Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 1 août 2022
jacques Halbronn Cyclologie de l'identité juive
jacques Halbronn Cyclologie de l'identité juive
Pour un spécialiste en cyclologie, il serait malséant de ne pas mettre les choses en perspective et de s'en tenir à une vision figée et statique de la question. En d'autres termes, nous dirons que notre rapport à la judaïcité est voué à passer par deux phases en alternance, celles que nous appelons équinoxialité et solsticialité, sur la base du cycle des saisons. Pour nous, comme dans le songe de Pharaon (Livre de l'Exode), il y a deux phases contraires, chacune de 7 ans, celle des vaches grasses et celle des vaches maigres.
Si l'on admet que l'équinoxialité correspond à une levée des barrières nationales alors que la solsticialité renforce celles-ci, on comprendra qu'en phase équinoxiale, la conscience juive pésera plus lourd qu'en phase solsticiale et que dès la fin d'une phase équinoxiale, la judéité prendra une autre tournure, un autre air.
Entendons par là que la période 1967-1973, qui est équinoxiale du fait du passage de Saturne sur l'axe bélier-balance (printemps-automne, ce qui correspond aux fêtes de Pessah (Paques) et de Rosh Hashana( Nouvel An, littéralement, début, tête de l'année) aura eu pour effet de renforcer cette appartenance supranationale et de susciter un certain repli identitaire vers Israël, de nos jours ou vers la synagogue ou vers toute autre structure "communautaire"'(association, mouvement) plus ou moins radicale ou encore vers l'étude de la culture juive, de l'hébreu etc. Et c'est bien ce qui se produisit avec les retombées de la dite "Guerre des Six Jours" (juin 1967) avec un rapprochement entre la Diaspora et l'Etat Hébreu.
Mais 28 ans plus tôt, soit un cycle complet de Saturne, le même type de phase équinoxiale se manifesta d'une autre façon, mais toujours avec le sentiment d'une différence entre Juifs et non Juifs, ce qui conduisit notamment à la Shoah, aux camps de concentration (voir le récent film "Dossier Auschwitz")
Inversement, en phase solsticiale, en alternance, les Juifs tendront à affirmer leur appartenance à telle ou telle nation en refoulant l'expression de leur identité juive, ce qui peut expliquer qu'à partir de 1944, la communication sur la période qui venait de s'écouler fut quelque peu occultée, car le Zeitgeist avait changé, cycliquement. Il est clair aussi que l'antijudaisme et l'antisémitisme sont tributaire de la dite cyclicité et que cela est assez prévisible désormais. Il faut donc s'attendre que lors de la prochaine phase équinoxiale, le fait juif revête une importance nouvelle ou renouvelée. On ne peut certes prévoir exactement la façon dont cela se fera mais les réponses à un tel stimulus cyclique seront certainement aisément identifiables, non pas nécessairement au tout début de la phase mais de manière croissante jusqu'en son milieu, au bout de 3 ans 1/2 pour s'atténuer et s'essouffler en fin de phase, comme c'est le cas pour la dynamique des saisons ou des phases de la Lune, du premier croissant jusqu'à la pleine Lune. Pour l'historien du judaisme, il peut se révéler fort utile d'explorer chacune de ces phases de 7 ans dont il aurait pu ne pas capter toute la portée, dans un premier temps; Il lui reviendra de se poser certaines questions quant aux effets du passage d'une phase à une autre. On nous objectera que nos propos tendent à supposer que le phénoméne juif n'est pas réductible à une simple question d'appartenance nationale comme on pourrait être tenté de le penser au prisme de l'idéologie sioniste, sauf dans le cas ambigu de la citoyenneté israélienne qui diffère de la conscience juive diasporique. En ce sens, nous dirons que l'ouverture de l'Etat Hébreu (en)vers la diaspora est susceptible de varier au prisme des dites phases tout comme son rapport à la population non juive en son sein En phase équinoxiale, une certaine radicalité peut jouer dans un certain sens et évoluer, se modifier en phase solsticiale.. Si l'on étudie la question cyclologique lors de la création de l'Etat d'Israel( novembre 1947-mai 1948), force est de constater que l'on traverse alors une phase solsticiale, à savoir une grande importance accordée à la question des frontières, de la souveraineté des Etats à l'oppose d'une approche équinoxiale, supranationale. On aura pu remarquer que sous l'Occupation, la question de la nationalité française des Juifs (cf les lois prises par le régime de Vichy dès 1940) était devenue assez secondaire tout comme d'ailleurs la "collaboration" avec un autre Etat, puisqu'on était en phase équinoxiale. Actuellement, en phase solsticiale, toute référence à la relation de Pétain avec les Juifs de France ne pouvait être jugée que sur la base du Droit, en occultant ipso facto la réalité complexe propre à la judéité, ce qui revient à un certain déni. Il serait heureux de ne pas isoler la question juive et d'englober dans notre schéma notamment la question des femmes. Ce n'est pas par hasard que le MLF se constitua en 1968; en phase équinoxiale car en cette période, le distinguo entre les sexes s'imposait dans les esprits. Inversement, en phase solsticiale, la tendance sera plus à la parité, comme on l'a vu lors de la dernière composition du gouvernement français, la parité qui est bel et bien déni de différence. Chaque phase se caractérise par un certain type de déni: en phase équinoxiale, déni de l'Etat-Nation et en phase solsticiale, déni des différences de sexe, de race etc. Opposition entre barrière culturelles et barrières naturelles, les unes étant le fait des sociétés, les autres d'un autre ordre, qui est à la fois flagrant et peu explicable par la "Science" si bien qu'en phase équinoxiale, le religieux l'emportera sur le scientifique. C'est l'occasion de préciser que la cyclologie elle même est voué à vivre au rythme des dites phases et que les phases équinoxiales sont plus favorables en principe à l'astrologie que les phases solsticiales.
JHB 01 08 22
Jacques halbronn Réflexions sur l'astrologie zodiacale de Lisa Morpurgo (1923-1998)
Jacques Halbronn Réflexions sur l’astrologie zodiacale de Lisa Morpurgo. (1923-1998)
Nous avons rencontré Lisa Morpurgo en 1971 à Aalen (RFA) lors d’un Congrès « Ebertin » et elle est venue à l’un de nos premiers Colloques, à Paris, quelques années plus tard. Nous avions trouvé des points communs dans notre approche des domiciles des planétes en recourant notamment à deux planétes au delà de Pluton,notamment autour de l’hélice de l’ADN dans un souci de corriger certaines altérations des dispositifs traditionnels.
. En 1974, Lisa Morpurgo avait vu son livre paraitre en français, dédié à Paul Colombet, chez Hachette sous le titre Introduction à la Nouvelle Astrologie, le texte italien datant de 1971. Elle avait reçu, conjointement avec Daniel Verney, le Prix « Morin de Villefranche », décerné lors du Congrès de Paris de 1974. Le sous titre de son traité était révélateur de son ambition « Le déchiffrement du Zodiaque » Dans une Introduction remarquable (pp.11 et seq),l’auteur expose ses idées. En 1976, nous publierons Clefs pour l’astrologie, où nous exposions les résultats de nos recherches. Notre ouvrage paraitra en espagnol en 1978: las claves de la Astrologia.
Ci dessous, un extrait de sa notice Wikipedia;
« Lisa Morpurgo a cherché à lier les observations expérimentales aux symbologies zodiacales en se proposant de réfuter, ou de confirmer, les croyances et les hypothèses astrologiques anciennes au moyen d’une observation rationnelle des phénomènes observés. Elle a donc revisité les théories astrologiques classiques en reconfigurant le système des maisons qu’elle supposait mal compris et celui des exaltations planétaires, avec l’objectif de reconstruire le schéma originaire, qu’elle estime retrouver via la structure de la double hélice d’ADN co-découverte par James Dewey Watson2.
La conséquence a été la réévaluation de certaines théories astrologiques sur l’existence de deux autres planètes au-delà de Pluton, qu’elle désigne, entre autres noms, comme X-Proserpine et Y-Éole. La première impliquerait en elle la signification du grand principe féminin, s’opposant de façon complémentaire aux significations de Pluton, tandis que la seconde serait le grand régulateur du temps lent et inexorable, maitre des phénomènes météorologiques et géologiques et opposé aux métamorphoses de Neptune
Elle a proposé une nouvelle liaison entre les parties du corps humain et le zodiaque.
Elle a fait l’hypothèse de l’existence de 2 systèmes zodiacaux :
A (ce qui s’utilise dans la pratique astrologique)
B (plus ésotérique et où les maisons et les exaltations sont différentes)
Chaque système zodiacal se subdiviserait en 2 sous-zodiaques : l’un masculin, où le soleil est l’étoile, et l’autre féminin où l’étoile est Saturne (appelé Athéna). Dans la description des caractéristiques du signe elle se fonde principalement sur la structure du zodiaque A masculin avec l’adjonction de l’influence de la planète exaltée dans le système B appelé « transparence »
Nous retiendrons pour notre part. le passage suivant de son Introduction: « Ce n’est que maintenant , grâce aux dernières découvertes astronomiques que les cases déjà prêtes peuvent être complétées par certains points importants qui faisaient jusqu’ici défaut (..) L’astrologie du Zodiaque prouve que le savoir scientifique, dans sa totalité, existait bien avant les premiers balbutiements de la Science ». L’Italienne Morpurgo parle d’un Mystère, dans un sens assez proche de celui du Christianisme.
Quarante ans après notre rencontre en Allemagne, nous avons pris nos distances avec ce Zodiaque, à la sauce Mendeleev et nous pensons que l’importance accordée aux 12 signes était une fausse piste ne serait ce que parce que le Zodiaque a une matrice à base 4 (les 4 saisons, le tétramorphe). Pour nous, l’astronomie aura surtout dévoyé l’astrologie plutôt qu’elle ne l’aura guidée et en tout état de cause, nous pensons qu’il faut impérativement distinguer entre les planétes et les secteurs et que c’est par erreur que l’on aura cru bon de baptiser les planétes de noms de dieux issus des panthéons mythologiques. En effet, les noms de dieux visaient à qualifier les signes et non les planétes.
En revanche, nous rejoignons Lisa Morpurgo quant au message ésotérique délivré par la tradition astrologique car nous ne pensons pas que l’astrologie reléve de la Nature mais d’une Surnature et ce n’est pas le savoir zodiacal qui nous retient ici mais bien la programmation de notre Humanité au prisme de Saturne (cf L’Astrologie selon Saturne, 1994) Il nous aura fallu du temps,il est vrai, pour découvrir la véritable clef de la théorie des maitrises planétaires avec aux extrémités les trois « curseurs », soleil, lune et Saturne (qui a les mêmes chiffres que la Lune) et au centre les 4 planétes en rapport avec les 4 saisons.Apparemment, Morpurgo n’avait pas compris la nécessité de cette dialectique propre à toute cyclicité entre ce qui est en mouvement (prometteurs) et ce qui est fixe.(significateurs), ce qui reléve pourtant de cette logique élémentaire dont elle se targuait..
jacques Halbronn Les faux amis de l'astrolgie, astronomie, thème, informatique
Jacques Halbronn Les faux amis de l’astrologie: astronomie, thème de naissance, informatique, précision indue
Dans cette étude, nous établirons un diagnostic de quelques « plaies » – la liste n’est pas exhaustive- qui entrainèrent la « chute » de l’astrologie et la dévoyèrent alors même que l’on avait cru qu’ils la sauveraient.
I L’astronomie
Commençons par l’astronomie. On a souvent entendu certains astrologues se lamenter sur le faible niveau de culture astronomique chez leurs « confrères ». En réalité, l’astrologie aura surtout souffert de ses relations avec l’astronomie en raison – ce qui peut sembler contre intuitif – notamment des emprunts de l’astronomie à l’astrologie. Le phénoméne de l’emprunt a souvent exercé des effets toxiques et aura conduit dans bien des cas à du syncrétisme, à de faux rapprochements.
Quand les astronomes font appel à la mythologie pour désigner les planétes qui entourent, géocentriquement, la Terre, ils vont puiser dans la littérature astrologique. Le recours à la mythologie ne concerne pas les planétes en astrologie mais les signes du zodiaque par lesquels passent les luminaires, soleil et lune, connus bien avant les planétes longtemps confondues avec les étoiles fixes.. Et par la suite, ce sont les astrologues qui s’aligneront sur les astronomes par le biais de la mythologie, et cela vaudra pour les transsaturniennes, jusqu’à nos jours.
En effet, l’usage des dieux par l’astrologie permettait de préciser la tonalité des secteurs car ce n’est pas le nom des signes qui faisait foi, lequel relevait d’une certaine iconographie populaire assez altérée et lacunaire des mois de l’année. Les 4 dieux de l’Olympe, Mercure, Vénus, Mars et Jupiter correspondaient en fait aux 4 saisons. D’où l’importance que nous accordons au distinguo entre prometteurs et significateurs, comme base de la cyclologie dont l’astronomie n’avait cure, à son niveau.
II Le thème astral Un autre « faux ami » est le besoin de fixer un instant précis pour constituer le cliché de la « carte du ciel » et là encore ce qui pouvait être utile à l’astronomie ne l’était pas à l’astrologie, laquelle fut entrainée vers un polyplanétarisme de mauvais aloi, ce qui est la cause de la pléthore de données, de signifiants, dont elle est victime. La carte du ciel est l’ennemi par excellence de la cyclicité laquelle n’a pas le même rapport au temps. Cela aura poussé maint astrologue à exagérer l’importance de tel ou tel moment alors que l’astrologie a vocation à couvrir des périodes, des phases : une saison ne se réduit pas à l’instant de l’équinoxe ou du solstice; elle n’atteint sa maturité qu’en son milieu et non à ses margnes qu »‘elle partage avec la saison qui précéde comme avec la saison qui suit. Il est donc bien imprudent de vouloir, au nom de la précisio, déterminer un événement au moment même d’un changement de phase qui est une sorte de Janus à double face, comme le mois de Janvier qui porte son nom.(fin d’année ou nouvel an?
III L’informatique
Le troisiéme faux ami est le recours à l’informatique laquelle aura fait céder les barrière du « bon sens ». Dans les années soixante, quand l’informatique ne s’était pas encore mis au service de l’astrologie, les astrologues se méfiaient des usines à gaz et bien des techniques étaient laissées de côté de ce fait et puis, avec le progrès informatique, l’on devint moins regardant puisque c’était la machine qui faisait le « job » et servait le « plat tout prêt à consommer. Les écoles d’astrologie n’eurent plus, au cours des dernières décennies à inculquer l’usage des éphémérides et des tables de maisons. On basculait dans une forme d’anachronisme complétement décalé par rapport aux pratiques anciennes et l’astrologie moderne adoptera volontiers les nouvelles données, les nouvelles techniques, inaccessibles aux astrologues de l’Antquité. Peu d’astrologues occidentaux auront su résister à de tels mirages annonciateurs d’un accomplissement de l’Astrologie, grâce aux découvertes inouies des astronomes..
JHB 01 08 22
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