lundi 28 mars 2022

Extraits de la biblliographie de Jacques Halbronn (1975-2004) en français et en anglais.

Halbronn (J.), Remarques astrologiques de Jean-Baptiste Morin sur le commentaire du Centiloque de Ptolémée, ou la seconde partie de l’«Uranie» de Messire Nicolas Bourdin, Marquis de Villennes, Paris, 1975, 303 pp. Halbronn (J.), ‘Les historiens des sciences face à l’activité astrologique de Kepler’, in Comptes Rendus du 104e Congrès National des Sociétés Savantes (Bordeaux, 1979), Sciences, Paris, 1979, fasc. 4, pp. 135–145. Halbronn (J.), ‘The Revealing Process of Translation and Criticism in the History of Astrology’, in Astrology, Science and Society: Historical Essays, ed. P. Curry, Woodbridge, 1987, pp. 197–217. Halbronn (J.), Introduction bibliographique à l’étude de l’astrologie française (1988), repris sur SCRIBD Halbronn (J.), ‘Pierre Gasendi et l’astrologie judiciaire: approche bibliographique’, Quadricentenaire de la Naissance de Pierre Gasendi, 1592-1655. Annales de Haute-Provence 113 (1993), pp. 255–270. Halbronn (J.), ‘L’empire déchu ou l’astrologie au XVIIe siècle’, Politica Hermetica 11 (1997), pp. ?–?. Halbronn (J.), ‘Les résurgences du savoir astrologique au sein des textes alchimiques dans la France du XVIIe siècle’, in Aspects de la tradition alchimique au XVIIe siècle. Actes du colloque international de l’Université de Reims-Champagne-Ardenne (Reims, 28 et 29 novembre 1996), ed. F. Greiner, Paris-Milano, 1998, pp. 193–205. Halbronn (J.), ‘L’astrologie sous Cromwell et Mazarin’, Politica Hermetica 17 (2003), pp. 70–94. Halbronn (J.), ‘The Importance of Comets for the Cause of Astrology: the Case of Pierre Bayle in the Years 1680-1705’, in Astrology and the Academy. Papers from the Inaugural Conference of the Sophia Centre, Bath Spa University College, 13-14 June 2003, eds N. Campion, P. Curry, M. York, Bristol, 2004, pp. 181–201.

Jacques halbronn Le mirage des cycles planétaires longs et des périodes courtes en Astrologie

jacques Halbronn Le mirage des cycles planétaires longs et des périodes courtes en Astrologie . En 1967, André Barbault publiait, chez J. J. Pauvert ses « Astres et l’Histoire » qui allait lancer son « indice cyclique ». (indice de concentration planétaire) englobant Uranus, Neptune et Pluton). Mille ans plus tôt, environ, Albumasar avait développé une théorie dite des Grandes Conjonctions -(Jupiter-Saturne – on ignorait alors l’existence d’astres transsaturniens). Limité au cycle Jupiter- Saturne de 20 ans, Albumasar avait réussi à regrouper toute une série de conjonctions au sein d’un même ensemble, sur la base des triplicités (signe de feu, de terre, d’air et d’eau)/, ce qui permettait de couvrir des périodes bien plus longues (cf Denis Labouré. Astrologie et religion, Jean Patrice Boudet, Nigromancie, Presses de la Sorbonne) On en arrivait à des ordres de grandeur frisant le millénaire sans oublier à la fin du XVIIIe siècle, la théorie des ères précessionnelles d’un Charles François Dupuis (Origine de tous les cultes), chaque ère couvrant plus de 2000 ans! On est bien dans le « temps long » lequel conviendrait selon certains chercheurs contemporains, comme Yves Lenoble, à la vocation de l’astrologie. Or, pour notre part, nous nous en tiendrons à un cycle saturnien de 15 ans, se répétant inlassablement. Selon nous, les cycles longs n’existeraient que du fait des cycles courts. Pour nous, l’astrologie est au service de la Cité et les cycles longs sont disproportionnés par rapport aux besoins de celle-ci. Quinze ans, c’est déjà un bail! Il importe également que la cyclicité planétaire découpe le temps en périodes de même durée, ce que permet une astronomie basique, c’est à dire sans combinaison ni mélange. La sociologie nous semble en ce sens bien mieux convenir à l’astrologie que l’Histoire et réciproquement. Ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que des statistiques peuvent être envisagées sur un grand nombre de configurations. Or, le propre des cycles longs est de se reproduire à des intervalles relativement espacés. Nous avons ainsi montré que le cycle Saturne Neptune préconisé par André Barbault, ne comportait, de 36 ans en 36 ans, que fort peu de conjonctions, une en 1917, une en 1953, une en 1989 en tout et pour tout pour un XXe siècle si riche en événements majeurs, ce qui faisait que toutes sortes d’échéances importantes passaient entre les mailles du filet d’une telle astrologie comme 1957, 1962, 1977 ou… 2022. Paradoxalement, le tort de la démarche de Barbault aura été de ne pas comprendre que l’astrologie a besoin de phases d’une certaine durée- 7 x 2 ans est une bonne mesure- et non d’une durée brève d’un an voire moins! Probablement parce que Barbault restait marqué par l’idée que l’Histoire se caractériserait par des dates bien précises, ce qui n’est en vérité nullement l’approche de la « Nouvelle Histoire » (longue durée) En tout état de cause, nous laisserons aux Historiens leur découpage en séries de siècles (Moyen Age, Renaissance etc). Le cycle de 15 ans est à échelle humaine, d’autant qu’il se décompose en deux périodes égales de 7 ans, qui apportent un rythme du fait qu’elles s’opposent et alternent, ce qui permet de bien les différencier. Or, André Barbault ne sera pas parvenu, selon nous, à modéliser une quelconque alternance, incapable de distinguer entre deux conjonctions, ce qui le conduit à des formulations vagues et ambigues qui peuvent dire une chose et son contraire – c’est le cas des deux « guerres mondiales » qui n’ont pas du tout suivi le même scénario- au nom d ‘une échéance « importante »(??). Quant à son indice cyclique, correspondant à un graphique de synthèse, il se limite à indiquer des temps inégaux de tension et de détente, ce qui est un peu court d’autant que ces notions sont très relatives, et qu’une guerre de conquéte n’est pas une guerre d’indépendance, ce qui pose d’ailleurs le probléme de la qualification du conflit actuel (Russie-Ukraine) JHB 28 03 22

Jacques Halbronn Epistémologie. Dialectique du visible et de l'invisible, de la source et de l'aboutissement

Jacques Halbronn Epistémologie. Dialectique du visible et de l’invisible, de la source et de l’aboutissement L’Humanité semble se diviser entre ceux qui s’attachent au visible et ceux qui entendent explorer l’invisible. Entre les deux clans, un certain dialogue de sourds, entre démarche apologétique et démarche archéologique. Cette dialectique correspond au processus de procréation: invisibilité de la conception et visibilité de la naissance (cf celle de Jésus et la représentation de la créche de Noël). En ce qui concerne les défenseurs du « fait accompli », à savoir ceux qui sont persuadés que ce qui nous parvient est le fruit de toute une histoire dont il s’agirait de décrypter, d’interpréter le sens, il suffirait de prendre bonne note du résultat final qui nous est donné à voir à l’image d’un arbre qui n’aura cessé de pousser, de mûrir et dont il faut cueillir et recueillir les fruits.Le structuralisme peut être instrumentalisé dans ce sens, au nom d’une synchronie qui ferait peu ou prou fi de la diachronie;. D’où la conviction chez la plupart des praticiens et des pratiquants qu’il faut s’en tenir au cours qui aura été suivi dans la longue durée d’autant qu’ils spéculent sur une certaine finalité (téléologie) Inversement, ceux qui entendent restituer, reconstituer le plan d’origine, de départ – dont nous sommes - adopteront une approche archéologique (cf l’archéologie du savoir de Michel Foucauld) et auront pour but de faire apparaitre les principes, les fondements, le plan premier qu’il s’agisse de la genése d’une langue, de la formation d’une tradition, d’un corpus, d’une oeuvre etc. On quitte alors la proie du visible pour l’ombre de l’invisible. Selon nous, la mission du philosophe reléverait de ce dernier cas de figure, ce qui passe par une décantation, un élagage: on sépare le bon grain de l’ivraie. Nous avons, pour notre part, rencontré bien des résistances dans le domaine des recherches linguistiques. Un de nos mémoires(Université Paris V) fut rejeté en 1989 du fait d’un rapport de Hayim Vidal Sephiha (1923-2019) – pour ne pas le nommer- car notre propos était de restituer l’agencement originel d’une grammaire, quant à sa symétrie, sa cohérence initiale. Nous avons en effet la faiblesse de croire qu’au commencement d’une entreprise, d’une construction, il y a une volonté d’harmonie, d’équilibre, de logique qui risque fort de se dégrader au fil du temps et que l’historien aurait pour tâche de retrouver; De même, nous avons dénoncé divers effets du syncrétisme consistant à vouloir harmoniser après coup, ce qui est disparate, hybride, notamment en ce qui concerne l’astrologie, la Bible, les Centuries de Nostradamus. Nous pensons au défunt Patrice Guinard (1957-2021) qui s’evertua au cours de ses dernières années (sur son site CURA.free.fr), à démontrer que la succession- fort aléatoire- des éditions des Centuries correspondait rigoureusement au projet initial de l’auteur (1503-1566), retardant ainsi d’autant un consensus autour de notre critique nostradamique.(cf notre post doctorat, EPHE 2007) Au fond, rien à entendre les avocats d’un aboutissement final, d’une consécration terminale, ne serait dû au hasard, à l’emprunt, à la contrefaçon, à l’antidatation. Tout ferait sens! On observe que dans les deux cas de figure, il y a quéte d’harmonie, que ce soit a priori ou a posteriori. On pourrait rapprocher ces deux « écoles » des notions d’équinoxialité pour l’évolutive et de solsticialité pour l’involutive.(Astrologie EXOLS) JHB 28 03 22

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