Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 21 novembre 2021
Jacques Halbronn Pour une émission astrologique le dimanche matin sur France Culture
Nous écoutons le dimanche matin les émissions dites ‘religieuses » sur France Culture, comme « talmudiques » (un peu après 9 heures) de Marc Alain Ouaknine suivie de celle consacrée à la Maçonnerie etc et nous nous sommes dits récemment que l’astrologie aurait sa place au sein d’un tel panorama « spirituel » et notamment l’astrologie telle que nous l’avons développée en ses rapports avec la théologie. Nous faisons donc, par la présente, acte de candidature auprès de la direction de la programmation de la chaîne.
Cela ouvre ipso facto un débat autour du statut présent de l’astrologie et nous avons eu plusieurs occasions, au cours de notre carrière, de porter les couleurs de l’astrologie. De 1976, avec Clefs pour l’Astrologie jusqu’en 1993 avec l’article ‘ »Astrologie » de l’Encyclopaedia Universalis et l’année suivante avec une exposition à la Bibliothèque Nationale (site Richelieu) « Astrologie et Prophétie ». Donc, il s’agirait de déterminer ce qui pourrait faire obstacle à une représentation, dans tous les sens du terme- de l’Astrologie dans le cadre en question.
Pour nous, en effet, l’astrologie peut tout à fait être le socle d’une nouvelle théologie pour le XXIe siècle car c’est l’existence même d’un rapport entre les hommes et les astres qui renvoie à l’idée d’un créateur, d’une intervention « divine ».
21. 11 2
Jacques Halbronn Théologie; distinguer entre le "monde" et l'"univers"
Jacques Halbronn Théologie: distinguer entre le « monde » et l’ »univers ».
Il importe, selon nous, de relier le mot « monde » à une certaine théologie et le mot « univers » à une autre, sous peine de générer bien des confusions. En hébreu, ‘Olam » signifie ‘monde mais il est souvent traduit, notamment dans la liturgie judaique par « univers », ce qui nous semble anachronique si on entend ce terme au prisme de note connaissance actuelle du « cosmos ».
Le terme « monde » nous semble plus raisonnable. Nous l’avions employé en 1985 : Le monde juif et l’astrologie (Ed Arché, Milan). Ce terme peut aussi bien décrire un systéme fermé que renvoyer à la totalité du connu et de l’inconnu, ce que recouvre peu ou prou le mot « univers ».
Or, il semble que la plupart des discours théologiques utilisent ces deux termes indifféremment, ce qui est tout à fait regrettable, à nos yeux. Pour nous, le monde renvoie à un ensemble relativement limité et circonscrit. Nous pensons que c’est dans ce sens qu’il convient de comprendre le premier verset du Pentateuque (Torah)
Genése I
א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
IL conviendrait, pour bien faire, dire « notre ciel » et « notre terre » plutôt que d’utiliser l’article défini et d’ailleurs ne parlait-on pas, avec Fontenelle, de « la pluralité des mondes ». Il nous semble bien plus raisonnable de considérer une « création » ayant une finalité dans le temps et dans l’espace qu’une création qui reléverait de l’in-fini.
Cette « création » de notre monde implique une épistémologie distincte de celle d’une cosmologie s’attachant à l’universel. Pour nous, le « dieu » qui nous intéresse est celui qui s’est occupé de « notre » monde, à l’instar d’un sculpteur oeuvrant à partir d’une matière première qui sera transfigurée. On évitera donc la surenchère visant à faire de « notre » dieu, le dieu de l’univers « tout entier » comme on l’entend si souvent de nos jours, dans la sphère « monothéiste », toutes obédiences confondues.
Ce dieu, architecte non pas de l’Univers -comme disent les francs maçons- mais de notre « monde », n’est en effet point réductible ni à une problématique d’un « premier mobile » voire d’un big bang ni aux diverses constructions humaines telles que les lois que nous édictons, que les monuments que nous édifions. Nous avons proposé de qualifier ce « monde » de ‘Surnature » car il s’agit d’un complément, d’un prolongement, d’un arrangement de la « Nature » et assimiler notre monde à l’univers, c’est nier l’apport du créateur de notre monde, c’est à dire de notre ciel et de notre terre.
Le fait ,dans le premier verset du Pentateuque, de traiter de ce binome Ciel-Terre, renvoie à l’astrologie, laquelle associe la Terre à un certain Ciel chargé d’organiser, de régir notre Temps. Vouloir parler d’un dieu de l’univers s’occupant de notre Terre nous semble bien disproportionné alors que cela fait sens à une plus petite échelle.
o
Inscription à :
Articles (Atom)