rodrigo Borgia de Valence, évêque de Portus, Cardinal-évêque d'Albano et Porto (signifie port) dont les armes représentaient un boeuf.
  • 61.De parvo homine(Du petit homme).Pie III(1503-1503). le cardinal Francesco Todeschini Piccolomini, Siennois, de la famille Piccolomini (piccolo signifie petit; uomini, hommes).
  • 62.Fructus Jovis juvabit(Le fruit de Jupiter aidera).Jules II(1503-1513). Le cardinal Giuliano della Rovere, Ligurien, ses armes représentaient un chêne, arbre de Jupiter.
  • 63.De craticula Politiana(Du gril de Politien).Léon X(1513-1521). Le pape né Jean de Médicis était fils de Laurent de Médicis (saint Laurent ayant eu comme insigne un gril) et fut élève de Politien.
  • 64.Leo Florentius(Le lion de Florent).Adrien VI(1522-1523). Adrien Florenz, évêque de Tortosa, Fils de Florent, dont les armes représentaient un lion.
  • 65.Flos pilaei aegri(La fleur du globe malade).Clément VII(1523-1534). Les armes du Florentin Jules de Medicis représentaient des boules, dont l'une était surmontée d'un lys. Le mot malade figurant dans la devise peut se rapprocher du jeu de mot sur le nom Médicis, médecin).
  • 66.Hiacynthus Medicorum(La jacinthe des médecins).Paul III(1534-1549). Alexandre Farnèse portait des lis bleus (ou hyacinthes) dans ses armes, et fut cardinal de saint Côme et saint Damien, deux médecins martyrs.
  • 67.De corona montana(La couronne du mont).Jules III(1550-1555). Jean Marie del Monte (du Mont) avait deux couronnes dans ses armes.
  • 68.Frumentum floccidum(Le froment prêt à tomber).Marcel II(9 avril 1555 - 1er mai 1555). Le cardinal Marcel Cervini, dont les armes représentaient un cerf et du froment (épis de blé), prêt à tomber car le règne de ce pape fut très court.
  • 69.De fide Petri(De la foi de Pierre).Paul IV(1555-1559). Le cardinal Pierre Carafa, carafe signifiant foi.
  • 70.Aesculapi pharmacum(Le remède d'Esculape).Pie IV(1559-1565). Giovanni Angelo de Medici avait étudié la médecine, puis le droit, (jeu de mot sur le nom de famille, Esculape étant le dieu de la médecine).
  • 71.Angelus nemorosus(L'ange des bois)Pie V(1566-1572). Michel Ghisleri (Michel est le nom d'un ange) était né à Bosco (signifiant bois) en Lombardie, en 1504.
  • 72.Medium corpus pilarum(La moitié du corps des globes)Grégoire XIII(1572-1585). Le cardinal Ugo Boncompagni dont les armes représentaient une moitié de corps de dragon, créé cardinal par Pie IV qui portait des boules dans ses armes.
  • 73.Axis in medietate signi(L'axe au milieu du signe)Sixte V(1585-1590). Felice Peretti qui portait un axe au milieu d'un lion dans ses armes (le lion est un des signes du zodiaque).
  • 74.De rore coeli(de la rosée du ciel)Urbain VII(1590-1590). Gianbattista Castagna qui fut archevêque de Rossano en Calabre, où la manne est rassemblée (ros signifie rosée en latin).
  • 75.Ex antiquitate Urbis(De l'ancienneté de la ville)Grégoire XIV(1590-1591). Niccolo Sfondrati (Nicolas Sfondrato) originaire de Milan, ville ancienne et sénateur, fils de sénateur (senator signifie ancien).
  • 76.Pia civitas in bello(La cité sainte en guerre)Innocent IX(1591-1591). Gian Antonio Facchinetti (Antoine Facchinetti) originaire de Boulogne, cité célèbre dans les anales de l'Eglise romaine et souvent appelé à défendre la Papauté. Ce pape envoya en outre des troupes aux Ligueurs de France, seul fait important de son pontificat très court.
  • 77.Crux romulea(La croix romuléenne)Clément VIII(1592-1605). Ippolito Aldobrandini (Hippolyte Aldobrandini) de la famille romaine des Aldobrandini (Romulus fut le fondateur de Rome), dont les armes représentaient une série de croix attachées les unes aux autres et qui rappelle la croix du pontife romain à plusieurs croisillons.
Après la publication de l'ouvrage (1595) :
  • 78.Undosus vir(L'homme aux ondes)Léon XI(1605-1605). Alexandro Ottaviano de Medicis (Octave de Médicis). Ce pape, élu le 1er Avril, fut en quelque sorte un poisson d'Avril et ne régna que 27 jours, il ne fit que passer comme l'onde qui fuit.
  • 79.Gens perversa(La gent perverse)Paul V(1605-1621). Camillo Borghese (Camille Borghèse) de la famille des Borghèse qui portaient dans leurs armes un aigle et un dragon vert, gent perverse.
  • 80.In tribulatione pacis(Dans la tribulation de la paix)Grégoire XV(9 février 1621-1623). Mort le 8 juillet. Alessandro Ludovisi avait étudié le droit (Alexandre Ludovisi) Institua la Propagande, rédigea la Constitution sur la législation des Conclaves et réforma les ordres religieux dans le but de rendre la paix au monde chrétien si troublé par la guerre de Trente ans.
  • 81.Lilium et Rosa(Le lis et la rose)Urbain VIII(6 août 1623-1644). Mort le 29 juillet. Maffeo Barberini (Maeffeo Barberini) Le pontificat fut marqué par l'alliance de la rose de l'Angleterre protestante avec le lis de la France catholique au cours de la guerre de Trente ans, alliance désastreuse pour la Papauté.
  • 82.Jucunditas crucis(La joie de la croix)Innocent X(16 septembre 1644-5 janvier 1655). Mort le 7 janvier. Giambattista Pamfili (Jean-Baptiste Pamphili) Elu le jour de l'Exaltation de la croix (14 Septembre).
  • 83.Montium custos(Le gardien des monts)Alexandre VII(7 avril 1655-1667). Mort le 22 mai. Fabio Chigi (Fabius Chigi) De la famille des Chigi dont les armes représentaient des montagnes que domine une étoile.
  • 84.Sidus olorum(L'astre des cygnes)Clément IX(20 juin 1667-1669). Mort le 9 décembre. Giulio Rospigliosi (Jules Rospigliosi) Naquit près de la rivière Stellata (stella signifie étoile) et au conclave où il fut élu il occupait la chambre des cygnes, appartement du Vatican appelé ainsi en raison des peintures représentant ces oiseaux.
  • 85.De flumine magno(Du grand fleuve)Clément X(29 avril 1670-1676). Mort le 22 juillet. Emilio Altieri (Emilio Altieri) De la famille des Altiéri dont les armes représentaient la constellation de Cassiopée, qui est traversée par la voie lactée appelé jadis le grand fleuve. Autre interprétation il naquit sur les bords du Tibre, le grand fleuve de Rome, qui déborda le jour de sa naissance, et il fut sauvé des eaux, comme Moïse, alors que son berceau flottait déjà à la dérive.
  • 86.Bellua insatiabitis(La bête insatiable).Innocent XI(21 septembre 1676-1689). Mort le 12 août Benedetto Odescalchi (Benoît Odescalchi) Les armoiries représentaient un aigle et un lion, deux bêtes insatiables.
  • 87.Poenitentia gloriosa(La pénitence glorieuse).Alexandre VIII(6 octobre 1689-1erfévrier 1691). Mort le1erseptembre Pietro Ottoboni (Pierre Ottoboni) Elu en la fête de St Bruno, fondateur de l'ordre de pénitents très sévère des Chartreux (6 Octobre).
  • 88.Rastrum in porta(Le rateau à la porte).Innocent XII(12 juillet 1691-1700). Mort le 27 septembre. Antonio Pignatelli (Antoine Pignatelli) De la famille Pignatelli del Rastello (du Rateau) qui habitait aux portes de Naples, le grand port Italien.
  • 89.Flores circumdati(Des fleurs tout autour).Clément XI(23 novembre 1700-1721). Mort le 19 mars. Le cardinal Gian Francsico Albani (François Albani) Né à Urbino, ville dont les armes représentaient une couronne de fleurs.
  • 90.De bona religione(De bonne religion).Innocent XIII(8 mai 1721-7 mars 1724). Le cardinal Michelangelo dei Conti (Michel-Ange Conti) De la famille des Conti dei Segni, la seule qui a donné neuf papes à l'Eglise et qui était donc bien "de bonne religion".
  • 91.Miles in bello(Le soldat en guerre).Benoît XIII(29 mai 1724-1730). Mort le 21 février Pietro Francesco Orsini (VVincent Orsini)De la famille des Orsini, fort connus au Moyen Âge pour leur audace et leur héroïsme guerrier.
  • 92.Columna excelsa(La colonne élevée)Clément XII(12 juillet 1730-1740). Mort le 8 février. Le cardinal Lorenzo Corsini (Laurent Corsini) Il s'occupa beaucoup d'architecture ; il fit décorer de colonnes monumentales le portique principal de Saint Jean de Latran à Rome et créa au Capitole l'Ecole d'architecture.
  • 93.Animal rurale(L'animal des champs)Benoît XIV(20 août 1740-1758). Mort le 3 mai. Le cardinal Propero Lambertini (Prosper Lambertini). Par sa lutte constante, opiniâtre et patiente contre la philosophie impie et amorale de son siècle, il rappelle le bœuf, animal des champs, et justifie cette qualification au même titre que St Thomas et Bossuet.
  • 94.Rosa Umbriae(La Rose de l'Ombrie)Clément XIII(1758-1769). Il fut gouverneur deRieti, ville de l'Ombrieconnue pour les roses qui la parfument.
  • 95.Visus velox(la vue perçante) (et non pasUrsus velox(l'ours véloce) comme le donnent par erreur la plupart des sources)Clément XIV(1769-1774). La maison paternelle de ce pape avait comme enseigne un ours à la course. La devise « modifiée » tombe ici bien mieux que l'originale...
  • 96.Peregrinus apostolicus(Le voyageur apostolique)Pie VI(1775-1799). Ce pape fit deux voyages à l'étranger, c'était la première fois, depuis des siècles, qu'un pape quittait l'Italie.
  • 97.Aquila rapax(L'aigle rapace ou l'aigle ravisseur)Pie VII(1800-1823). Il fut emprisonné àSavonepuis àFontainebleauparNapoléon Ier, le 19 juin 1812,l'aigle rapace, qui le séquestra et l'obligea de signer leConcordatle 25 janvier 1813.
  • 98.Canis et Coluber(Le chien et la couleuvre)Léon XII(1823-1829). Ce pontificat est marqué par l'efflorescence des sociétés secrètes, caractérisées par le cynisme et la traîtrise.
  • 99.Vir religiosus(L'homme religieux)Pie VIII(1829-1830). Ce pontificat très court est signalé par une seule encyclique, et elle attaque les erreurs et l'indifférence moderne en matière de religion.
  • 100.De balneis Etruriae(De Balnes en Etrurie)Grégoire XVI(1831-1846). Ce pape appartenait à l'ordre desCamaldules, fondé parSaint RomualdàBalnesenÉtrurie, et créa le musée étrusque au Vatican.
  • 101.Crux de cruce(La croix (venant) de la croix)Pie IX(1846-1878). Ce pape eut à supporter la croix de la persécution lors de la révolution italienne (leRisorgimento) et cette révolution était dirigée par laMaison de Savoiequi porte une croix dans ses armoiries.
  • 102.Lumen in caelo(La lumière dans le ciel)Léon XIII(1878-1903). Ce pape appartenait à la famille des Pecci dont les armes représentent une comète dans un ciel d'azur.
  • 103.Ignis ardens(Le feu ardent)Pie X(1903-1914). Élu en la fête de St Dominique (4 août) dont l'ordre porte en chef une torche ardente et il était cardinal du titre de St Bernard-aux-Thermes.
  • 104.Religio depopulata(La religion dépeuplée)Benoît XV(1914-1922). Il fut pape pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la grippe espagnole et la révolution communiste, qui dépeuplèrent les temples de la chrétienté.
  • 105.Fides intrepida(La foi intrépide)Pie XI(1922-1939). Le pape des missions et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide.
  • 106.Pastor angelicus(Le pasteur angélique)Pie XII(1939-1958). Eugenio Pacelli, pasteur angélique, saint pape, est appelé le « pape de Fatima ».
  • 107.Pastor et nauta(Le pasteur et nautonier)Jean XXIII(1958-1963). Il fut patriarche de Venise, qui est la ville des navigateurs. Il fut, tel un pasteur, à la source de la grande étape du Concile Vatican II.
  • 108.Flos florum(La fleur des fleurs)Paul VI(1963-1978). Le lys, surnommé « la fleur des fleurs », est présent sur ses armes (formées de trois lys).
  • 109.De mediate lunae(de la moitié de la luneoudu temps moyen d'une luneoude l'intermédiaire lunaire)Jean-Paul Ier(1978-1978). Jean-Paul Iermourut 33 jours plus tard ce qui donna lieu à beaucoup d'interprétations; dont celle que que son pontificat dura approximativement (selon l'expression populaire) "le temps d'une lune".
  • 110.De labore solis(de l'éclipse solaire, "ou" du labeur du soleil)Jean-Paul II(1978-2005). Certains y ont vu, parmi d'autres interprétations, une corrélation avec une éclipse solaire le jour de sa naissance. S'il y eut bien une éclipsepartiellede soleil le 18 mai 1920, comme cela se produit de deux à cinq fois par an, elle n'était visible qu'en Australie et sur une partie de l'Antarctique et donc pas en Pologne5. Autre signification : La durée du pontificat de Jean-Paul II est de 28 ans, c'est également la durée ducycle solaire calendaireutilisé dans lecomput ecclésiastique. Certain y voient aussi le fait que Jean-Paul II est le pape qui a le plus voyagé. Son long et éreintant pontificat a participé à l'épuiser par un labeur soutenu.
  • 111.(De) gloria olivae((de) la gloire de l'olivier/de l'olive6).Benoît XVI(2005-2013). Il à été élu peu de temps après le dimanche des rameaux.
.
  • 112.Petrus Romanus(Pierre le Romain). Cette dernière prophétie apparaît pour la1refois dans l'édition princeps d'Arnold de WyonduLignum Vitaede 1595. Dans cette édition, elle est rédigée ainsi :
In psecutione. extrema S.R.E. sedebit. / Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. Traduction : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

Conclusion du texte[modifier]

Ce texte se termine par la phrase suivante :« Quae ad Pontifices adiecta, non sunt ipsius Malachiae, sed R.P.F. Alphonsi Giaconis, Ord. Praedicatoru, huius interpretis ». Traduction :« Ce qui a été ajouté (en observation des/aux) papes ne provient pas de Malachie mais l'a été par Alphonsi Giaconis de l'ordre des prédicateurs, ce ne sont que ses seules interprétations ». En effet, le texte original des prophéties est annoté jusqu'à la 74e(Urbain VII), et chaque prophétie reliée à un pape jusqu'à la 77e(Clément VIII)7.

Notes et références[modifier]

  1. Raoul Auclair. La Prophétie des Papes. Nouvelles éditions latines. 1969
  2. Papes et Prophéties, éd. Axiome, 2005, ISBN 9782844621597 (2844621597)
  3. Frédéric Lenoir, « Apocalypse ou fin d’un monde ? », conférence à l'auditorium de la Cité des sciences, 2 octobre 2012
  4. Virgile, Géorgiques, 1, 478
  5. Voir l'éclipse sur le site de l'Institut de Mécanique céleste et de calcul des éphémérides, illustration en ligne [archive]
  6. Félix Gaffiot, Dictionnaire Gaffiot Latin-Français, éd. Hachette, 1934, p. 1076, traduction en ligne de oliva [archive]
  7. Arnold de WyonLignum vitae, ornamentum et decus ecclesiae, 1595, Lib. ii, pp 307-311, lire en ligne [archive].

Bibliographie[modifier]

Liens externes[modifier]

!jacques Halbronn et la Prophétie des papes


Fausse prophétie de Malachie : Déjà traité sur le FC ! par Sacerdos simplex 2017-02-28 08:56:55 Imprimer Imprimer

Il s'agit d'un faux, composé vers 1595, comme il est évident en étudiant les devises qui concernent les papes d'avant, et celles qui concernent les périodes ultérieures.
On peut tout imaginer au sujet du faussaire et de ses motivations.

Voir ici :

http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=132884

http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=132889 (je n'ai pas retrouvé les détails annoncés)

et le commentaire de Jacques Halbronn :
http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=203504

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Nostradamus Enigme du Midi et le mystère de Carcassonne

A PROPOS DE L’AUTEUR DE L'ENQUETE

Versé professionnellement dans le stylisme, le design et l’architecture d’intérieur. Passionné d’Histoire des civilisations, il aborde le domaine qui touche aux croyances et aux religions avec un regard de scientifique, d’agnostique et de libre penseur.






AVANT-PROPOS A MON LIVRE

Enquêteur dans l’âme, mon investigation au coeur de l’oeuvre réputée insoluble de l’intriguant personnage, allait progressivement remodeler ma donne intellectuelle initiale. Qu’en est-il de la légende et qu’en est-il du possible ? Ne restait plus qu’à continuer à chercher, depuis ma découverte initiale de nouvelles pistes et d’indices totalement inédits. Pour enfin aboutir au début de cette année 2016, à la publication de mon livre argumentaire : « Nostradamus énigme du Midi et le mystère de Carcassonne ». Si le sous-titre se distingue par : « Elémentaire docteur Watson » ; phrase emblématique du célèbre Sherloch Holmes de fiction, que « j’invite » à intervenir quelques fois au fil de mes pages... c’est afin de rendre ce mystère, aussi bien interactif que plus léger auprès des lecteurs.

LA DECOUVERTE INEDITE DU CALENDRIER SECRET

Publication à compte d'auteur : février 2016  .  ISBN 978-2-9556039-0-1  .  Format 24 x 17 cm  .  328 pages  .

Une affirmation ne vaut que si elle est démontrable. Et les faussaires toujours démasqués un jour ou l'autre dans chaque domaine. Tout n'est immanquablement qu'une histoire de temps pour poser les verdicts.

Nostradamus, à le lire, était visiblement persuadé que son propre fils César, pouvait élucider au cours de sa vie, les "codes d'accés" introduits par son père dans ses textes obscurs. Ne restait plus qu'à essayer de les trouver...

« C’était pourtant pas si compliqué d’y entrer, pour ensuite tout dérouler... ! »

Le livre qui va révolutionner toutes les recherches produites jusqu'à maintenant sur les mystérieux écrits prophétiques rédigés voilà plus de 450 ans par l'intrigant personnage, avec des résultats surprenants à la clé.

2017 !

2022 !

( Après la lecture de l'article qui suit, les lecteurs qui souhaiteraient passer commande du livre, trouveront les coordonnées nécessaires à cet effet au bas de l'article )

François Mitterand

Avant d’entrer dans le vif du sujet qui ne dépeindra dans cet avant propos, que « la porte d’accès du code » de façon totalement novatrice ; posons d’abord un peu d’histoire puis quelques postulats souvent ignorés d’un large public.
Michel de Nostredame, de son nom de plume, Michel Nostradamus, est né le 14 décembre 1503, en France, à Saint-Rémi-de-Provence, non loin d’Avignon. Il consacra l’essentiel de sa vie à une pratique assidue de la médecine, avec de multiples points d’orgues marqués par une lutte acharnée souvent fructueuse dit-on, contre des épidémies de peste qui se propagèrent dans le sud du pays. Ce qui fit de lui, sous cet angle précis d’observation de son existence, un homme altruiste, courageux et téméraire, pour avoir été de ceux qui osèrent aller se risquer, au coeur de ce terrible fléau ravageur contre lequel rien ou presque ne pouvait résister. Entré dans l’automne de sa vie, il étonna ses contemporains, tant en France qu’à l’étranger, en publiant d’étranges écrits intitulés : « Les Prophéties de Maîstre Michel Nostradamus ». Récits multiformes censés nous dévoiler sous une inspiration prétendue divine, l’avenir. Il se plaça de ce fait, au très rare rang de prophète. Laissant cependant aux générations futures la liberté d’en juger. Son livre phare mondialement connu depuis lors, se compose de 2 longues lettres (la lettre à son fils et la lettre au roi), et de 10 chapitres, comprenant chacun 100 quatrains numérotés de 1 à 100. Le 7ème chapitre est curieusement resté incomplet, qui ne compte que 42 quatrains contrairement aux 100 usuels. Bien qu’il déclare textuellement, avoir : « parachevé la milliade » ; donc numériquement les 1000. Chacun de ces chapitres est désigné par le terme générique de : Centurie. Il décéda le 2 Juillet 1566 à Salon-de-Craux, l’actuel Salon-de-Provence. Ville qui lui consacre depuis l’année 1992 un musée, dans la demeure où il vécut durant les vingt dernières années de sa vie. Il reste obstinément aux yeux de certains comme le plus grand des prophètes, pour d’autres, un imposteur du début à la fin.
Au mois de mai 1981, une affirmation portée avec force et conviction par l’obstiné chercheur, Jean-Charles de Fontbrune, auprès de plusieurs médias français, fait aussitôt sensation : « Nostradamus l’avait exactement prédit ! ».

Sous l’égide de « La Rose », figure symbolique de son parti, le socialiste, François Mitterrand vient d’être élu président de la République, le 10 mai.
L’on dit qu’il aurait prophétisé, la mort du roi Henri II lors d’un tournoi de chevalerie, le grand incendie de Londres, la révolution française, l’avènement de Napoléon Ier, Hitler et la seconde guerre mondiale, pour ne mentionner ici que cette infime poignée. Le tout empreint par le passage dévastateur de trois Antechrists, avant que n’advienne pour le genre humain, une libération mondiale enfin salvatrice. Et à d’autres de rétorquer, balayant le tout d’un rigide revers de manche, que ses prédictions sont tellement vagues et scabreuses, que chacun peut y trouver ce qu’il veut bien y trouver. Un décorum d’images animées, que de nombreux documentaires audiovisuels mettent maintenant à la portée d’un large public par l’effet d’un simple clic via internet : Dailymotion ou Youtube...

Si son œuvre est nimbée d’un nombre incalculable de voiles, capables de rapidement détourner tout curieux sans persévérance ni méthode, Nostradamus semble pourtant préciser qu’au bout de 500 ans, ( complets ou relatifs ? ), ses écrits seront enfin élucidés et compris. Une interprétation défendue à la barre par ses partisans, sur la base du quatrain ci-dessous :

III-94 ( 3ème centurie, 94ème quatrain )
De cinq cens ans plus compte l’on tiendra,
Celuy qu’estoit l’aornement de son temps :
Puis à un coup grande clarté donra,
Que par ce siècle les rendra très contens.

Les deux interprétions généralement de mise sur la période de 5 siècles, destinée à l’hypothétique compréhension globale, sont respectivement les suivantes :
Première hypothèse : l’année 2003, pour ceux qui la font débuter en 1503, année de naissance de l’auteur. Ce qui me semble assez incohérent, compte tenu que ce quatrain est une des composantes de la première partie de sa «trilogie» datée et publiée en 1555, ce qui porterait alors en 2054 tout au plus.

Deuxième hypothèse : en 2065, pour ceux qui débutent le décompte en 1566, l’année de sa mort.

La première option, 2003, est d’ores et déjà à totalement écarter, puisqu’en 2003, rien n’est venu subitement apporter une : « grande clarté, qui par ce siècle les ( nous) rendra très contents ». La seconde projection plus courante ( 2065 ) n’étant pas encore advenue pour pouvoir en juger. Cependant, c’est bien numériquement le milieu du 21ème siècle, que Nostradamus semble visiblement pointer sous cette formule destinée venir nous éclairer un jour davantage.

Puis le temps passa depuis ses écrits. Un délai largement suffisant pour pouvoir au moins globalement en juger avec soin. Délai durant lequel fut publié une quantité d’ouvrages allant toujours grandissante. Le tout, avec ses pics de théories nouvelles, à chaque fois que l’Histoire des nations s’entrechoque de part et d’autre de lignes Maginot fluctuantes. Une multitude d’analyses pas toujours très persuasives de prime abord pour tout lecteur ou lectrice lambda.

" 1981, l’ouvrage que l’on pensait poussiéreux et caduque refait soudain sensation "
Un soutien royal, pas toujours perçu en odeur de sainteté, par une partie du clergé Catholique d’antan, et d’une totale hérésie aux inhalations de soufre révulsif, dans le camp du courant réformateur Protestant.

« Monstr(e)adamus : telle peste est pour infecter le peuple, à l’ouir caqueter. Ce menteur à vingt-quatre carats. Ce sorcier qui le monde trompe. Puis qui nous forge un autre Dieu... »

Extraits ci-dessus d’un pamphlet le visant. Ce qui en dit assez long du climat de considération dans le camp de ses impénitents opposants.

Bien entendu, ceux-ci n’eurent pas l’occasion de vivre assez longtemps et pour cause, pour apprendre un jour : que l’Angleterre alors infime nation lorsque Nostradamus lui accorda privilégiement sa clôture, connaîtrait contre toute attente l’exact avenir que celui-ci lui avait prédit ! L’Angleterre devint effectivement un Empire. Un empire qui prit sa racine exponentielle à compter de 1703, profitant d’une alliance tournant à son avantage avec le Portugal, qui débuta quant-à lui son déclin (Les Lusitains n’en seront pas contents !).
Rien n’arrêta l’expansionnisme Britannique sur les cinq continents. L’Angleterre devança par sa puissance toutes ses rivales sur la scène internationale dès l’instant, jusqu’à la seconde moitié du 20ème siècle, où débute alors la période de décolonisation. En conservant néanmoins de nombreuses nations sous l’égide représentative de la couronne Britannique, sous l’appellation du Commonwealth, comprenant entre autres : l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, etc. Elle reste à ce jour dans l’Histoire, l’empire le plus important toutes catégories confondues que monde ait connu ! Et ce, pendant une durée qui peut très officiellement se mesurer sur : 3 siècles voire légèrement plus !!! Soit, tout à l’identique que ce que Nostradamus, avait effectivement pris le soin de devoir préciser !

Autant dire en un mot : BINGO !

Si le silence est le stade ultime de la sagesse, l’étude, l’analyse et la synthèse sont quant-à elles l’apanage au moins du chercheur. Comment se fait-il dans ce cas, que des chercheurs contemporains, opposants notoires du personnage, parmi lesquels les universitaires émérites : Roger Prevost, Jean-Claude Pecker, Jacques Halbronn et consort, nous disent sans sourciller à chaque thèse ou interview, que : « Nostradamus n’a absolument jamais rien prédit ». Soit en deux mots largement insuffisants au regard d’une certaine logique historique  :  Dormez en paix braves gens ; rien à voir ni à comprendre de ce côté là !

LA QUESTION QUI SE POSE

La question qui se pose est par conséquent la suivante : Comment Nostradamus pouvait-il savoir des siècles à l’avance, sans le moindre repère avant coureur qui soit, que l’Angleterre viendrait à connaître un tel destin ? Comment se fait-il également, qu’il en ait aussi mentionné l’exacte durée ?
Autant dire : Qu'en matière de prophétisme, nous sommes face à un exploit tous critères confondus, qui ne semble n'avoir nulle part son pareil.

Si les exégètes partisans du personnage attachent pourtant un grande importance au contenu de ce quatrain étonnant, l’on peut s’étonner de ne trouver de leurs parts, qu’un argumentaire souvent noyé au milieu de thèses souvent peu persuasives et décousues, que peu de lecteurs lissent avec attention du début à la fin. Quant-aux documentaires audiovisuels produits durant ces deux dernières décennies, cette précision annonciatrice, semble avoir été volontairement oubliée aux différents montages. Et laisser plutôt une large place contradictoire en point final à ses néo-détracteurs. Etrange approche médiatique, n’est-il pas ?

Un voyage commence toujours par un premier pas, une enquête toujours par un premier indice. Aussi, sans avoir à se disperser trop vite, au risque sinon de passer à côté d’un détail important, une question non des moindres coulerait ici de source. Une question qui se résumerait par : Nostradamus, aurait-il également su positionner dans le temps calendaire du second millénaire, sa formule exprimée par : « des ans plus de trois cent » ?
En employant l’article défini : « des », quelque chose laisserait supposer qu’il aurait parfaitement su où les situer par lui-même, sans pour autant l’exprimer.

Si tel venait à être réellement le cas, par un mode de décryptage à découvrir, puis facilement compréhensible par tout un chacun et chacune une fois exposé, l’on serait alors certain, d’être totalement passé à côté de l’essentiel composite et détaillé de son oeuvre depuis plus de 450 ans maintenant. Et matière il va de soi, à totalement relancer le débat sur ce plus que mystérieux personnage d’antan !

Un nouveau débat qui ne manquera sûrement pas. Ceci étant pressenti à mon sens, puisque son code secret qui fait apparaître suffisamment de dates insoupçonnées jusqu’ici, allait s’articuler prioritairement dans sa composition globale initiale, autour d’une année maintes fois cryptée et encore très lointaine de lui : l’année 2017, puis par extension corrélative directe et induite, 2022 ! Le tout en lien privilégié avec la France de façon spécifique... Ce qui ne fera qu’augmenter bien évidemment la curiosité du résultat obtenu par l’intrigue... Pour ne citer futorologiquement ici que ceci.

Etrange, n’est-ce pas ?
Un sujet si vaste avant et après, que cette introduction ne fait que très partiellement survoler.

Personnellement, je ne crois que ce que je vois ! Pour le reste, de la précision, sinon rien !

Nostradamus prétendait que les codes ouvrant la porte de son calendrier dissimulé, pouvaient être découverts dès la génération de son propre fils ; c'est désormais chose faite et publiée.

A découvrir dans mon livre : « Nostradamus énigme du midi...» .

Prophète ; vous avez dit prophète ?
De la précision sinon rien !

José Martin
Trois jours plus tard, le 13, le Turc, Mehmet Ali Agca, tente d’assassiner le Pape Jean-Paul II, sur la place Saint-Pierre à Rome. Plusieurs coups de feu tirés presque à bout-portant. Le souverain pontife en sortira presque miraculeusement sain et sauf, après quelques mois d’une lourde convalescence.

1 ) On ne parle pas encore, en ce qui concerne le premier point, du nouveau remodelage idéologique, que connaîtra rapidement une grande partie de l’Europe, entre les mains désormais des grands maîtres officiants des instances Européennes de Strasbourg et Bruxelles. Nouvelle oligarchie lobbyiste et totalitaire, si l’on s’en tient à des avis populaires allant grandissant, d’un bout à l’autre d’échiquiers politiques européens, plus de 30 ans après ce tournant quasi dogmatique.

2 ) Tout comme l’on n’évoque pas au sujet de l’attentat sur le Pape, d’un nouvel appel au Djihad, sous le couvert non revendiqué d’un visage que l’on pensait amplement plus serein ou éteint.

Cependant, une chose fut certaine dans les rangs des « Eclaireurs à l’avant-garde du temps » : en l’espace seulement de trois jours, un nouveau décor fut planté.
La théorie de Jean-Charles de Fontbrune sur les deux points survenus à trois jours d’intervalle, allait reposer sur l’existence depuis 1555, du quatrain ci-dessous :

II-97
Romain Pontife garde de t’approcher,
De la cité que deux fleuves arrose,
Ton sang viendra au près de la cracher.
Toy & les tiens quand fleurira la rose.

Ces quatre lignes de vers, allaient se propager aussi rapidement qu’une traînée de poudre, aux quatre coins de la planète médiatique internationale dans l’actualité du moment. Et à Nostradamus, que l’on pensait définitivement relégué au fond d’étagères poussiéreuses presque oubliées hormis d’une modeste poignée, de se rappeler soudain à nous, depuis les usines de chez Renault, jusqu’aux salons des ambassades richement décorés.

Force est de reconnaître que la courte imagerie textuelle, illustrait assez bien ce qui venait de se produire dans ce tourbillon de printemps. Cela néanmoins à un détail littéraire non conforme : la ville de Rome n’est absolument pas parcourue par deux fleuves, comme il y est précisé. A ceci, Jean-Charles de Fontbrune, rétorquera plus tard, que l’agenda diplomatique du Pape, prévoyait bien en 1981 une visite en France à Lyon, ville traversée par le Rhône et la Saône. De sorte qu’après le tragique événement, ce voyage Papal dans la capitale des Gaules fut reporté en 1986.

Le Vatican étant l’antre traditionnel du secret, et Michel de Nostredame bien connu dans ses murs, on peut augurer que l'interprétation du chercheur français, ne passa pas inaperçue. J’observais pour ma part cette rhétorique enflammée surgie d'un autre âge avec un certain scepticisme. Cela réveillait néanmoins en moi le souvenir d’une ancienne image d’Epinal rencontrée sur les bancs d’écolier. Puis, sur ces deux entrefaits redondants, quinze ans passèrent avant que je me procure à mon tour une édition des fameuses prophéties. C'était en juillet 1996 après m’être penché quelques jours plus tôt sur la vie de quelques mystiques françaises du 19ème siècle. J'étais loin d’imaginer alors, l'aventure dans laquelle je venais de mettre les pieds.
S’il est un sujet auquel je n’aurais jamais songé un jour m’intéresser d’aussi près, jusqu’au point d’avoir à très vite m’y spécialiser, c’est bien celui-ci. Pourtant étape après étape, j'ai fini par aboutir à la découverte d’un calendrier d’avenir prophétique lointain, pléthorique et précis, minutieusement composé et savamment dissimulé par celui qui reste encore de nos jours un mystère. Un mystère indiscutable, pour ceux qui l’auront un minimum et surtout raisonnablement étudié.

« Attention à l’accumulation de fausses vérités qui sont légions de nos jours ! »

A ce stade, il est important de noter, face à l’accumulation actuelle de légendes "Urbaines" qui le visent, que ses textes n’ont jamais prédit d’une quelconque fin du monde pour l’an 2000, pas plus qu’en 1999 ni pour 2012. Rien de prédit non plus, de la destruction des tours jumelles de New-York. La liste néo-contemporaine des prédictions qu'on lui attribue pour chaque année nouvelle qui s’annonce ou bien après coup, faussement et sans intérêt, serait ici bien trop longue à passer en revue. Cependant, il est incontestable que : Nostradamus s’est réellement prononcé sur le terrain très glissant d’un cataclysme géologique à caractère planétaire futur. Des précisions suffisantes d’un décor apocalyptique annoncé, prennent effectivement leur place dans la préface introduisant son corpus.

Cette préface se caractérise par une lettre expansive à l’attention première de son fils aîné, César. Un très jeune enfant, alors âgé de moins de trois ans au moment de l’écrit. Un paragraphe cataclysmique, qui, sans avoir à le retranscrire ici dans sa version originale écrite en vieux-moyen français, peut se résumer comme suit : 1 ) De très longues périodes de sécheresses . 2 ) L’alternance de pluies diluviennes. 3 ) Des pierres incandescentes frappant la terre. 4 ) La montée inexorable du niveau des mers, modifiant complètement la topographie existante. 5 ) En outre et pour conclure : que les terres encore émergées, longtemps cultivées par le passé, seraient majoritairement laissées à l’abandon, avec ce que cela laisse aussitôt supposer...

C'est là il va de soi, le point majeur entre tous de sa vision futuriste.

Néanmoins, si l’on s’en tient rigoureusement à son texte, dans les très rares dates ou temporalités de ci de là qu’il émet, les clés des déchiffrements des données numériques posées sur la « Table » par l'énigmatique rédacteur, n’ont jamais été découvertes.
C’est donc sur ce ring thématique peu banal, qu’après vingt ans de connaissance approfondie du sujet, je me décide d’entrer. Ceci, depuis la publication récente de mon livre : « Nostradamus énigme du midi et le mystère de Carcassonne ». Aussi, n’apprendrai-je à personne, qu’une cryptologie ( science du codage ) répond à des codes dont le concepteur reste immuablement le seul maître. Libre à lui de les concevoir et d’en user à sa guise, puis aux chercheurs d’en percer possiblement un à un les verrous.

Gardons à ce titre à l’esprit, qu’une des facettes inhérentes à l’art du camouflage en tout genre, consiste à disposer sur une surface ou un trajet, assez de leurres, capables de tromper tout chercheur même les plus chevronnés. Ce qui, dans le domaine de la cryptologie porte le nom savant de : la stéganographie. Un procédé de dissimulation varié et opaque, d’un message essentiel judicieusement tronçonné. Une technique de camouflage littéraire aussi ancienne que l’invention de l’écriture. Méthode qui selon moi, serait exactement celle pour laquelle aurait stratégiquement opté l’individu. Une analyse personnelle, qui va totalement à contre-courant des théories partisanes existantes, qui ont pour habitude constante, de considérer la totalité des quatrains rédigés par l’auteur comme paroles d’Evangile, sans imaginer un instant quel peut être l’art élémentaire d’un stratège afin de brouiller les pistes à long terme.

Nostradamus, à le lire, était visiblement persuadé que son propre fils César, était en mesure d’élucider par lui-même les "codes" au cours de sa vie.

Cette optique d’une possible découverte du code, constitue autant les premiers propos, que le dernier paragraphe de sa lettre d’introduction dédicacée à César. Hors, puisque son propre fils n’a jamais su en démêler par lui-même l’énigmatique écheveau, Nostradamus nous laisse entrevoir par ce biais, que cette compréhension tenait pourtant de l'ordre du possible pour qui aurait voulu s’y pencher. Car l’on ne voit raisonnablement pas, de quelles dispositions particulières aurait disposé son fils au cours de sa vie, dont n’aurait pas disposé le moindre de ses contemporains, doté d’un minimum d’esprit d’analyse, de science et raison.

Cependant, c’est là que le sujet se corse sous sa plume prolixe, puisqu’il émet à cela trois conditions inhérentes. 1 ) Des dispositions particulières de l’âme. 2 ) D’un ciel de naissance particulier, d’où l’on peut rapidement déduire, qu’il s’agirait probablement de conjonctions planétaires bien définies selon lui . 3 ) D’apparitions nocturnes, qui justifieraient puis agrémenteraient ensuite la longue étude nécessaire destinée à son décryptage. 

Ce troisième point, à caractère miraculeux évanescent, puisque Nostradamus l’évoque sous cet aspect monnaie courante somme toute à toutes les religions..., induit forcément qu'il aurait eu à le vivre de par et malgré lui, sans que cela ne repose sur un quelconque rituel magique alambiqué. Cet élément conditionnel, va donc totalement à l’encontre de l’imagerie traditionnellement véhiculée à son égard. Une imagerie qui le représente toujours penché au dessus d’une vasque remplie d’eau, dont il remue la surface avec une terminaison de branche ou baguette, pour en faire jaillir païennement ses visions sur l’onde aqueuse, agissant alors comme un miroir métaphysique des temps. Une interprétation relativement très simpliste à mon sens, puisqu’elle repose systématiquement sur l’interprétation commune depuis longue date des deux premiers quatrains, dont notamment le second.

Un second quatrain, où selon ses éminents traducteurs, il serait censé se décrire personnellement durant son procédé divinatoire. Pourtant et à contrario à mon sens, un seul mot présent dans cette strophe ( I-02 ), permet de rejeter immédiatement en bloc leurs théories descriptives obstinées, d’une pratique magique mise en oeuvre ici par l’auteur.

Les deux quatrains en question :

I-01
ESTANT assis de nuict secret estude,
Seul reposé sur la selle d’aerain :
Flambe exigue sortant de solitude,
Faict proférer qui n’est à croire vain.

I-02
La verge en main mise au milieu de BRANCHES,
De l’onde il moulle & le limbe et le pied :
Un peur et voix frémissent par les manches,
Splendeur divine. Le divin près s’assied.
Il suffit pourtant, de se pencher un court instant sur ce second quatrain, pour aussitôt comprendre pourquoi Nostradamus n'est pas là en train de se décrire lui-même. Moins d’une minute suffirait amplement pour en saisir immédiatement la raison. Et pourtant, cela fait plus de 450 ans qu’une interprétation complètement faussée perdure sur ces seules quatre lignes de vers.

Explication si besoin : Ce quatrain ne peut absolument pas concerner Nostradamus en action, pour la raison évidente qu’il emploie ici le pronom personnel : « il » ! « il » étant par définition une tierce personne, et non lui, sans quoi il aurait écrit : « Je » !!! Elémentaire n’est ce pas ? Les lecteurs qui ne connaissent que de très loin ce sujet, seraient surpris du nombre d’érudits qui communiquent dans leurs essais ou interviews, avec un avis interprétatif totalement erroné sur ce point.

C’était pourtant pas si sorcier à comprendre !
« La cerise sur la gâteau se pose toujours à la fin... ! »

Les clés du décodage du mystérieux agenda existent pourtant. Elles sont d’une évidence si flagrante, tout au moins pour celles qui caractérisent «La porte principale d’accès au labyrinthe», qu’il est à se demander, comment son code initial, tant structurel que terminologique, n’ait jamais sauté aux yeux des générations précédentes d’enquêteurs.

Ma méthode d’enquête :

S’il fallait la résumer succinctement, je dirais, que j’ai observé de «loin» ce que mes prédécesseurs ont observé de trop près, puis observé de très près, ce que mes prédécesseurs observèrent ou observent toujours de trop loin ( lettre au Pape et lettre à la reine publiées respectivement en 1562 et 1566 ).
En voici un seul exemple flagrant sur ma première approche que j'évoquais ci-dessus, après ce court rappel : Comme mentionné plus haut, son livre majeur est méthodiquement calibré. 10 chapitres comprenant 100 quatrains, hormis le septième resté incomplet, mais dont il affirme avoir parfaitement clôturé la milliade : les 1000.

Lui qui se voulait le chantre ultime et inspiré du devenir des temps, il opte pour un calibrage littéraire, qui correspond par analogie numérique et composite à un millénaire ! Un millénaire a bien ses 10 chapitres que sont ses 10 siècles. Et chaque siècle est bien divisé en 100 ans, tout comme le nombre de quatrains par chapitre. Soit tout à l’identique que sa composition littéraire !!! Elémentaire n’est ce pas ? ( pour ne citer ici que cette analogie dans ce cas spécifique ) Ne restait plus qu’à savoir si la piste était réellement la bonne, puis comment en user.

C’était donc là, par l’effet de cet ingénieux stratagème numérique ; la porte principale savamment camouflée, capable ensuite de pouvoir relier toutes les pièces attenantes d’un puzzle insoupçonné ou mal observé jusqu’alors. Et de poursuivre cette investigation un pas après l’autre.

Cependant, un langage futuriste, de composition cryptée ou pas, ne fait de quiconque un prophète sans la démonstration exigée qui s’impose, voire de préférence de poids. Et les faussaires souvent à pied d’oeuvre dans cet endémique domaine...

« Alors, penchons-nous sur une clairvoyance de poids suffisant, qui avec le recul nécessaire depuis, ne peut échapper à personne »

Lorsque Michel de Nostredame, clôture en 1558, la 3ème partie de sa trilogie par le quatrain qui suit ; il ne croit pas si bien dire.

X - 100
Le grand empire sera par l’Angleterre ,
Le pempotam des ans plus de trois cens :
Grandes copies passer par mer & terre ,
Les Lusitains n’en seront pas contents .
F I N

“Il ne croit pas si bien dire” disais-je, puisque sur cette vision, une affirmation non des moindres au regard de la grande histoire des nations après lui, qu’il réserve de façon presque péremptoire au couplet final de son corpus majeur prophétique, le futur après lui, lui aura visiblement “ô curieux hasard”, complètement donné, totale “science” et raison.

Comprenons :

Le futur grand empire sera l’Angleterre ,
Le plus puissant des ans de plus de trois cent ans :
De grands échanges (ou influences) circuleront par mers et par terres ,
Les Portugais n’en seront pas contents .

Nota : “Pempotam” est ici un néologisme, soit la création d’un terme à la convenance personnelle de son concepteur. Ici le jumelage d’un terme Grec et Latin, pour signifier : Le plus puissant. “Lusitains” désigne globalement les Portugais dans leur ancienne dénomination ( La Lusitanie incluant le Portugal ainsi qu’une partie du l’ouest de L’Espagne ; d’où les Lusitaniens ou les Lusitains ) .

Qu’il en soit ainsi du devenir de l’Angleterre, ne serait-ce que pour une durée future de quelques décennies seulement, n’était en rien envisageable du vivant de l’auteur, pas plus que plusieurs décennies plus tard, soit dit en passant. A moins, bien entendu, de lancer un pari plus que hasardeux à la cote de 4 contre 1. Ceci, compte tenu des prétendants à la suprématie mondiale déjà en marche, depuis la découverte du nouveau monde en 1492. Et si l’on ne tient en compte dans ce pari relativement risqué, que les nations européennes disposant d’une flotte maritime et ambition adéquate.

Cerise sur le gâteau ; nous avons sous les yeux une période bien déterminée de 300 ans et plus ( des ans plus de trois cens ) .

En 1558, lors de la clôture datée de son curieux ouvrage, l’Espagne et le Portugal caracolent largement en tête dans la course constitutive de nouveaux empires émergents. La France et les Pays-bas, pris de court par les deux royaumes Ibériques, entrent dans la première moitié du 16ème siècle dans ce nouveau défi de découvertes et d’appropriations territoriales lointaines. L’Angleterre est encore très éloignée de ces préoccupations expansives, puisque très divisée sur ses propres terres sur sa destinée politique. Et l’idée seulement, du futur Royaume-Uni, unissant l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Ecosse et l’Irlande, non encore à l’ordre du jour.

En optant pour cette vision conclusive, Nostradamus fait preuve ici, d’une indéniable conviction d’augure à dimension géographique internationale, et rien d’un banal courtisan abscons. Pas plus que d’un obscur médecin-astrologue, polichinelle téléguidé par la couronne de France dans la poursuite de ses propres intérêts étatiques.
Ces seuls propos présents en X - 100, eurent, si l’on se replace un court instant dans le contexte de l’époque, à sonner comme une provocation insupportable, face aux intérêts contingents du royaume de France, dont le médecin Provençal était lui-même sujet. Une conclusion, réservant la part belle annonciatrice, à son plus proche rival des siècles passés : L’Angleterre, cause de la guerre dite de cent ans, dont la rivalité tenace était encore dans tous les esprits.

Il est historiquement bien établi, que Nostradamus, eut dès le début, en 1555, le soutien du roi de France, Henri II, ainsi que celui marqué de son épouse, Catherine de Médicis. A la mort accidentelle du roi en juillet 1559, c’est Catherine qui peu après est proclamée Régente de France. Celle-ci tiendra ferme dans son soutien sans faille envers celui souvent qualifié de nos jours, de Mage de Salon-de-Provence. Ville où il rédigea ses textes concernés, et non seulement que ceux-ci... pour ensuite les faire imprimer systématiquement à Lyon.

Henri II  et  Catherine de Médicis

ACTUALITE DU MOMENT

Mai 2016 : Interview par Jérôme Gluzicki, dans le cadre du 4ème volet de "La France des Mystères", prochainement diffusée sur RMC découverte.

Août 2016 : Parution d'un article dans le N° 86 du magazine "TOP SECRET".