mardi 24 mai 2022

Jacques Halbronn Epistémologie. Le présent nous est plus accessible que le passé.

jacques Halbronn Epistémologie Le présent nous est plus accessible que le passé Selon nous, il importe d'accorder la plus grande importance à ce qui nous est donné à observer directement, "sous nos yeux" . C'est la base du cogito cartésien. Je pense donc je suis. A contrario, ce qui nous est "rapporté" devra être appréhendé avec circonspection et sens critique. Or, chez beaucoup de nos congénérés, c'est la démarche inverse qui sera le plus souvent préférée et c'est le passé qui viendra se superposer sur le présent. Nous dirons que le passé est une sorte de stade intermédiaire entre le présent et le stade originel ou si l'on préfére que le présent nous permet d'accéder directement aux origines. Epistémologiquement, il y a comme un postulat selon lequel, les choses se pérenniseraient. Rien de nouveau sous le Soleil (Ecclésiaste) D'où l'importance du hic et nunc. C'est ainsi que dans le domaine linguistique, il nous faut partir de ce qui s'observe aujourd'hui. Prenons le cas du français. Faut-il avoir appris que le français a infiltré l'anglais depuis telle époque ou remarquer ce qu'il en est ici et maintenant et qui aura résisté aux fluctuations? Est ce que l'anglais sera parvenu à effacer cette emprise du français? Certainement pas! Cette emprise reste particulièrement flagrante et ce qui s'est passé il y a quelques siècles ne fait sens que dans un rapport de cause à effet. On recherchera les causes de la situation actuelle mais l'on ne laissera pas entendre que le passé n'a pas perduré. autrement dit, celui qui préfére parler du passé que du présent n'est-il pas en train, subrepticement, de nier ou de renier le passé en laissant croire qu'il n'en est plus ainsi? Selon une telle méthodologie, si le présent est ce qu'il est, il doit nous éclairer sur les origines par delà les "traces" qui ont pu subsister et qui sont nettement plus pauvres que ce qui s'observe à présent. On en arrive à la situation suivante, à savoir que le présent ne correspond pas tout à fait au passé et qu'il nous renvoie à une sorte de préhistoire dont l'existence serait ipso facto validée par le présent et en ce sens, le présent nous connecte aux origines bien plus surement que ce qu'on appelle "passé" et qui est un état, comme on a dit, intermédiaire, hybride. Or, c'est cet état intermédiaire qui est souvent instrumentalisé pour ne pas accepter ce qui s'observer ici et maintenant. Dans le cas de la question juive, par exemple, les évenements des deux derniers siècles (Shoah, Etat d'Israel mais aussi place des Juifs dans l'élite en dépit de leur petit nombre) sont pleins d'enseignements qui devraient nous permettre de restituer la situation d'origine par delà les errements des Ecritures dont nous avons montré ailleurs les errements et les corruptions. Dans le cas de la langue française, on ne saurait se satisfaire de sa présentation en tant que "langue latine" car elle offre des caractéristiques qui se démarquent des "autres" langues latine, comme les marqueurs de genre 'o' et "a" qui sont rejetés en français. On ne dit pas Léonardo da Vinci mais Leonard de Vinci/. Il y a entre le français et l'allemand des similitudes frappantes, dans ce domaine des marqueurs de genre (grand/.grande, klein/.kleine) A ce propos, les langues témoignent assurément -de par leur construction et leur organisation - de l'existence d'une dualité hommes-femmes, JHB 24 05 22

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