lundi 4 mars 2024

Jacques halbronn, Réfléxions sur 'Comprendre l'ésotérisme" de Jean marc Font (Eyrolles, 2008) La Subconscience

Jacques halbronn Réflexions sur "Comprendre l'ésotérisme" de Jean-Marc Font (Eyrollles, 2008) La Subconscience On trouve dans cet ouvrage ambitieux une présentation du modéle élaboré par Antoine Faivre ( pp; 18 et seq) dont nous avions pris connaissance à la fin des années 80 lors de son séminaire à l'Ecole Pratiques des Hautes Etudes."Histoire des courants ésotériques et mystiques dans l'Europe moderne", chaire pour laquelle nous fûmes candidat (malheureux) en 2002. Reproduisons en l'exposé: "La pensée ésotérique présente quatre caractéristiques (..) - l'existence de correspondances universelles entre les différents niveaux de réalité, La Nature considérée comme un Etre vivant. La possibilité d'établir des ponts entre les niveaux de réalité (médiations). L'expérience de la transformation intérieure(transmutation spirituelle)" Pour notre part, nous avons opté pour une approche technologique autour d'une théologie d'un Deus Faber, suivant en cela un Jean Sendy qui définit le dieu du Livre de la Genése comme une sorte de démiurge venant non pas créer le monde mais le reformater, à l'échelle de notre "Terre". Les "correspondances entre le cours du planétaire et celui de notre Humanité ne relévent pas d'un processus environnemental mais d'un Dessein Intelligent La distinction exposée dans l'ouvrage entre Macrocosme et microcosme nous semble particulièrement pertinente (p. 19): "Le macrocosme"- le grand monde est l'Univers, considéré comme un organisme vivant et le microcosme, le petit monde est l'homme, considéré comme le sommet de la Création; Le couple macrocosme-microcosme traduit la croyance qu'il existe ente l'un et l'autre une relation à la fois physique et spirituelle" Mais pour nous le Dieu qui compte n'a pas crée l'Univers mais notre Monde terrestre et son appareil céleste et l'Homme est Adam; le père du peuple Hébreu, ce qui englobe Moise et Jésus. Pour notre part, nous préférons à la dialectique Esostérisme/Exotérisme celle de Subconscience/Surconscience (d'où le nom de notre chaine You Tube "téle de la Subconscience") L'ésotérisme correspondrait à la subconscience et l'exotérisme à la surconscience mais notre approche renouvelle quelque peu le clivage analysé par Faivre car elle implique des supports spécifiques: la Surconscience vise tout ce qui a été formulé et peut donc tout à fait comprendre toute une littérature dite "ésotérique", d'autant que la Surconscience tend à se substituer à la Subconscience. A partir du moment où un savoir est diffusé, relévera-t-il encore de la Subconscience? Notre démarche visait à unifier un champ couvrant aussi bien l'astrologie que la médiumnité, la voyance et cela mettait ainsi en évidence des forces sur lesquelles nous n'avons pas prise , qui se situent en tout cas dans un autre espace (cosmos, au-delà) mais qui n'en agissent pas moins sur nous. Mais on peut aussi y inclure le phénoméne du judaisme et accéder à une forme de théologie, à un plan/ordre "divin" une "création", mettant en place des structures célestes ou humaines pour le mettre en oeuvre. Cette Subconscience renverrait paradoxalement à une transcendance, ce qui est matériellement extérieur se connectant avec notre intériorité psychique. Est ce que la Révélation fait passer de la Subconscience à la Surconscience? Le champ du prophétisme est il en prise avec la Surconscience, quand il est l"objet d'un culte, d'une religion? Plus généralement, nous dirons que les structures de temps et d'espace les plus "conscientes" -les élections, les frontière entre Etats- appartiennent à la Surconscience mais qu'elles sont un miroir déformant, mimétique de la Subconscience porteuse de clivages dont l'existence, quant à elle, ne dépend pas des humains. JHB 04 03 24

Jacques Halbronnn linguistique Le masculin décante, abrége le féminin...

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jacques halbronn Théologie. Onserver les vraies régmes d'une langue est un devoit sacré

jacques Halbronn Théologie. Observer les vraies régles d'une langue est un devoir sacré. A aucun moment, on ne lit dans les Ecritures Saintes que c'est un impératif que de parler correctement une langue, comme si c'était là une affaire de second plan, la cinquième roue du carosse. Or, pour nous, le don des langues émane de Dieu et il ne faudrait surtout pas croire que le choix de Dieu pour communiquer avec les humains serait indifférent. Il faut en tout cas parler d'une langue"sacrée" tout en s'assurant qu'elle n'a pas été corrompue. L'arabe a notamment acquis un tel statut de sacralisation: Sur Internet, un exposé de Francesco Chiabotti "La révélation coranique entretient un lien étroit avec son support de diffusion, la langue arabe. Par des versets tels que « Chaque prophète envoyé par nous ne s’exprimait, pour l’éclairer, que dans la langue du peuple auquel il s’adressait. » (sourate 14, verset 4), le Coran, qui résulte lui-même d’une révélation prophétique, investit la langue arabe d’une fonction religieuse très large, sans doute peu familière aux premiers destinataires du message de Muhammad. À plusieurs reprises, le livre saint affirme être conforme à une « langue arabe claire » (sourate 26, verset 195 ; sourate 16, verset 103). D’autres éléments, issus de la tradition, vont encore plus loin : l’arabe étant considéré comme la langue du Paradis, le style du Prophète devient lui-même un modèle, grâce à ses capacités expressives miraculeuses. Au fil du temps, une théologie de la langue se met progressivement en place et le dogme de l’« inimitabilité » du Coran s’impose en milieu sunnite. Parfait dans son style comme dans son fond, le Coran relève du miracle et ne peut être imité par les Hommes. Etant donné ce caractère miraculeux, la langue du Coran, bien que compréhensible par le locuteur arabe, ne pouvait qu’être d’origine divine. (..) Dans l’Islam médiéval, d’autres conceptions de la langue, rationnelles et philosophiques, ont remis en cause le dogme religieux sur le langage. En réponse, certains mystiques musulmans ont proposé une lecture allégorique de la langue arabe. Hissée au statut de métaphore de l’âme, elle devient un élément essentiel du salut pour ces soufis qui recherchent une relation directe avec la divinité." Nous pensons ainsi que la langue est un élément essentiel du religieux mais cela implique de ne pas être prisonnier d'une pratique populaire qui ne trouve sa légitimité que par le nombre de locuteurs. La linguistique a vocation, nous semble-t-il, de réformer, de corriger ( le Tikoun des Kabbalistes).les langues en procédant à la description de leurs fondements souvent perdus. Nous dirons que le Tikoun vise la restauration des codes de prononciation (passage de l'écrit à l'oral, ce qui renvoie à la bonne prononciation du tétragramme)/ Sur Internet Rav Reouven Ouziel "La gemara pessa'him [50a] dit que le nom de Dieu se lit différemment qu'il ne s'écrit, car sa vraie prononciation doit restée cachée [le'elem]." Dès lors, il importe de rechercher la vraie prononciatioin non pas seulement du tétragramme mais de l'ensemble d'un systéme linguistique et et telle est bien la tâche du Tikoun: Sur Internet Le tikkoun olam, ou tikkun olam en anglais, en hébreu : תיקון עולם, « réparation du monde », est un concept issu de la philosophie et de la littérature juive, recouvrant en grande partie la conception juive de la justice sociale ou de réparation dans les courants massortis et libéraux, réformateurs, reconstructionnistes ou sécularisés, et celui de restauration, d'homéostasie ou d'intégrité dans les courants juifs orthodoxes. Selon certaines explications, plus grand est le nombre de mitzvot (prescriptions religieuses) réalisées, plus le monde se rapproche de la perfection. De cette idée, acceptée par tous, y compris par les juifs karaïtes, le mysticisme juif a développé l'idée que le tikkoun olam déclencherait ou accomplirait les prophéties concernant la venue du Messie ou celles du monde à venir. La croyance dans le tikkoun olam est l'un des concepts centraux du Zohar (le Livre de la Splendeur), et plus encore de l'école lourianique de la Kabbale. Le tikkoun olam occupe une place éminente dans la liturgie juive comme dans l'Alenou (lètakken olam bèmalkhout Shaddaï, « réparer le monde dans le Royaume du Tout-puissant. »), ou dans la Mishna, où la locution mip'nei tikkoun olam (« du fait du tikkoun olam ») sert à indiquer qu'une pratique n'est pas tant suivie parce qu'elle a force de loi, mais parce qu'elle permet d'éviter des conséquences sociales négatives. Le tikkoun définit la troisième phase de la création du monde, la phase où se comprend le monde actuel, selon Isaac Louria. Il postule que le monde n’a pas toujours existé. L'essor, depuis plus d'un siècle d'une pratique populaire de l'hébreu doit s'accompagner de la redécouverte des régles de son "oralisation". Mais comment, demandera-t-on s'assurer du bien fondé de telle ou telle correction? Nous pensons avoir décrypté son bon fonctionnement, sa véritable cohérence interne en dégageant un certain nombre de principes articulé sur le singulier et le pluriel, le masculin et le féminin et notamment sur la distinction entre voyelles et consonnes qui explique qu'en hébreu, on n'écrive pas les voyelles, comme dans le cas du tétragramme. Le Tikoun sera achevé quand les langues auront été réformées. JHB 04 03 24