dimanche 24 septembre 2023

jacques halbronn Linguistique Le rôle de la diphtongaison, un marqueur méconnu

Jacques halbronn Linguistique Le rôle de la diphtongaison, un marqueur méconnu Il y a en fait plusieurs façons de comprendre le passage grammatical du singulier au pluriel. L'on peut certes identifier le singulier au chef et le pluriel à sa troupe (cf le jeu d'échecs avec les pions) mais au vu du comportement féminin, force est de constater que le "moi" féminin est particulièrement important quand on étudie leur rhétorique articulée sur les deux premières personnes du singulier, le "je" et le "tu" alors que ce seraient les deux premières personnes du pluriel, le "nous" et le "vous" qui correspondraient aux valeurs masculines. En hébeu, on a affaire à une syncrétisùe comme cela ressort de la formule consacrée pour le mariage, le mari déclarant à l'épouse " par cet anneau, tu m'es consacrée, selon la loi de Moise et d'Israel". "Haray at mekoudeshet li beh-taba'at zo keh-dat Moshe veh-Yisrael. . Or, ici "at" (tu féminin) est court par comparaison à Ata (masculin) et mekoudeshet (consacrée) long (par comparaison avec Mekoudash au masculin, ce qui est contradictoire. Il convient donc de s'intéresser au phénoméne de la dsphtongaison et de sa disparition fréquente du fait de sa signalisation souvent ignorée quand la voyelle est surmontée d'une sorte de tildé, lequel risque de ne pas être pris en compte. C'est ainsi que selon nous, la forme masculine en "o" en italien est en fait au départ diphtonguée et doit être entendue comme un "on" comme c'est le cas en français: Que l'on compare le "mio" italien et le "mon" français, l'italien ayant gardé le "non" (non e vero) mais sans sa prononciation diphtonguée. Si l'on compare l"hébreu et l'arabe à la seconde personne du singulier, l'on note la disparition du "n" en hébreu alors qu'il est attesté en arabe: Sur Interne " S'il s'agit d'une personne de sexe masculin, on utilise انتَ (aanta), mais pour une personne de sexe féminin, on utilisera انتِ (aanti)." Il faudrait donc rétablir le "n" en hébreu, ce "n" que l'on trouve d'ailleurs à la première personne du singulier et du pluriel : ani, anou (anahnou). Si l'on revient sur le cas signalé plus haut, le féminin de l'hébreu doit être plus court que le masculin mais la diphtongaison doit être considérée comme une amplification. Si l'on prenononce le "at" ant, et le "ata" sans diphtongaison, on retrouve une telle logique à l'oeuvre. Nous avons signalé plus haut que le pluriel française recourt à la diphtongaison dans la conjugaison de la première conjugaison(en "ons") mais cela vaut également pour la troisiéme personne en "ont"(ils font, ils sont) avec la forme "ent" qui est la régle pour la troisiéme personne du pluriel mais qui actuellement n'est pas rendue correctement, n'étant pas diphtonguée. (ils mangent, ils mangèrent, ils mangeaient) En conclusion, l'on ne saurait faire l'économie de la diphtongue en tant que marqueur de genre et de nombre, le masculin et le pluriel étant à diphtonguer à la différence du féminin et du singulier. Tantôt le "n" est resté mais n'est pas prononcé, tantôt le signe diacritique déterminant le recours à la diphtongaison se sera perdu en route. Le français aura probablement le mieux réussi à maintenir un tel marqueur mais il convient de la rétablir là où elle a été occultée. JHB 24 09 23

Jacques halbronn sur son rapport avec le personnage du Pape.(Malachie,...

jacques halbronn Du rapport superficiel des Juifs avec l'Hébreu et le...

jacques halbronn César de Nostredame et la fabrication des Cenruries

Jacques halbronn César de Nostredame et la fabrication des Centuries. A la fin du XVIe siècle, trente ans après sa mort en tournoi, en 1559, Henri Second va finir par occuper une place significative dans l’élaboration de la « légende dorée » de Nostredamus et cela sous deux formes, celle du commentaire d’un certain quatrain d’une part (voir CORPUS NOSTRADAMUS 51 — par Patrice Guinard « Le décès du roi Henry II deux fois présagé par Nostradamus ») et celle de l’ Epitre indtroductive au second volet des « Prophéties ». I Le quatrain fatal sur Internet »Nombres de ses prédictions furent d’ailleurs publiées dans ses Centuries (1555), dont la prédiction de la mort du roi Henri II… Voici ce qu’on lit à ce sujet dans son œuvre : “Le lyon jeune le vieux surmontera En champ bellique par singulier duelle Dans Cage d’or les yeux luy crèvera Deux classes une, puis mourir, mors cruelle” Centurie I, quatrain 35 Or, le roi décède en 1559, à la suite d’un tournoi (ce qui rappelle étrangement le singulier duel dont parlait l’astrologue royal), organisé en l’honneur d’un double mariage. « Comme le notre Yves Boisson, le rapprochement entre ce quatrain et la fin du Roi n’aura été formulé que par César de Nostredame, son fils, lequel d’ailleurs est lui même utilisé pour ouvrir le premier volet des dites prophéties (Préface) On ne saurait en effet exclure la participation du fils de Michel de Nostredame, âgé en 1588 de 35 ans, dans la mise en oeuvre posthume des Prophéties (antidatées), en puisant notamment dans les documents tan manuscrits qu’imprimés, de la bibliothèque de son père, ce qui vaudra pour le recyclage de l’Epitre à Henri II, dont la première mouture figure dans les Présages Merveilleux poiur 1557 (voir notre reproduction en 2002 dans Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus) Nostredame, César de (1553-1629) : Histoire et chronique de Provence : Lyon, S. Rigaud, 1614; Reprint Marseille, Laffitte, 1971 Preface de M. Michel Nostradamus a ses Propheties Ad Caesarem Nostradamus filium, Vie et félicité. II Le recyclage de l’Epitre à Henri II de 1556 Nous avons déjà signalé cette affaire dans de précédents articles en soulignant qu’initialement c’est l’Epitre au pape Pie IV qui aurait du ouvrir le seconde volet des Centuries, ce qui est attesté par la présence de quatrains de la centurie VIII qui en dérivent (voir VIII, 76 et seq). Cette épitre sera remplacée à par une fausse Epitre au Roi datée cette fois de 1558, calquée sur celle de 1556. C’est dire à quel point le roi Henri II va se retrouver propulsé en position centrale à la charnière du XVIIe siècle, dans la fortune et la postérité de Nostradamus. JHB 24 09 23