jeudi 25 novembre 2021

Jacques Halbronn La question des oppositions et des axes en astrologie

Jacques Halbronn La question des oppositions et des axes en astrologie Nous voudrions montrer dans la présente étude que l’astrologie ne saurait faire l’impasse sur l’aspect d’opposition car l’opposition est assimilable à une conjonction bis tout comme l’équinoxe d’automne l’est à l’équinoxe de printemps car l’astrologie est censée décanter et réduire, au sens alchimique du terme, les données astronomiques. L’opposition met ainsi en évidence l’idée de semi-cycle. Le semi cycle de Saturne est donc de 14 ans, soit deux fois sept ans, ce qui se retrouve dans le songe de Pharaon, dans le Livre de l’Exode avec les 7 années de vaches grasses suivies de 7 années de vaches maigres. En ce sens, quand on étudie, comme le fait André Barbault le cycle Saturne Neptune, l’opposition est tout autant à considérer que la conjonction, ce qui donne deux périodes de 18 ans chacune. Or, il semble que Barbault n’ait pas accordé à l’opposition Saturne Neptune – ce qui correspond à une sorte de syzygie au niveau soli-lunaire, à un alignement- suffisamment d’importance, si ce n’est pour l’échéance de 1971, avec l’opposition Saturne Neptune, 18 ans après la conjonction de 1953, ce qui lui permettait d’annoncer une échéance importante pour la dite année 1971 (cf la crise mondiale 1965 Ed Albin Michel) Comme ce que Barbault en attendait ne s’est pas produit, il aura préféré ne plus s’intéresser à l’opposition. Or, cette dégradation de l’aspect d’opposition se ressent dans les Astres et l’Histoire (Ed Pauvert 1967) où l’opposition n’est nullement placée au même niveau que la conjonction mais apparait comme une sorte d’anti-conjonction susceptible de faire remonter la courbe de l’indice cyclique. C »est dire que la dite courbe dépend pleinement du statut de l’opposition. Mais, le probléme de l’opposition ne se posait-il pas déjà chez Gouchon, avec son « indice de concentration planétaire »articulé sur les 2 « guerres mondiales »? Mais si l’on admet que l’opposition est le relais de la conjonction, la démonstration ne tient plus car le profil du graphique s’en trouve sensiblement changé. Mais refuser d’accorder à l’opposition l’importance qu’elle mérite, c’est se condamner à se servir de cycles planétaires trop longs comme 36 ans au lieu de 18 ans pour Saturne-Neptune (cf supra) et donc de disposer d’un nombre deux fois plus restreint d’échéances évenementielles, ce qui peut se révéler commode puis que cela limite d’autant le travail de corrélation. Un autre probléme « oppositionnel » se pose à la pensée astrologique : celui des axes saisonniers, ce qui permet de structurer un cycle planétaire non plus en associant deux planétes entre elles mais en suivant une planéte et les moments de conjonction avec les axes équinoxiaux et solsticiaux. Cette fois, on aura compris, qu’il n’est pas question pour nous d’opposer les deux équinoxes entre eux par delà les questions climatiques. Le temps qu’une planéte met pour aller d’un équinoxe à l’autre ou d’un solsiice à l’autre est à la base de l’idée de semi cycle exposée plus haut. Non seulement, nous n’accordons pas d’importance au découpage en 12 (Dodécaisme) mais nous nous contentons de deux temps (et non de quatre). Là encore, André Barbault semble bien ne pas avoir voulu accordé la moindre importance au passage d’une planéte sur les axes saisonniers, obnubile qu’il est par son idée de « cycle planétaire », exigeant la combinaison de deux astres, ce qui introduit des durées de cycles incompatibles avec les nombres propres aux révolutions sidérales, telles que reprises dans la Loi de Titius Bode sur les distances au sein du systéme solaire. On dira que le respect des oppositions et des axes permet de « plier » l’astronomie en deux volets. Nous ajouterons que cela permet de ne disposer que d’un seul vecteur planétaire au lieu de l’ensemble de 5 planétes, de Jupiter à Pluton, qui sert de socle à l’indice cyclique et l’on sait ce qu’il est advenu en 2006 de la « planéte » Pluton, désavouée par les astronomes. Nous avons montré que le cycle Saturne Neptune pouvait se réduire au cycle « saisonnier » de Saturne, les conjonctions Saturne Neptune ayant coincidé à plusieurs reprises avec la conjonction de Saturne avec les axes équinoxiaux ou solsticiaux, alternativement. Or, Barbault – et ceux qui ont emboité ses pas- se trouvent dans l’incapacité à distinguer deux conjonctions de Neptune entre elles, puisqu’ils ne distinguent pas entre une conjonction avec l’axe équinoxial et une conjonction avec l’axe solsticial. Celle de 1953 était équinoxiale, celle de 1989 solsticiale et la prochaine à nouveau équinoxiale. Si l’on admet que ces deux axes se complétent, au sein de cycles de 15 ans, il est clair qu’ils n’annoncent pas de situations comparables. Or, faire une prévision où l’on ne distingue pas entre les deux temps d’un cycle, c’est annoncer une chose et son contraire, indifféremment. JHB 25 11 21

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