vendredi 13 octobre 2023

jacques halbronn Les premiers responsables des massacres sont les ...

jacqyes halbronn D'un Annus Mirailis à l'autre. De la Relativité à la Théologie fonctionnelle.

jacques halbronn D’un Annus Mirablis à l’autre. De la relativité à la théologie fonctionnelle. 2023 aura été l’Annus Mirabilis de Jacques Halbronn tout comme 1905 le fut pour Albert Einstein, à plus d’un siècle de distance. Astrologiquement, 1905 et 2023 ont en commun de correspondre à l’entrée de la planéte Saturne dans le signe des poissons (qui est pour nous le point de départ de la phase et non le signe du Bélier, cf notre Astrologie selon Saturne, 1994) Wikipedia « L’annus mirabilis d’Albert Einstein est l’année 1905, pendant laquelle le physicien publie dans Annalen der Physik quatre articles qui contribuent de façon significative à établir les fondements de la physique moderne, en modifiant la perception scientifique de l’espace, du temps, de la masse et de l’énergie. Ces articles constituent un tournant fondamental de la carrière du physicien.Bien qu’elle ait été publiée en 1906, sa thèse de doctorat Une nouvelle détermination des dimensions moléculaires, où Einstein explique comment déterminer le nombre d’Avogadro et la taille des molécules, est parfois considérée comme le cinquième article de son annus mirabilis ». En cette année 2023, Halbronn affirme, au regard de sa « théologie fonctionnnelle », qu’ il existe trois domaines où s’observe un déficit épistémologique, celui de l’astronomie, de l’anthropologie et de la linguistique. Tout se passe comme si de nos jours la disposition des astres n’était pas significative, pas plus que l’existence de telle ou telle population ou encore de tel agencement de telle ou telle langue. Par théologie fonctionnelle, Halbronn s’inscrit dans la problématique de » Intelligent Design » (Dessein intelligent), ce qui signifie que rien n’est disposé dans le binome systéme solaire-Humanité comme purement décoratif. et somme toute aléatoire et interchangeable (« expendable »). I Astronomie Pour l’astronomie moderne, l’agencement des astres de notre systéme solaire ne serait porteur d’aucune utilité pour comprendre notre monde sublunaire, d’où une mise à l’écart de l’astrologie qui s’entend à rechercher du sens dans cette présence cosmique.Cela dit, l’astrologie actuelle apparait comme phagocytée, dénaturée par l’astronomie et Halbronn en aura repensé les fondements et les strucures. II Anthropologie. De même, il n’est pas de mise de nos jours d’accorder une quelconque centralité à un certain « peuple ». Or, pour l’intelligent design, une telle centralité s’imposes, selon une logique fonctionnelle et cela concerne les Juifs. Mais, comme pour l’astrologie, le judaisme actuelle est à la dérive et il importait à Halbronn de le dégager de ses errements et erreurs en développant une nouvelle « critique biblique » III Linguistique Les travaux de la phonologie contemporaine auront certes insisté sur l’intérêt au niveau lexical de savoir distinguer les mots les uns des autres mas Halbronn montre que la problématique de passage de l’écrit à l’oral obéit à une nécessité fonctionnelle, transition du singulier vers le pluriel, du féminin vers le masculin, ce qui correspond à deux stades de développement au niveau anthropologique. JHB 13 10 23

jacques Halbronn Clefs pour un monde qiui vient. Epilogue. (2020)

Jacques Halbroonn CLEFS POUR LE MONDE QUI VIENT EPILOGUE 2020 Tout travail est voué à une tension entre entropie et néguentropie. Entropie lorsque les schémas de départ sont remis en cause et néguentropie, lorsque le chercheur s'efforce de rétablir un certain ordre de façade, une structure, une synchronie faisant abstraction d'une histoire, une telle entreprise de toilettage ne faisant jamais totalement, tout à fait, disparaître les traces de talonnements, ce qui permet à l'historien habile de dégager un certain nombre de strates, de couches..Cela vaut évidemment pour les corpus que nous avons explorés mais également pour la genèse, la diachronie de notre propre investigation. La stagnation de la pensée serait ainsi le seul antidote au désordre. L’usage des paraboles dans les Évangiles permet de poser un modèle débordant d’une situation donnée. Cela montre que l'esprit humain est plus à son aise dans les schémas théoriques que face à une réalité vécue trop directement. L’une de nos préférées, parmi celles que nous avons nous-mêmes mises en avant est celle du messager et de son rapport avec l’expéditeur et le destinataire. Une autre est celle du plat de lentilles par opposition à la cuisse de poulet. Les lentilles prennent collectivement la forme du plat alors que la cuisse de poulet impose sa propre forme. Opposition entre matière et forme. De même certaines personnes n’existent que par rapport au cadre dans lequel elles s’inscrivent alors que d’autres affirment leur personnalité propre  Avec le phénomène "néo" que nous venons de décrire et d'explorer, et qui affecte tant de domaines, nous avons pu observer que cela a donné des fruits qui ne sont pas nécessairement enthousiasmants, ce qui fait parfois songer à la parabole de l'Apprenti sorcier. Quel bilan dresser à propos de ces "progrès" concernant nos trois grands thèmes? L'astronomie aura certainement perturbé le cours normal de l'Horoscopie tout comme le français celui de l'anglais/ Tout cela à cause d'un certain mimétisme; Quant au sionisme, n'a -t-il pas contribué à déstabiliser la présence juive au monde? Le mieux est l'ennemi du bien! Selon nous, contrairement aux représentations en vigueur la théologie à l'inspiration la plus récente est celle du judaïsme adamique et la plus ancienne, celle de l'Islam, le christianisme se situant entre les deux. Nous suivons le schéma thèse, antithèse, synthèse et c'est le judaïsme qui remet en question la théologie christique de l'homme-dieu. Situer le judaïsme en premier est un contresens de première magnitude. Dans le domaine des résurgences, l'ordre n'a que peu de poids et les premiers seront les derniers. L'ordre d'arrivée n'est pas forcément celui de départ C'est dire que nous rejetons l'idée selon laquelle l'Islam serait la dernière venue des théologies monothéistes Ou que le judaïsme serait apparue en premier. Ce ne sont là que des apparences, des artefacts Notre expérience nous enseigne (on pense au corpus Nostradamus) en effet que l'ordre officiel des parutions ne correspond pas nécessairement à l'ancienneté des documents. L'Islam est l'héritier de l'ismaélisme- à ne surtout pas confondre avec le judaïsme (ou plutôt l’adamisme) - et son Allah est le pendant du El (ohim)– même racine - En bref, le judaïsme - adamisme est la troisième théologie., le christianisme, la deuxième, l'Islam la première. Révolution Copernicienne. Au regard de l trifonctionnalité planétaire, la première création est saturnienne, la deuxième jupitérienne e t la dernière martienne. Or en hébreu, Mars- le troisième de la lignée des dieux- se dit Maadim, ce qui ressemble fort à Adam et à Adom, ce qui rouge, Mars- ,la planète la plus rapide des trois - étant dite «  Horus rouge  ».du fait de sa couleur rougeâtre. Le sang en hébreu se dit d'ailleurs Dam. On aura compris que trois théologies sont en présence et que cela sonne la fin du mythe du dieu unique. Face à la thèse d’un dieu universel dont l’existence n’exigerait pas même de révélation spéciale, se dresse, dans le champ judéo-chrétien, deux options, la juive et l’israélite- cette dernière donnant naissance au christianisme. L’option chrétienne nous apparaît comme l’antithèse de la première, notamment par le moyen des miracles, lesquels caractérisent ce courant tant dans l’Exode que dans les Évangiles  : on peut parler d’une tradition du miracle au point que pour les chrétiens, le miracle prouve la réalité de leur dieu humain, capable de tenir tête au «  Père  », le El, Allah alors même qu’il s’agit de la négation du dieu transcendantal. Nous avons expliqué qu’il était impropre de qualifier les Adamites de Judéens, de Juifs cette terminologie renvoie à Yahvé, c'est-à-dire à la planète médiane, entre Saturne et Mars, à savoir Jupiter, le christianisme, héritier de l’ismaélisme, étant un compromis entre le caractère très restrictif de l’adamisme et la dimension universelle de Saturne (cf. les travaux de Michel Gauquelin. L’influence des astres, Paris 1955 dans le volume II). Les juifs correspondent à une synthèse entre ces deux options en introduisant un dieu à mi chemin entre ces deux extrémités, un dieu jupitérien, en quelque sorte, situé entre Saturne et Mars. (cf. notre volume II) En ce sens, le dieu des Judéens serait le dernier des trois à entrer dans l’arène, car Jésus ne serait qu’un avatar du dieu des Israélites. Le judaïsme nait d'un rejet de l'idée de l'homme dieu, incarnée par Jésus mais bien plus ancienne que lui car les Pyramides n'auront pas attendu Jésus  ! De nos jours, ce dernier dieu semble devoir prendre sa revanche, face aux dégâts écologiques – au sens large- générés par notre Humanité. Afin de dédramatiser certains débats, il est bon, en effet  selon nous, de recourir à la méthode de ce que nous appellerons la nécessité systémique. Il s’agit de faire admettre, a priori, le fait que tout système, tout plan, exigent un certain ordre. Notre esprit est plus libre de penser sur des modèles que sur des faits bruts. Recourir à l’analogie permet en outre d’éviter l’écueil, l’obstacle explicatif, ce qui correspond au demeurant à notre idée de la phénoménologie. C’est ainsi qu’expliquer pourquoi le français est parvenu à jouer un tel rôle face à d’autres langues ne saurait se comprendre tout à fait sans recourir au qualificatif de charismatique et cela vaut aussi pour le personnage du leader. Sous prétexte qu’il manque certains chaînons ou que l’on ne peut préciser l’origine d’un processus, d’aucuns se permettent de nier jusqu’à son existence alors que celle-ci n’en est pas moins patente ici et maintenant, même si certains aspects ne nous sont pas connus. On a là un point commun entre les Juifs et les Francophones, du fait d’une masculinité intrusive qui ne se peut légitimer que par ses effets, par sa fécondité, au sens plein du terme. Ces deux mondes ne sont-ils pas ainsi faits pour se comprendre  ? D’ailleurs, lorsque l'interlocuteur est conduit à reconnaître qu'il n a pas connecté toutes les données il sera mieux disposé à changer d'avis. On devra donc s’interroger sur le besoin structurel à satisfaire afin que cet ordre perdure qui est de fixer une centralité, une filiation, une cyclicité, une dualité sans pour autant, à ce stade, déterminer un modus operandi. Une fois une telle nécessité reconnue, il ne sera plus possible de jeter le bébé avec l’eau du bain. Par exemple, si l’on admet la mise en place de certains dispositifs, on ne pourra plus en nier la raison d’être. Il ne restera plus alors que de concilier de tels principes avec ce qui est déjà instauré. Par ailleurs, à l’instar d’une enquête policière, il est bon de déterminer les motifs et les mobiles ayant conduit à «  commettre  » un texte donné au lieu d’opter d’emblée pour la conviction que ce texte décrit une réalité objective ayant vraiment existé – on est dans le «  c'est écrit  » - quand il ne s’agit que d’une projection subjective. C’est un travers fort fréquent chez ceux qui se référent à un corpus de type religieux. Il importe ainsi de s’assurer que le texte considéré ne comporte de pièces incompatibles entre elles, s’excluant mutuellement, du fait d’un processus syncrétique qui en est le soubassement. Au risque de l'anachronisme, il faudra ajouter celui de l’anachorisme (du grec choros, espace, qui a donné chorégraphie), à savoir le non -respect des clivages religieux, comme nous l’avons montré dans notre étude des Centuries nostradamiques. Cela pose le problème de l’émetteur et du récepteur, du destinataire du message, à condition toutefois de comprendre que ce destinataire devra disposer de l’équipement adéquat pour capter l’information. Et c’est bien là que le bât blesse chez ceux qui prétendent un peu à la légère être visés, concernés en quoi que ce soit par telle ou telle injonction. La question juive relève plus de la verticalité que de l’horizontalité, car dans tout ensemble, il y a un haut et un bas, ce qui relève de la verticalité alors que chaque ensemble se distingue d’un autre, ce qui relève de l’horizontalité. Or, il y a débat quant à l’approche des Juifs  selon qu’on se situe dans la verticalité ou dans l’horizontalité, cette dernière option correspondant à la démarche sioniste alors que le diasporisme juif renvoie à la verticalité, cette dernière impliquant une intégration au sein d'un ensemble plus vaste er de se situer nécessairement en position minoritaire. Il y a là un obstacle épistémologique, tant il semble plus aisé d'appréhender les différences d'ordre horizontal que celles d'ordre vertical. La formule concernant ce qui est autre d'un côté ou de l'autre des Pyrénées passe comme une lettre à la poste et la xénophobie est certes d'une banalité ordinaire. On est dans le culturel et l'on sait qu'il est concevable de changer d'horizon et de se convertir de plus ou moins de bonne foi. Mais dès que l'on aborde la question de la lutte des classes, on glisse vers la verticalité. De quel droit tel groupe pourrait légitimement dominer tel autre, au sein d'une même nation? Pourtant, comment une société pourrait-elle s'organiser s ans que s'instaur une certaine hiérarchie de fait ou de droit? L'on passe alors à une forme de pensée magique. C''est pourquoi le sionisme israelien ne pose pas tant de problèmes que cela en ce qu'il fait passer les Juifs de la verticalité à l'horizontalité et en ce sens apparait comme une solution assez commode à gérer ne serait ce qu'au niveau de l'ONU (organisation des nations unies) alors que la condition diasporique ne peut évacuer la question de la verucaliré, que l'on retriouve dans l'idée meme de peuple élu. Revenons à Herzl lequel ne fonda d'ailleurs pas le mouvement sioniste mais le rejoignit quelques mois avant le Congrès de Bâle de 1897 pour en prendre le contrôle.. C’est l’exemple même d’un leader - on est donc dans la verticalité- qui prend la tête d’un groupe déjà constitué et structuré spatialement.(cf. J. Halbronn «  Herzl et le sionisme  » , 2002, «  (http://ramkat.free.fr/phalb2.html) La Nation est une pseudo-race et un pseudo-empire. La Nation est marquée par le mythe du creuset – on met tout le monde dans le même sac sans tenir compte des origines, de la provenance des uns et des autres en vue de créer une pseudo unité.. Mais une telle approche est appauvrissante car l’on quitte ainsi la proie pour l’ombre, c’est un jeu de dupe. On ne s’intégrerait que par un acte négatif de rejet de son passé en se résignant à être culturellement sinon juridiquement au sein d’une société à deux vitesses, qui se décharge sur celui qui s’est ainsi dépouillé de corvées qu’elle entend épargner à ses membres à part entière. Et il est vrai que «  Dieu  » a donné l’exemple en se divisant en une partie mâle et une partie femelle. L’immigré se retrouve, de par sa démarche même, dont il n’a pas nécessairement apprécié tous les enjeux- doté, de facto, d’un statut féminin, lequel consiste à faire ce dont la société dominante ne souhaite pas s’occuper sous peine de déroger. En fait, toute frontière correspondrait, pour nous, à une dynamique féminine, à un contenant indifférent au contenu, qu’il s’agisse de la frontière supposée entre langues, entre peuples. La plupart des langues et des nations relèvent de l'artifice, du trompe l'œil, de barrières de péage révolues  : on se fait une montagne des moindres variantes et variations  multipliant ainsi à l'envi le nombre de centres. C’est ainsi que pour nous, on l'a vu, l'anglais ne serait finalement qu'une modalité plus ou moins heureuse et aboutie du français: a nice way to speak French. L’empire, on l’aura compris, serait bel et bien le facteur masculin, lequel tend à dépasser tout cadre préétabli à condition toutefois qu'il assume une pluralité interne. liée à la diversité des leaders en présence. L’empire est bien moins contraignant que la Nation en ce que d’emblée il aura conscience de son hétérogénéité, de la diversité de ses composantes, l’affirmation unitaire étant artificielle et superficielle En ce sens, la Nation doit évoluer soit vers l’Empire soit vers la Race encore qu’il soit possible d’envisager une synergie entre ces deux voies, une Race digne de ce nom ayant vocation, on le verra, à exister au sein d’un Empire digne de ce nom, Cela dit, la réhabilitation de ces deux concepts de la race et de la nation se heurte à un certain nombre d’obstacles idéologiques  : au cour du XXe siècle, l’empire finira par être associé au colonialisme et bien entendu à l’impérialisme alors que la race le sera au nazisme voire au sionisme et bien entendu au racisme, d’où l’antiimpérialisme et l’antiracisme. La Nation est certes volontiers dotée de toutes les vertus, dès lors qu’elle ne bascule ni dans l’impérialisme, à l’extérieur ni dans le racisme, à l’intérieur. Mais nous avons montré les limites du modèle «  jupitérien  » lequel nous apparaît comme une cote mal taillée  : en effet, toute nation s’apparente peu ou prou à un empire, même lorsque l’on s’en tient à la «  métropole  » et toute nation (à rapprocher de naissance). Nos ancêtres les Gaulois) est tentée de se vêtir d’une sorte de légitimité structurelle assez factice alors que les facteurs migratoires y sont obvies. D’aucuns d’ailleurs voudraient bien réduire le «  peuple juif  » à une telle histoire faite de conversions, profitant de la difficulté épistémologique à définir ce qu’est une telle entité, au prisme de la Science établie. C’est dire que notre modélisation sous forme de triade planétaire qui montre le caractère d’interface de Jupiter par rapport à Mars et à Saturne est susceptible de déboucher sur une praxis à commence par une réflexion emblématique sur les conditions optimales de la présence juive au monde au XXIe siècle alors même que les sionistes se flattent de parvenir à accueillir – tôt ou tard si ce n’est déjà le cas- en Israël la majorité des Juifs., considérant – une fois pour toutes- la diaspora du monde juif comme un état obsolète au regard du seul modèle viable que serait la Nation alors même que l’État d’Israël, du fait des conquêtes dues à la Guerre des Six Jours, semble avoir basculé -depuis un demi-siècle - dans un processus impérial pas forcément bien assumé. Il est clair que sous le nom globale de «  Juifs  », il convient de distinguer la face féminine et la face masculine, la première étant vouée à la concentration, à faire - ce sont les Israélites constituant un Etat -une sorte de veau d'or- alors que la seconde conduisant à la dispersion, chaque Juif étant voué à évoluer au milieu de non –Juifs en leur apportant une dynamique salutaire, ce qui passe par la multiplication des groupes autour de leaders respectifs.. De même que selon nous, nous aurions basculé dans une nouvelle Ère de «  renaissance  » qui voit le «  retour  » des Juifs dans l’Histoire du monde depuis environ cinq siècles, de même pensons-nous que la nouvelle Terre promise aux Juifs n’est pas la Palestine mais l'Europe à condition que celle-ci assume pleinement son «  impérialité  », ce qui implique d’accueillir et de contenir en son sein – comme cela s’impose à tout empire digne de ce nom – une diversité d’entités et rappelons que jusqu’à la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël en mai 1948, à Tel Aviv, le projet sioniste était conçu comme s’inscrivant au sein d’une structure impériale ou fédérale et d’allers, il était clair, au départ, en novembre 1947, lors du vote de l’Assemblée Générale, que l’ONU entendait intégrer le nouvel État au sein d’une communauté d’États. .Même Staline en instaurant le Birobidjan, au fin fond de la Sibérie, incluait une telle entité au sein de l’URSS tout comme le mandat britannique sur la Palestine, entériné par la Société des Nations en 1923, s’inscrivait au sein d’un Empire. C’est dire que pour nous le XXIe siècle verra le renouveau des empires en tant qu’unité la plus appropriée pour maîtriser les enjeux de la planète. Rappelons que lorsque Cyrus ramena les Judéens dans leur pays, c'était dans le cadre de son empire tout comme le Foyer Juif annoncé en 1917 s'inscrivait bel et bien au sein de l'empire britannique. En 1947, le nouvel Etat était censé être placé sous la houlette de l’ONU. Déjà au XVIE siècle un Guillaume Postel, professeur au Collège Royal, sous François Premier, hébraïsant et commentateur de la Bible avait prêché à propos de la destinée remarquable de la France (cf. François Secret. G. Postel,  Le Thrésor des Prophéties de l'Univers, La Haye : M. Nijhoff (Archives internationales d'histoire des idées 27), 1969). Il est clair, selon nous, que la présence des Juifs dans le tissu social français (I¨% de la population semble un bon dosage) et plus largement dans le monde dit «  occidental  » blanc- constitue un atout majeur pour l’avenir, une ressource à apprendre à exploiter au mieux et ce, dès le plus jeune âge. C’est dire que la concentration des Juifs en un seul et même lieu nous apparait comme une aberration et si les Juifs sont le «  sel de la terre  », il faut bien qu’un mélange s’effectue sinon c’est immangeable. On ne saurait certes dissocier totalement l'Europe de ses anciennes colonies, en Afrique comme en Amérique mais ce serait s'égarer si l'on croyait que ces trois continents sont porteurs d  »un seul et même destin. Que l'Afrique soit francophone ne saurait en aucun cas justifier une quelconque unité en raison même des différences raciales dont nous avons dit à quel point elles devaient primer sur la question de la langue. La colonisation Outre Mer nous apparaît rétrospectivement comme une erreur, une faute historique  et l'on pu constater que les empires coloniaux n'ont même pas su sauver les Juifs de l'holocauste au congrès d'Evian de 1938  quand il s’est agi de trouver une solution à la volonté de l’Allemagne d’évacuer ses Juifs de son «  espace  »/ Même la solution palestinienne sous mandat britannique avait fait long feu. Mais est-il possible de corriger certaines erreurs ou en est-on victime indéfiniment  ? On nous parle d’un retour de la culture africaine conservée en Occident vers son berceau  ? Certes, mais ne faudrait-il pas envisager à terme, sur un siècle, par exemple, le retour des populations africaines vers leur continent d’origine  ? . En fait, l’empire est un autre nom de la Fédération voire de la Confédération et rappelons que les Etats Unis d’Amérique du Nord (USA), sont bel et bien une fédération (d’où le FBI, Federal Bureau of Investigation) qui coiffe quelques dizaines d’Etats. Au prisme de notre terminologie planétaire, nous dirons que Saturne est le moteur de la dynamique fédérale alors que Jupiter incarne telle ou telle composante au sein d’un empire. Quand une «  nation  » devient empire, elle passe du domaine de Jupiter à celui de Saturne et vice versa. La vocation de Saturne est de faire coexister des sensibilités très différentes au sein d'un seul et même ensemble- ce qui a pour corollaire un principe de laïcité, de tolérance au sein de l'espace public. Quand Saturne n'est pas opérant, les ensembles tendent à se disloquer alors qu'un Saturne puissant permet à un empire- de s'étendre encore plus, quitte à englober au mépris des frontières traditionnelles des entités jusques alors qualifiées d'étrangères et qui cessent ipso facto de l’être au sein d'un périmètre en expansion. Toute Nation n’est-elle pas mue dans son Histoire par un projet impérial, expansionniste, annexionniste   (Saturne) et n’est-elle pas articulée sur une famille, une dynastie (Mars)  ? Mais on trouve cette énergie saturnienne, dans le domaine politique ou dans le domaine scientifique ou religieux, lorsque diverses entités parviennent à converger, à se désenclaver. On pense au «  programme commun  » de la Gauche, dans les années soixante-dix du siècle dernier, rassemblant socialistes, communistes et radicaux, ce qui conduisit à la vicoise de 1981, ce qui rééditait peu ou prou ce qui s’était passé avec le Front Populaire de Léon Blum. (1936)On n’a pas trouvé le pendant à droite pour «  unifier  » les forces diverses de l’échiquier, ce qui selon nous est dû à l’absence de saturniens capables de faire converger des éléments disparates. C’est ainsi que le Rassemblement Nationale (ex Front National) sera resté hors- jeu, à la différence du PC, du fait d’une carence saturnienne à droite, qui ne saurait être palliée par des jupitériens. à l’envergure plus limitée.. Dans le domaine religieux, il y aurait certainement besoin aussi d’un apport saturnien en vue, notamment, de faire avancer le dialogue judéo-chrétien mais aussi quant au statut de l’astrologie. Les trois théologies sont, en tout état de cause, dans l’interdépendance. Nous sommes envahis par le monde du virtuel, cela tient à l’instrumentalisation, au mimétisme, à l’appareillage propre au régime de la Création humaniste, ce qui conduit une population toujours plus importante et aux facultés limitées à n’exister que par référence à un modèle extérieur. Ce ne sont pas les tentations qui manquent que de se laisser aller à croire que l’on pourrait se passer de l’une ou de l’autre, aucune de ces créations ne pouvant exister isolément. Toute l’ambiguïté à propos des Chrétiens tient au fait qu’ils ne savent plus très bien s’ils sont les fils spirituels du Royaume d’Israël, de ces «  brebis perdues d’Israël  », fondé à la mort de Salomon ou s’ils sont des païens convertis. Mais selon nous, la maison d’Israël aura été greffée sur celle de Judah, bien avant que ne vienne se poser la greffe des Chrétiens, telle que la met en scène le Nouveau Testament. La thèse d’un soulèvement social pour rendre compte du Schisme tend à occulter un clivage historique voire ethnique. Or, selon nous, l’on ne peut comprendre l’antijudaïsme chrétien sans le raccorder à l’antijudaïsme –stricto sensu- israélite, tant les Israélites furent stigmatisés par les Prophètes – que l’on songe au «  Ecoute Israël  » qui n’est autre qu’un réquisitoire contre la maison d’Israël et que les Juifs ne cessent de ressasser semaine après semaine, depuis des millénaires, dans leurs synagogues  tout comme les Chrétiens ne cessèrent jusqu’à récemment de s’en prendre dans leurs offices, aux Juifs  «  perfides  »   Oremus et pro perfidis Judaeis Rappelons la parabole de l’olivier  : Romains XI, 24 24  Si toi, tu as été coupé de l’olivier sauvage selon sa nature, et greffé contrairement à ta nature sur l’olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils greffés selon leur nature sur leur propre olivier.  » Les Chrétiens sont la cause majeur de la persécution des juifs alors qu’ils mettent les malheurs des juifs sur le compte de leurs fautes, selon leur rhétorique habituelle qui voudrait que tout s’explique par la désobéissant à «  Dieu  » (à commencer par les chapitres II et III du Livre de la Genèse) alors qu’ils sont les véritables agents des dits malheurs  ! Quant à Jésus, le Judéen, n’est-il pas un traître en adoptant le parti de l’ennemi israélite et donc galiléen, lié notamment au Lac de Tibériade  ? D’où cette formule désabusée  : «  nul n’est prophète en son pays  » qui est la devise des traitres  ? Or, l’enjeu est de taille  car selon nous, le Schisme lequel ne faisait que mettre fin à une pseudo-unité – ce qui est le lot de toute entreprise impériale générant du mimétisme - aura conduit à terme à l’émergence du christianisme. Les Israélites ont été dominés, asservis par les Judéens-Adamites -jusqu’à la révolte sécessionniste survenue à la mort de Salomon- mais ne sont pas de la même race contrairement à ce qu'on a voulu nous faire croire par des expédients administratifs comme celui du découpage du territoire en référence aux 12 tribus, d'autant que cette division s'articula e sur le Pentateuque œuvre des Israélites. De là, à soutenir comme Daniel Boyarin (Le Christ Juif, Paris Ed du Cerf, 2013) que le judaïsme du temps de Jésus aurait évolué vers les positions qui seront celles du christianisme, l’on commettrait un grave contre-sens. Ce qui est vrai, c’est que le Talmud utilisera volontiers le terme d’Israël pour désigner l’ensemble des Juifs comme dans la célèbre formule du traité Shabbat, «  Ein Mazal le Israel  », que l’on traduit généralement comme signifiant que les Juifs ne dépendraient pas de l’influence des astres. (cf. notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie  ; histoire d’un vieux couple, Milan, Arché, 1985) C’est ne pas comprendre toutes les implications du dit Schisme et par là même ne pas interpréter correctement les Livres prophétiques qui sont le cœur même de l’Ancien Testament, bien plus que ne le serait le Pentateuque, récité à la Synagogue, de semaine en semaine  ! Il semble donc qu’il faille pour renouveler le dialogue judéo-chrétien conférer au Royaume d’Israël la place qui lui revient, aussi bien à l’endroit des Juifs que des Chrétiens. Certes, nous avons mis l’accent sur la pérennité d’un phénomène mais cela ne saurait nous interdire de porter un regard critique sur les inévitables déviances et dérives qui le marqueront. Inversement, ces évolutions ne sauraient légitimer le déni de la dépendance des hypostases par rapport à la matrice du dit phénomène  ! On connait la fable de la mouche du coche  : la moindre variante suffirait à s’approprier la strate précédente en tentant de ramasser la mise  ! En ce sens, comment appréhender la femme sans le modèle masculin, le christianisme sans référence au judaïsme-puisqu'il s'y réfère – ce qui brouille les pistes - ou l’anglais sans référence au français  mais aussi l’astrologie sans référence à l’astronomie  ? Il importe de clarifier de telles situations bancales et c’est ce que nous espérons être parvenus à garantir. Dans le monde du virtuel qui est aussi celui de l’universel on change de statut comme de chemise alors que dans le monde du réel, les seuls changements sont ceux qui ont été programmés et qui de toute façon sont cycliques et non linéaires  ! C’est bien là un clivage majeur. On parlera de choc matriciel quand le monde virtuel rencontre le monde réel (cf. le film Matrix des frères/sœurs Wachowski) D’une part, il nous apparait que le monde chrétien se sera finalement développé comme parallèlement au monde juif, en quelque sorte dans une autre dimension, que nous serions tentés de qualifier de virtuelle. Tout mimétisme n’est-il point voué à générer ainsi des réalités situées sur des plans différents  ? Il en est de même du monde francophone lequel englobe des entités qui ont été «  conquises  » comme lorsque l’on dit que l’on a été conquis par telle ou telle personne  , sans que le prétendu colonisateur ait pour autant fait preuve du moindre prosélytisme. D’autre part, l’astrologie qui est selon nous l’épine dorsale de la Troisième Création  ; l'adamique  , une fois que l’on a reconnu pleinement son existence - telle du moins que nous la concevons- semble bien vouloir nous enseigner que les uns et les autres ne suivent pas le même calendrier, même si les phases sont les mêmes. Voilà qui remet en cause toute praxis qui voudrait ignorer, dépasser l’existence de tels clivages dans l’espace et dans le temps. L’astrologie- ou plutôt l'horoscopie- est avant tout une certaine représentation du monde par- delà toute pratique car ce n’est certainement pas la pratique qui la validera mais bien le modèle qui donnera sens à la pratique et d’ailleurs ceux qui viennent à la dite astrologie sont d’abord marqués et motivés par l’approche qu’elle propose de la société en tant que philosophie et ce n’est qu’en ce sens que l’on peut parler d’une Astrologie au singulier  - ce qui est toujours la marque d'une conceptualisation par delà toute pratique spécifique - alors même que ses diverses applications divergent et se contredisent. Il serait vain de prétendre maitriser une telle systémique constituant ainsi une sorte de kaléidoscope l’important étant de savoir que cela existe, que c’est en œuvre, grâce au rôle dévolu à un petit nombre d’agents, de chefs. Au fond, ce qui compte, c’est avant tout de combattre le péril de la sclérose, et cela exige la protection de ceux qui sont capables de garantir un certain mouvement de la société, à commencer par les Juifs (cf. notre tome Ier) Il faut comprendre que cette aptitude ne saurait relever d’une transmission livresque de quelque savoir mais doit passer par la génétique, ce qui remet en question toute idée de récupération –sous quelque prétexte que cela soit- d’un quelconque savoir là où il s’agit de «  pouvoir  », au sens plein du terme. Cette mission ne relève pas du virtuel mais du réel. L’alliance dont il s’agit est structurelle et ne saurait dépendre, être à la merci de quelque incident de parcours  ! Or, la lecture de la Bible entretient souvent une telle espérance – passion triste- de voir l’ainé laisser la place au puiné  ! D’où des lectures abusives et complaisantes chez les Chrétiens culminant avec le discours d’un Sun Myung Moon dont l’Eglise fut fondée en 1954 et qui veut voir dans la Corée un nouvel Israël, la Corée étant elle-même confrontée à une division nord-sud à l’instar de la situation du temps des Prophètes. Tout groupe, sur n’importe quel continent, quelle que soit la race, en arrive ainsi à se croire l’ultime destinataire de la parole, de la prophétie biblique, puisque l’écrit ne désigne jamais clairement à qui il s’adresse (cf. notre tome II), ce qui permet à tout un chacun de se l’approprier, de sentir visé et ce sans trop de scrupules. Ajoutons que l'écrit joue un rôle de stockage, de magasin, d'enregistrement: c'est un facteur féminin par rapport à l'oral. Même le fait d'enregistrer de l'oral est assimilable à de l'écrit tout comme le fait de lire à voix haute de l'écrit reste de l'écrit. En résumé, l’on passe du geste à la parole quand le visuel n’est plus accessible et de la parole à son enregistrement, qui pourra être stocké et conservé, notamment dans des bibliothèques, ce qui correspond à trois temps successifs. Mais l’emprunt n’est pas sans péril en ce sens que l’on ne prend pas nécessairement l’entière mesure de sa teneur  et de la diversité de ses composantes  ! Il est vivement conseillé de procéder à son inventaire. Emprunter se révèle toujours une entreprise hasardeuse car elle crée des liens factices avec la source et une fausse genèse. C'est ainsi que lorsque les astronomes empruntent l'iconographie des mois de l'année, ils enclenchent tout un processus qui conduit à la question de la précession des équinoxes, alors que cet emprunt relevait du métalangage. Les astrologues, sous la coupe de l'astronomie, auront pris cette symbolique à la lettre, ce qui les aura entrainé dans une sacrée galère! pensik Encore conviendrait-il de mettre fin à cette bien fâcheuse hostilité du judaïsme (adamisme) à l’encontre de l’astrologie (cf. notre ouvrage, le monde juif et l’astrologie  ; Histoire d’un vieux couple, Milan, Arché 1985) car, selon nous, les vraies tables de la loi- relèvent de l’astrologie – comme nous le déclarions déjà en 1968 sur le Campus de l’Université Hébraïque de Jérusalem, où l’on nous connaissait sous le nom de l’Astrologue - et ce que l’on nous propose comme contenu – le Décalogue - dans l’Ancien Testament, est dérisoire et n’a rien de bien transcendantal  ! Le véritable contenu renvoie, selon nous, aux lois de l’astrologie lesquelles traitent du fonctionnement des sociétés humaines. Le «  don de la Torah  » serait donc à venir et probablement imminent si l’on admet que cela concerne la nouvelle astrologie que nous préconisons, dépouillée de toutes sortes d’oripeaux. Déjà en 1968, sur le campus de l’Université Hébraïque de Jérusalem où nous publiâmes notre premier article dans le bulletin des étudiants en juin 1969, nous avions interpellé les étudiants dans cet esprit. Notons que c’est en Israël, au lendemain de la Guerre des Six Jours que nous avions fait nos premières armes en astrologie. Selon nous, c’est en Mésopotamie, berceau de l’Astrologie, que les Hébreux auront longtemps vécu car tout peuple s’inscrit, s’ancre dans un territoire, mais ce n’est là qu’un point de départ et non, selon nous, de retour. Un peuple «  normal  » aura été métamorphosé par un «  Dieu  » venu d’ailleurs, le Deus Faber, ce qui correspond à notre description du leader que l’on pourrait comparer à un coucou venant substituer ses œufs à ceux d’un autre oiseau en pondant dans son nid. Ne dépendant pas d’une culture externe mais interne, ce peuple allait être en mesure de se disperser, ce qui fait toute sa spécificité en résistant aux sirènes de la «  normalité  » et de la «  sécurité  «  mais aussi d'une idolâtrie aliénante En ce sens, ce dieu ne fait sens que pour sa «  création  » et ne saurait être suivi par d’autres «  peuples  »  si ce n’est à distance, à la façon d’un satellite. En aucune façon, les étoiles ne sauraient être déclarées ‘idoles  » comme le voudrait l’acception usuelle d’adorateurs des étoiles dans le discours juif. S’il y a bien une chose que l’homme ne saurait être tenté de s’approprier, c’est bien le Ciel  ! Quand les configurations se formant entre les hommes et les astres ne sont pas au rendez-vous il importe de ne pas provoquer le peuple avec des projets non portés par le plan cosmique mais encore faut-il – pour ne pas encourir la vindicte du dit peuple- ne pas le décevoir quand les astres sont forts Le peuple est l'espace et le chef est le temps. Il y a là tout un art de la politique à enseigner aux élites de demain. Et l’on aura compris que nous sommes bien en présence d’une dialectique des topiques freudiennes mais aussi marxiste au cœur de la lutte des classes et ce n’est certainement pas par hasard que Freud tout comme Marx soient d’ascendance juive, pour peu que l’on ait admis que l’être juif n’est plus lié à quelque rituel collectif, qu’il soit synagogal ou dans le cadre d’un «  Etat juif  ».  ? Et pour ceux qui douteraient encore que les Juifs d’aujourd’hui ne soient les héritiers, les légataires, légitimes de la promesse jérémienne, nous dirons que les faits parlent d’eux-mêmes et que la dite promesse s’est bel et bien accomplie et cela devrait être aussi une «  Bonne Nouvelle  » pour les nations. Mais évitons ici toute espèce de malentendu. On ne saurait confondre l’émetteur, les Juifs adamites et le récepteur, les «  Nations  » (Goyim) comme on ne saurait mettre sur le même pied au prisme de notre santé le cœur ou le cerveau, tout minoritaires qu’ils soient au sein de notre corps et nos membres (bras, jambes)  lesquels nous distinguent moins nettement des animaux. Se profile ainsi un judaïsme de la Nouvelle Alliance mettant en cause les prétentions du christianisme tout comme celle du judaïsme traditionnel pour englober notamment les juifs dits laïcs (secular Jews), ces derniers vivant selon la nouvelle alliance telle que nous l’avons redéfinie mais sans avoir compris que leur démarche était en résonance avec le prophétisme jérémien. Au fond, les Juifs Laïcs seraient en quête, plus ou moins consciemment et délibérément d’une nouvelle théologie. Quelque part, le fait de continuer à se dire Juifs, sans l'appui d'un lieu spécifique n'est-il pas la preuve, la marque d'une foi  ? Mais ce qui importe, c’est que le Juif se découvre d’abord comme individu et non comme appartenant à tel ou tel ensemble. Ce n’est que dans un deuxième temps, qu’il fera la connexion, en évacuant ce qui ne lui semble pas pertinent et en ne renonçant pas à ce qui ne lui est pas signalé par la tradition mais dont il a pleine conscience en lui-même. Rapport du signifié et du signifiant. Selon nous, l’on commence son existence par une conscience individuelle et au fur et à mesure de notre expérience, s’établiront des connexions qui nous conduiront à nous identifier à tel ou tel groupe, selon tel ou tel critère d’âge, de sexe, de religion, de lieu de vie etc., ce qui n’exclue pas que l’on ait été parallèlement, associé, relié à tel ou tel ensemble par autrui. Un tel processus se poursuivra tout au long de notre vie, du fait des changements intervenus successivement. La théorie du genre pèche en ce qu’elle semble ignorer que l’individu ne peut s’empêcher, dès sa naissance, d’établir des corrélations, des rapprochements au prisme de ce qui lui ressemble ou parait lui ressembler, tant au niveau du signifiant que du signifié, ce qui n’est tributaire qu’accessoirement de ce que telle culture lui imposera. Il est urgent qu’émerge un judaïsme adamique qui sache séparer le bon grain de l’ivraie et n’accepte pas le «  Premier Testament  » comme un tout d’un seul tenant en traitant notamment le Pentateuque comme l’œuvre des Israélites ennemis du Royaume dominateur dit de Judah . Alors que le deuxième Livre - celui des Prophètes ' (Neviim) du dit Testament est un réquisitoire contre les Israélites, ce que les Chrétiens se refusent à admettre car cela les arrange bien trop de laisser entendre que les prophètes s'en prennent aux Juifs adamites comme ci ces derniers avaient donné des verges pour se faire fouetter dans leurs propres Ecritures  ! pensik Par ailleurs, ceux qu’on nommé «  antisémites  » en ce qu’ils entendent relever certaines spécificités du nouveau fait juif contribuent de facto à une certaine prise de conscience chez les Juifs eux-mêmes de ce que leur judéité aura connu une certaine mutation. Et en ce sens, ces antisémites contribuent au décryptage de l’idée de Nouvelle Alliance. Traiter du «  pouvoir  » juif, n’est-ce pas en vérité mettre le doigt sur ce qui caractérise fondamentalement la présence juive au monde. On nous objectera que tous les Juifs n’exercent pas de pouvoir significatif, ce qui montre que la notion de «  peuple juif  » peut aisément induire en erreur. En ce sens, la famille nous apparait comme la cellule appropriée en ce qu’elle s’étend dans le temps et non pour ce qui est du peuple dans l’espace. A contrario, il nous faut dénoncer ceux qui entendent –comme Shlomo Sand- réduire les Juifs à un croyance, à un culture et leur nient le statut de «  race  » -terme qui, à nos yeux, n’est aucunement péjoratif, cela revient à nier aux Juifs leur appartenance à la Troisième création en les assimilant en bloc à la condition propre à la Deuxième, soit un monde crée par l’homme et non par Dieu, non pas le dieu aveugle de la Première Création mais le dieu réformateur de la Troisième. Cette expérience nouvelle implique que le Juif découvre sa judéité au prix d’un itinéraire personnel qui ne saurait par avance être référé à quelque ensemble que ce soit et ce n’est que dans un deuxième temps, que le juif – le vrai- sera conduit à se repérez au sein d’un collectif. Cela dit, force est de constater que l’on observe souvent un processus inverse, à savoir l’affirmation d’une appartenance à un groupe avant même d’avoir pu appréhender une dimension personnelle, c’est là d’ailleurs le résultat d’un processus mimétique qui débouche sur une impasse. Le problème qui se pose est celui de ce désaveu systématique du droit d’aînesse, du «  premier né  » (et cela vaut aussi pour les filles, avec Léa et Rachel, l’aînée se voyant rejetée). Autrement dit, tout ce qui touche dans le Pentateuque à déloger celui qui a précédé, devient ipso facto suspect à nos yeux et ne saurait être entériné plus longtemps car c’est un ferment, au sens littéral du terme, de l’antijudaïsme ou de la judéophobie. On peut certes s’étonner de voir le texte biblique ainsi «  retourné  », perverti, sans qu’il n’y ait eu de protestation  , du moins à notre connaissance si ce n’est avec jésus présenté comme relevant de la lignée, de la dynastie de David  (Mathieu I) En fait, selon nous, ceux qu’on appelle «  Juifs  » correspondraient à une forme d’aristocratie, destinée à diriger le peuple d’Israël. Le chef, pour exister, a besoin de se trouver un groupe, une communauté d’une certaine ampleur. On s’inscrit ici dans une lutte des classes. La Bible est le champ d’une confrontation entre le peuple rassemblé dans le Royaume du Nord et son élite repliée dans le petit Royaume du Sud, une sorte de Jérusalem- Versailles. Mais rappelons que selon les valeurs de la Deuxième Création, de l'homo faber et non du Deus Faber le Temple de Jérusalem censé avoir été construit sous Salomon peut être comparé à la Tour de Babel. Ce sont les Israélites qui vont se voir reprocher d’avoir érigé des statues fabriqués de main d’homme, ce qui nous conduit à penser que c’est le Ciel lui-même qui devrait être le siège du culte de Yahvé et non quelque tabernacle. On pense aux Centuries de Nostradamus comportant deux volets appartenant à des camps opposés  ou encore à cet Edit de Nantes de 1598 mettant fin, en principe, aux hostilités sans pour autant en éradiquer les traces  ; Une telle confusion est fâcheuse et il est temps d’y mettre fin voire – s'il le faut -en expurgeant l’Ancien Testament de tout ce qui touche au royaume d’Israël. Comment ne pas voir que le christianisme aura emboité le pas à cet «  ismaélisme  » - dont on a vu qu’il était mis en garde par Yahvé dans le Livre d’Ezéchiel quand les «  montagnes d’Israël  » sont dans son collimateur-, un ismaélisme, soucieux de faire tomber l’aîné de son piédestal, à tel point que le récit biblique semble s’articuler tout au long du livre de la Genèse, sur une succession de chutes, de génération en génération  . Il importe donc de réhabiliter Ismaël, Esaü en lieu et place d’Isaac et de Jacob, tous deux cités dans Exode III comme deux des trois patriarches  outre que l’on y réitère cette formule «  fils d’Israël  » (et non d’Ismaël comme il se devrait) : 06 Et (Dieu) déclara  : «  Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.  » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu. 07 Le Seigneur dit  : «  J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. 08 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel, vers le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen. 09 Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Egyptiens. 10 Maintenant donc, va  ! Je t’envoie chez Pharaon  : tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les fils d’Israël.  » Tout se passe comme si le texte biblique d’origine avait été remplacé par celui qui nous est parvenu. Le christianisme nous apparait comme la revanche du Royaume du Nord et ce n’est pas par hasard qu’il aura mis en avant, en quelque sorte sacralisé, cette version de l’ancien Testament  . La sortie d’Egypte symbolise ici l’émancipation d’Israël par rapport au pouvoir adamique ! Trop souvent, il nous aura été donné d’entendre que puisque les Juifs doivent s’ouvrir au monde, la frontière entre Juifs et non Juifs serait vouée à disparaître (cf. Epître aux Ephésiens).Est- ce que celui qui joue du Beethoven deviendrait ipso facto Beethoven  ? Celui qui boit le lait ne devient pas la vache, celui qui boit l’eau du fleuve ne devient pas la source. Une chose est de consommer un fruit, une autre de s’approprier l’arbre dont il est issu, ce qui pose la question des transferts de technologie. Curieusement, la sagesse populaire, à notre connaissance, ne nous a pas légué d’adage à ce sujet et nous nous voyons ainsi contraints de forger nos propres paraboles. Rien, certes, n’est définitivement acquis et à chaque génération, il faut les personnes appropriées pour veiller tout comme à chaque génération, jusqu’à nouvel ordre, il faut des femmes pour faire des enfants. C’est là tout l’enjeu du processus de régénérescence, ce qui nous renvoie à la formule de l’Abbé Grégoire  : Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs ; Ouvrage couronné par la Société royale des Sciences et des Arts de Metz, le 23 Août 1788. Or, de nos jours, l’on nous présente l’évolution sans que celle-ci ne soit compensée par un retour à l’état originel. C’est le triomphe du virtuel sur le matriciel, de l’entropique sur le néguentropique,de la Science (Saturne) sur la Technique supra humaine (Jupiter) du Deus Faber et humaine plus en aval (Mars), en passant par des cycles de plus en plus courts. L’astrologie qui devrait être le fer de lance de la Deuxième Création est passée du côté de la Première Création, en adoptant notamment les nouvelles données du système solaire, quitte à se brûler les ailes avec le déclassement de Pluton  ! Selon nous, il convient de comprendre certaines problématiques au prisme de l’être plutôt que celui de l’avoir  : les dons – nos «  talents  »- constituent un «  capital  », un «  héritage  », un «  pouvoir  », transmis par l’hérédité et non par quelque dévolution ou donation juridique  ; Or, force est de constater la tendance consistant à nier une telle dimension «  ontologique  », «  essentialiste  », ce qui permet de relativiser les mérites de ceux qui disposent de certains «  pouvoirs  »  au sens de facultés en ne voulant voir là qu’un apport extérieur . Tout cela conduit à négliger la valeur des ressources humaines au nom d’un a priori égalitariste, «  communiste  »  voué à sous-estimer délibérément le facteur humain  lié à la naissance, à la filiation, à la descendance et dans ce cas le fait d’avoir des enfants deviendrait un enjeu mineur, puisqu’on ne leur transmettrait qu’une certaine éducation. En ce sens, nous mettons en question le «  Capital  » selon Karl Marx, qui n’entend se situer que sur le plan «  matérialiste  » de l’avoir, ce qui tend à minimiser le rôle de l’hérédité, de la génétique, ce qui le fait passer à côté de la véritable portée du facteur juif  pensik ; Ajoutons qu’il serait temps de ne plus se payer de mots  : il ne suffit pas d’agiter des «  valeurs  » (comme le progrès), encore faudrait-il que celles-ci fussent véritablement incarnées ne serait-ce que par une minorité. C’est là toute la différence entre l’original et la copie, entre l’authentique et l’imitation. Il revient aux Juifs du XXIe siècle de faire la preuve de l’importance de leur présence au monde dans le cadre d’une certaine verticalité. La bonne volonté; donner le change ou des gages ne saurait suffire à pallier l'absence de la grâce, des dons sans lesuels toute mission est vouée à l'échec. Pour notre part, tel est l’exposé du rapport de l’Humanité terrestre au cosmos dont elle dépend, certainement pas tout le cosmos- comme le voudraient d’aucuns – mais seulement quelques facteurs, qui auraient été à déceler comme une aiguille dans une meule de foin, si l’on n’était pas aidé par l’examen critique des traditions, ce qui exige quelque fil d’Ariane et peut être- qui sait- quelque forme de réminiscence, au sens où Platon l’entend dans le Ménon. Certes, nous n’ignorons pas à quel point l’astrologie en ce début de XXIe siècle est «  déconsidéré  e, «  ghettoïsée  » et jugée nullement indispensable à la bonne gouvernance. Or, à nos yeux, une certaine astrologie -rendue à l'horoscopie -est la condition même d’une vie politique de qualité, d'une bonne conduite de la Cité. Nous irons jusqu’à dire que l’astrologie sous sa forme «  horoscopique » est le point aveugle dont on croit- bien à tort - pouvoir se passer. (cf. à propos de la sociologie de Max Weber, «  La transformation du charisme et le charisme de fonction  », in Revue française de science politique 2013/3-4 (Vol.63), Or, il est grand temps de comprendre que nous ne pourrons affronter les défis qui se présentent sans prendre connaissance de notre mode d’emploi. La véritable Torah n’est pas constituée d’une accumulation de préceptes éthiques mais bel et bien d’une certaine connaissance des lois cosmiques dont nous dépendons mais encore faut-il que nous sachions élire et placer les bonnes personnes, les bons conducteurs – dans tous les sens du terme - au bon moment. Ce qui est «  bon  » au regard du temps doit primer dans le judaïsme sur ce qui l’est au prisme de l’espace. La «  bonne personne  » est une qualification variable  : nul n’est indéfiniment tel  ! On est là dans un relativisme éthique. C’est ainsi que tel acte permis à tel moment ne le sera plus à tel autre, comme dans le cas du respect , de l’observance du Shabbat  ! Et encore cela dépend pour qui. Le jeune du mois du Ramadan ne vise que les Musulmans pratiquants. Tel acte produit positivement par une même personne à une certaine date pourra se révéler malheureux à telle autre. Les seuls commandements qui font sens pour les Juifs sont ceux relatifs au temps car ils en sont les porteurs en quelque sorte dans leurs gènes alors que les autres sont à la portée de tout un chacun/ Le temps est lié à l’être, l’espace à l’avoir. Ajoutons qu’il est étonnant de devoir noter à quel point le judaïsme adamique du moins tel qu’il nous est parvenu, fait si peu référence au Ciel. Or, comment aborder la question du temps sans passer par le Ciel  ? Tout au plus, accorde –t-on quelque importance à la tombée du jour pour débuter le Shabbat ou à l’apparition d’un premier croissant de lune pour passer à un autre mois de l’année. Même le début du mois ne correspond plus chez les Chrétiens à une nouvelle lune  !Or, il est clair, du moins pour ce qui nous concerne, que l’éthique juive ne saurait se limiter au respect des fêtes dites religieuses et notamment celles de pèlerinage. Notons que la nouvelle lune correspond à une nuit noire ou en tout cas à peine éclairée par un mince filet (croissant) de lumière Il est vrai que l’astrologie, elle –même, au sens d’une communauté internationale - n’aura pas su se doter de l’élite lui permettant de sortir de son isolement tout simplement parce qu’elle aura perdu les clefs du savoir qu’elle était censée véhiculer. Elle n’aura pas su se délester de la plupart des facteurs dont elle fait usage de nos jours, dans une fuite en avant qui l’aura conduit à intégrer de nouvelles planètes alors même qu’elle aurait dû renoncer à vouloir se servir de la totalité du «  septénaire  » (du soleil jusqu’à Saturne, que l’on retrouve dans le nom des 7 jours de la semaine) Nous n’avons cessé de dénoncer l’idéologie selon laquelle tous les savoirs sont voués à progresser, à«  évoluer  » car pour nous cela recouvre un délabrement, une corruption. L’astronomie aura joué ce rôle de tentatrice à l’endroit de l’horoscopie jusqu’à la convaincre de recourir à de nouveaux astres du système solaire, inconnus des Anciens, en raison même de leur distances  ; Mais comment séparer le bon grain de l’ivraie  ? nous demandera-t-on. Or, faut-il nécessairement s’aligner sur la Science  pour appréhender les textes traditionnels  ? N’ont-ils vraiment rien à nous enseigné  à condition, certes, de savoir les nettoyer, les purger des scories  ? Or, un tel discours réformateur sera souvent qualifié d’hostile chez ceux qui ne savent pas distinguer entre ceux qui entendent «  sauver  » l’astrologie et ceux qui se seraient mis en tête de l’éradiquer  comme une superstition d’un autre âge. Ne devrait-on pas être interpellé d’avoir à constater que les chiffres de la Lune coïncident avec ceux de Saturne, est-ce que cela n’est pas le signe que quelque part Saturne serait également, sur un autre plan, notre satellite  ? Mais comment mettre une telle relation sur e compte d’un agencement «  naturel  »  ? On est bien là, pensons-nous, face à ce qu’il faut bien appeler un aménagement après coup, ce qui exige une technologie bien plus avancée que celle dont notre humanité dispose présentement. On voit quel est le véritable enjeu de la reconnaissance ou non d’une astrologie qui ne serait pas le fruit de la «  Nature  »  d’autant que les astrosceptiques eux-mêmes nient une telle éventualité d’une influence des astres, stricto sensu  ! En fait, le discours anti-astrologique nous apparait comme marqué par un certain dépit de la part du monde saturnien au vu de son impuissance à comprendre le fonctionnement des sociétés humaines, ce qui dépend- il est vrai- d’une approche jupitérienne. Les astronomes se heurtent ici aux limites de leur propre science et cela est frustrant. Autrement dit, quand on échoue, la tentation est grande à disqualifier le domaine que l’on entendait couvrir. Les astronomes n’y arrivent pas et donc personne ne doit y parvenir  ! Les raisins sont trop verts. De la même façon, l’antijudaïsme ne serait-il pas alimenté, lui aussi, par un certain dépit à l’encontre du refus des Juifs adamites de se convertir au christianisme israélite ou à l’Islam  au lieu de servir la troisième Création ? Le paradoxe, c'est que la nouveauté se situait du coté des adamites et non de celui des Israélites et de nos jours, l'on se rend compte de toute la valeur prophétique du vrai message de la Troisième Création. Nous prônons une «  théologie matérielle  », du réel par opposition à une théologie «  spirituelle  », fantasmatique et pour tout dire virtuelle. Entendons par là que pour nous, il importe de tabler sur le Ciel des astres et sur le peuple des Juifs tels qu’il nous est loisible de les observer, l’un et l’autre, en tant que pierres angulaire d’une nouvelle théologie et non sur un Ciel et un peuple abstraits voire imaginaires. Par voie de conséquence, nous ne croyons pas en un dieu omniprésent mais bien plutôt en un dieu agissant par l’intermédiaire, par la Présence (Shekhina) du dit Ciel et du dit Peuple Encore ne s’agit-il pas de valider n’importe quelle connaissance se présentant sous le label de l’Astrologie pas plus que n’importe quel ensemble se prétendant le destinataire de quelque Alliance. Les adversaires de l’astrologie devront, en tout cas, revoir leur stratégie car leurs arguments actuels éculés ont fait long feu. Nous nous situons, on l’aura compris, dans le cadre de la troisième Création laquelle n’obéit pas aux mêmes critères que la Première. Sous prétexte que l’astrologie se situait à l’interface entre ces deux plans, on aura voulu lui appliquer les principes de la dite Première Création, y compris parmi les astrologues. Or, pour nous, le ciel vu de la Terre n’est jamais qu’un tableau de bord, un écran lequel n’est censé nous influencer que par le biais de notre faculté à lui conférer du sens et non du fait de ses vertus propres. Cela explique que les étoiles fixes puissent être prise en compte non au regard de leur distance mais sous le seul angle de leur visibilité, ce qui n’est pas un critère retenu par l’astronomie et malheureusement, les astrologues eux-mêmes, de nos jours, auront fini par ne plus s’y référer sous prétexte qu’ils souhaitaient s’en tenir au seul système solaire. Ce qui importe ici c’est le ciel qui constitue un binôme avec notre Terre, comme il est dit au tout début du Livre de la Genèse et non l’Univers dans sa totalité comme croient bon de le revendiquer une certaine générations d’astrologues victimes du mirage scientifique de la Première Création saturnienne. Selon nous, l’astrologie aura souffert, depuis un quart de siècle- d’une pénurie dans son recrutement et donc d’une certaine médiocrité de ses nouveaux tenants, se résignant à n’être que des épigones des pionniers d’une renaissance annoncée, au début du siècle dernier. On sera passé du stade des ingénieurs à celui des techniciens et l’informatisation des calculs aura contribué à baisser la barre des conditions d’accès  ! Au vrai, un “Anti” peut en cacher un autre. C'est ainsi que sous couvert d'antiracisme se tapit un antisémitisme car nier la race revient à s'en prendre à l'essence des choses, c'est vouloir se passer de tout étalon, de tout repère fixe, objectif. La race et le sexe , c’est ce qui résiste au rouleau-compresseur de l’Etat Léviathan. Ce sont des facteurs d’individuation bien plus sûrs que l’acquisition de quelque culture ou religion que ce soit, ce qui ne peut être qu’un deuxième stade passant par le langage. De même,  la conscience de la polysémie des objets et des personnes précède-t-elle celles des mots. Il suffit de refuser tout ce que la Science se déclare incapable, incompétente pour fournir une explication. Le scientisme va ainsi servir à motiver un refus de ce qui nous insupporte. On ne cesse de nous ressasser que la race n'existe pas, que le sexe n'est qu'un attribut secondaire, négligeable en quelque sorte, que l'on ne peut rien prévoir car rien n'est écrit (mektoub) par avance, qu'il n'y a pas de destin, bref que tout ne serait qu'affaire de subjectivité et de volonté d'être ceci plutôt que cela, de choix existentiel Tout ne serait qu’affaire de culture alors que selon nous la culture n’est pas la cause mais l’expression d’une différence ne serait-ce que visuelle. En réalité, le prévoir permet de limiter le vouloir  : on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut, ce qui ne signifie pas que tout soit écrit à l’avance. On pourrait aller jusqu’à dire que les prévisions devraient être formulées négativement en déterminant des limites imposées par une phase donnée. En instrumentalisant la Science, l'on en arrive étrangement au déni du réel, dès lors que ce qui ne s'explique pas n'aurait pas de réalité légitime et reconnue, alors même que l'on sait pertinemment que la Science n'aura cessé d'évoluer, de progresser et qu'elle peut encore nous surprendre autrement que par le déni de ce qui s'offre à notre conscience. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, cela signifie qu'une science qui ferait fi de ce dont nous sommes spontanément conscients par ailleurs, néanmoins, serait monstrueuse. Pour en revenir à Satan, la planète de par sa mobilité incarne le virtuel, ce qui peut changer à vue d'œil tandis que l'étoile, de par sa fixité, nous rappelle qu'il existe des fondamentaux, des fondations, des fondements immuables et que l'on ne doit pas couper la branche sur laquelle l'on se tient. Le modèle qui sous- tend le thème astral est un kaléidoscope aux facettes se renouvelant indéfiniment et en cela il se situe à l'opposé du cycle qui se doit d'offrir un paradigme d'un seul tenant et toujours égal à lui-même. Au lieu de relever le défi d’un modèle simple compatible avec une réalité en apparence complexe, l’on aura préféré complexifier le dit modèle pour ne l’appliquer qu’à des cas isolés au nom de l’unicité de la personne  ! Ce qui fait penser aux épicycles ayant précédé la révolution copernicienne. Il y a des comptes à régler dans l'esprit de ceux qui ont été asservis et la meilleure stratégie n'est-elle pas de chercher à faire imploser la puissance dominante de par ses propres contradictions, comme dirait Marx? Est-ce que tout pouvoir n'est pas condamné, à terme, à s'autodétruire de par son succès même, son expansion impériale (cf. infra)? Et l'on entend ainsi, ici et là, de bonnes âmes qui nous expliquent que le peuple juif, cela n'existe pas, car il y a eu, n'est-ce pas, des conversions, que le peuple arabe n'est rien sans l'Islam qui le dépasse et le transcende. On assiste là à une sorte de conspiration des gens d'en bas contre ceux d'en haut: l'homme n'est rien, le Juif n'est rien, l'Arabe n'est rien, le centre n'est rien et n'existerait que par sa périphérie, féminine, chrétienne, islamique et de toute façon, il ne peut qu'être minoritaire, ce qui au prisme de l'idéologie démocratique et démagogique serait une faille rédhibitoire, ce qui fait apparaitre un autre “anti”, qui s'oppose notamment à la monarchie , au principe dynastique. On aura compris que, dans notre esprit, le clivage est assez clair entre ce qui relève ou non de Satan, du “diable”. En fait, ce n'est peut- être pas par hasard que ces deux peuples s'expriment dans des langues sémitiques, ce qui donnerait une portée plus large à la notion d'antisémitisme, comme réaction des dominés parlant dans des langues dites aryenne contre les dominants sémitiques, au point d'affirmer que les peuples sémitiques seraient inférieurs. Cela dit, le critère de la langue doit être relativisé. C’est ainsi que des peuples fort différents sont susceptibles d’avoir adopté la même langue. Dès lors, rapprocher Juifs et Arabes par le biais de langues appartenant à une même famille, le sémitique, en l’occurrence, ne saurait évacuer l’hypothèse d’origines fort différentes, en amont de ces populations. Cela dit, il est possible que l’Islam se soit calqué sur le judaïsme et notamment sur le personnage de Moïse, ce qui relativiserait quelque peu la portée d’un tel rapprochement. Quand des langues se ressemblent, il est possible que l'une ait imité l'autre plutôt que de supposer une origine commune. La question des emprunts, on l’aura compris, constitue une problématique récurrente pour notre travail avec la perspective d’un choc en retour dans la mesure où le préteur, le plagié, le piraté, est quelque part la cause de l’emprunt ne serait-ce que par la fascination qu’il exerce et qu’il exacerbe car cela conduit à des affirmations mimétiques au nom d’une conversion ouverte à tous. Un corpus est marqué par l’emprunt quand on remarque toutes sortes d’anachronismes (inconsistances en termes de temps) et d’anachorismes (inconsistances, invraisemblances en termes de lieu) Il faut réussir à séparer ce qui a été mélangé et reconnecter ce qui avait été séparé. Evitons -dans la mesure du possible, de nous comporter tel un éléphant dans un magasin de porcelaines  ! Pour revenir sur une de nos thèses principales, celle de la fabrication du Pentateuque par les Israélites, l'on notera que la référence dans le Livre de la Genèse (chapitre 36, verset 31)) aux premiers Rois d'Israël, à propos de la descendance d'Esaü  ,ce qui ne débute qu'à la mort de Salomon est une fausse note que l'historien se doit de signaler à toutes fins utiles. Il suffirait, à entendre certains, que celui-ci ou celui -là ait été quelque peu, quelque part, imprégné par le discours dominant en vigueur pour pouvoir prétendre faire partie de la communauté en question  ! Toute intrusion ferait foi  On bascule dans le «  ce qui est à toi est à moi  !  » Dès que l’on impose une règle à quelqu’un, il risque de s’imaginer qu’il est partie prenante à part entière de l’ensemble qui l’accueille ou qui l’englobe. On notera l'émergence d'un nouvel antisémitisme visant conjointement Juifs et Musulmans ( judéophobie et islamophobie), auxquels il est reproché d'être envahissants et dominateurs de par leur mentalité. «  Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus  ». (Evangile de JC selon Saint Luc 23, 26) L'antijudaïsme a souvent coutume de reprocher aux Juifs leurs «  superstitions  » parmi lesquelles il place volontiers le respect du Shabbat, reprenant ainsi un positionnement du christianisme censé rejeter tout un réseau de (613) préceptes. A entendre ses tenants, Le juif qui se convertit se libérerait ainsi de tout un carcan pesant. Parfois, les chrétiens s'imaginent que c'est le Nouveau Testament qui aurait établi les Dix Commandements  , allant jusqu'à parler des «  dix commandements catholiques  »  alors que ceux-ci figurent à deux reprises dans le Pentateuque (Exode, Deutéronome). Cela dit, on ne peut exclure que les Dix Commandements aient pu constituer un résumé des préceptes à l'intention des populations non juives/ Rappelons que la place des miracles dans le Livre de l’Exode, œuvre des Israélites, annonce celle des miracles dans les Evangiles, le miracle correspondant, pour nous, à une remise en question du pouvoir du dieu des Juifs. Cela dit, il reste que le Shabbat est éminemment porteur des valeurs écologiques de la Troisiéme Création face à celle de la Deuxième, déjà présente, contre laquelle le dit Shabbat proteste. Le Shabbat ne prétend pas mettre fin au «  travail  » mais à témoigner d’une alternative, d’une trêve  déjà mise en place au chapitre Ier de la Genèse  lors de la Création, ce qui constituerait un précédent, déjà l’annonce d’un arrangement, d’un compromis selon nous assez improbables  : Si le judaïsme adamique– (cf. les Protocoles des Sages de Sion) peut éventuellement servir de grille de lecture de ce qui se passe dans le monde, à l’instar du marxisme, entre autres, l’antisémitisme n’est-il pas aussi en mesure de remplir un tel rôle  ? En fait, selon nous, le peuple a besoin qu'il existe une caste supérieure qui soit responsable de tous ses maux- un bouc émissaire', de toutes ses déficiences voire de tous ses choix d'où l'usage abusif de la sociologie pour contrer toute approche "essentialiste". Le peuple n'es jamais disposé à assumer ses responsabilités, c'est toujours la faute des autres. Par ailleurs, le peuple tend à mettre tous les Juifs dans le même sac - si ce n'est toi, c'est donc ton frère - car il n'arrive pas à penser le fonctionnement de l'élite, de la minorité éclairée, dans toute sa diversité et donc dans tous les camps. Ainsi, pour le peuple, l'élite est inaccessible du fait même qu'elle ne cesse de varier dans le temps et dans l'espace. Si l'on s'en tient à la prophétie Jérémienne, la Nouvelle Alliance n'est pas à vivre collectivement et comme un seul homme, à l'instar de l'Ancienne mais de façon individuelle, personnelle d'où le tutoiement du Chéma Israël, ce qui sera "gravé dans ton cœur". alors que la prière débute par un "Ecoute Israël" visant tout un peuple et non un personnage de ce nom. Le passage du pluriel au singulier est révélateur montre bien que les Juifs sont avant tout une élite qui ne saurait avoir la mentalité de l'esclave se pliant à un diktat d'en haut. Mais force est de constater que l’Ancienne Alliance perdure dans les milieux juifs religieux, toutes tendances confondues, alors même que l'on y récité le Chéma qui tient un autre discours plus proche d'ailleurs de celui de Jésus. Il est vrai qu'il serait décidément bien imprudent de considérer le corpus judaïque, tant scripturaire que liturgique - tel qu'il se présente comme parfaitement homogène! Il est donc souhaitable de faire preuve d’un minimum d’esprit critique face au texte de la Genèse, en particulier, notamment quant à la problématique de la fratrie, avec la diabolisation systématique/ systémique du premier né qui se voit carrément exclu de la sphère hébraïque  : Esaü étant décrit –peu ou prou- comme le prototype du Chrétien et Ismaël du Musulman, alors que ce sont les enfants respectivement d’Isaac et d’Abraham. Il importe de rétablir un Pentateuque expurgé de telles malversations, qui s’étalent de Caïn à Juda. On notera d’ailleurs que les Evangiles (et notamment le chapitre premier de l’Evangile selon Mathieu) attestent d’un courant davidien issu de Juda, ce qui le met en porte à faux avec un Pentateuque transformé en diatribe contre tout ce qui touche au Royaume de Juda  ? Encore faut-il rappeler l’ambivalence du dit chapitre, lequel fait cohabiter une généalogie davidienne et une naissance miraculeuse de Jésus. Or, Jésus y est présenté dès le premier verset comme «  fils de David  », (né comme lui à Bethlehem), descendant de Juda, un des fils de Jacob. On lit même «  Jacob engendra Juda et ses frères  », ce qui met Joseph, le frère qui l’avait, mis sur la touche et qui n’est même pas cité  : Mathieu Ch. I  : GENEALOGIE DE JESUS, CHRIST, «  fils de David,  (  …) 02 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, 03 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, (.  ;.) Jobed engendra Jessé, 06 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, 07 Salomon engendra Roboam, (  ..  ;) 15 ةlioud engendra ةléazar, ةléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, 16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 17 Le nombre total des générations est donc  : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations  ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations  ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations. 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ  : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph  ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.  » Il est donc assez clair, a contrario, que le Nouveau Testament nous apparait , contre toute attente -comme fortement «  davidien  » à l’opposé de l’Ancien Testament, marqué par un sentiment hostile à la maison de David, à partir de -928  ; d’où le cri de rupture (cf (1 Rois 12:16; 2 Chroniques 10:16) , Israël désignant de façon univoque, la résistance à l’héritier de la maison de David  : quelle part avons- nous avec David ( ma lanou Heleq beDavid  ? (…) Pourvois désormais à ta maison, David (Beitekha David)  » On voit bien, ici, que le nom Israêl s’oppose à la lignée issue de Jessé  ! Rappelons qu  »Israel est l'antithèse du Dieu créteur de l'univers, tout commd Jupiter (étymologiquement le jeune) s'oppose à son père Saturne. Et cela conduit évidemment à un rejet de ce qui touche à Juda, que nous retrouvons au prisme d’une rhétorique hostile aux frères ainés, signe de ralliement des dominés, des colonisés  ; Rappelons ce qui est dit au sujet de Joseph dans le Pentateuque  : pensik "Genèse 37 …8Ses frères lui (à joseph) dirent: Est-ce que tu règneras sur nous? Est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles. 9Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit: J'ai eu encore un songe! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. 10Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit: Que signifie ce songe que tu as eu? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi?…  »" Notons que ce joseph est le premier des fils de Rachel et donc d’un autre lit que les fils de Léa, la sœur ainée,  laquelle avait été imposée par son père Laban, à Jacob contre sa volonté: on voit que la problématique de l’aîné, vaut aussi pour les filles  : Genèse 29, 16-30 «  Laban avait deux filles  : l’aînée s’appelait Léa et la cadette, Rachel. Les yeux de Léa étaient délicats, tandis que Rachel avait belle allure et beau visage. Et Jacob se mit à aimer Rachel. Il dit  : «  Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette.  » Laban répondit  : «  Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre  ; reste donc chez moi.  » Jacob travailla sept ans pour Rachel – sept ans qui lui semblèrent quelques jours, tellement il l’aimait. Jacob dit alors à Laban  : «  Donne-moi ma femme car les jours que je te devais sont accomplis et je veux m’unir à elle.  » Laban rassembla tous les gens de l’endroit et fit un festin. Le soir venu, il prit sa fille Léa, l’amena à Jacob et Jacob s’unit à elle. Laban mit au service de sa fille Léa une de ses servantes, nommée Zilpa. Au matin, voilà que c’était Léa et non Rachel  ! Et Jacob dit à Laban  : «  Que m’as-tu fait là  ? N’est-ce pas pour Rachel que je t’ai servi  ? Pourquoi m’as-tu trompé  ?  » Laban répondit  : «  Cela ne se fait pas chez nous de marier la cadette avant l’aînée  ! Achève la semaine de noces de celle-ci et nous te donnerons aussi celle-là pour le service que tu feras encore chez nous pendant sept autres années.  » Jacob agit ainsi  : la semaine achevée, Laban lui donna sa fille Rachel pour qu’elle devienne sa femme. Laban mit au service de sa fille Rachel une de ses servantes nommée Bilha. Jacob s’unit aussi à Rachel et il aimait Rachel plus que Léa. «  Or, il existe un débat (notamment au sein du Talmud) à propos de deux messies, l’un fils de joseph et l’autre fils de David  ; d’aucuns ont cru pouvoir lire que cela concernait Jésus «  fils de joseph  » mais selon nous, il s’agit bien d’un autre Joseph, à savoir le fils de Jacob  , ce qui correspond à la scission en question, survenue au Xe siècle avant l’ère chrétienne. Et si le christianisme n’était jamais qu’un habit de l’antisémitisme, à savoir une sorte d’alibi pour en vouloir aux Juifs  ? On observe ainsi que lorsque un Juif débat avec un Chrétien antisémite, ce dernier, lorsqu’il voit que le christianisme ne tient pas le discours antijuif qu'l avait cru comprendre, en viendra à des attaques contre les Juifs de nos jours, révélant ainsi ses véritables motivations et tombant le masque. Le chrétien antisémite ne se contentera pas ainsi de dire que les Chrétiens ont jugé bon, à un certain stade, à la suite de Saint Paul "l'apôtre des païens" (Epitre aux Galates), de s'adresser aussi aux non juifs, il lui faudra absolument insister sur le fait que les Juifs auraient démérité, en ne reconnaissant pas unanimement la mission de Jésus ceci expliquant cela! En fait, les païens auront été instrumentalisés pour devenir Juifs tout comme les immigrés l’auront été pour devenir citoyens d’un pays qui n’est pas le leur  : Et si l’hostilité des arabo-musulmans à l’encontre des Juifs n’était pas une façon pour des voyous de conférer à leurs actes crapuleux une certaine aura religieuse  ? Et si l’instrumentalisation des attaques contre les Juifs (affaires Sarah Halimi, Mireille Knoll) par le gouvernement, n’était pas une façon de préparer l’opinion à des mesures répressives par rapport à la communauté musulmane en France  ? Et si l’insistance sur la qualification aggravante d’antisémite de tel ou tel crime sur des individus bien précis –avec toutes les ambigüités que cela comporte- et non sur des populations ne risquait pas d’alimenter un certain antisémitisme lequel y verrait prétexte pour mettre en évidence l’existence de quelque complot antéislamique  ? Quant à l'antisionisme, n'est-il pas un habillage de l'antisémitisme à l'instar d' engagements religieux aux motivations douteuses même s'il est en soi tout à fait légitime de questionner telle ou telle décision politique, ce qui constitue précisément un fort bel alibi, permettant de contourner certains interdits?. Dans un autre registre, certaines personnes expliquent qu'elles sont rejetées en raison de leur message alors qu'elles le sont du fait de leur comportement mais il est plus flatteur et plus rassurant pour les dites personnes de croire que c'est la nature de leurs propos qui indispose. En fait, le dénigrement d’un groupe peut aussi consister à ne pas vouloir distinguer l’élite de sa base.. Refus vicieux de reconnaître la dualité, la dialectique en toute chose Lutte des classes – problématique de la verticalité - qui ne peut que viser les Juifs, dont le pouvoir ne saurait être légitime mais usurpé, que l'on se situe sur le plan théologique ou politico-économique  . L’on note ainsi une propension à décrire des pratiques «  basiques  » et figées et une volonté plus ou moins sournoise d’ignorer les travaux d’une élite de chercheurs, au prétexte que cela serait le fait d’une minorité quantitativement négligeable et qui plus est ne parviendrait pas à s’entendre  ! Un tel procédé constitue, à nos yeux, un contre-sens d’ordre sociologique comme si l’on déclarait que le premier Français de base venu était représentatif de la France dans son ensemble  ! Au fond, l’on se demandera si d’aucuns ne chercheraient pas tout simplement à s’en prendre aux élites en les assimilant à leurs groupes respectifs d’appartenance considérés au niveau le plus primaire, en leur imposant une promiscuité dégradante  D'où la tentation de faire basculer les Juifs de la verticalité vers l'horizontalité en confondant sciemment, délibérément les deux cas de figure ! Notons que le Shabbat célèbre la tombée de la nuit laquelle annonce son commencement et la lumière n'est-elle pas une tentation aliénante? C’est Paris by night, ce qui est évidemment fort peu écologique  ! Satan, c'est Lucifer, le porteur de lumière, celui qui offre aux hommes de la première Création de devenir eux-mêmes des dieux, ce qui est la tentation majeure. Le serpent laisse entendre que les hommes pourront devenir les égaux des dieux  ? Dans la seconde Lettre aux Corinthiens, on lit : "Satan lui-même se déguise bien en ange de lumière." (, XI, 14, ) On nous objectera qu'au premier chapitre de la Genèse, la lumière est célébrée comme un bienfait : “ Dieu vit que la lumière était une bonne (hébreu, tov) chose. Alors, il sépara, la lumière de l'obscurité” Or, pour nous, il s'agit bien là d'une addition, ce qui montrerait qu'auparavant, le monde était sans lumière. Cela n'est pas sans nous faire penser au chapitre III quand le Serpent incite la femme d'Adam à consommer du fruit défendu?) Le serpent dit que grâce au fruit leurs yeux 's'ouvriront”, ce qui laisse entendre que ce n'était pas le cas avant et donc qu'ils ne connaissaient pas la lumière. “La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. (tov)” (Genèse III, 6). On retrouve le qualificatif du premier chapitre, elle jugea que le fruit était bon (“tov”) tout comme Elohim avait jugé que la lumière était “bonne”. Il conviendrait de revisiter le mythe de la Caverne de Platon, marqué au fond par un certain paganisme (révérant Déméter /Cérès) et rejetant Hadès-Pluton dans les ténèbres. Lee monothéisme ne serait-il pas justement la revalorisation du nocturne? Les femmes seraient liées au diurne et les hommes au nocturne, et de fait Déméter est une déesse et Hadès un dieu, qui vont s'opposer. Pour les uns, la lumière apporte un plus; pour les autres, elle conduit l'homme sur le chemin de l'aliénation, de la fascination pour tout ce que le monde a à nous offrir, tant sur le plan de la Nature que de la Culture; elle fait sortir l'homme de lui-même. La lumière agresse bien plus que la pénombre tout comme la présence de certaines femmes provoque un éblouissement capable de troubler les esprits. La nuit, la femme ne peut plus rayonner – et le voile joue ce même rôle d'empêchement -et l’esprit des hommes ne risque plus d’être troublé par sa présence d’autant que dans la nuit, elle est réduite à l’impuissance en ce qu’elle ne peut plus puiser dans les écrits existants et n’est pas en mesure d’improviser des propos remarquables de son propre cru. La nuit, l’on ne voit plus la couleur des habits et des parures. Et d’ailleurs, l’habit ne fait pas le moine. En fait, la femme ne cesse de jouer sur une dialectique de la présence et de l’absence et d’ailleurs la vie sociale n’est-elle pas régie par ce principe, tant dans le domaine privé que professionnel  ? I faut faire acte de présence tant dans le mariage (quitter le foyer conjugal est une faute) que dans le travail et toute absence est sanctionnée. La femme fait payer sa présence et peut en faire l’objet d’un chantage. Avec la nuit, doivent impérativement régner le silence, le calme qui seront de rigueur. Et l'on notera que c'est là une vérité encore très largement respectée, en quelque sorte un commandement primordial et universel. D'ailleurs, la vie privée se vit très largement la nuit et s'achève par le “petit déjeuner”, au lever du jour. En ce sens, nous trouvons absurde de prolonger le Shabbat au -delà de la fin de la nuit tant les valeurs de jour et de nuit sont antagonistes, les confondre, c'est s'exposer à la double contrainte, à la chimère de mixer des notions qui s'excluent mutuellement. Comme dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose et il ne faut pas vouloir tout accomplir en un seul et même temps. Pour marcher, il faut bien décider quel pied avancer avant l'autre – ce qui implique une chronologie - et ne pas mettre ses deux pieds dans un même sabot et un tel enseignement est censé devoir être fourni par l'astrologie. Et si la première humanité n'avait pas connu la lumière et si cette lumière avait été apportée par les “dieux” en réaménageant notre environnement, lequel aurait jusque- là fait écran avec le soleil. C'est ainsi que nous entendons lire ce premier chapitre de la Genèse qui traite justement de la lumière et des luminaires. Et si la vue était un sens nouveau pour cette humanité dont elle avait pu fort bien se passer. Et si la lumière était la voie vers le virtuel... Car pour savoir si un objet est bien réel, il faut pouvoir le toucher, le tâter, le palper; le sentir, le goûter, et cela ne suffit pas de le voir ou de l'entendre. De même celui qui joue d'un instrument active son sens du toucher, ce qui n'est pas le cas de son auditoire qui se limitera à ce que lui offrent et lui permettent la vue et l’ouïe. Dès lors, l'on peut se demander si le peuple hébreu n'appartient pas au départ à cette humanité de l'ombre préexistant à l'aménagement décrit au premier chapitre de la Genèse et qui aurait notamment conservé un rituel millénaire repris par une partie de ses descendants, chaque semaine, dans un shabbat célébrant le retour de la nuit. Ne pourrait-on penser que les femmes appartiennent à ce nouveau monde de la Lumière qui appartient à cette Création qui n'est nullement selon nous ex nihilo? D'où l'importance accordée par les femmes au vestimentaire alors que leur parole est infiniment moins contrôlée à l'inverse des hommes, ce qui les conduit à prendre toutes sortes de précautions pour ne pas être victime d'un tel relâchement, comme de préparer les textes à lire en évitant l'improvisation et le débat. En définitive, il nous apparaît que ce qu’on appelle Shabbat comporterait deux volets, un diurne et un nocturne. La séparation spatiale à la synagogue entre hommes et femmes, serait en fait liée à une séparation temporelle  : le vendredi soir, veillée pour les hommes, le samedi matin pour les femmes alors que les hommes se reposent de leur activité nocturne. Plusieurs éléments nous invitent à aborder les convergences entre ces deux “religions” (cf. Tudor Parfitt, The Lost Tribes of Israël: The History of a Myth, Phoenix,) D’une part, l’idée de peuple élu, qui marque fortement les deux “confessions” et qui s’ancrent sur une géographie et une histoire dépassant et transcendant les choix individuels. D’autre part, le culte des ancêtres. Rappelons que Yahvé se présent à Moïse comme le “dieu” de trois patriarches dont le Livre de la Genèse traite L’on voit ce que le rapprochement entre shintoïsme et judaïsme peut apporter à la compréhension des Ecritures”. Selon nous, le shintoïsme peut avoir conservé et préservé, des éléments qui auraient été estompés voire évacués du canon “biblique” et nous aider ainsi à restituer un judaïsme dans sa cohérence originelle. Car force est de constater- et ce dans les domaines les plus divers- d’où notre approche transdisciplinaire- que la tendance actuelle consiste à entériner ce qui est devenu plutôt qu’à rechercher ce qui était entendu au départ. Faisant ainsi de nécessité vertu, tant les gens sont convaincus qu'il est plus facile de construire et d'inventer que de comprendre et de découvrir Le parallèle entre les Evangiles et les deux premiers livres du Pentateuque est assez flagrant pour celui qui a des yeux pour voir comme disait Jésus. D’un côté, on trouve la filiation d’Isaac par rapport à Abraham et de l’autre la filiation de Jésus par rapport d’une part à Joseph et de l’autre à Marie. D’un côté, Jacob donne naissance à 12 fils, ce qui n’est probablement pas sans rapport avec les 12 mois du calendrier (quant aux 4 évangélistes, ne sont-ils pas associés aux 4 figures (Hayoth) du tétramorphe?) et de l’autre, Jésus est entouré de 12 apôtres. (cf. la Cène) D'un côté le Miracle de la traversée de la Mer Rouge, de l'autres les guérisons que Jésus réalise. Passage de la verticalité à l’horizontalité déjà marquée par l’encouragement à différents personnages à se multiplier. On ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit là d’une symbolique et non de quelque réalité  ! Comment débrouiller le symbolique qui se présente comme réalité de la réalité perçue comme symbolique  ? Quant au récit de la crucifixion qui aurait été«  préfiguré  » dans le psaume 22, ou 21 selon les canons) l’on est assez tenté de penser qu’on assiste là à une volonté d’aligner Jésus sur certaines prophéties, ce qui remettrait par là même en question l’historicité même de la dite crucifixion, ce qui ne signifie pas pour autant qu’un certain Jésus n’ait pas joué un rôle important à l’époque. Il nous semble bien que la préfiguration est le corollaire du prophétisme, marquant fortement la méthodologie exégétique. Le problème, c’est que cette méthodologie ne fait que rentrer dans le jeu truqué des rédacteurs (cf. notre ouvrage Papes et prophéties op.cit). C’est en effet sciemment que les rédacteurs sèment des indices à l’intention des interprètes lesquels d’ailleurs ne les décodent pas nécessairement. Le conflit entre les deux royaumes hébraïques aurait ainsi été délibérément «  préfiguré  » et «  prophétisé  » par les rivalités fraternelles  : Abel et Caïn, Jacob et Esaü– voire Léa et Rachel épouses de Jacob, l’une se substituant à l’autre comme Jacob s’était substitué à Esaü- ou encore Joseph face à ses frères. La morale de ces histoires, c’est le renversement de situation auquel il fallait s’attendre et se préparer dans le futur. Mais, l’on peut aussi bien -le cas des centuries de Nostradamus est flagrant- rechercher dans le vivier des textes de tel ou tel corpus des «  annonces  »- des préfigurations, quelle qu'elle ait pu être - non programmées comme l’arrestation de Varennes en 1791 qui fait écho à un quatrain comportant ce nom, par le fait de quelque coïncidence, ce qui inspira un commentaire à Georges Dumézil. Certes, par exemple, existe-t-il un certain consensus quant à la réalité de la crucifixion de Jésus, qui aurait été attestée à l’époque.  Nous répondrons que c’est justement cette crucifixion qui aura conduit à rapprocher Jésus du psaume 22 et en faire le personnage que l’on sait. On n’invente jamais de toutes pièces et il faut bien qu’il y ait eu un élément déterminant au départ de certains parallèles  ! Mais l'on peut aussi penser que si Jésus n'avait pas été crucifié on aurait puisé dans l'océan des psaumes, d'autres passages en rapport avec sa vie. Nous avons de nos jours le cas de certaines prédictions de l’astrologue André Barbault concernant l’année 1989 et qui auront produit un certain effet dans le petit monde des astrologues. Cette année avait été mise en avant par Barbault 36 ans plus tôt comme devant constituer une échéance majeure pour la Russie. Or, il nous apparait que 1989 appartiendrait bien plutôt à l’histoire de l’Europe Centrale dès lors que l’on s’aperçoit que la chute de l’empire des tsars est contemporaine de celle de l’Autriche Hongrie mais aussi de l’empire ottoman. ! On aura compris que selon nous toute prophétie doit donner lieu à une investigation du fait même que nous doutons de l’aptitude des hommes à prévoir au-delà du champ cyclique propre à l’astrologie telle que nous l’avons définie encore que nous nions pas la possibilité que le destin de certains personnage soit établi par avance, ce qui relève plus du délit d'initié que de la voyance. En cas de réussite, la probabilité est grande de trouver quelque forme de tricherie, de tromperie sur la marchandise. Cela nous fait penser à ces charlatans qui répartissent des enveloppes comportant des réponses différentes pour ne tirer que l'une d'entre elles comme si c'était la seule qu'ils avaient proposée. Là réside toute la question de la genèse d’un texte. Peut-on, ainsi, par exemple, indéfiniment ajouter des éléments à la constitution de 1958 ou bien doit-on se décider à en mettre en chantier une nouvelle  ? Une constitution, à nos yeux, on l’aura compris, est un outil et le propre d’un outil est d’être à la fois bien repérable quand il n’est pas utilisé et de se prêter à de multiples applications dans le temps et dans l’espace. Force est de constater que l’outil conçu notamment par Michel Debré sera passé par les mains les plus diverses. Dont acte. Mais est-ce une raison pour ne pas proposer un nouvel outil, soixante ans plus tard  ? Nous avons suffisamment insisté sur les failles des divers projets qui se sont succédé en France et ailleurs, y compris aux USA, pour déclarer que notre approche révolutionne le Droit Constitutionnel. Il est vrai que la Loi des hommes doit se soumettre à celles des astres, instaurée par quelque «  Deus Faber  ». En tout état de cause, il serait bien vain de prétendre remettre en question certains fondamentaux -comme la différence de fonction entre hommes et femmes –au nom de quelque délire démiurgique  même si l’on peut comprendre que ceux qui sont en bas rêvent d’égalité voire de remplacement, d’abolition des privilèges comme s’il suffisait de vouloir pour pouvoir et savoir. Que l’on songe au vol d’Icare  ! Il s’agit ni plus ni moins que de renoncer à la prétention à pouvoir structurer, baliser le temps à notre guise, à devenir le «  maître des horloges  ». Dans son Introduction à la Psychanalyse (Ed Payot, p. 266), Sigmund Freud énonçait trois célèbres remarques  : "1) ""Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic, bien que la science alexandrine' ait déjà annoncé quelque chose de semblable. 2) Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s'est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin, de Wallace' et de leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqué la résistance la plus acharnée des contemporains. 3) Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître dans sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique. 4) Les psychanalystes ne sont ni les premiers ni les seuls qui aient lancé cet appel à la modestie et au recueillement, mais c'est à eux que semble échoir la mission d'étendre cette manière de voir avec le plus d'ardeur et de produire à son appui des matériaux empruntés à l'expérience et accessibles à tous. D'où la levée générale de boucliers contre notre science, l'oubli de toutes les règles de politesse académique, le déchaînement d'une opposition qui secoue toutes les entraves d'une logique impartiale""." Aurions-nous sérieusement la prétention, la présomption, de proférer à présent, un quatrième «  démenti  »  ? Depuis la fin du XVIIIe siècle, nous avons pu croire qu’il nus était loisible de structurer le temps à notre guise, en fixant la durée des mandats et donc leur commencement et leur fin, à telle et telle date. Encore de nos jours, on estime que le peuple «  souverain  » a élu des représentants pour mener à bien un certain programme, envers et contre tout, sur une période bien déterminée. Il est question de légitimité démocratique. Or, nous avons montré que tout groupe est par nature condamné à tomber sous la coupe d'un chef s'il veut exister tout comme une femme aura besoin d'un homme pour enfanter, ce qui est un objectif qui lui donne du sens. On nous objectera que ce nouvel outil astrologique que nous proposons est une sorte d’Ovni comme le formule Carl Jung  ; «  Les philistins de la culture croyaient récemment encore que l'Astrologie était quelque chose dont on pouvait impunément se moquer. Mais, aujourd'hui, remontant des profondeurs populaires, elle frappe à la porte des universités dont elle avait été bannie trois siècles auparavant  ». Ce nouvel outil astrologique- horoscopique relève par certains côtés de cette astronomie révolutionnée par Copernic, il se réfère aux représentations de la Création du monde, à l’instar d’un Darwin et bien entendu il apporte de nouveaux éclairages sur le processus de notre psychisme  , comme le revendique Freud lui-même. .. Il est donc étonnant que dans le cas de l’astrologie, l’on ne veuille pas comprendre que ce qui compte, ce n’est pas la réalité de l’astre mais le rôle qui lui est octroyé par un récepteur dument programmé pour ce faire -imposant sa loi à l’émetteur, tout comme le sculpteur le fait pour le matériau dont il se sert et qu’il s’est choisi parmi tant d’autres qu’il aura laissé pour compte. Quant à la notion d’influence, il est évident qu’il convient de faire la part de ce qui revient au récepteur quand il s’agit de capter celle-ci. Même dans le domaine de la physique, un corps ne sera soumis à la gravitation que s’il se prête en quelque sorte à un tel processus. Dans notre approche de l’astrologie, la phase d’alliance met le chef sous la dépendance du peuple, des femmes et il ne retrouve ses pleins pouvoirs qu’à la phase androgynale suivante. Quand bien même l’homme se soumettrait il au pouvoir de la femme, le dit pouvoir n’existe que par sa volonté, son bon vouloir. . Il en est de même pour la femme qui n’existe en vérité que par le regard amoureux de l’homme connaisseur. L’amour est une grande force et c’est pour cela que Dieu attend avant tout de l’homme, comme il est dit dans le ةcoute Israël la manifestation, l’expression d’un tel Amour «  Tu aimeras Dieu de toute ton âme etc.  » et ce n’est pas par hasard qu’on lit le vendredi soir de Pessah et dans certaines communautés chaque semaine, des passages du Cantique des Cantiques de Salomon  car pour nous cette femme (Isha) que Dieu offre à Adam est en quelque sorte sa Présence (Shekhina) auprès de lui, d’où l’importance du mariage chez les Juifs notamment en ce qui concerne les responsables religieux. On retrouve là une dimension tantrique. Mais selon nous, «  Dieu  » - contrairement à ce que laisse entendre un texte, à nos yeux, tronqué, aura doté Adam d’un couple de serviteurs et pas seulement d’une servante  car tout va par couple  comme dans l’Arche de Noé  : Décalogue  : «  Mais le septième jour est le sabbat de l’Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. (…) Tu ne convoiteras pas la maison(Bayit) de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient.  » Il est clair que nous avons bien ici affaire à un triangle  : le destinataire des Commandements et ceux qui forment sa maisonnée, Ish et Isha, les serviteurs mâle et femelle. Pourquoi le chapitre II de la Genèse a-t-il été ainsi «  trafiqué  » sinon pour passer du 3 au 2, Adam se voyant ainsi rabaisser au niveau de Ish  ? Or, il nous apparait que toute la Bible (Ancien comme Nouveau Testaments) est parcourue par des enjeux de lutte de classe (maître/esclave), de rapports entre colonisateur et colonisé, liés l’un à l’autre dialectiquement (cf. Hegel), l’un ne pouvant exister sans l’autre. Or, si pour Descartes, il importe de s’en tenir au départ à une certaine simplicité, à une exigence de clarté– ce qui n’est pas sans faire penser à Occam- quitte à aller vers une complexité croissante, en revanche, pour l’astrologie actuelle, tout se passe comme si l’on procédait à l’envers, à savoir que l’on part de la complexité pour accéder à une sorte d’évidence qui pourrait se limiter à oui ou non  . Autrement dit, pour les uns ce qu’ils maîtrisent ce sont les principes et pour les autres les résultats. Le passage de la puissance à l’acte n’est-il pas une quête d’unicité à partir d’une infinité de possibles  ? Or, la méthode cartésienne inverse le processus en menant à bien la décantation pour en faire le fondement d’un ensemble voué à se complexifier. Il est vrai qu’il existe deux approches, l’une qui se projette sur un devenir  , à une fin, une finalité et l’autre qui est en quête de quelque plan originel aux lignes idéales, ce dernier projet semblant bel et bien hors de portée du commun des mortels et n’étant certainement pas – pour paraphraser Descartes- la chose du monde la mieux partagée. Il importait de rétablir le judaïsme dans sa forme originelle pour être en mesure de comprendre à quel point le christianisme se calque sur le judaïsme. Pour y parvenir, il aura fallu passer par une approche analytique de décomposition – en séparant le bon grain de l’ivraie- afin de viser à une synthèse permettant de prendre la mesure du plan d’ensemble, en ses différentes strates. Il importe de cesser de croire qu’il faille sanctifier les Ecritures au nom de sa foi. La Bible n’est pas un objet d’un seul tenant, à prendre ou à laisser. Cela vaut également pour le rétablissement d’une astrologie-horoscopie, fortement corrompue de par la domination du point de vue astronomique  ; Or le mieux est l’ennemi du bien  ! Le paradoxe, c’est que le personnage de jésus s’inscrit dans un passage d’un dieu universel à un dieu ancré dans une humanité juive, ce qui place les Chrétiens dans une situation de double contrainte du fait même de la dualité même de la genèse du christianisme.; Rappelons que Jupiter- Jove/Yahvé est en situation de fils par rapport à Saturne, un fils rebelle au demeurant qui échappe à la vindicte paternelle  envers sa progéniture et d’ailleurs est ce qu’en ressuscitant au lendemain de la crucifixion, Jésus ne remet-il pas en question le verdict paternel  , ne passe-t-il point outre en ne trépassant pas  ? L’étymologie de Jove n’est-elle pas liée à la jeunesse à la «  jouvence  », C’est le junior face au senior, En espagnol, jeune se dit «  joven  » (jeunesse joventud, cf. aussi juventus) En français, on aura surtout retenu l’idée de «  jovialité  » qui est bien moins parlante  mais il convient de rapprocher Jove de jouvenceau, de juvénile. Le passage –dans notre système solaire- de Saturne à, Jupiter, on l’a dit (cf. tome III) c’est celui d’un rétrécissement de l’orbite autour du Soleil, avec le passage de 29 ans à seulement 12 ans, ce qui s’articule sur les 12 mois de l’année, eux-mêmes déterminés par la relation soli-lunaire. Décidément, le judaïsme – lequel par son initiale se rapproche de ce qui est «  jeune  »- a tout intérêt à se référer au Fils plutôt qu’au Père  ! Il y a là un piège historique  : ce n’est pas parce que le judaïsme serait plus ancien qu’il devrait nécessairement se voir comme la religion du Père  ! Si l’on rapproche Yahvé de Jove (qui a donné le Jeudi en français, le Jueves en espagnol), il conviendrait peut être alors de renoncer à notre lecture (cf. tome Ier) qui reliait ce nom au radical hébraïque signifiant remercier  ; Par ailleurs, la corruption du judaïsme tel qu'il est devenu – du fait de l’emprise d’enjeux politiques (le schisme entre royaumes du nord et du sud) empêchait d'établir tous les recoupements souhaitables. Une purge s’imposait. On pourrait en dire autant pour la relation entre le français et l'anglais (cf. notre mémoire Langue et Culture Essai de description critique du système du français à la lumière des relations interlinguistiques). On peut parler dès lors de «  contre-attaque  » et l’on dit que la meilleure défense, c’est l’attaque. Il nous semble que les Juifs sont trop sur la défensive et que cela doit changer. On aura compris que nous comptons interpeller les Chrétiens issus de la lignée israélite sur leurs véritables motivations et sur leurs procédés visant à «  remplacer  » les Juifs  adamiques ? Quel rapport de Jésus avec l’idée de Nouvelle Alliance  ? Est-il possible qu’il ait cru à tort que le temps était déjà venu d’un certain basculement comme celui annoncé par Jérémie  des siècles plus tôt ? Toute la question est de savoir qui est vraiment visé, impliqué par cette Nouvelle Alliance. On ne cesse dans le «  Nouveau Testament  » de déclarer – c’est la «  Bonne Nouvelle  »- que les temps sont «  proches  , mais pour qui  ? «  Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.  » Marc 1:15 «  De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive.  » Matthieu 24  : 33-34 «  Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera venu.  » Matthieu 10:23 . Finalement, le personnage de Jésus apparaît bien plus proche de celui de Moise qu'on avait pu le penser généralement, une fois que l'on a compris que tout messager est le «  fils  », le prolongement, de celui qui l'envoie. Jésus est envoyé vers les Israélites comme l'avait été Moise, en son temps vers les Beney Israel et il se réfère d'ailleurs explicitement aux Dix Commandements dont il est cité plusieurs à la suite dans les Evangiles. D'où une impression de «  déjà vu  ». Mais le messager n’est ni l’expéditeur, ni le destinataire et certainement pas le message et en ce sens, ne faisant que transmettre, il n’est pas l’élément principal, étant le médium et non le message (cf. Macluhan). Dès lors le fait qu’il puisse être sacrifié, comme dans le cas de Jésus mais aussi, quelque part, dans celui du fils, Isaac, de Sarah, épouse d’Abraham, peut se comprendre. Le messager (l’ange, en grec, le messager, d’où l’Evangile, le bon Message, la Bonne Nouvelle) est la partie de la fusée qui est évacuée en vol une fois la mission accomplie. De même Moïse, ne pourra – pénétrer en terre de Canaan, et s’arrêtera au Mont Nébo, devant passer le relais à un certain Josué dont le nom n'est pas sans évoquer celui de Jésus, en hébreu. Or, à un certain moment, le messager risque de se prendre pour celui qui l’a mandaté tout comme le récepteur pour l'émetteur. Il n’est plus porteur d’un message, il est devenu le message, en une sorte de surenchère, d’escalade tout comme la femme se prend pour l’homme au regard de la procréation. A notre sens, les Juifs constituent une strate, une caste, une classe, la dimension nationale relevant de ce que Marx appelle le «  pour soi  », à savoir la conscience de former un groupe spécifique, ce qui génère une certaine histoire. Mais fondamentalement, la réalité juive est d’abord celle de l’’’en soi  », c’est-à-dire un comportement individuel relevant de la – du Connais toi toi- même- et non de la Surconscience  -qui est délivrée par autrui ; Par ailleurs, l’exercice du pouvoir est nécessairement minoritaire et diasporique, et le rassemblement des Juifs s’avère donc en contradiction avec un tel exercice. On dira que le sionisme est une façon pour les Juifs de protester, de faire grève mais ne saurait correspondre à une fin en soi. En vérité, rien n’est plus destructeur pour l’âme juive que toute forme de concentration, du ghetto à Auschwitz ou de la loi imposée à tous les Juifs qu’elle soit celle du Talmud ou celle d’un «  Etat juif  ». Chaque Juif - comme l’annonce le Livre de Jérémie (chapitre XXXI) annonce la libération de toute emprise extérieure et le passage à une prise de conscience intérieure C’est déjà un fait en soi, il suffit de rejeter tout ce qui pourrait l’occulter, l’entraver. En fait, nos différents dossiers traitent de ce qui peut s’observer et il ne s’agit pas de demander ou de prédire quelque changement que ce soit mais de s’assurer du bon ordre du monde. Le dilemme, c’est que dès lors que l’on décrit un phénomène se produisant de façon plus ou moins subconsciente, l’on risque de voir s’ériger une Surconscience qui s’efforcera d’en contrecarrer, d’en nier les effets.Car l'objet étudié ne devrait pas savoir ce qu  »on dit, attend de lui car cela fausse les conditions de l'expérience Est-il interdit de refuser les fantasmes des femmes se voulant au regard d’un futur proche, les égales des hommes ou les manœuvres de ceux qui les manipulent  ? Est-il scandaleux de ne pas souscrire non plus aux vaticinations de ces païens côtoyant les Juifs, en Palestine et ailleurs, lesquels voulaient croire que le temps était advenu de la fin des différences  ? Pour certains, ce qui compte, c'est le devoir sacré pour l'homme de construire  ; tel est bien, en effet, l'impératif catégorique de la Deuxième Création. Mais par ailleurs, avons-nous le droit d’affirmer que le peuple juif adamite n’est pas un peuple «  comme les autres  -puisqu’il se situe dans la verticalité et non dans l'horizontalité » ou que le français n’est pas non plus une langue «  comme les autres  »  ? Voilà résumé en quelques formules les principaux enjeux qui sous-tendent notre travail. D’un côté, désaccord sur les échéances quant à un changement de condition des femmes et des (judéo) païens, de l’autre, l’affirmation d’une réalité déjà fort ancienne dont il s’agirait de prendre toute la mesure. qui est à assumer et à endosser. La notion de «  pour soi  » (Hegel, Sartre) qui se présente comme une prise de conscience est susceptible d’alimenter toutes les illusions car cela signifie dévoiler et découvrir ce qui était caché, occulté. On est donc confronté au choix suivant  : soit le pour soi qui reconnait une réalité (en soi) soit le pour soi qui invente un temps et un espace fictifs. On connait l’histoire de la lettre volée, une célèbre nouvelle d’Edgar Poe, traduite en français par Charles Baudelaire (en anglais the purloined letter, purloin venant du français « «  éloignée) dont voici un extrait  du récit qu’en donna le chevalier Dupin  : «  « Je prolongeai ma visite aussi longtemps que possible, et tout en soutenant une discussion très vive avec le ministre sur un point que je savais être pour lui d’un intérêt toujours nouveau, je gardais invariablement mon attention braquée sur la lettre. Tout en faisant cet examen, je réfléchissais sur son aspect extérieur et sur la manière dont elle était arrangée dans le porte-cartes, et à la longue je tombai sur une découverte qui mit à néant le léger doute qui pouvait me rester encore. En analysant les bords du papier, je remarquai qu’ils étaient plus éraillés que nature. Ils présentaient l’aspect cassé d’un papier dur, qui, ayant été plié et foulé par le couteau à papier, a été replié dans le sens inverse, mais dans les mêmes plis qui constituaient sa forme première. Cette découverte me suffisait. Il était clair pour moi que la lettre avait été retournée comme un gant, repliée et recachetée. Je souhaitai le bonjour au ministre, et je pris soudainement congé de lui, en oubliant une tabatière en or sur son bureau. « Le matin suivant, je vins pour chercher ma tabatière, etc  » Pour nous, le cadran de nos montres serait en quelque sorte une autre illustration de la morale de la Lettre Cachée. On y trouve exprimée aux yeux de tous la dialectique entre le fixe (le cadran des chiffres) et le mobile les aiguilles en constant mouvement. Deux cas de figure  : soit l'aiguille considérée se pose sur l' un des 4 angles du cadran, et cela active la maisonnée et renforce son potentiel d'attraction par rapport à l'androgynat, soit l'aiguille se situe à mi-chemin et dans ce cas, le pouvoir de la maisonnée s'en trouve sensiblement amoindri, ce qui laisse toute latitude au dit androgynat, qui réaffirme son autonomie... On notera que cette dialectique correspond au niveau graphique dans l'alphabet grec (ionique) au yang et au yin (c'est à dire le grand OI) lesquels évoquent respectivement un nœud et une balance. Les glyphes du bélier et de la balance, dans le zodiaque, correspondant respectivement à l'équinoxe de printemps et à celui d'automne, dans l'hémisphère nord, semblent en outre correspondre graphiquement à ces deux lettres extrêmes, chères à Teilhard de Chardin «  .La tradition chrétienne assimile souvent Jésus à l'alpha et à l’oméga en référence au nom de la première et de la dernière lettre de l'alphabet grec classique (ionique) . Cela symbolise l'éternité du Christ, qui  serait au commencement de toit mais aussi présent à la fin du monde '(Apocalypse) notamment chez Saint Jean  » (wikipedia). Le rituel périodique des élections montre que les choses ne sont pas figées en termes de lutte des classes, sinon les résultats seraient toujours peu ou prou les mêmes et l’alternance ne pourrait être envisagée. Il nous faut impérativement accepter que les gens puissent changer d’opinion, n’en déplaise à ceux qui voudraient figer les votes une fois pour toutes, ce qui serait contraire à l’idée même d’élection périodique. Cela fait songer à ces partis qui ne prônent la démocratie que jusqu’au moment où ils parviennent au pouvoir  ! Encore faut-il rappeler que le calendrier des élections devrait être calé sur une cyclologie digne de ce nom, ce qui impliquerait d’ailleurs des élections distinctes pour chacun des types planétaires, donc trois collèges, le martien, le jupitérien et le saturnien, selon des modalités de durée différentes. En tout état de cause, nous prônons une société plurielle qui permette à chaque groupe de se développer à sa façon, à son rythme, tout en conférant une autorité à un centre synoptique, seul apte à disposer d’une vision d’ensemble, englobante alors que chaque groupe se contente de «  voir midi à sa porte  ». Mais ce centre correspond au plus haut degré de la pyramide sociale et ne saurait être géré que par une minorité, le peuple au sens romain de populus, s’opposant au Sénat- ne devant intervenir qu’au niveau local, dans le cadre d’une «  démocratie directe  ». Comme l’écrit Blaise Pascal  : «  Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qu'on peut savoir sur tout, il faut savoir un peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose cette universalité est la plus belle.  » Il convient donc d’accorder une certaine importance aux fluctuations cyclologiques lesquelles transcendent les clivages socioculturels en générant un changement périodique des mentalités. Il est temps de prendre conscience que nous ne changeons pas du fait de conditions externes mais aussi en raison de facteurs internes à condition d'admettre que les astres fassent partie intégrante de nous Citons Kant qui ne croyait pas si bien dire :  «  Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi   :  » C’est ainsi que l’heure de la récréation va sonner quel que soit le travail entrepris, que l’adolescent sortira de sa «  crise  » -il faut bien que jeunesse se passe/se fasse-, dit-on - et ne sera plus mû par les mêmes pulsions pas plus que le passage de la nuit au jour dépendra de notre comportement. Les temps changent et les gens changent et les époques sont parfois traversées de tendances contradictoires  : relâchement au niveau national mais rigueur au niveau familial, tension au niveau fédéral mais tolérance au niveau national, tout étant à l’avenant car même au niveau cosmique, les choses évoluent sur des plans différents  : Mars, Jupiter ou Saturne, chacun de ces plans étant lui-même sujet à des oscillations alternativement centrifuges et centripètes. Cela dit, l’astrologie horoscopique telle que nous la concevons a pour principal message une certaine représentation du monde, sa dimension proprement prévisionnelle étant, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau. En effet, cette astrologie nous explique comment nos sociétés fonctionnent mais elle nous démontre par la même occasion – en une sorte de double bind- que l’on ignore où cela peut conduire en un instant T. C’est à nous de donner du sens, dans toutes les acceptions du terme, de tenir le gouvernail (cybernétique). L’astrologie a vocation à décrire les lois régissant le fonctionnement des sociétés, dans la longue durée et non à pointer une date «  mémorable  » au regard de l’Histoire. L’astrologie ne saurait donc se donner pour mission de circonscrire un événementiel fatalement aléatoire et en cela nous rejoindrons la voie ouverte par la Nouvelle Histoire si ce n’est que nous insistons fortement sur le rôle insigne des biographies des chefs pour baliser le Temps et en ce sens la Nouvelle Histoire aura jeté le bébé avec l’eau du bain  !. Les leaders les «  stars  » sont les pendants du monde d'en haut Encore faut-il préciser que ce qui caractérise le dit chef, c’est son histoire et ses rebondissements et revirements, autrement dit, il importe de pouvoir suivre la personne sur une certaine période de temps, tout comme il faut deux points pour tracer une droite. En tout état de cause, tout système comporte une forme de cyclicité, de veille et de sommeil, de pause et celui qui ignore son fonctionnement risque fort de crier à la crise à un certain moment alors qu’en réalité cela correspond Cela se produit notamment quand le système n’a pas été inventé par les hommes (‘Deuxième création) mais instauré par les dieux (Troisième Création). Mais comme le temps semble long quand on ne connaît pas les règles du jeu  !Nous nous savons tous mortels mais nous ignorons quand nous allons mourir. Notre système démocratique prend certes en compte la possibilité d’une alternance et cela suffit à relativiser nos certitudes. De même, nous savons que tout est cyclique et donc duel sans que nous ayons impérativement à connaitre exactement quand un changement aura lieu. Comme Monsieur Jourdain avec la prose, nous pratiquons la cyclicité sans le savoir L’astrologie, paradoxalement, entretient le doute face à toute assurance qui se voudrait définitive. D’aucuns voudraient que le vote populaire dans le cas d’un référendum (2005 en France, 2016 au Royaume Uni) soit irrévocable alors que le principe même du vote périodique montre qu’il n’en est rien. Il y a de la déconstruction dans toute idée de cyclicité Nous dirons que le passé et le futur constituent deux infinis  : la recherche des causes est sans fin et c’est le problème de l’œuf et de la poule mais celles des effets ne l’est pas moins car ils peuvent se répartir dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi dès que l’on cherche à baliser le passé ou l’avenir, l’on se heurte à des obstacles épistémologiques qui risquent fort de rendre nos efforts assez vains, comme dit l’Ecclésiaste  : vanité, des vanités, tout est vanité  ! Revenons sur la question du «  ruissellement  »  : la notion de Don devait être repensée  du fait de notre reformulation du tétragramme, passant de Yahvé à Yahoud, même si nous relions aussi Yahvé à Jove (Jupiter), à savoir au Fils, au «  junior  », au jouvenceau.. Doué (on parle de douance) est celui qui donne, et celui qui reçoit de Dieu –qui lui en rend grâce- doit donner à son tour et ainsi de suite, selon un processus de ruissellement, étant entendu que les choses ne se font pas à contre-courant, d’aval vers l’amont mais bien d’amont vers l’aval, ce qui peut se représenter par une pyramide dont la base sera évidemment bien plus large que le sommet. Il faut arrêter de dire que ce qui est en haut dépend de ce qui est en bas. Or, c’est cette illusion d’optique qu’entretient le processus électoral, comme si le peuple était devenu Dieu. C’est le peuple qui élirait et non Dieu qui choisirait ceux auxquels il a décidé de conférer le pouvoir et les dons qui vont avec. S'il est vrai que le chef a besoin de se poser sur un corps, qu'est ce qu'un corps sans tête  ? Le chef trouvera toujours un terrain d'action mais il est des terrains où les chefs ne poussent pas  ! Mais avec la démocratie, le plus grand nombre aurait forcément raison, ce qui ne peut avoir que des effets pervers sur la bonne conduite des affaires humaines. La démocratie a été inventée par les hommes, ce qui l’inscrit dans la Deuxième Création face à la Troisième Création qui se manifeste dans tout processus dynastique, héréditaire. Et on notera que la papauté correspond du fait de l’élection du souverain pontife à la Deuxième Création si ce n’est que le pape reste au pouvoir jusqu’à sa mort, encore que récemment un pape ait démissionné. Comment préserver le pouvoir d’une minorité martienne par rapport à une majorité jupitérienne quand cette minorité –celle des élus – se voit délégitimer par ses électeurs dès lors qu’elle n’applique pas les directives de ses «  représentés  », de ses mandataires (aux dires d’un Etienne Chouard)  , à moins de croire que le peuple aurait la science infuse, serait infaillible comme on le disait du pape  ? Selon nous, la démocratie serait bel et bien une nouvelle religion avec l’exercice de son culte, que d’aucuns entendent ouvrir aux référendums d’initiative citoyenne  ! On serait ainsi passé, comme le dit Jean-François Colosimo, d’une hétéronomie, d’une loi venant de l’extérieur à une autonomie, à une loi que les peuples se constitueraient eux-mêmes, ce qui définit assez bien ce qui distingue la Troisième de la Deuxième Créations. Pour nous, cela signifie l’abandon du référentiel astrologique au profit de la démarche «  constitutionnelle  » laquelle fixe, détermine, plaque, projette arbitrairement et non sans entêtement une temporalité fictive, factice tout en établissant un processus d’élection du peuple de Dieu, en remplacement de celui prévu au départ. Certes, les ouvriers – ou plutôt ceux qui ont épousé leur cause- soutiennent-ils qu’il n’est pas normal qu’ils ne puissent- le plus souvent - pas profiter des objets haut de gamme qu’ils fabriquent, - mais n’est-ce point -là l’expression d’un certain type de «  contrat  » entre le haut et le bas en contrepartie du ruissellement  ? - mais il n’en reste pas moins que la survie des gens d’en bas dépend largement de l’ingéniosité des gens d’en haut et que lorsque ces derniers ne sont pas à la hauteur, c’est toute la société qui se trouve pénalisée. Autrement dit, il ne serait pas heureux que des gens peu doués vinssent occuper des places stratégiques, ce qui signifie que les dominés ont intérêt à ce que la sélection de dominants soit aussi performante que possible, sinon le pays concerné ne pourra pas exporter et sera condamné à importer, aux dépens de sa balance commerciale et de son niveau d’endettement. Mais n’est-ce pas un mauvais exemple pour ses citoyens qu’un État vivant au-dessus de ses moyens  ? Cela reviendrait à construite une maison avec de mauvais matériaux. C’est pourquoi nous attachons la plus grande importance aux «  ressources humaines  » qui constitueront la richesse principale d’une nation et seront certainement l’objet de plus en plus d’un marché d’import-export. Ces ressources correspondent à ce dont une région dispose naturellement, comme une sorte de don du ciel et que la dite région pourra ainsi troquer, échanger, contre les ressources d’autres régions, sans que cela lui coûte. Bien entendu, il est tout à fait possible que le produit ainsi fourni ne corresponde pas aux besoins du partenaire et dans ce cas, il faudra rechercher un tiers acquéreur et ainsi de suite, ce qui peut passer par une forme de «  bon  », de «  crédit  susceptible de circuler de main en main, ce qui, à la longue, aura pu aboutir à la création de monnaie. Il reste qu’il nous semble toujours préférable d’en revenir à des échanges gracieux entre deux personnes, chacun offrant ce qu’elle peut se procurer aisément et sans effort. Mais encore faut-il connaître de façon exhaustive quelles sont les richesses propres à chaque protagoniste et dont il n’a pas toujours conscience dans la mesure notamment où cela ne lui aura rien coûté. C’est ce qu’on appelle «  payer en nature  ». Le XXIe siècle sera selon nous très attentif au potentiel de chaque individu et ne mettra pas tout le monde sur le même pied, privilégiant en matière d’éducation et de santé (longévité) les groupes les plus prometteurs, d’autant que plus le nombre d’élus est limité, plus la dépense sera faible alors qu’inversement toute politique investissant dans le grand nombre se révélera ruineuse. L’éducation, ne vise pas l’égalité mais sous tend la sélection. On assistera certainement à une multiplication des modèles économiques afin de sélectionner les plus performants et il est inconcevable qu’à l’avenir, l’on s’en tienne à un seul et unique système pour toute l’Humanité  ! Mais la diversité des dispositifs peut être envisagée au sein d’un même État, lequel sera d’ailleurs voué à adopter une politique d’ouverture de type «  empire  » au sens où nous l’avons défini, notamment en ce qui concerne le traitement des femmes et des Juifs. Selon nous, il importe d’encourager les expérimentations, l’émergence de toutes sortes de modèles, de contribuer à les optimaliser en partant du principe que l’un de ces modèles l’emportera sur les autres, comme cela peut s’observer tout au long de l’Histoire. La France est un bon exemple d’une Nation qui l’emporte sur les autres et c’est en ce sens qu’elle a pu être appelée, notamment en Allemagne, «  Grande Nation  » («  die grosse Nation  ») tout comme au sein d’une société il y a de «  grands hommes  », des «  hommes forts  » qui s’imposent et occupent une position centrale. Il n’est pas d’empire qui ne repose pas sur une nation dominante, sur un plan ou sur un autre, culturel, linguistique, artistique, historique, intellectuel, militaire, économique, géographique etc. et la France peut certes cocher plusieurs cases à ce propos. Autrement dit, la diversité sous-tend, conduit dialectiquement à l’élection. Inversement, sans diversité entropique, sans pluralisme- ce qui correspond à l’inverse à de la néguentropie- pas besoin d’élection, pas besoin de laïcité, ce qui confère à l’état un rôle supplétif. Dans le monde, il y a ceux qui donnent et il y a ceux qui reçoivent mais qui en fait bien souvent prennent. Ou en tout cas rongent. L’enfant veut avant tout apprendre et comprendre donc prendre alors que l’homme parvenu à maturité donnera plus qu’il ne recevra car il a compris que ce qu’il y a de plus précieux est ce qui est encore à découvrir. La femme doit être fécondée pour pouvoir œuvrer, ce qui exige que l’homme lui fasse le don de quelque chose qui émane de ses entrailles, pour paraphraser le crédo catholique. Le mythe de la Caverne est lié à l'immaturité de celui qui ne connait le monde qu'au travers de ce qu'on lui en dit: l’enfant ne connait le passé tout comme le futur que par des textes, que par le biais d’une langue et ce n’est qu'avec l’âge qu'il appréhendera les choses par lui-même et saura construire sa pensée à partir de sa perception directe du monde, ce qui lui évitera de poursuivre bien des chimères dont il aura pu constater, avec le temps, qu’elles faisaient long feu. Avec la maturité, l’on prendra conscience de la médiocre qualité des outils dont on nous aura pourvu, à commencer par les mots dont les significations se révèlent souvent beaucoup plus équivoques qu’on avait pu le croire, selon les contextes, selon les dérivations (passage du verbe au substantif, à l’adjectif etc.) A l’instar d’un certain égalitarisme. Par ailleurs, l'on risque de ne connaitre le monde que par ce qu'il est devenu et non au prisme d'un projet initial à restituer ce qui distingue le masculin du féminin lequel se veut aboutissement et accomplissement.(selon la formule des Evangiles) Le policier nous apparait comme celui qui enclenche alors que le juge est celui qui conclut, qui a le dernier mot. . Descartes désignait l’enfance comme la porte ouverte à toutes les aliénations  ; à tous les préjugés, les «  prêts à penser  », du fait de la soumission de l’enfant à toute une culture à commencer par l’apprentissage du langage. Est-ce que nous pensons parce que nous avons appris à parler ou est-ce que nous sommes en mesure de parler parce que notre cerveau le permet  ? That is the question. L’œuf et la poule  ! Le mot clef que nous proposons pour le XXIe siècle est celui de Réparation, ce qui dans le langage hébraïque des Kabbalistes, se dit Tikoun. En effet, le mot réparation – cela rejoint l’idée de néguentropie- comporte une certaine dimension technique  : on répare une machine, un appareil,,  un système. Il ne s’agit pas de laisser les choses en l’état mais de les réformer, c’est-à-dire de retrouver, de restituer leur forme originelle à ce que les sociétés ont élaboré au cours des âges et qui nous est souvent parvenu jusqu’à notre époque en piètre état. Il ressort d’ailleurs qu’à l’instar de toute langue l’hébreu est une langue corruptible qui doit donc être «  réparée  » ce qui n’est pas sans conséquence jusque dans les prières vouées à la divinité. Plus généralement, nous dirons que les Juifs adamiques ont mission de réparer non pas le monde physique mais de veiller à l'ordre social, ce qui passe déjà au premier chef par sa description et la correction des erreurs et des dérives à son propos, qui ne manquent pas de survenir avec le temps. Selon nous, on ne répare le passé qu’au prisme du présent. Celui qui n’est pas à l’aise dans le présent ne saurait corriger le passé puisqu’il ne peut s’appuyer sur ce qu’il perçoit du monde. Il ne peut avoir l’outrecuidance de critiquer ce qui lui est transmis du passé et se condamne ainsi ipso facto à se contenter d’une approche apologétique et structuraliste, où il justifiera les choses telles qu’elles sont devenues plutôt que de chercher à restituer un plan originel mis à mal par la diachronie. C’est ainsi qu’il ne s’agit pas de juger l’astrologie sous l’aspect qui est devenu le sien – ce serait jeter le bébé avec l’eau du bain- mais de restaurer son stade premier car selon nous –et cela relève de ce que nous appelons l’épistémologie projective- tout système est cohérent lors de sa conception et les incohérences signalent des déformations, des distorsions qui indiquent que l’on s’est éloigné de la formulation de départ, celle qui est intervenue à une période fondatrice. L’épistémologie martienne ne correspond ni à l’épistémologie saturnienne, celle d’un univers supra-humain ni à l’épistémologie jupitérienne celle de la technique humaine  . Elle est prise en sandwich entre ces deux approches tout comme le fut la Lotharingie entre la Francie et la Germanie  à la mort de l’empereur Charlemagne. Cette épistémologie intermédiaire à laquelle aurait pu souscrire un René Guénon - ne se réduit ni à ce que notre humanité est en mesure de réaliser ni à ce que la «  Nature  » peut valider au regard de la science «  physique  ». Cette approche est par ailleurs confrontée aux manipulations , aux corruptions, aux contrefaçons, aux dénis car elle traite d’objets- les humains- susceptibles de réagir, de protester contre ce qu’on en dit, à la différence d’un astre ou de quelque outil. C’est tout le champ des sciences sociales qui est concerné dès lors que l’on aura compris que l’organisation de nos sociétés ne dépend ni du champ saturnien ni du champ martien mais bien du champ jupitérien. Il ne s’agit pas ici de renvoyer aux textes réputés les plus anciens mais de reconstituer éventuellement des états antérieurs aux dits textes, ce qui signifie des états qui ne nous sont connus que par le raisonnement, le rapport induction/déduction. Rappelons que toute addition à un texte tend à en modifier la portée, la perspective non seulement du fait de quelque interpolation mais par le seul ajout d’un appendice comme dans le cas de la greffe d’un  » Nouveau Testament  » à la suite d’un «  Ancien  » ou d’un Deutéronome au sein du Pentateuque, sas parler de la mise en place du Livre de la Genèse, avant celui de l’Exode. Toute invraisemblance est susceptible de mettre sur la piste d’une intervention un esprit exigeant et confiant dans ses propres perceptions, sans dépendre de l’avis d’autrui.. L'astrologie se voit méprisée aussi bien du côté des théologiens que de celui des "scientifiques". Les uns refissent de voir que l'astrologie peut parfaitement sous-tendre une certaine idée d'un plan de Dieu -cf. notre ouvrage Le Monde Juif et l'Astrologie- tandis que les autres ne veulent pas accepter l'idée que l'astrologie relève du champ de la Technique avec tout ce qu'elle peut avoir de créatif , encore que cela exige un niveau de technologie supérieur à nos moyens actuels, ce qui renvoie précisément à l’idée d’un Deus Faber. On dira que cette nouvelle représentation de «  Dieu  » - révolution théologique-, en vue de mieux comprendre la Bible, équivaut , toutes proportions gardées, aux nouvelles approches d’Einstein dans le domaine de la physique (masse, énergie E=mc2 etc.). Et la boucle est bouclée. Il y a une dialectique entre les astres et les juifs  : d’un côté un système se déployant et se déroulant inexorablement et de l’autre, une «  présence  » (en hébreu Shekhina) humaine, dans un cas, un ensemble inaccessible physiquement –ce qui sera de moins en moins vrai au cours des prochains siècles – et dans l’autre, une population vulnérable comme l’atteste l’holocauste des années 40 du siècle dernier avec ses millions de victimes juives et ce par-delà toute pratique religieuse. Autrement dit, les astres permettent à Dieu d’être présent dans l’absence ( c’est le tsimtsoum) alors que l’existence même des Juifs relèverait de l’absence dans la présence. Qui ne voit, en tout état de cause, une dimension christique dans la condition juive  ou une dimension foncièrement juive dans le personnage et le destin de Jésus  ? Nous dirons que tout système exige un centre qui s’impose à la fois dans le temps et dans l’espace  : l’idée de peuple élu est sous-tendue par une telle exigence et ce centre ne peut qu’être minoritaire en comparaison de tout ce qui en dépend et gravite autour de lui. A la lumière de la dialectique entre Deuxième et Troisième Créations, il va devenir possible de mieux circonscrire les conditions et les termes de la présence juive au monde en ne nous contentant pas d’abstractions. En effet, la troisième Création est celle d’une humanité appareillée –et dans appareil, il y a «  pareil  »- soucieuse d’occulter voire de nier ses différences. Dès lors, la deuxième Création ne peut que concerner une population n’ayant pas besoin d’être appareillée, qui jouit d’un mode de fonctionnement qui se suffit à lui-même, ce qui ne peut que plaire à son dieu, hostile à toute forme de fabrication comme le montre l’affaire de la Tour de Babel. Mais quid dans ce cas de l’Arche de Noé qui nous semble incompatible avec une telle théologie  et nous avons dit à quel point le Pentateuque avait pu être contaminé par l’idéologie de la Troisième Création. Or la théologie du Deus Faber constitue le véritable monothéisme car croire en un dieu omniscient, omnipuissant, origine de toute chose n’est-ce pas, en vérité, l’idée même de panthéisme (pan en grec, la totalité)  alors que le monothéisme ou plutôt l’hénothéisme (ena en grec  : un ) ne saurait être que la partie d’un tout  ?. Dans le Décalogue (Exode XX,3), il est stipulé  : «  tu n’adoreras pas d’autre dieu que moi  ».et dans Exode 34:14, on lit  : «  Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu  ». Autre veut bien dire que ce dieu n’est pas unique et qu’il n’englobe pas la totalité des dieux. Avec la prophétie jérémienne, on aura compris que ces deux paramètres – le judaïque et le cosmique – se rejoignent dans la mesure même où les Juifs voient leur liberté de mouvement singulièrement entravée  : Chapitre XXXI  : "31 *Voici que les jours viennent, déclare l'Eternel, où je conclurai avec la communauté d'Israël et la communauté de Juda une alliance nouvelle. 32 Elle ne sera pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs ancêtres le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Egypte. Eux, ils ont violé mon alliance, alors que moi, j'étais leur maître, déclare l'Eternel. 33 Mais voici l'alliance que je ferai avec la communauté d'Israël après ces jours-là, déclare l'Eternel: je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur cœur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. 34 Personne n'enseignera plus son prochain ni son frère en disant: «Vous devez connaître l'Eternel!» car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux, déclare l'Eternel. En effet, je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus de leur péché." L’idée de loi divine ne saurait être assimilée théologiquement à une présence ni à une absence, c’est un moyen terme. Il importe de ne pas confondre théologie et politique, le spirituel et le temporel et ne pas mettre sur le compte du théologique ce qui relève du politique. Est-ce que, par exemple, la pérennité de l'institution de l’ةEglise de Rome est susceptible, du fait de la longue durée, de "valider" le message attribué à Jésus? C'est en tout cas un «  fait accompli  ». Il ne faudrait pas sous-estimer les performances humaines faute de quoi l'on risque fort de prendre des vessies pour des lanternes! Une fois abandonnée l'image d'un Dieu à l'origine de l'Univers- celui de la Première Création -, tout puissant, omniscient,, nous sommes -homme marqués par l Deuxième Création, celle de l'homme dieu -obligés d'accepter celle de dieux apparus, manifestés au cours de l'évolution de l'Univers (c'est la Troisième Création) et ne disposant somme toute que de moyens limités, ce qui ne les rend nullement responsables de tout ce qui arrive sur notre Terre tout en n'exerçant pas moins une certaine capacité de programmation de notre monde d'en haut comme d'en bas. On est un peu las d''entendre certains pérorer sur ce dieu imaginaire,, celui des philosophes et des cosmologistes qu'ils parent de toutes les qualités à partir de quelque postulat alors que pour nous, il ne s'agit pas de rêver Dieu mais de le connaître dans son historicité. Mais pour nous, le christianisme est avant tout un anthropocentrisme qui ne saurait rendre pleinement grâce à ce dieu plus tardif de la troisiéme création et qui s'efforce de protéger l'homme de la tentation de devenir dieu. Pour nous le christianisme est plus dans l'immanence que dans la transcendance et il se trouve en conflit avec l'Islam lié à la Première Création aussi bien qu'avec le peuple de la Troisième Création. D'où cette prédilection pour les miracles. Mais l'on ne rappellera jamais assez à quel point la Bible dans son ensemble est marquée par la Deuxième Création, ce qui explique que le Christianisme l'ait fait sienne stricto sensu puisque le mot Bible englobe les deux testaments. . Il est important de préciser que le temps de la Nature n’est pas celui de la Technique  : les paléontologues parlent de millions voire de milliards d’années, alors que le temps technique est singulièrement plus court tout comme d’ailleurs celui de l’astrologie stellaro-planétaire dont le cycle le plus long est celui de Saturne, autour de 30 ans. Dès lors, avec un temps aussi vaste, l’on peut penser que l’on risque de passer- avec des mesures inappropriées, à côté d’enjeux à plus court terme, davantage à échelle humaine au sens de notre humanité présente. . .. La sociologie a vocation à prévoir la répétition de ce qu’elle décrit alors que l’Histoire entrera dans plus de détails spécifiques mais toujours après coup. Selon nous, la Droite se situerait du côté de la sociologie en ce qu’elle tend à vouloir respecter des constantes, des invariants et la Gauche du côté de l’Histoire du fait même de sa dimension aléatoire, permettant d’espérer assez chimériquement un changement inespéré, miraculeux – une divine surprise - dans le cours des choses. La Deuxième Création a le culte du Droit, puisque par là, il est possible de changer l'ordre du monde, le cours des choses, à l'instar des dieux.. Les gens ne jurent plus que par la constitution, le référendum, et le mot justice est immanquablement associé à l’action juridique, le De jure l’emportant sur le De facto. Le goût de la Loi, tant dans la vie publique que privée serait la chose du monde- pour paraphraser Descartes, la chose du monde la plus répandue. D’où l’importance qu’il y aurait à contrôler le législateur. Pour notre part, nous n’avons qu’un respect très modéré pour la Loi, telle du moins que les hommes pourraient l’établir car rappelons que la Science, elle aussi, a ses lois tout comme la Technique ses modes d’emploi, auxquels il faut bien se plier. En ce sens, la Nouvelle Alliance ne serait-elle pas la mise en question de la Loi, telle qu’imposée de l’extérieur  (hétéronomie)? Pour nous, faire de Dieu un législateur- au sens classique du terme, relèverait d’un anthropomorphisme. Le «  Deus Faber  » n’édicte pas des lois, il instaure et impose un ordre des choses en intervenant directement, à une époque ancienne, dans notre programmation génétique. C’est là en quelque sorte le dieu des «  Juifs laïcs  » alors que les Juifs orthodoxes prient un dieu «  universel  », - celui de la Troisième Création comme le font les musulmans- ce qui selon nous recouvre une forme de panthéisme. Autrement dit, le Juif Laïc –tout en se déclarant à tort agnostique et non pratiquant est en quête d’une autre conception de la divinité, qui passe par l’acceptation d’un plan  ? «  astrologique  ». C’est dire que le judaïsme laïc est loin d’être un vase vide, comme d’aucuns le proclament, Il apparaît comme une alternative religieuse et l’on peut dire que le Juif Laïc est un croyant qui s’ignore – quel relève de la Subconscience –si l’on admet que toute quête de vérité est à un degré ou à un autre spéculative et asymptotique si l’on veut éviter le piège des fausses preuves qui n’auraient pour elles que la persistance dans l’erreur partagée par le plus grand nombre. Mais une autre tentation que de chercher à prouver à tout prix, est celle de ne considérer que les éléments que l’on est en mesure d'expliquer, ce qui est la porte ouverte à toutes sortes de dénis dilatoires. Avec l’ère de la Nouvelle Alliance, prématurément annoncée par Jésus (d’où le titre de «  Nouveau Testament  » associé aux Evangiles), les Hébreux passent d’un devoir collectif à un commandement personnel. Autrement dit, chaque homme Juif a mission, où qu’il se trouve, de contribuer à décrypter et donc de célébrer le monde ajouté par le Deus Faber et de révéler de telles clefs aux Nations (Goyim) non pas par adhésion à quelque tradition commune appelée «  judaïsme  » mais bien par l’observation et l’exploration, toujours en progrès. Le Juif a donc un devoir non pas de répéter ce qui a déjà été dévoilé mais bien d’apporter de nouvelles lumières sur l’œuvre de son dieu, et notamment dans le domaine des sciences sociales puisque ce dieu aura associé le ciel et la terre pour forger notre humanité, ce qui constitue une science «  centrale  » englobant à la fois sciences dures et molles. Il ne s’agit pas tant en l’occurrence de contester la réalité décrite par la «  Science  » mais de mettre en évidence ses lacunes, le fait qu’elle néglige en quelque sorte un certain nombre d’événements s’étant produits en cours de route (cf. Alexandre Moatti, Islam et science  ; antagonismes contemporains, Paris, PUF, 2017). Nous dirons que la «  Deuxième Création  » ne relève pas d’une nécessité mais produit de la nécessité  : telle symphonie n’était certes pas programmée pour exister mais son existence peut exercer un impact certain. Telle est la différence épistémologique entre science dure et science «  molle  »  : la nature du rapport à la nécessité. Autrement dit, on ne saurait appréhender l’une selon les critères de l’autre. Le temps de l’accomplissement de la prophétie jérémienne, la seule à annoncer et à préciser ce qu’il faut entendre par «  Nouvelle Alliance  »- ce qui correspond aux «  temps messianiques  » - on l’aura compris, n’avait pas encore sonné à l’époque de Jésus encore que la dispersion qui suivra de peu, faisant contre-point, au rassemblement, corresponde aux juifs de la  Nouvelle Alliance libérés du carcan du collectif , trop longtemps privés du pôle féminin à féconder  qu’est le monde non juif. Soulignons que le «  retour  » et le rassemblement des Hébreux sur une certaine terre – au XXe siècle, le sionisme mais aussi la ghettoïsation exterminatoire à grande échelle voulue et instaurée par les nazis- n’est jamais que le contrepoint de leur diaspora  dans un processus d’aller-retour  de montée, d’exode (alya) et d’exil (Gola) Ce temps est marqué par une nouvelle présence juive au monde, comme cela a pu s’observer objectivement depuis plusieurs siècles et il trouva peut être son expression la plus marquante à la fin du XVIIIe siècle en France notamment et la formule de Clermont Tonnerre nous semble finalement assez inspirée  : «  Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus. Il faut qu'ils ne fassent dans l'État ni un corps politique ni un ordre. Il faut qu'ils soient individuellement citoyens.  » En effet, la Nouvelle Alliance exige une contribution personnelle de la part de chaque Juif et non pas à un niveau collectif, si ce n’est en tant que somme des parties. Il ne s’agit pas d’un plan concerté de la part des Juifs –genre Protocoles des Sages de Sion - mais bien d’une programmation qui les dépasse et les transcende et dont ils ne sont que les instruments. Mais comment, dans ces conditions, repenser le dialogue judéo-chrétien  ? Il est clair que le christianisme, dès son origine, aura marqué la volonté d’un rapprochement entre Juifs et Gentils (Païens). Mais, pour cela, était-il nécessaire que Jésus mourut sur la croix comme semble le laisser entendre l’Epitre aux Ephésiens  ? Fallait-il quelque miracle pour qu’un tel rapprochement eût lieu  ? Non, si l’on admet que ce processus ne saurait stricto sensu changer pour autant les Gentils en Juifs, ce qui serait du coup un réel miracle  remettant en question tout le plan divin  ! Il reste que les Juifs expriment fortement ce que nous avons identifié comme le courant «  jovien  » (jupitérien) face à une approche universaliste, mondialiste. Périodiquement, soit tous les 30 ans environ c’est le courant jovien qui ébranle les structures «  saturniennes  » et met en péril les empires – comme en 1959 et en 1989 - ceux-ci tendant de toute façon à se recomposer voire à s’étendre jusqu’à la nouvelle épreuve de vérité. Ce courant jovien rejette l’idée d’un dieu unique et d’une humanité d’un seul tenant Sur plus de 40 ans, nous avons envisagé plusieurs hypothèses  : division du cycle Saturne par le passage sur les axes des équinoxes et des solstices (Clefs pour l’Astrologie, Paris, Seghers, 1976). Nous sommes ensuite passés au passage de Saturne sur les 4 étoiles fixes royales, et enfin, au retour de Saturne sur sa position natale et les aspects de carré et d’opposition en «  transit  » par rapport à la dite position ce qui aura finalement débouché sur l’astrologie ascendantale ou horoscopie. A contrario, André Barbault opta pour une combinatoire planétaire alors que nous prônions une approche uniplanétaire articulée sur des paramètres non planétaires, ce qui permettait de préserver la structure numérique à base 7. D’ailleurs, beaucoup d’astrologues ont pris l’habitude d’étudier le passage d’une planète au travers des 12 signes du zodiaque –ce qui renvoie quelque part aux étoiles ou au cycle saisonnier- sans donc avoir à combiner les planètes entre elles. La vie sociale doit suivre le principe  :. “The right man, in the right place, at the right time” en recourant à notre grille. Mais si l’astrologie semble bien être le maître des horloges, elle ne saurait déterminer quelque structure spatial et il est vain de vouloir s’en server pour localiser une prévision, comme l’a fait André Barbault quand il associe la planète Neptune à la Russie, ce qui relève d’une géographie sacrée, une chorographie. Il revient à la société de placer les personnes les plus capables, astrologiquement, aux lieux les plus appropriés à leur compétence et à leur capacité, au prisme des ressources humaines. . On aura compris que cette forme d’astrologie n’offre pas une sophistication qui ne pourrait être qu’anachronique au niveau des informations requises pour son bon fonctionnement, Il ne s’agit plus de dresser un thème astral quelconque qui décrirait une situation à un moment donné puisque tout dépend de l’âge des personnes en présence  . Autrement dit, les données sont humaines et non astrales. L’issue ne dépend pas des configurations célestes mais des configurations humaines  ! Autrement dit, il suffira d’ajouter un nouveau protagoniste dans le jeu pour que le résultat final en soit affecté  ; L’astrologie, de la sorte, rend à l’humain une place centrale, mais cela renvoie à une élite de l’humanité et non au tout venant  . On est loin d’un antihumanisme qui voudrait -comme dans le cas de l’astrologie dite mondiale, faire abstraction des personnes  ! L’on a pu être tenté de recours aux critères de l’âge pouic baliser la vie d’une personne mais ce serait bien là un leurre qui prétendrait nous dispenser d’examiner l’état du ciel, à l’opposé de l’esprit d’une anthropocosmologie. Signalons le travail de l’astrologue franco-américain Dane Rudhyar (né Daniel Chenevière, 1895-1985), quant à une structuration astrologique de la vie de 7 ans en 7 ans: on note qu’une telle approche, bien que fondée sur la course d’un astre, est linéaire et non cyclique comme la nôtre en ce que , pour notre part, nous n’avons pas souhaité distinguer synchroniquement les 4 âges l’un par rapport à l’autre, mais seulement diachroniquement (cf. Alexandre Ruperti, Les cycles du devenir, Ed du Rocher, 1989). Ce cycle peut être associé à Saturne ( cf http://www.micheleraulin.fr/userfiles/file/RdF1009_ages_de_la_vie.pdf) mais aussi à la Lune, sur la base d’un jour pour un an. Voilà ce qu’on peut lire sur un site d’astrologie humaniste d’Alexandra Lach (akali-astro.com) La Lune permet ici de parvenir aux mêmes résultats que Saturne  ; "«  Ainsi, à partir de chaque Nouvelle Lune, démarre un cycle d’environ 30 jours, qui correspondent à environ 30 ans de vie, selon la technique des progressions secondaires. Pendant la première moitié du cycle, l’action et la construction concrète seront privilégiées ; pendant la seconde moitié du cycle, l’attention sera portée sur la croissance en conscience. Le mouvement de spirale, d’évolution peut être ainsi observé d’un cycle à l’autre, comme si les occasions se répétaient, et que nous ayons le choix de les vivre à un autre niveau.  »" Grille stéinérienne des âges  de 0 à 70 ans  (non associée à Saturne): Il ne s’agit pas- en tout état de cause- de créer un nouveau monde mais bien de comprendre et de respecter le monde qui est le nôtre en exploitant, en ressourçant, en reconfigurant, en recyclant des ressources anciennes, longtemps oubliées, ce qui vaut aussi pour le modèle évolutionniste.. En vérité, tout ce qui porte la marque du juridique nous apparait comme intrinsèquement humain, «  trop humain  » quand bien même cela accéderait à une certaine durée ou à une durée certaine.  : on pense à l’Eglise qui fête son deuxième millénaire ou à l’Etat d’Israël qui a dépassé le demi-siècle. Vouloir voir dans ces «  performances  » juridiques la marque du divin nous semblerait parfaitement abusif  tout autant que de présenter un «  mariage  », un traité (Rome 1957) conduisant à la création de ce qui a abouti à l’Union Européenne. Ce ne sont là que des artefacts, des artifices. Autant de constructions juridiques qui n’ont rien de transcendantal. On touche là à la question du prophétisme, du prophétique quand il s’agit d’apporter la preuve que ce qui avait été annoncé en est venu à s’accomplir alors que ce ne sont que les hommes qui –par le biais du Droit dans son aptitude à créer une forme de «  réel  » - entendent instrumentaliser le verbe «  divin  ». Pour nous, on l’aura compris, le plan divin ne saurait dépendre de quelque opération juridique. Si plan divin, il y a, il devrait se manifester au niveau non de la Surconscience mais bien de la Subconscience. C’est ainsi que dans notre interprétation de Jérémie XXXI, il ne s’agit aucunement d’accorder quelque crédit à une volonté explicite d’accomplir les «  promesses  » - on pense à la «  Terre Promise  », en remportant quelque victoire militaire, en un instant T mais de se référer à un phénomène échappant à toute gouvernance politique et s’étalant sur un vaste espace-temps, à l’instar de ce que nous croyons devoir percevoir quant à la mutation de l’être juif., depuis environ un demi-millénaire, dans le monde. Les spéculations concernant de telles mutations auront fixé toutes sortes de dates, notamment sur la base de la précession des équinoxes, c’est ainsi que Daniel Ruzo, dont l’œuvre consacrée à Nostradamus s’est révélée précieuse (cf. supra) écrit  qu’en 2137, à propos de l’avènement de l’ère du verseau «  un changement total de mentalité de la planète se sera produit  » (cf. Les derniers jours de l’Apocalypse. Gurdjieff, Bon Yin Ra, Pak Subuh, et les trois chemins, trad. De l’espagnol, Paris, Payot, 1973). Or, selon nous, cette mutation est déjà intervenue depuis environ la fin du XVe siècle, sans que nous puissions fournir une explication «  cosmique  » à un tel constat et cela aura touché essentiellement les «  vrais  » Juifs, faisant, ipso facto, avec les autres. Comme on dit «  Dieu reconnaîtra les siens  ». Pour notre part, nous n’accordons aux enseignements de la précession des équinoxes qu’une importance toute relative, en raison même de l’importance conférée au symbolisme zodiacal duodénaire. Au regard de l’Histoire des religions car cette théorie est au départ le fait de cette discipline (cf. Dupuis et son Origine de tous les cultes) /Il s'agit de partir de l'idée que l'on observe la constellation saillante qui domine au début du printemps, dans l'hémisphère nord. Or, cet amalgme entre le cycle des saisons et le référentiel constellationnel nous semble anachronique en ce qu'il suppose la coexistence hybride entre deux zodiaques, l'un tropique et l'autre sidéral. . Le paradoxe est que de nos jours une telle croyance déterministe, largement répandue, cohabite avec un désintérêt à peu près total pour des étoiles fixes spécifiques –dont la réalité est bien mieux avérée que ne le sont les «  constellations  », assemblages d’étoiles comme leur nom l’indique - chez la plupart des astrologues contemporains alors que pour nous, elles constituent – on pense évidemment aux 4 Etoiles fixes dites royales en rapport avec le tétramophe- un repère indispensable., incontournable. En fait, la théorie des ères précessionnelles nous apparait comme un retour du refoulé stellaire dans l'inconscien collectif., le point vernal jouant le rôle d'une planété parcourant les constellations, à tour de rôle ou plutôt les étoiles les composant, les constituant successivement, ce qui est, en vérité, le schéma que nous préconisons...  De la même façon, la mode des horoscopes à partir d'un signe solaire changeant tous les 30 jours environ-est un subsitut à la prise en compte de l'ascendant stellaire, ce qui exigerait la connaissance du jour, de l'heure du lieu de naissance. Au lieu des maisons calculées à partir du dit ascendnat, on a inventé les "maisons solaires", calculées à pattir de la position du soleil! Une astrologie du pauvre. Substitution: le "signe" n'est plus dès lors déterminé par l'ascendant mais par le soleil Précisons que pour nous, le fait de se référer au zodiaque , comme il en est de même dans l'esprit des astronomes, ne signfie nullement qu'il faille accorder la moindre portée psychologique à une telle donnée car il ne s'agit que d'un mode de repérage lequel pourrait être éventuellement remplacé par d'autres formes de coordonnées avec d'autres types de subdivisions. Quand le juridique des hommes entend relayer l’ordre des dieux, on assiste à une sorte de forcing, une tentative de mettre les dieux devant un fait accompli  ! Ajoutons qu’un véritable empire s’organise autour d’une puissance dominante et dans le cas de l’UE, il nous semble pertinent de penser qu’au départ, il s’’agissait d’une Europe au sein de l’empire américain – ce dont l’OTAN continue à témoigner (cf. aussi le Plan Marshall) - face au bloc soviétique et cela s’est confirmé après l’effondrement de 1989 avec le ralliement à l’UE d’une grande partie des Etats du «  Pacte de Varsovie  ».. Sans les USA, l’UE peut-elle tenir  ? A moins que l’Allemagne n’affirme sa puissance et sa responsabilité comme puissance centrale de la dite UE. La question, en réalité, n’est pas tant de se projeter dans le futur que de reconnaitre des faits, d’en prendre conscience. Notre approche se veut plus scientifique que politique  : il s’agit d’observer et de constater des processus et non de viser à la construction de ce qui risque fort de se révéler une dystopie, ce qui est le penchant viscéral de la gauche. Cela fait penser au jugement de Salomon  : on préfère tout perdre, tout sacrifier plutôt que de laisser l’autre disposer de son bien. Le drame de la promesse s'offre à beaucoup d'entre nous tant dans notre vie privée qu’en tant qu'appartenant à un groupe donné et parfois d'ailleurs les deux paramètres en viennent à se mêler. La promesse, on l'a dit, appartient au registre du prophétique, de ce que nous nous engageons à faire tôt ou tard, ce qui risque de nous amener à quitter la proie pour l'ombre, la réalité pour des fantasmes auxquels nous entendons conférer quelque réalité, ce qui ne va pas sans quelque ubris. Paradoxalement, la promesse peut correspondre à un passé qui interfère avec notre présent comme une sorte de retour du refoulé comme un revenant. Nous avons souvent le sentiment que ce qui s'inscrit dans une longue attente donne sens- à tous points de vue, à notre vie...Pour notre part, nous avons assez "donné" aux engagements anciens comme ce fut le cas de cette femme que nous avons épousée, plus de quinze ans après nous être engagés alors même que nous avions construit notre vie autrement. Et plus tôt encore, que dire de ce départ pour Israël dans notre vingtième année ce qui nous conduisit à changer de vie, de langue, au lendemain de la Guerre des Six Jours laquelle apparaissait comme un aboutissement prophétique, avec la réappropriation de Jérusalem? Et ces deux plans se retrouvèrent puisque c'est justement à Jérusalem que nous rencontrâmes la femme - quelque peu fantomatique - que nous venons d'évoquer e que nous finirions par épouser! Mais est-ce que la femme avec laquelle nous vivons en «  union libre  » depuis des années n’était pas plus légitime que cette revenante porteuse d’une ancienne promesse, qui allait être validée par un «  titre  » officiel  ? On pense à ces prophètes dont la vie reflétait ou annonçait le discours. On rappellera que l'alignement des planètes est une expression qui –on s’en doute- fait sens, pour nous, à plusieurs niveaux, tant au sens propre qu’au sens figuré. Cela implique notamment une dialectique et une alternance de la présence et de l’absence, problématique qui fait sens sur le plan théologique avec la question de l’exil de Dieu ou celui des Juifs. Au cœur du système ternaire que nous avons décrit, la question de ce que nous appelons la médianité (d’autres diront médiation, ce qui renvoie aussi à la "classe moyenne", prise entre deux options, monter ou descendre) se pose, autour de la planète Jupiter, qui fait la jonction entre Mars et Saturne, au sein du système solaire. Quand Jupiter ne joue pas son rôle, les gens d'en bas retombent dans l'anonymat: les politiques ne les reconnaissent plus individuellement sur les marchés, c'est la crise de la politique de proximité. Car les gens d'en bas n'existent socialement qu'en tant qu'ensemble, de par leur "masse" tant en tant qu’électeurs que consommateurs, -ils ne sont que des chiffres dans les sondages et leur horizon est celui de leur vie "privée' alors que la vie des gens d'en haut est publique et bien plus transparente. Rien n’est pire pour quelqu’un d’en bas d’être pris à parti pour rendre des comptes var ces gens se complaisent dans l’obscurité. Avec les Gilets Jaunes, on a une situation paradoxale de gens d'en bas qui se réfèrent à leur vie privée alors même qu'ils ne sont absolument pas disposés à apporter des preuves tangibles de ce qu'ils avancent sur ce plan. Ils sont prêts à interpeller les gens d'en haut mais pas à ce qu²on vienne les interpeller par-delà les slogans qu'ils arborent quant à leurs fins de mois difficiles alors que l'on aimerait en savoir plus quant à ce sujet tabou. On nous parle de la «  pauvreté  » des Gilets Jaunes, il vaudrait mieux parler de leur déclassement, de leur appauvrissement lié à un déplacement, à une migration, à un déficit de sociabilité et donc de solidarité entre eux, ce qui tient symboliquement à l’attachement à un habitat pavillonnaire (cf. Jean Viard, L'implosion démocratique, L'Aube, 2019)) Ajoutrons que l'immigration des personnes etr des machines est fonction du sentiment de tocicité qu'une société est susceptible , à tort ou à raison, d'éprouver à l'encontre de tel type d'actovité, jugée dégradante physiquement ou/et psychiquement, ce qui n'est évidemment pas sans conséquence plus ou moins durable, en termes d'aliénation et de dépendance. Cela dit, et la crise des retraites qui a suivi le mouvement le confirme, tout se passe en France comme si le pouvoir avait été délégué à des autistes fort peu doués pour trouver les bonnes solutions du fait de leur manque d’empathie et d’écoute. Si, face à la «  Nature  », nous nous sentons impuissants, ce n’est pas la même affaire face à la Technique sur laquelle nous pensons avoir un droit de regard  et en ce sens l’empire de la Technique est moins pesant que celui exercé par la Nature. Bien pis, souvent, nous développons face à la Technique des attitudes qui sont empruntées à celles qui sont les nôtres face à la Nature, c’est le cas de notre rapport à certains savoirs, aux langues, aux traditions, voire aux lois alors que dans bien des domaines, nous avons un droit voire un devoir d’inventaire. Comme il est dit au premier chapitre du Livre de la Genèse (versets 26-27)  : On est là face à une affirmation de la dualité mais qu’est-ce à dire  ? Selon nous, cela est lié à l’idée kabbalistique (notamment chez Louria) du Tsimtsoum, de contraction. Pour se libérer, il importe de se décharger sur autrui de certaines tâches, générant ainsi de la complémentarité  ; autrement dit, il faut se retirer, dégager de l’espace pour accueillir l’autre. C’est ce qui se passe lors de la création de la femme  : Genèse II, 18 Yahweh Dieu dit: " Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable â lui." C’est en renonçant à certaines tâches- en s’en débarrassant- ce qui me conduit à déléguer- que l’on parvient à un épanouissement optimal. C’est ainsi que l’homme se voit décharger par la femme de certaines contraintes mais l’on peut aussi penser que Dieu à travers sa Création procède de même. On voit que toute société, toute entité, serait vouée à fonctionner sur deux vitesses et si ce n’était pas le cas, elle ne pourrait s’ouvrir à l’autre non pas pour qu’il devienne semblable à celle mais pour qu’il se maintienne dans sa différence. De même que nous n’élèverions pas d’autres animaux que nous si nous ne les consommions pas, in fine, de même ne ferions-nous pas appel à des «  étrangers  » si ce n’était pour accomplir des tâches dont nos sociétés entendent se dispenser. Ajoutons qu’il est plus facile d’acquèrir ce qui est extérieur que de produire ce qui est intérieur, plus facile de traduire que de créer etc. Et les femmes sont prises dans une telle spirale quantitative/ C’est d’ailleurs là, probablement, un des moteurs de l’évolution de l’Humanité – au sens darwinien du terme- que d’opérer une «  sélection  » quant aux activités jugées les plus nobles, les plus élevées  ! Autrement dit, l’Humanité devrait multiplier les expériences sociales pour, dans un second temps, choisir les plus fécondes. Or, l’humanité actuelle tend –notamment depuis la chute du mur de Berlin (1989)-à préférer une sorte de modèle unique, mettant tous ses œufs dans le même sac, traumatisée qu’elle aura été par le «Rideau de fer  ». Qu’attendre des prochaines décennies sinon à la prise de conscience des méfaits d’un mimétisme exacerbé (cf. René Girard), marqué par le désir non seulement de posséder ce qu’a l’autre mais bien pis de devenir cet autre, voire de se substituer à lui, de le «  remplacer  » in fine  au nom du «  progrès  », du sens de l’Histoire, en passant par le déni du réel   ? Il y a un certain ordre du monde(cosmos) à respecter si ce n’est que cet ordre est décrit par certains comme un désordre  ! Certes, il est un temps pour chaque chose (Ecclésiaste), à savoir que cycliquement, l’on alternera entropie et néguentropie, la néguentropie tenant vers l’unité, l’égalité, et l’entropie recherchant la diversité, la liberté et toute structure est traversée par ces deux mouvements qu’il s’agisse de la famille, de la nation ou de l’empire et c’est probablement ce qui sous-tend les idées, respectivement de gauche et de droite si ce n’est que la Droite englobe de par son entropie la Gauche, ce qui explique que Macron occupe une position centrale comprenant ipso facto la diversité des discours. En fait, selon nous, le clivage se situe entre le Centre entropique et les extrêmes, lesquelles sont néguentropiques, dotées d’un champ de conscience restreint, incapables viscéralement d’embrasser un ensemble plus large. En ce sens, l’approche entropique serait le fait d’une certaine élite. L’on retrouve là le clivage entre un souverainisme néguentropique et un «  mondialisme  », un «  européisme  », un «  impérialisme  », un «  néo-colonialisme  » entropiques. Rappelons que le néguentropique permet à chaque entité d’innover, du fait d’un certain protectionnisme – on pense à la betterave à sucre lors du blocus anglais- même si dans un deuxième temps, les «  trouvailles  » sont vouées à être partagées, récupérées, à un niveau plus large, du fait de l’entropie. Notre civilisation est en manque de centralité, à la fois dans le temps et dans l’espace – et donc de causalité. Il importe que ceux qui correspondent à une dimension –source assument pleinement leur statut, tant le Juif par rapport au païen –que l’homme par rapport à la femme. On peut ainsi espérer que ceux qui sont en aval perdront l’habitude du déni en prenant conscience de leur importance sans chercher à imiter ou à remplacer ceux qui se situent en amont. C’est pourquoi, on ne saurait accepter que l’on qualifie, parfois avec les meilleures intentions, le monde juif de ‘religion  «, parmi d’autres, car ce serait nier sa spécificité et par voie de conséquence, entretenir la confusion même si l’on peut à la rigueur accepter, dans certains cas, le principe du primus inter pares. On ne saurait, en effet, placer sur le même pied d’une part ceux qui espèrent se joindre aux Juifs, comme ce fut le cas à l’origine pour les Chrétiens et les Musulmans et de l’autre les Juifs eux-mêmes tout comme l’on ne confondra pas le doigt et ce qu’il désigne. Au demeurant, si l’on ne peut raisonnablement se convertir au judaïsme, en revanche, un Juif peut tout à fait adhérer au christianisme ou à l’Islam tout comme il peut s’intégrer à telle ou telle culture, quelle qu’elle soit, sans cesser d’être Juif, pas plus d’ailleurs qu’une femme ne saurait se réduire à tel ou tel choix existentiel, ce qui est le fondement de l’exogamie comme pour les Juifs ça l’est pour la diaspora. Nous dirons que les Juifs n’occupent point de places dominantes au nom de quelque conspiration qui viendrait fausser le cours normal des choses mais qu’ ils le font à titre individuel- et sans se concerter- dans les domaines les plus divers et ce sont les observateurs, plus ou moins bien intentionnés, lesquels relèvent, font obligeamment remarquer que ces places dominantes sont statistiquement occupées par des Juifs, par -delà la probabilité démographique -ce qui permet au signifiant juif de trouver son signifié. Les Juifs se doivent à la fois placés au milieu des nations et à la fois en mesure de se retrouver entre eux en un certain temps et un certain espace. Cela dit il nous apparait que la seule façon d’appréhender le fait juif, consiste à l’inscrire au centre d’un plan «  divin  » - ce qui ne réfère pas dans notre esprit à quelque «  dieu unique  » - on l’aura compris- l’insistance sur l’unicité de Dieu nous semblant théologiquement peu pertinente  : nous avons montré qu’il s’agissait avec le monothéisme d’une théologie parasitée par des enjeux politique propres au schisme post-salomonien, survenu il y a environ 3000 ans. Entendons par là que tout système exige, suppose l’existence d’ un «  centre  ». A quoi bon, donc, épiloguer sur les raisons d’une telle centralité alors qu’il s’agit d’une nécessité  ? Pour nous, ce n’est qu’avec l’accomplissement de la prophétie jérémienne que le fait juif aura pu être appréhendé pleinement et on a dit qu’il ne fallait probablement pas, à ce propos, remonter avant le XVe siècle de l’ère vulgaire. Avant cette date, on se sera trouvé dans un temps de préparation et d’attente, éventuellement de purification. En ce sens, nous nous rapprochons du christianisme quand il met l’accent sur la Nouvelle Alliance, si ce n’est que son avènement n’était pas fixé du temps de Jésus et que le centre du système ne peut, par définition, que rester le centre, ce qui est une vérité de La Palice. Epistémologie de la centralité qui nous aura conduit à rétablir un certain ordre des choses et ce dans les domaines les plus divers  : c’est ainsi que le Zodiaque n’est jamais qu’une addition au tétramorphe stellaire, à partir d’une division soli-lunaire de l’année en 12 alors que pour beaucoup d’astrologues, le tétramorphe ne serait qu’un élément issu du dit Zodiaque, les constellations étant calquées, selon leurs dires, sur le cycle des saisons. En réalité, l’astrologie n’a que faire du référentiel saisonnier, ce qui relève du métalangage astronomique inspiré des Livres d’Heures, dont l’influence s’est notamment exercée sur l’iconographie des cathédrales médiévales. L’astrologie devrait logiquement être associée aux nouvelles lunes qui n’ont aucune iconographie propre et qui ne coïncident aucunement avec les équinoxes et les solstices, d’où l’inanité du procès qui lui est intenté autour de la précession des équinoxes. Quant au Pentateuque, il serait repris du Livre d’Ezéchiel, en se présentant comme lui étant antérieur. C’est ainsi que les premières éditons des Centuries de Nostradamus seraient bel et bien antidatées pour ce qui est des éditions des années 1550-1560 et ainsi de suite. C’est ainsi que la femme ne saurait être considérée comme le premier moteur de la procréation en dépit des apparences, pas plus évidemment que le Soleil ne tourne autour de la Terre. Terminons par la mise en évidence d’obstacles méthodologiques et épistémologiques  : Les corpus et autres «  canons  » englobent des textes qui –lorsqu’on les confronte entre eux font apparaitre des contrefaçons, des recyclages dont ceux qui en font usage ne semblent pas avoir pris conscience, préférant s’efforcer qu’il ne saurait y avoir de contradictions puisque les dits textes font partie d’un même ensemble. On aura pu l’observer tout au long de nos travaux et cela ressort d’un déni apologétique refusant toute approche critique. Cela dit, d’aucuns ne se seront pas gênés pour utiliser certains passages de l’Ancien Testament au service d’une condamnation des juifs. Face à certains anachronismes comme la présence de la référence à Israël dans le Nouveau Testament alors même que Jésus s’adresse aux Judéens, à Jérusalem –on pense aux «  brebis d’Israël  »-, l’on a l’impression que la rédaction de certains textes est complètement déconnectée par rapport à la réalité sur le terrain. Tout ce qui touche à la présence de Jésus en Judée sonne faux. Comme dans le cas des Centuries , nombre de commentateurs ne semblent pas avoir pris connaissance des clivages existant du vivant de Nostradamus où cohabitaient vraies et fausses éditions de ses publications annuelles et puisent allégrement dans un corpus qu’ils imaginent d’un seul tenant. De même, Pour les rédacteurs du Nouveau Testament Juda et Israël ne seraient que des synonymes désignant un seul et même signifié  ! C’est ainsi que l’étude de tel ou tel corpus comporterait, selon nous, les leviers susceptibles de mettre en évidence sa corruption, les contrefaçons qui auront interféré. On pense au corpus Nostradamus lequel est constitué non seulement des Centuries mais de tout ce qui touche syncrétiquement de près ou de loin à ce domaine – on pense aux bibliographies de Daniel Ruzo, de Michel Chomarat, de Robert Benazra- (cf nos travaux sur ce sujet). On pense à toute la littérature astrologique, rassemblant en vrac toute une «  tradition  » que d’aucuns tendent à recevoir comme étant d’un seul tenant. À l'instar du Coran qui classe les textes qui le composent tout comme l'est l'ordre alphabétique selon un ordre arbitraire On pense aux dictionnaires d’anglais, de français dont la lecture ne peut que faire apparaitre les emprunts, les empreintes. On pense plus largement aux Histoires de la musique ou du cinéma, de la peinture ou de la poésie, de la philosophie, ou de la politique où la part des hommes et des femmes est mise en évidence, à moins de parler d’une postérité conspirationniste. - Les chercheurs ont tendance à occulter la démarche qui aura été réellement la leur en la présentant selon une forme qui leur semble plus recevable. Or, force est de constater que notre rapport au monde est subjectif, entendons par là que cela passe par une expérience personnelle, ce qui renvoie au cogito cartésien et au Discours sur la Méthode. Si l’on n’a pas eu une expérience du pouvoir, avec ses aléas, comment pourrait-on prendre conscience des conditions de sa cyclicité  ? Si l’on n’a pas une expérience personnelle de la création, comment se rendre compte que tout le monde n’est pas doté de tels «  dons  »  ? L’on est alors tenté de recourir à des expédients sociologiques, liés au milieu, à l’éducation en minimisant la dimension personnelle et héréditaire. Or, nous avons montré qu’il convenait de distinguer entre culture extérieure, acquise et culture intérieure, innée et en quelque sorte instinctuelle. Qui contesterait que ce que l’on peut observer dans le comportement, les aptitudes de tel animal, mammifère, insecte etc. ne vaudrait pas pour tous les membres de la même espèce  sans qu’il soit nécessaire de supposer l’action d’un quelconque dressage  ? Plus largement, notre idée de l’épistémologie des sciences humaines pourrait être ainsi formulée  : les statistiques permettent de ménager la diversité des expériences individuelles et personnelles en évitant tout effet d’annonce. En effet, à la différence des sciences «  dures  », l’objet d’étude risque fort d’être influencé par le propos de l’observateur. On ne peut travailler sur des groupes organisés – ce qui fausse l'expérience mais sur un processus qui prend tournure avec le temps. La force d'un aimant ne se manifester qu'avant que l'aimantation ait pu fonctionner  . Si l’on prend le cas juif, cela signifie que ce qui nous intéresse, c’est le comportement des Juifs en tant qu’individus, dans une quête tout à fait personnelle de description et de compréhension du monde, position qui se place aux antipodes d’une pratique collective plus concertée telle que la préconisent, l’orthopraxie religieuse ou le sionisme et telle que l’imaginent les antisémites. Mais ce sont justement les non Juifs qui sont les mieux placés pour opérer une certaine généralisation laquelle se révélerait toxique pour les Juifs s’ils prenaient trop tôt conscience de leur appartenance à un groupe donné. C’est pourquoi, il est heureux, ironiquement, d’un point de vue méthodologique, que les enfants juifs se fassent une fausse idée du judaïsme- ce qui est au demeurant le cas- de façon à ne pas hypothéquer les conditions d’expérimentation. Moins il y a de conditionnement et plus la démonstration de l'existence d'un collectif sera probante  ! Nous pensons en effet que contrairement aux représentations habituelles, la notion d’ensemble est constituée par le regard de ceux qui n’en font pas partie bien plus que par ceux qui sont de facto englobés dans le dit ensemble. Ce qui revient à dire que l’on ne fait pas partie d’un ensemble du fait d’une volonté mais d’une aptitude, si l’on fait abstraction de ce que nous avons appelé culture externe et qui n’est jamais qu’un vernis, visant à harmoniser superficiellement et artificiellement des données très diverses. Il y a danger à isoler les noms et les verbes des adjectifs et des adverbes lesquels viennent moduler le premier groupe. Un produit sera bon ou mauvis. En astronomie ancienne, on distinguait les étoiles fixes et les étoiles errantes, dites planètes. d'un mot grec En remplaçant étoiles errantes par planètes, on annihilait ipso facto le rôle de l'adjectif. Il est parfois bien commode de faire abstraction du facteur additionnel, adjoint, qui vient qualifier le nom – d'où l forme "adjectif qualificatif, le mot adjectif comme le mot adverbe impliquant l'idée d'addition. Cela fait notamment disparaitre toute forme de dualité, en refusant de préciser le nom et/ou le verbe. .: plus besoin, au fond, d'indiquer ce qu'est lobe: jeune ou vieux, grand ou petit, malade ou en bonne santé, rare ou commun, masculin ou féminin etc. Par voie de conséquence, tout se vaudrait et s'équivaudrait. Dans nombre de domaines que nous avons abordés, nous ne saurions nier la part du ressenti subjectif, intérieur face à une sorte de consigne qui voudrait qu’il faille s’appuyer sur des observations collectives. Nous avons en effet la faiblesse de croire qu’une personne seule est en mesure d’appréhender le monde de façon pertinente et même le regard d’un enfant sur ce qui l’entoure doit être respecté, notamment quand il distingue les choses entre elles avant qu’on ne cherche à lui faire valider ce qui relève du déni, en le décourageant de percevoir par lui-même. Méditons sur cette formule de J. F. Kennedy  : «  Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. " Ce que votre pays fait pour vous, c’est le bagage juridique, linguistique qu’il est censé apporter à chaque personne mais ce que vous pouvez faire pour lui, relève de notre qualité individuelle. Nous nous trouvons face à un dilemme  dans le domaine des sciences de l’Homme  : le propos que nous tenons sur l’objet étudié est susceptible de modifier son comportement ne serait-ce qu’en générant une attente, une crainte, une espérance, une détermination, un mimétisme. Dans la mesure du possible, il est de bonne méthode de ne pas prévenir de ce qu’on aura prévu, de laisser libre cours. C’est ainsi que selon nous il est souhaitable d’observer ce qui se passe en évitant, autant que possible, tout processus de suggestion en encourageant l’indétermination, la mixité pour observer d’autant mieux la formation progressive de clivages, ce qui évite de susciter du déni.