jeudi 9 septembre 2021

Jacques Halbronn . A,ndré Barbault et le numéro 34 de la revue L'Astrologue -(3e trimestre 1974)

André Barbault et le numéo 34 de la revue L’Astrologue (3e trimestre 1976) Par Jacques Halbronn Ce numéro 34 offre un intérêt tout particulier pour la connaissance d’André Barbault, directeur de cette revue mais aussi contributeur principal de la rubrique « Livres » On y trouve un texte intitulé « Exploration de l’Indice cyclique » suivi de deux compte rendus tous deux liés à notre personne : celui de Clefs pour l’Astrologie et celui des Remarques Astrologiques (de Jean-Baptiste Morin) sur le commentaire du Centiloque de Ptolémée par Nicilas Bourdin.Ed Retz. Etrangement, Barbault ne signale pas que nous sommes à l’origine de cette publication et l’auteur de l’introduction. Babault note que l’ouvrage est déjà épuisé « à l’heure où nous imprimons » c’est à dire un an après sa parution. Il recconnait qu’il s’agit d’une « pièces historique qu’il fallait sortir de son silence ». Rappelons que jusque là on ne connaissait Morin que par des traductions partielles du latin de son Astrologia Gallica (par Selva et Hiéroz). Nous avons retrouvé une lettre de Volguine (de 1974) qui nous proposait de publier ces Remarques dans les Cahiers Astrologfques et nous avions signalé à Barbault ,notre découverte faite à la Bibliothèque de l’Arsenal, ce qui nous avait convaincu de ce que le chercheur devait pouvoir modifier les représentations quant à un auteur et à son temps. Mais avant ce compte-rendu, André Barbault (pp. 101-102) allait bel et bien prononcer notre nom , absent dans son propos sur les dites Remarques et cela sera l’occasion d’une poursuite en diffamation par voie de presse, où Barbault et son éditeur seront condamnés en appel. Dans le numéro 42 (2e trimestre 78), à la rubrique Livres, va figurer (p. 94°, il est indiqué qu’il est « ordonné la publication du présent arrêt dans le numéro de la revue L’Astrologue qui suivra son prononcé » Examinons le texte ainsi incriminé : « Il s’agit pour moi d’une œuvre tout simplement délirante. » Barbault poursuit « J. H. (sic) s’aventure sur le terrain empiriqye d’une pratique d’astrologie mondiale » Et Barbault de conclure – et c’est ce point qui le condamnera « J. H. est-il « atsrologue » ? Le croire « anti-astrologue a sa logique qui expliquerait pas mal de choses ». Et d’embrayer sur notre édition des Remarques Astrologiques comme si de rien n’était sans nous citer ! Il convient de resituer le contexte des années 1974-1976 pour la vie astrologique. Barbault signale en tête de son « compte-rendu » notre création d’un « Mouvement Astrologique Universitaire », le M.A.U. Il nous reproche de prétendre être l’auteur de deux ouvrages en Histoire de l’astrologie alors même qu’il présente l’un d’entreux, l’autre étant l’ouvrage d’Abraham Ibn Ezra, (1977) préfacé par notre directeur de thèse, Georges Vajda. Il ne veut pas reconnaitre le succés du congrès que nous avions organisé à la fin de 1975 et qui avait réuni des personnalités éminentes du monde astrologique comme Ale Ruperti ; en réponse au Manifeste des 175 dans la revue The Humanist sans parler de notre rôle dans la mise en place du Congrès de 1974, à Paris, auquel Barbault avait participé. Barbault n’avai t pas « digéré » que ous devenions « Vice président du CIA » en 1973, postequ’il avait longtemps occupé ni que nous publions l’ouvrage sur l’Astrologie dans la Collection Clefs, pour lequel il avait lui-même postulé. Ajoutons qu’en 1976, nous venions d’avoir 28 ans et qu’à 28 ans, Barbault n’avait pas encore publié Dé fense et illustrarion de l’astrologie. chez Grasset, En 1955, quand ce sera le cas, Barbault allait déjà sur ses 35 ans !. Jusque là , Barnault avait vu son horizon se limiter au petit milieu astrologique (Les Cahiers Astrologiques notamment) . En 1953, à 33 ans, il jouera un petit rôle dans l’organisation du Congrès International d’astrologie mais depuis, dans les 20 ans qui suivirent, aucun congrès à son actif ! Mais abordons à présent la question de l’Astrologie Mondiale puisque Barbault mentionne notre intérêt pour ce sujet. Etrangement, il s’esclaffe parce que nous réduisons l’astrologie à quatre astres, de Mars à Uranus alors que lui, dans son Asrologie mondiale en retient cinq, de Jupiter jusqu’à Pluton. Barbault s’arrête longuement sur la question des domiciles et des exaltations que nous avions tenté de reconstituer mais il ne signale aucunement notre approche de l’astrologie mondiale et les courbes que nous produisions, ce qui constituait en fait –avec le recul – l’intérêt majeur de nos Clefs. Ironie du sort, Barbault, on l’a noté, avait faite précéde son « attaque » contre notre personne d’une « exploration de l’indice cyclique » (pp. 84 et seq). Or, plus de quarante ans plus tard, il apparait que notre approche fondée sur le passage des planétes sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, alternativement, remettait en question son « tout » planétaire » en astrologie mondiale, fondé sur les aspects entre planétes sans tenir compte du Zodiaque saisonnier./ Le cycle Saturne-Neptune de 36 ans n’apparaitrait plus que comme un sous ensemble du cycle Saturne- points équinoxiaux-solsticiaux, de 7 ans en 7 ans.. En 1973, Barbault, dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (Ed Payot) avait reconnu ses ratages prévisionnels (cf La crise mondial e de 1965 Ed Albin Michel). Et quant à sa volonté de reprendre le contrôle du Centre International d’astrologie, en nous évinçant, dès juin 1974, de notre poste de Vice-Président, cela avait aboutit – comme il le reconnaitra- à la marginalisation du dit CIA Avec le recul, le MAU allait connaitre une fortune remarquable que n’avait pas prévue Barbault voulant faire croire que nous étions isolés !