vendredi 8 décembre 2023

jacques halbronn Théologie-Christologie; Baptéem et messianité

jacques halbronn Théologie. Christologie. Bapteme et messianité — Le fait que le Nouveau Testament témoigne du baptéme de Jésus nous interpelle. (Evangile selon Luc III,22à=) "Or, quand tout le peuple eut reçu le baptême, et que Jésus qui avait été baptisé priait, le ciel s'ouvrit, et l'Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe, et du ciel il y eut une voix : « Tu es mon Fils bien-aimé : en toi j'ai mes complaisances ». » Luc 3-22 En effet; on voit mal en quoi un tel rituel d'immersion, d'onction peut s'adresser au Judéen Jésus alors que c'est aux Israélites qu'il peut faire sens puisque ce rituel est supposé permettre de franchir le fossé existant entre la maison d'Israel et celle de Judah, ce serait un pont entre ces deux maisons mais cela ne fait sens que pour le passage de la maison d'Israel vers celle de Judah. En anglais "Jane will be christened", signifie que "Jane sera baptisée". Il y a là comme une sorte de contradiction entre l'acte accompli par beaucoup qui est de se faire baptisé et le personnage singulier du Messie, de l'Oint. Or, déjà Jean (le) Baptiste aura baptisé un grand nombre.(cf supra) dont Jésus Christ, le mot Christ signifiant "baptisé" à l'instar de tous les Chrétiens. Qu'est ce qui aura donc conduit; à un certain stade à conférer une signification singulière à 'Christ", à 'Messie" comme on peut le voir avec Cyrus, appelé ainsi dans Isaie 45? Les demandeurs, auprès de Jean Baptiste, en l'occurrence, sont ils ou non Juifs (cf Le baptême, entrée dans l’existence chrétienne par Albert Houssiau, Julien Ries et Jean Giblet)? Le baptemé est lié à la notion de péché. Il est possible que Jésus ait soutenu que nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de nous faire baptiser et donc pardonner. Mais alors, que peut signifier l'importance accordée à un Messie, à un"oint", à un baptisé? Tout au plus pourrait-on dire que l'on attend un prophéte qui sera passé par le baptéme, issu d'un tel passage Xavier Le Normand, Qui est le Messie  ? "Le Messie est une figure attendue et espérée au long de l’Ancien Testament" Il est somme toute étrange que l'on ait utilisé le même terme de 'oint", de "baptisé" pour désignes des cas de figure aussi différents, d'une part le chef, de l'autre le troupeau à moins de considérer Jésus non pas comme celui qui est baptisé mais baptisant, ce qui le confondrait avec Jean Le Baptiste. Il semble qu'il y ait ici l'idée d'un personnage distingué au sein d'un ensemble: un Christ parmi d'autres Christs: "l'hébreu mi Kerev", utilisé à deux reprises, indique un processus de sélection, d'élection, "du sein de". Deutéronome XVIII ח נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם, כָּמוֹךָ; וְנָתַתִּי דְבָרַי, בְּפִיו, וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם, אֵת כָּל-אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ. 18 Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères, tel que toi, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai Par ailleurs dans Isaie 45, Cyrus est qualifié de Messie (Mashiah) alors que Moise dont le rôle est du même ordre ne bénéficie pas de cette formule, ce qui crée un décalage entre les deux textes. Jésus, qui reléve d'une meme problématique se voit associé à une telle appellation. Evangile selon Jean IV 1-30 La femme (Samaritaine) lui dit : “ Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses ”. Jésus lui dit : “ Je le suis, moi qui te parle ” . On voit que le Messie était surtout attendu par les populations non fréquentables par les Judéens et quand Jésus déclare qu'il est le Messie, il annonce simplement qu'il s'est donné cette mission, ce mandat d'abolir certains clivage. Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel. Il y a là apparemment télescopage: le Messie doit avoir été "oint" mais c'est une condition nécessaire mais non suffisante. JHB 08 12 23

jacques halbronn Adam et Ish, d'une théologie à l'autre, dans le Livre de la Genése

jacques halbronn Adam et Ish D'une théologie à l'autre dans le Livre de la Genése. Le début du livre de le Genése est marqué par deux discours sur la dualité masculin/féminin. Si l'on connait le second discours sur l'adjonction d'une femme à l'homme , il ne faudrait pas oublier que la question était déjà réglée dès le Ier chapitre. Comment expliquer une telle configuration? On notera déjà que le nom de Dieu a changé au cours du chapitre II, Elohim devenant Yahwé Elohim, alors que le nom de Yahwé n'est censé avoir été communiqué qu'au chapitre III du Livre de l'Exode, voire au chapitre VI. En fait,le Livre de l'Exode est déjà en oeuvre dans Genése II tout comme d'ailleurs, il se poursuit dans le Livre de Josué, bien que ce dernier livre soit classé - ce qui tend à brouiller les pistes, dans une démarche syncrétique- dans le deuxiéme tiers de l'Ancien Testament -Tanakh, à savoir la partie comportant les Livres des Prophétes (navi, d'où la partie médiane de Tanakh, le Ta renvoyant à la Torah, le Pentateuque. L'usage de la forme Yahwé Elohim est un marqueur essentiel et on le trouve en effet tant dans Genése II que dans Josué au lieu et place d'Elohim. En fait, Genése II propose un récit alternatif de la création d'Adam comme si ce point n'avait pas été résolu dans Genése I. Un troisiéme récit sera délivré dans Genése V reprenant textuellement certains passages de Genése I.(cf infra) On ne peut expliquer un tel glissement de Genése I à Genése II que par le profils très différent des rédacteurs usant de codes différents mais aussi appliquant des paradigmes théologiques bien distincts. Dans un cas une Création terminée dès la fin de Genése I et de l'autre, une Création à compléter dans Genése II, ce qui ouvre la voie à ce que le gnosticisme appelle le démiurge lequel notamment en recourant à des miracles, met en cause l'oeuvre de la Création au sens de Genése I. d'où l'intervention des miracles dans le Livre de l'Exode (passage de la Mer Rouge, entre autres) et bien entendu dans les Evangiles. La référence aux fils, enfants d'Israel est un fil rouge que l'on retrouve dans le Livre de l'Exode comme dans celui de Josué. La culture du miracle renvoie selon nous à une théologie démiurgique, liée au Royaume d'Israel, constitué contre celui de Juda. Dans Genése II, le nom de Ish apparait symétriquement à celui de Isha, pour son féminin. Sur Internet "Dans le gnosticisme, le démiurge (Yaldabaoth) est une divinité archangélique, têtue, irascible, « émanée du vrai Dieu », il est la cause du mal par sa création désastreuse qui mêla la matière à l'étincelle divine." Dans Genése I , la dualité masculin féminin est à l'image du Créateur et donc de la Création. Ce Créateur a réalisé une oeuvre qui se suffit à elle-même, qui est donc "éternelle" alors que le Démiurge, lui, doit en permanence manifester sa présence, sa capacité d'intervention, ce qui implique que sa personne, elle même, soit qualifiable et qualifiée d'Eternelle. C'est pourquoi le tétragramme (Yahwé) se traduit souvent en français comme L'Eternel. Dans Genése II-IV, le nom de Ish apparait et son fémin Isha mais il nous semble bien que Ish soit une contraction de Enosh et donc une traduction biaisée de Adam, souvent traduit par "homme" ou "humanité".

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