Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 10 décembre 2021
Jacques Halbronn Astrologie, lutte des classes, et Alliances ancienne et nouvelle
Jacques Halbronn Astrologie, lutte des classes et Alliances, ancienne et nouvelle.
Pour bien comprendre et l’astrologie et la lutte des classes (selon Marx) et les alliances (selon le prophéte Jérémie), il convient de prendre la mesure de la dialectique Jupiter-Saturne.
La relation entre le Royaume de Judée et la maison d’Israel est assez nettement exposée dans le récit qui est donné de ce qui aboutira à un schisme, plusieurs siècles durant, à la mort de Salomon.
Wikipedia:
« Le jour où Roboam se rend à la cité de Sichem pour se faire proclamer roi et succéder à son père, Jéroboam le rejoint avec le peuple d’Israël et demande au nouveau roi d’être moins dur que son père. Après trois jours de délibération, Roboam refuse et déclare qu’il sera plus sévère encore
Alors dix tribus d’Israël se révoltent contre Roboam et sacrent Jéroboam nouveau roi d’Israël. Les deux tribus restantes, la tribu de Juda et la tribu de Benjamin, restent fidèles à Roboam et constituent ce que l’on appelle le royaume de Juda. Jéroboam choisit pour son nouveau royaume deux capitales, Sichem et Phanuel » On voit bien, à l’aune de ce récit que les 10 tribus ne se trouvaient pas sur un pied d’égalité avec les 2 autres. Il y avait pour le moins une relation de vassalité des unes par rapport aux autres, ce qui remet en question le mythe de 12 tribus issues des fils de Jacob, surnommé Israel par les scribes à la solde de la Maison d’Israel. On aurait donc affaire à une « lutte des classes », à un clivage entre gouvernants et sujets. Et l’idée d’Ancienne et de Nouvelle Alliance ne se comprend que dans un tel contexte. L’idée de Nouvelle Alliance est une sanction prise contre les dominés voire les esclaves qui refusent d’obéir. Désormais, par une opération s’apparentant à l’installation d’une « puce », ils suivront automatiquement toutes les opérations qui leur seront successivement demandées et cela s’apparente en fait à une détermination astrologique. C’est ce que nous avons décrit par ailleurs à propos de l’astrologie EQSOLS et l’alternance de ses phases d’équinoxialité et de solsticialité. Les Chrétiens ont récupéré cette idée de Nouvelle Alliance qui leur évite de dépendre de leurs maitres puisqu’ils dépendront des astres. Ont-ils de la sorte gagné au change? On peut en douter. Astrologiquement, la Nouvelle Alliance dépend de la planéte Saturne, la planéte ajoutée aux six d’origine, en rapport avec les Six Jours de la Création (rappelés dans la Guerre des Six Jours) et donc le Shabbat est liée à la maison d’Israel et non à celle de Judah, c’est un temps où les esclaves n’ont pas à travailler comme l’indiquent l’un des Dix Commandements. C’est d’ailleurs ce qui s’est maintenu jusqu’à nos jours avec le jour de repos obligatoire pour protéger les travailleurs. Quant aux tenants de l’Ancienne Alliance -on pense à la notion d’Ancien Régime sous la Révolution- ils ne sont pas astreints collectivement à subir le cycle de Saturne et dépendent de la dernière des six planétes, à savoir Jupiter et son cycle de 12 ans mais bien évidemment il leur faut tenir compte du cycle saturnien pour gouverner en connaissance de cause en sachant ce qui convient tant en phase équinoxiale qu’en phase solsticiale, comme il a été expliqué ailleurs. Dès lors que les gens de l’Ancienne Alliance – c’est à dire les Juifs- ne sont pas programmés pour obéir à Saturne, ils sont en mesure, éventuellement, d’intervenir quand les choses vont trop loin dans un sens ou dans l’autre, constituant ainsi un garde -fou. Dans le Talmud, il est d’ailleurs annoncé que certains Juifs ne relévent pas du « Mazal », ce qui désigne Saturne. Mais, pour des raisons que nous avons précisé ailleurs, le nom d’Israel aura fini par désigner le peuple juif, occultant ainsi la division sociale pourtant encore bien nette du temps de Jésus quand il déclare qu’il est venu avant tout pour les « brebis perdues de la maison d’Israel » et sera surtout présent au Nord, en Galilée, donc dans le territoire anciennenent dévolu à la maison d’Israel. Les Chrétiens auront d’abord été les descendants de la dite maison et non pas des paiens.
Jacques Halbronn Epistémologie et méthodologie de l'Histoire de l'Astrologie.
jacques Halbronn Epistémologie et méthodologie de l’Histoire de l’Astrologie
L’Histoire de l’astrologie s’est vue cantonnée à des problématiques de réception et cela vaut en fait pour l’ensemble des études ésotériques, en milieu universitaire. Il n’était pas question d’aborder l’astrologie de l’intérieur avec les problématiques qui étaient les siennes. Il fallait se contenter de situer l’astrologie au sein de telle époque, de telle culture, telle aura été, nous semble-t-il, la condition de sa présence dans telle ou telle enceinte académique. Quand on examine les travaux consacrés à l’Histoire de l’Astrologie, force est de constater que les auteurs ont mieux à faire que de suivre le conseil de Bouché Leclercq, dans son Astrologie Grecque (1899) déclarant que l’on ne perd pas son temps à étudier comment certains auront perdu le leur. Mais d’une façon générale, il aurait semblé incongru d’aborder l’astrologie comme on l’aurait fait par exemple de la médecine comme s’il était clair que l’astrologie avait abouti à une impasse et qu’il n’y avait rien à attendre, l’astrologie contemporaine n’étant pas censée mettre en perspective celle des siècles passés en dépit de l’image d’un Kepler, « astrologue astronome », (cf Gérad Simon, Ed Gallimard, 1977), grand réformateur de l’astrologie et d’ailleurs, il n’était pas demandé à un historien de l’astrogie de s’impliquer outre mesure dans un tel débat quant à ce qui pourrait ou non être « sauvé » de son corpus. IL était tenu à un devoir de neutralité et dispensé d’essayer d’y voir clair. On ne lui en demandait pas tant! On ne s’étonnera donc pas qu’Hervé Drévillon (lire et écrire, ed Champvallon, 1996) n’ait pas jugé bon de s’intéresser à la nature des objections qu’un Pierre Gassendi pouvait adresser à l’astrologie quant à la cohérence de tel ou tel de ses dispositifs, de ses classements alors que précisément, de telles critiques avaient marqué toute une partie du XVIIe siècle et étaient certainement plus encourageantes que l’indifférence dont elle sera victime par la suite. Il y a là une erreur de perspective regrettable. Comment comprendre un Morin de Villefranche dans sa polémique avec son confrère Nicolas Bourdin sans traiter du fonds du débat (cf notre édition des Remarques Astrologiques, Ed Retz, 1975) comme si tout cela ‘ne pouvait être qu’anecdotique. Pas d’acharnement thérapeutique, n’est ce pas. Quand nous avons traité dans notre mémoire « post-doctoral en 2007 de la « naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle », nous avions pris le parti de resituer la dite critique -en 1656- au regard des recherches actuelles sur le sujet, puisqu’il y était question de la « naissance de la critique nostradamique », ce qui supposait, ipso facto, d’en étudier l’histoire jusqu’à nos jours. Il eut fallu pour cela réunir un jury composé d’épistémologues et de critiques des textes et non d’auteurs ayant traité du corpus Nostradamus aux seuls XVIe-XVIIe siècles, ce qui pose la question de la « modernité » des méthodologies en oeuvre.
JHB 10 12 21
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Jacques Halbronn Astrologie. La grande convergence 2025-2026
Jacques Halbronn La GRANDE CONVERGENCE 2025-26
Yves Lenoble déclarait dans une récente interview avec Laura Winckler dans la revue Acropolis à propos d'André Barbault:.
"S’il avait annoncé bien longtemps à l’avance que 2020 serait la pire année du XXIe siècle, il a annoné que la plus belle période du XXIe siècle est 2025-2026. Espérons qu’il voit aussi juste de ce côté-là"" Lenoble fait probablement ici référence à la pandémie, thème abordé en 2011 par Barbault. Il nous semble qu'il accorde une importance totalement disproportionnée à ce phénoméne au prisme de l'Histoire de l'Humanité et quant au XXIe siècle, il est à peine commencé. Mais c'est là le travers de ces astrologues qui se croient capables, pour les besoins de la cause, à n'importe quel prix, d'accorder de l'importance à tout ce qui viendrait confirmer une prévision qui entre dans leurs vues. Tout est question d'interprétation, n'est ce pas... Quant à déclarer que "la plus belle période du XXIe siècle" couvre les années 2025-2026, c'est vraiment beaucoup s'avancer, cette terminologie "la pire" ou 'la plus belle" nous paraissant, en tout état de cause, pour le moins inadéquate voire puérile. Cela dit, nous sommes tout à fait d'accord, pour pointer les années 2025-2026, qui correspondent au passage de Saturne sur l'axe équinoxial, en bélier mais aussi, pour les tenants du cycle Saturne-Neptune à une conjonction dans ce même signe, forcément.
On se dispensera de ces jugements à l'emporte pièce car l'astrologie se situe en amont et non en aval (comme la voyance avec sa boule de cristal) et l'usage que les hommes feront de telle ou telle configuration si l'on peut en annoncer les moyens, ne nous permet pas d'en déterminer les résultats, au final. Question de déontologie. Quand nous parlons de "grande convergence", nous n'entendons pas, comme le font la plupart des astrologues actuels, quelque conjonction ou concentration de planétes. Car nous ne souscrivons pas à une telle représentation des choses décalée par rapport à la matrice saisonnière, au niveau analogique. Le pari de Barbault aura été de détacher, de délester totalement l'astrologie du référentiel zodiacal, bref de n'en tenir aucun compte, préférant connecter les planétes entre elles que de les situer zodiacalement (signe/constellation) C'est probablement ce que Lenoble appelle dans le même interview, de "modernisation" de l'astrologie. Cela a donné chez Barbault aussi bien l'étude du cycle Saturne-Neptune que la mise en place d'un indice "cyclique" à partir de cinq planétes au delà de Mars dont trois inconnues durant des millénaires même si l'on a pu -les astronomes en l'occurence- leur conférer des noms de dieux appartenant au meme ensemble mythologique que les planétes dites du Septénaire, ce qui aura apparemment suffi à leur intégration! D'ailleurs, si l'on remonte à Albumasar, les conjonctions Jupiter- Saturne s'articulaient bel et bien selon la classification des signes selon les 4 Eléments, avec une succession de "triplicités". Pour notre part, nous n'avons pas d'inclinaison à dramatiser la prévision astrologique outre mesure et nous pensons que tous les 7 ans et donc tous les 15 ans, des tournants significatifs se présentent.
Toutefois, nous accordons la plus grande importance au prochain rendez-vous de 2025-2026 non point au regard de l'Histoire de l'Humanité mais à celui de l'Histoire, plus humblement, de l'Astrologie. C'est bien là un rendez vous majeur à ne pas manquer car l'avenir de l'astrologie est en jeu. Ce sera le moment où jamais pour l'astrologie de marquer des points. André Barbault avait cru que ce serait le cas quand il pointait il y a 40 ans, les années 1981-82, sur la base de son 'indice cyclique" Mais cela avait fait pschitt! Il est vrai que cet indice était assez bancal et constituait une étrange synthèse de cinq cycles en un seul et même graphique sans périodes de même durée. A ce propos, il nous semble qu'Yves Lenoble mélange délibérément deux paramétres : celui de l'indice cyclique et celui du cycle Saturne Neptune, passant allégrement de l'un à l'autre, à l'avenant. Car la désignation de l'échéance 2025-2026 reléve de Saturne Neptune alors que la question de, 2020, chez Barbault, dépend de l'indice cyclque, la dite conjonction ayant, selon Barbault, vocation, du moins au départ, à couvrir l'aire géopolitique russe, d'où l'écho à l'échéance de 1989 qui là encore faisait coincider le cycle Saturne-Neptune et le passage de Saturne sur l'axe solsticial. Autrement dit, nous avons ici affaire à pas moins de trois paramétres, excusez du peu.
Donc, pour en revenir au rendez -vous de 2025-2026, nous commencerons par renvoyer à 2011, 14-15 ans plus tôt, à savoir au "printemps arabe" qui fit tâche d'huile en un rien de temps. L'on peut certes parler ici d'épidémie en astrologie quand un phénoméne s'étend au niveau socio-politique et c'est autrement plus sérieux que la "pandémie" que nous traversons actuellement et qui ne concerne aucunement le plan propre à l'astrologie quoi qu'en pense Yves Lenoble. En tout cas, c'est ce type de contamination qui nous intéresse et non celui de quelque virus. L'astrologie est tombée bien bas!
Ce que nous entendons ici par "grande convergence" est lié à la notion d'équinoxialité ( cf l'Astrologie EQSOLS), une telle phase se représentant tous les 15 ans environ. On retrouve une telle phase en 1940 lorsque l'Europe continentale fut placée sous la férule nazie sans rencontrer du moins avant le passage en phase solsticiale, car tout a une fin , de résistance vraiment substantielle. 15 ans plus tard, ce sera la mise en place de la Communauté Européenne, également caractéristique d'une remarquable voire improbable convergence et Barbault, embarqué dans son trip "russe" n'a pas compris que le passage de Saturne sur l'axe équinoxial, n'avait pas grand chose à voir avec la mort de Staline: Décidément, Barbault aurait tendance à tout voir sous l'angle médical! Quand nous déclarons que l'astrologie ne doit pas pas manquer un tel rendez vous, cela signifie qu'il va y jouer plus que jamais son crédit pour l'avenir et il importe donc qu'avant cette date, les astrologues parviennent à "converger" à ce propos encore que nous soyons encore en phase solsticiale.
C'est l'occasion de préciser le rôle de Jupiter face à Saturne. Si Saturne traite des mouvements sociaux comme nous l'avions fort bien déterminé en 1994 dans 'L'astrologie selon Saturne" dont la réussite prévisionnelle ne bénéficia pas d'un succés mérité, faisant ainsi perdre 30 ans à la communauté astrologique, en revanche, Jupiter, la planéte de l'élite n'obéit pas, n'est pas soumise au cadre EQSOLS, ce qui lui permet de prendre de la hauteur, c'est ce qui permettra à De Gaulle, en 1940 d'échapper au climat équinoxial alors en vigueur.
Il reste que nous nous présentons avec dans notre bagage cette belle réussite pour 1995 et ce n'était pas là une étude rétrospective mais prospective alors que tout l'indice cyclique de Barbault reposait exclusivement sur une approche a posteriori, fondée sur l'étude de deux événements bien connus, à savoir les Deux Guerres Mondiales, d'où sa projection, son extrapolation vers une Troisiéme. En outre, cette prévision attestée pour 1995 reste valable trente ans après puisque lorsque' l'on aborde la question des grands mouvements sociaux, on traite dans la foulée 1968 et 1995. Car il est un peu facile de commenter l'actualité à chaud! cf "1968, 1995, jeu d'échelles inversées" de Michelle Zancarini-Fournel/ Espace Temps Année 1997 64-65 pp. 42-53
Fait partie d'un numéro thématique : Construire un événement. Mouvement social, sciences social). Cette année 1995 a acquis une dimension historique dans la mémoire collective, ce dont Barbault ne saurait se tarquer avec ses prédictions mondiales pour le début des années 80 du siècle dernier qui avaient entrainé toute une génération d'astrologues dans le mur.
JHB 10 12 21
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