lundi 1 janvier 2024

Jacques Halbronn Café philo Mcdo avec René Louis et Christophe Motiva...

jacques halbronn Café philo macdo avec Christophe Le peuple et son di...

Jacques halbronn Le "vrai" dieu, la vraie astrologie, le vrai peuple;, c...

jacques halbronn Sur l'astrologie transsaturnienne et galactique de Rudhyar Ruperti.

jacques Halbronn Sur l'astrologie transsaturnienne et galactique de Rudhyar-Ruperti L'ouvrage (cours)polycopié intitulé "Les planétes" d'Alexander Ruperti. Astrologie Humaniste Collaboration Marief Cavaignac) 1982, de près d'une centaine de pages, dont il s'agit ici est antérieur aux publications des traductions françaises qui suivront. A noter que Ruperti; dans les années qui avaient précédé, participa à nos colloques (du Mouvement Astrologique) MAU, notamment en 1978. On s'intéressera à sa partie finale consacreée à "Uranus, Neptune et Pluton. Planètes de transformation" (pp. 90 et seq). Ce document illustre à sa manière la recherche astrologique chez un André Barbault et un Jean-Pierre Nicola, lesquels auront voulu intégrer ce groupe de planétes dans le dispositif astrologique avec pour l'un le RET et pour l'autre l"Indice Cyclique, dans les années soixante du siècle dernier. Ruperti insiste d'emblée sur une certaine désacralisation du Soleil :" Le systéme solaire , dont l'orbite de la planéte Saturne, établit les confins, fait partie d'une galaxie. Le fait que le Soleil , pouvoir dominant dans son sysème de planètes doit être vu aussi comme petite étoile parmi les mlliards qui se trouvenr dans la galaxie, nous oblige à ré-interpréter tous les éléments que nous utilisons en astrologie" Il s'agirait en quelque sorte, selon nos auteurs d'une nouvelle "révolution copernicienne" mais cette fois ce n'est plus le Soleil qui est au centre. Ruperti se référe à la conjonction de Neptune et de Pluton, en 1891-92, "que nous avons eu une représentation totalement différente de l'univers. Cette nouvelle représentation doit nous permettre de guérir la rupture entre l'homme et l'univers, de rétablir la communication entre l'univers et l'homme. Il faut que l'homme d'aujourd'hui se sente à nouveau partie fonctionnelle de l'univers au lieu de se sentir un étranger (..) La vue classique du monde héliocentrique était une projection sur le ciel du besoin qu'avait l'homme d'un centre individuel dans sa personnalité: Mais on a conçu ce besoin d'une manière fausse, de sorte que le " je suis" est devenu un ego autocrate, orgueilleux, jaloux et agressif à l'image du Soleil comme centre du systéme solaire (..) Nous comprenons que l'accomplissement de notre nature solaire doit se faire avec l'objectif de trouver notre rôle dans un tout spirituel plus vaste qui, symboliquement, est la galaxie. Cela doit nous donner la clef de la signification des trois nouvelles planétes lointaines qui sont des messagers de la galaxie, distincts de notre systéme solaire. Dans la personnalité accomplie, il y a trois centres d'influence de base: le Soleil, Saturne et la galaxie. Cette dernière agit dans la personnalité à travers les planétes au delà de Saturne, Uranus, Neptune, Pluton et probablement une ou deux autres planétes pas encore découvertes" (...) Le champ d'activité qui est au delà de l'orbite de Saturne représente tout ce qui est au delà des activités strictement conscientes de l'individu" et de renvoyer à Jung. En 1994, nous publiâmes une brochure intitulée 'L'astrologie selon Saturne" et nous avons proné depuis une astrologie et une théologie "restreintes", réfutant donc tout élargissement vers quelque forme d'infinitude. Le discours ci-dessus n'est pas sans nous faire penser à l'opposition entre le dieu judaique, qui serait saturnien et le dieu du christianisme, qui serait galactique. Pour nous, l'astrologie n'a besoin que de la seule planéte Saturne pour fonctionner et d'ailleurs, l'astrologie aura traversé les âges sans connaitre ces astres invisibles à l'oeil nu. JHB 01 01 24

jacques halbronn Théologie et Anthropologie. L'avant et l'après l'INTERVENTION

jacques halbronn Théologie et Anthropologie. L'avant et l'après l'INTERVENTION Nous préférons employer le terme "intervention" que Création car le terme Création ne laisse pas assez de place à ce qui a précédé. Or, ce qui nous intéresse, dans le cadre de la théologie "restreinte", c'est le processus de reformatage et certainement pas l'idée de création ex nihilo.(big bang de la cosmologie versus cosmogonie). Le terme "intervention", en revanche, laisse clairement entendre qu'il y a eu un avant et un après, faute de quoi on glisserait dans une forme de syncrétisme synchronique aux dépens d'une approche diachronique. En ce sens, il existe pour nous une humanité "pré-adamique" et les Juifs seraient le fer de lance d'une humanité adamique confrontée à la première qu'elle est vouée à dominer périodiquement mais qu'elle doit ménager selon le calendrier astrologique de 7 années en 7 années que nous avons décrit par ailleurs. Nous avons ainsi montré qu'il existait une astrologie d'avant l'Intervention -celle décrite par Michel Gauquelin, dans les années cinquante du XXe siècle- et une autre inhérente à la dite Intervention - celle que nous avons décrite et qui en diffère sensiblement, l'une étant de type darwinien, marquées par une adaptation à un certain environnement alors que l'autre est marquée par une programmation rigoureuse, une (re) formatisation architecturale, dument planifiée. En son premier chapitre, qui ouvre toute la Bible, Le Livre de la Genése, selon nous, évoque à sa façon une telle dualité, un tel contraste. Certes, l'on pourrait comprendre le mot Ciel ( Shamyim) comme englobant la totalité de l'univers mais nous pensons que le binome "le ciel et la terre" permettent de constituer une théologie que nous qualifions de restreinte, à savoir que le ciel en question ne viserait que notre systéme solaire formant binome avec notre terre. Et d'ailleurs, si l'on refusait une telle lecture, il faudrait se demander qui a créé ce "Dieu". D'ailleurs, dans la Kabbale, on parle du Sefer Yetsira, du livre de la Formation. א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos (Tohu Bohu); des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. Cette notion d'intervention, nous l'appréhendons à toutes sortes de niveaux dans le sens d'une interférence avec un développement "normal" d'une langue, d'un peuple qui se voient perturbés dans leur progression naturelle. Tout colonisateur, tout envahisseur, génére un impact "invasif" qui vient changer le cours des choses. La notion d'intervention que nous préférons à celle de création - laquelle prête à confusion- implique un avant et un après la dite intervention, ce qui constitue un point essentiel pour penser la diachronie. La théologie adamique est axée sur cette idée d'Intervention et plutôt que de diviser le temps entre un avant et un après JC,il serait plus valable de parler d'un temps avant et après l'Intervention, même, si l'on n'est pas en mesure de préciser à quel moment exactement celle-ci a pu avoir lieu. JHB 01 01 24

jacques halbronn Théologie adamique et fondement de la Trinité. Approche techno-scientifique

jacques halbronn Théologie adamique et fondement de la Trinité. Approche techno-scientifique. Notre lecture de la Trinité s'inspirera du Ier chapitre de la Genése. Nous y trouvons successivement le texte fondateur de la véritable Trinité, à savoir 1 le Créateur, 2 le moteur de sa Création (Yetsira), 3 le peuple de sa Création. Nous nous faisons une représentation ergonomique de la tâche qui attend le Créateur et les conditions qui doivent être remplies en ce sens. On retrouve là le ternaire linguistique que nous avons préalablement décrit: ce qui peut faire l'objet d'une création (signifiable), ce qui est effectivement mis en place (signifié)et l'acteur qui s'en charge.(signifiant) Dans Genése XVIII, on trouve une scéne qui n'est pas sans évoquer celle du Buisson Ardent (Exode III) impliquant Moïse. Le trois (Shlosha) est ici mis en avant si bien que les commentateurs y voient une référence à la Trinité. א וַיֵּרָא אֵלָיו יְהוָה, בְּאֵלֹנֵי מַמְרֵא; וְהוּא יֹשֵׁב פֶּתַח-הָאֹהֶל, כְּחֹם הַיּוֹם. 1 Yahwé se révéla à lui (Abraham) dans les plaines de Mamré, tandis qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. ב וַיִּשָּׂא עֵינָיו, וַיַּרְא, וְהִנֵּה שְׁלֹשָׁה אֲנָשִׁים, נִצָּבִים עָלָיו; וַיַּרְא, וַיָּרָץ לִקְרָאתָם מִפֶּתַח הָאֹהֶל, וַיִּשְׁתַּחוּ, אָרְצָה. 2 Comme il levait les yeux et regardait, il vit trois (shlosha) personnages debout prés de lui. En les voyant, il courut à eux du seuil de la tente et se prosterna contre terre. S&ébastien Morlet écrit in "Les origines du concept de Trinité", in Les Études philosophiques 2020/2 (N° 133), pages 15 à 32 "Le concept chrétien de « Trinité » passe souvent pour l’un des points les plus obscurs, les plus irrationnels, les plus difficiles de la théologie chrétienne. Au xviiie s., déjà, on pouvait lire, dans l’article « Trinité » de l’Encyclopédie : « […] Il est peu de dogmes qui aient été attaqués avec tant d’acharnement et de tant de différentes manières par les ennemis du christianisme Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts…. » L’article « Anti-trinitaires » du Dictionnaire philosophique de Voltaire transmet l’un des arguments des adversaires de la Trinité : « […] rien n’est plus contraire à la droite raison que ce que l’on enseigne parmi les Chrétiens touchant la trinité des personnes dans une seule essence divine, dont la seconde est engendrée par la première et la troisième procède des deux autres [. » Feuerbach dira plus tard que la doctrine de la Trinité conduit à un conflit entre la raison, qui veut que Dieu soit unique, et l’imagination, qui suppose l’existence de trois personnes" Pour nous, la Trinité correspond à la mise en oeuvre du plan divin en trois temps, et non en trois personnes. Le passage de la synchronie à la diachronie rend souvent les choses plus compréhensibles tout comme la cyclicité tend à résoudre les tensions. En ce sens, nous proposons une toute autre lecture que celle mise en avant par le Christianisme, laquelle reléve d'une approche techno-scientifique et ergonomique. Dans Genése I, il est question successivement d'un Créateur (Elohim bara), d'un systéme astronomique, le Ciel et la Terre ( Shamaym/ Haaretz) et plus loin d'une présence anthropologique (Adam) Ce Créateur, c'est le dieu qui entend reformater (Yetsira) la Terre, son Ciel, son Humanité. Quant au systéme qui sous tendra cette action, il correspond au champ de l'astronomie/astrologie qui va assurer une continuité ininterrompu. Quant à la présence humaine, il s'agira du "peuple" adamique, c'est à dire des "Juifs" (référence spatiale, géographique à la Judée). Il n'y aura donc pas de Création viable/fiable, sans la réunion de ces trois conditions. Sans un ordre céleste bien défini, balisé par des périodes de durée égale (on pense (Genése 41) aux 7 années de vaches grasses suivies de 7 années de vaches maigres et sans un vecteur humain apte à traverser les âges, le plan divin à destination de notre monde ne saurait se maintenir. On insistera sur le point suivant, à savoir- dans le cadre de ce que nous appelons théologie restreinte- qu'il serait bien inutile et contre-productif, de combiner trop de facteurs planétaires, ce qui brouillerait le message et le signa tout comme de mobiliser une population par trop abondante. On pense aux Justes (Tsadikim) jugés nécessaires par Dieu pour épargner Sodome. Dans le même chapitre XVIII de la Genése on lit: כו וַיֹּאמֶר יְהוָה, אִם-אֶמְצָא בִסְדֹם חֲמִשִּׁים צַדִּיקִם בְּתוֹךְ הָעִיר--וְנָשָׂאתִי לְכָל-הַמָּקוֹם, בַּעֲבוּרָם. 26 Yahwé répondit: "Si je trouve à Sodome au sein de la ville, cinquante Tsadiqim, je pardonnerai à toute la contrée à cause d’eux" כז וַיַּעַן אַבְרָהָם, וַיֹּאמַר: הִנֵּה-נָא הוֹאַלְתִּי לְדַבֵּר אֶל-אֲדֹנָי, וְאָנֹכִי עָפָר וָאֵפֶר. 27 Abraham reprit en disant: "De grâce! j’ai entrepris de parler à mon souverain, moi poussière et cendre! כח אוּלַי יַחְסְרוּן חֲמִשִּׁים הַצַּדִּיקִם, חֲמִשָּׁה--הֲתַשְׁחִית בַּחֲמִשָּׁה, אֶת-כָּל-הָעִיר; וַיֹּאמֶר, לֹא אַשְׁחִית, אִם-אֶמְצָא שָׁם, אַרְבָּעִים וַחֲמִשָּׁה. 28 Peut-être à ces cinquante justes, en manquera-t-il cinq: détruirais-tu, pour cinq, une ville entière?" Il répondit: "Je ne sévirai point, si j'en trouve quarante-cinq" כט וַיֹּסֶף עוֹד לְדַבֵּר אֵלָיו, וַיֹּאמַר, אוּלַי יִמָּצְאוּן שָׁם, אַרְבָּעִים; וַיֹּאמֶר לֹא אֶעֱשֶׂה, בַּעֲבוּר הָאַרְבָּעִים. 29 Il insista encore, en lui disant: "Peut-être s'y en trouvera-t-il quarante?" Il répondit: "Je m'abstiendrai à cause de ces quarante." ל וַיֹּאמֶר אַל-נָא יִחַר לַאדֹנָי, וַאֲדַבֵּרָה--אוּלַי יִמָּצְאוּן שָׁם, שְׁלֹשִׁים; וַיֹּאמֶר לֹא אֶעֱשֶׂה, אִם-אֶמְצָא שָׁם שְׁלֹשִׁים. 30 Il dit: "De grâce, que mon Souverain ne s'irrite point de mes paroles! Peut-être s'en trouvera-t-il trente?" Il répondit: "Je m'abstiendrai, si j'en trouve trente" לא וַיֹּאמֶר, הִנֵּה-נָא הוֹאַלְתִּי לְדַבֵּר אֶל-אֲדֹנָי--אוּלַי יִמָּצְאוּן שָׁם, עֶשְׂרִים; וַיֹּאמֶר לֹא אַשְׁחִית, בַּעֲבוּר הָעֶשְׂרִים. 31 Il reprit: "De grâce, puisque j'ai osé parler à mon Souverain, peut-être s'en trouvera-t-il vingt?" Il répondit: "Je renoncerai à détruire, en faveur de ces vingt." Il dit: לב וַיֹּאמֶר אַל-נָא יִחַר לַאדֹנָי, וַאֲדַבְּרָה אַךְ-הַפַּעַם--אוּלַי יִמָּצְאוּן שָׁם, עֲשָׂרָה; וַיֹּאמֶר לֹא אַשְׁחִית, בַּעֲבוּר הָעֲשָׂרָה. 32 "De grâce, que mon Souverain ne s'irrite pas, je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'en trouvera-t-il dix?" Il répondit: "Je renoncerai à détruire, en faveur de ces dix." Ce texte nous enseigne qu'il importe qu'une certaine proportion de Justes doit se trouver en toute cité pour en garantir le bon fonctionnement, c'est là le troisiéme étage de la Trinité, ce qui incombe-on l'aura compris- à une minorité et ne va nullement dans le sens d'une population illimitée comme le voudrait le Christianisme, au nom de quelque universalité.On est loin ici de la notion de "Fils de Dieu" comme second pointt de la Trinité! Il s'agit de la continuité d'un processus, le peuple adamique correspondant ici à l'Espri Saint (Rouach haqodesh) Ajoutons l'importance accordée au "Verbe" et au '"dire", terme récurrent dans le Chapitre premier du livre de la Genése, ce qui souligne toute l'importance accordée à la nouvelle langue censée dépasser les anciennes langues et qu'il s'agit pour nous de re(con)stituer. א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit (Vayomer): "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. La Trinité dans le Christianisme souffre de trois maux: un faux dieu (Jésus), une fausse astrologie (Calendrier, Constitutions) et un faux peuple (l'Eglise) JHB 01 01 24

Jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI

Jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI Nous proposons ici de relier nos études sur les diphtongues dites nasales et la question de l'oralisation des formes Ai, Oi, Ei . En effet, l'on peut remarquer que ces deux groupes se recoupent, dès lors que l'on ajoute la lettre "n" au groupe marqué par la lettre "i". On peut parler d'une double diphtongaison selon que figure ou non la lettre "n". Entendons par là dans chacun des 4 cas, une option sans et avec le "n"(se combinant avec le g ng/gn) Ai + n donne "ain" comme la main Oi +n donne oin comme le poing Ei + n donne ein comme le sein UI + n donne uin comme "oui". (cf le français aujourd'hui), mois de juin. Dans nombre de cas, l'anglais et l'allemand auront mieux conservé certains états de l'oralisation empruntée ou non au français lequel les aura perdus en route. La forme UI est ainsi assez maltraitée en français à l'oral alors qu'elle est réalisée comme diphtongue en néerlandais. Le cas de l'anglais est intéressant avec "night" qui pourrait venir de "nuit, initialement prononcé "noyt". comme l'anglais right serait dérivé du français "droit"(prononcé droyt). En comparaison, l'espagnol, une des langues en concurrence avec le français et l'anglais au niveau de leur impact mondial, serait très déficient au regard de la conscience "diphtongale". C'est ainsi que "hoy" (aujourd'hui) n"est pas diphtongué et devait se prononcer initialement comme "moi", "toi", "roi De même l'anglais ne diphtongue pas "boy", "royal"" (à la différence du français prononcé "roayal" . L'allemand "heute" en revanche, respecte le passage à la diphtongue comme Freude, avec un son qui se rapproche de "oye". L'allemand "ein", mein, sein, fait pendant au français un, mon, son. On remarquera par ailleurs les inversions de voyelles: on peut passer de OI à IO et ajouter un n, ce qui donne, par exemple "lion", de EI à IE et ajouter un n, ce qui donne , par exemple, "lien" (rien, bien,tien etc) ou encore passer de AI à IA, et ajouter un "n" ce qui donne, par exemple "viande". Dans le cas du UI, on a noté plus haut que sa prononciation se sera perdue en français moderne (Juin, oui) et si l'on inverse UI en IU + n, cela ne donne rien de connu (IUN) mais en allemand on a le mois de juin qui se dit "juni", se pose d'ailleurs la question de la prononciation de la voyelle "u" en "ou" ou en ü. JHB 01 01 24