vendredi 2 juillet 2021

Jacques Halbronn La première épitre de 1556 à Henri II était la clef d...

Jacques Halbronn Nostradamus et l'Antéchrist

• Nostradamus et l'Antéchrist par Jacques Halbronn Nous avons eu l'occasion de traiter du thème de l'Antéchrist, notamment à propos de Pierre d'Ailly et de Pierre du Moulin : Pierre d'Ailly et l'Antéchrist. Colloque Européen 16-17 mai 1992 De Pierre d'Ailly à Christophe Colomb, Bulletin de la Société Historique de Compiégne, 1993.Tome 33/ et Pierre du Moulin et le thème du pape Antéchrist, in Formes du millénarisme en Europe à l'aube des temps modernes. Actes du Colloque International de l'Association Renaissance, Humanisme, Réforme, Marseille 10-12 septembre 1998 édités par Jean Raymond Fanlo et André Tournon, Paris, H. Champion, 2001./ Entre ces deux personnages des Xve et XVIIe siècles, se situe Nostradamus, homme du XVIe siècle dont nous traiterons ici de son intérêt pour une telle thématique, ce qui nous conduira à éclairer la source de certains quatrains des Centuries Notre corpus comportera deux documents édités en 1905 et 1906 à Mariebourg Sub st Michaelis Invoc : Reproduction très lisible d'un manuscrit de M. de Nostredame dédicacé à S. S. le Pape Pie IV. Les praedictions de l'almanach de l'an 1562, 1563, et 1564, , daté de 1561. et Michel de Nostredame Almanach pour l'an de grâce 1563. On peut penser que ces « praedictions », de par leur caractère pluri-annuel, complétent un autre manuscrit à savoir le Recueil des présages prosaïques (cf l'édition de B. Chevignard, Paris, Seuil, 1999) et nous montrent une autre facette de Nostradamus, justement plus intéressé par la question de l'Antéchrist qu'on ne le dit généralemen au vu de ses almanachs et prognostications. C'est ainsi, comme on le verra, que le quatrain VIII, 76, dans le second volet, doit être appréhendé au prisme du recueil des « praedictions » « Plus Macelin que Roy en Angleterre » et VIII, 77 « L'antechrist trois bien tost annichilez ». puisque le mot « macelin » trouve son explication dans les dites « praedictions ». On note que dans l'almanach pour 1563, il est fait mention explicitement -p. 29 de l'édition 1905 des dites « praedictions de l'almanach de l'an 1562, 1563, et 1564 », : dans la « prédiction de février » : « en l'année 1562, 1563, 1564 & inclusivement iusques en l'année 1567 » D'ailleurs, le pape Pie IV est mentionné dans le dit Almanach pour 1563 au sein de l'épitre datée du 20 juillet 1562 adressée à Fabrice de Serbelloni ; général pour Nostre Saint Père aux choses de la guerre en la Comté du Venaissin (cf R. Benazra, RCN, op. Cit. Pp ; 55 et seq Dans l'almanach pour 1563, Nostradamus reconnaît qu'il ne peut tout annoncer : (p. 20) dans les prédictions de janvier « combien (=bien que) qu'il me soit à demy défendu de ne manifester ce que les astres démonstrent » Nous reprendrons ici un texte mis en ligne en 2012 sur le site propheties.it de Mario Gregorio ; 121 - Antoine Crespin et le quatrain VIII, 76 Plus Macelin que roy en Angleterre Par Jacques Halbronn On sait que l’une des questions lancinantes concernant la genèse des quatrains centuriques tient au fait qu’Antoine Crespin, dans les deux éditions de ses Prophéties dédiées à la nation française et à la puissance divine, y a inscrit un grand nombre d’éléments qui recoupent des quatrains centuriques. Est-ce le signe que Crespin avait, au début des années 1570, eu sous les yeux une édition à 10 centuries, puisque les quatrains ainsi concernés se répartissent entre les deux premiers volets de l’ensemble centurique ou bien est ce l’indication que l’on aurait récupéré des textes de Crespin pour confectionner une partie des quatrains répartis entre les dix centuries ? Il apparait au réexamen d’un manuscrit insuffisamment exploité, dont le collectionneur de nostradamica Daniel Ruzo avait une copie, à savoir Les praedictions de l’almanach de l’an 1562, 1563 et 1564 (sic), daté du 20 avril 1561 repris dans une Reproduction très fidèle d’un manuscrit inédit (sic) de M. de Nostredame, dédié à S. S. le Pape Pie IV, Marienbourg, 1906. Robert Amadou s’est fortement intéressé au document dont il s’agit ici[10] dans une annexe de son « dossier » L’astrologie de Nostradamus’, Poissy, ARRC, 1992 (pp. 402-413) sous le titre « Nostradamus au Pape Pie IV. Lettre ouverte (1561) » Pour Robert Amadou, cette épitre-préface au Pape, en italien, est apocryphe : « Nous tenons pour apocryphe le texte, différent des deux précédents, d’une prétendue lettre de Nostradamus à Pie IV qui n’existe plus qu’en traduction italienne » . Amadou n’a pas vu qu’il ne s’agissait pas de l’épitre mais de la Préface, tronquée, qui lui fait suite... Quant à Robert Benazra il passe à côté de la « Préface », coincée entre l’épitre au pape et les prédictions pour 1562 (Les pronostications et almanachs de Michel Nostradamus, site CURA) : « Le XVIe siècle nous a transmis un manuscrit en français comportant plusieurs passages autographes de Nostradamus Les Praedictions de l'almanach de l'an 1562, 1563 et 1564 par M. Michel de Nostre dame Docteur en medicine. Faciebat M. Nostradamus. Salonae petreae provinciae. XX Aprilis 1561. Cette copie manuscrite de 222 pages est restée inédite. Les Prédictions sont dédiées au Pape Pie IV dans une épître, datée de "Salon de Craux en Prouence, ce XX avril 1561". Malgré son titre, l'ouvrage porte essentiellement sur l'année 1562, avec quelques anticipations pour les années suivantes. Il ne semble pas que ce manuscrit destiné au pape lui fut envoyé, car on remarque dans le texte de nombreux espaces blancs, prouvant que Nostradamus n'avait pas entièrement revu son texte. On sait effectivement que le secrétaire de Nostradamus laissait des espaces blancs, à remplir plus tard, quand il n'arrivait pas à lire le texte original. Les troubles du printemps 1561 à Salon et la fuite de Nostradamus à Avignon expliquent sans doute ces particularités. » Or, la fortune de l’ouvrage en Italie précisément pour des années ultérieures prouve qu’il n’en est rien. L’éditeur du manuscrit qui, lui, a compris, le lien entre le texte français et le texte italien, écrit en marge « Macelin Boucher, v . Barozzi 1566, fol.. 9 verso », ce qui est pertinent puisque le manuscrit en question a été traduit, du moins partiellement, en italien, en ce qui concerne la fin de la « Préface », et que Francesco Barozzi en a fait un commentaire dans ses Annotationi au chapitre V de son Pronostico Universale, Bologne, 1566.(BNF V 1193) « Delli horibili specttacoli & avenimenti dell’anno 1567. On prendra pour exemple le cas du quatrain VIII 76 dont certains éléments se trouvent dans les Prophéties du dit Crespin. On ne peut s’empêcher de faire un rapprochement entre ce quatrain et un passage, situé à la fin de la « Préface » que Nostradamus consacre à la période allant jusqu’à l’an 1570, et qui fait suite à son épitre à Pie IV. En fait, l’ensemble ne va guère au-delà de 1567, comme d’ailleurs son almanach. Il faudrait vérifier si le dit almanach fait écho à de telles prédictions apocalyptiques. « Et ne veux rien mettre de l’an 1567 que dans le mois d’Avril naistra un (sic) de quelque grand Roy et monarque, qui fera sa fin cruelle et sanguinolente mais la ruine de son régne oncques ne fut pire ne plus sanguinaire. On le nommera MARCELLINUS mais on lui ostera de son nom l’R.’ » Si on enlève, le R de Marcellinus, on arrive à macellinus, ce qui nous renvoie à « macelin », boucher, Ce qui est à rapprocher du quatrain VIII 76 : En latin, le macellum est le « marché aux viandes » Le quatrain ne restitue pas le jeu de mots et ne fait sens que par référence au texte en prose. « Plus macelin que roi en Angleterre Lieu obscur nay par force aura l’empire Lasche sans foy, sans loy saignera terre Son temps s’approche si pres que je souspire » Ce quatrain est souvent utilisé pour qualifier Cromwell (Garencières, 1672) et plus tard Napoléon.. On trouve le premier vers chez Crespin : « A la maison de monsieur de Cursol Plus macelin que roy en Angleterre, lieu obscur nay par force aura l’empire, froid, siccite, danger vers les frontières, mesmes où l’oracle a pris commencement » On trouve le mot « boucherie » dans l’almanach de Nostradamus pour 1565 : « L’oracle qui est en apres présage de merveilleux ?????as par la mort de plusieurs par la inenarrable cruauté d’un qui sera cause d’une grande boucherie » Nous pensons que Nostradamus a fait un jeu de mot, il est passé de boucher, macelin, à Marcellinus. Dans les années 1560, un ouvrage joue un rôle important, sous le nom de Livre merveilleux contenant en brief la fleur et substance de plusieurs traictiez tant des Propheties et revelations qu’anciennes Chroniques, ouvrage lié au nom de Telesphore de Cosenze.[11]. et qui porte un nom très proche de celui qui sera associé au Mirabilis Liber, alors qu’il ne faut pas confondre les deux recueils de « prophéties et révélations » On y parle de Satan « mis hors de prison ». et qui va régner un temps mais « en l’an 1569, la terre changera de seigneur » (In Prophétie de l’abbé de Cambrézy, trouvée en un vieil exeplaire,laquelle commence au regne du Roy François, à la fin du recueil, Fol 52 verso). Certaines éditions portent l’année 1566 en page de titre. Par la suite, l’ouvrage sera doté d’une annexe lui permettant d’être en prise sur les années 1580. - Barozzi cite littéralement et mot à mot le passage de Nostradamus concernant un avenir très proche, puisque son texte parait en 1566, en le reprenant d’une traduction italienne parue depuis peu et dont a conservé plusieurs éditions : « L’anno 1567 nel mese d’April nascera un di cualche gran Re & Monarcha (..) & si chiamera Marcellino ma sara levato dal suo nome la R. » Barozzi pense qu’il doit s’agir d’un Antéchrist « tutto contrario » au Christ Il est étonnant que l’on n’ait pas fait le rapprochement avec le quatrain VIII 76, du fait de ce mot Macelin si particulier en français. Il est clair que Barozzi n’a pas connaissance, à l’époque, des Centuries et pour cause. Epilogue On nous dit que l’almanach de Nostradamus pour 1567 est introuvable bien qu’il ait été réédité – on en connait actuellement la seule page de titre, au début du XXe siècle. Heureusement, nous disposons de sa traduction imprimée en italien Almanach per l’anno DMLXVII composto per M. Michele Nostradamo Monte Regale; conservé à Cracovie (Pologne), daté du 15 juin 1566. C’est la continuation du programme de 1563 qui devait couvrir jusqu’en 1570- en fait il n’était pas allé plus loin que 1567. Cette fois, Nostradamus a en vue les années 1567, 1568 & 1569/1570/. On aura compris que selon nous, un certain nombre de quatrains des centuries sont composés à partir de prédictions en prose de Nostradamus et que cela ne se limite pas aux seuls quatrains des almanachs. En ce sens, Nostradamus serait bien l’auteur de quatrains centuriques mais de façon indirecte, c’est à dire que sa terminologie se serait maintenue mais non l’agencement de son discours. En ce qui concerne les épitres en prose figurant en tête des deux premiers « livrets », nous relèverons deux points. En ce qui concerne la Préface à César, le mot Préface pourrait se référer à l’almanach pour 1562, où ce mot figure à deux reprises. Que penser, par ailleurs, de ce passage (p. 138) « J’ai réservé à cette calculation et autres présages pour un petit opuscule apart où plus amplement j’ay mis par escrit ses significations « ? Ailleurs : « comme plus à plein je déclareray à la préface du présent présage » On rapprochera ces extraits de la fin de la Préface à César qui pourrait en dériver : « comme plus à plein i’ay rédigé par escrit aux miennes autres prophéties » et « espérant toy déclarer une chacune prophétie des quatrains ici mis ». Il est peu probable que les explications annoncées de Nostradamus se limitaient à des séries de quatrains. A l’évidence, Nostradamus, comme le montre l’almanach, dans sa version complète, pour 1562, nous montre au contraire un homme qui entend se faire comprendre sans détour. En ce qui concerne l’Epitre à Henri II, nous noterons que dans l’épitre au Pape, ce n’est pas au roi (mort en 1559) mais à la reine mère que Nostradamus déclare transmettre ses recherches : « laquelle préface au commencement de ma calculation je communiquay à la Sérénissime Maiesté de la Royne, Régente du Royaume, monarque d’incomparable débonnairité « Entendez par « préface » non pas l’épitre qui justement la précède et l’annonce mais une présentation d’ensemble. Nous découvrons un autre visage de Nostradamus, qui n’est celui du poéte qui se cache derrière un certain hermétisme se prétant à toutes les lectures, ni celui de l’astrologue ne considérant que l’année qui vient. A partir des années 1560, c’est un Nostradamus qui n’hésite pas à embrasser plusieurs années à la fois- ce qu’il faisait d’ailleurs dans ses consultations (cf Lettres Inédites, intr. J. Dupébe,Droz, 1983) - et à dire les choses de façon assez forte pour que tout le monde comprenne et se prépare. La connaissance des textes en prose est d’autant plus importante qu’elle sous-tend littéralement les quatrains qui en sont issus/ Quant à Crespin, peut-être a-t-il eu accès aux traductions italiennes du manuscrit, lui qui semble assez fortement marqué par l’Italie. Ainsi sa Pronostication générale est située en la cité de Messsine, Sicile , au 17 juin 1572. Mais quand il emprunte aux Prédictions pour 1562, cela ne peut se faire qu’en ayant eu accés au dit manuscrit, ce qui suppose bel et bien une proximité avec le cercle restreint familial et les documents dont le testament de 1566 leur a confié la garde » On notera que même si certains n’ont pas eu accés à l’édition « Mariebourg » du début du siècle dernier, comme Benazra, il leur restait la possibilité d’en prendre connaissance par le biais des traductions italiennes. Reprenons ce passage de notre étude de 2012 : -« Barozzi cite littéralement et mot à mot le passage de Nostradamus concernant un avenir très proche, puisque son texte parait en 1566, en le reprenant d’une traduction italienne parue depuis peu et dont a conservé plusieurs éditions : « L’anno 1567 nel mese d’April nascera un di cualche gran Re & Monarcha (..) & si chiamera Marcellino ma sara levato dal suo nome la R. » Barozzi pense qu’il doit s’agir d’un Antéchrist « tutto contrario » au Christ Il est étonnant que l’on n’ait pas fait le rapprochement avec le quatrain VIII 76, du fait de ce mot Macelin si particulier en français. Il est clair que Barozzi n’a pas connaissance, à l’époque, des Centuries et pour cause »Il ne connait la forme « macelin » ni par VIII 76 mais bien du fait de l’Epitre de Nostradamus au Pape. Reste la question du premier vers qui se retrouve chez Crespin (cf nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat, 2002): « A la maison de monsieur de Cursol Plus macelin que roy en Angleterre, lieu obscur nay par force aura l’empire, froid, siccite, danger vers les frontières, mesmes où l’oracle a pris commencement » à rapprocher du quatrain centurique en ce qui concerne les deux premiers versets. « Plus macelin que roi en Angleterre Lieu obscur nay par force aura l’empire Lasche sans foy, sans loy saignera terre Son temps s’approche si pres que je souspire » On admettra que le quatrain du moins en sa première moitié aura été repris de Crespin et non point directement de l’Epitre à Pie IV. Quant à Crespin, il a bien fallu qu’il se serve de la dite Epitre de Nostradamus à Pie IV que ce soit en français ou en italien, ce qui montre la complexité de la relation entre Crespin et Nostradamus. Certes, on aura repris des éléments de Crespin pour fabriquer certains quatrains mais Crespin lui-même avait déjà emprunté à Nostradamus, non pas en ce qui concerne ses centuries mais pour ce qui est de son épitre au Pape. Nous avions rassemblé tous les éléments du puzzle mais n’étions pas encore parvenu à l’assembler correctement et une fois de plus, il nous est revenu de le faire puisque d’autres chercheurs n’ont pas su profiter en temps utile des pièces du dossier qui leur avait été fourni, il y aura 20 ans dans quelques mois. Revenons à ce propos sur le premier élément fourni il y a 30 ans dans le Bulletin Réforme Humanisme Renaissance (n°33) : « Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus(1561) » que ni Chomarat ni Benazra n’avaient répertoriées dans leurs bibliographies de 1989 et 1990, où nous reproduisons en fac simile des pages des traductions italiennes (tous conservés à la BNF) et pas moins de trois pages de titre en cette langue : Li Presagi et Pronostici di M. Michele Nostradamo quale principiando l’anno MLXV etc (..) diligentemente estratti dall Originali francesi, dont Nostradamus fut lui-même l’éditeur et pas seulement l’auteur -comme l’indique la page de titre » Michele Nostradamo Medico di Salon de Craux in provensa Alla Santita di Papa Pio IIII(..)Con privilegio del Re & di S.S. Ce document est probablement le plus remarquable puisqu’il atteste de l’initiative même de Nostradamus, peu avant sa mort, pour rayonner hors de France avec un privilége du pape. Pronostico universale( …) raccolto dalli Presagi, del Divino Michel Nostradamo, Bologne 1566 de Francesco Barozzi, Vero Pronostico calcolato dall Eccelentissimo astrologo (…) M. Michel Nostradamo Francese Il qual narra diligentemente le perverse calamita che deve incorrerera l’anno 1566, Bologne, Alessandro Benatio, 1566 Nous reproduisons à titre de curiosité quatre notices de la BNF puisque la BNF a mieux conservé les éditions italiennes que françaises de la production de Nostradamus de son vivant. Force est de constater que la recherche aura subi les conséquences de l’obstacle linguistique et que ces textes n’auront pas été sérieusement traités avant notre étude de 1991. Auteur(s) : Nostradamus (1503-1566) Voir les notices liées en tant qu'auteur Titre(s) : Il Vero Pronostico calcolato dall' eccellmo astrologo et filosofo M. Michel Nostradamo Francese, il qual narra diligentemente tutte le perverse calamità, che deve incorrere l'anno 1566... [Texte imprimé] Publication : In Bologna : per Alessandro Benatio, 1566 Description matérielle : In-4° , 4 ff., fig. au titre, notes mss. Notice n° : FRBNF31025934 Barozzi, Francesco (1537-1604) Pronostico universale di tutto il mondo, il qual comincia dal principio dell' anno 1565 e finisce al principio dell'anno 1570, raccolto dalli "Presagi" del divino Michiele Nostradamo et dalli pronostici di molti altri eccellentissimi autori... per M. Francesco Barozzi,... libraria del "Mercurio" Livres Consultable sur Gallica 2 1564 Nostradamus (1503-1566) Li Presagi et pronostici di M. Michele Nostradamo, quale principiando l'anno M.D.LXV. diligentemente discorrendo di anno in anno fino al 1570... Diligentemente estratti dalli ori-ginali francesi, nella nostra italica lingua... Livres 3 1565 Nostradamus (1503-1566) Li presagi et pronostici di M. Michele Nostradamo Francese , quale principiano l'anno M.D.LXV diligentemente discorendo di anno in anno fino al 1570... diligentemente estratti dalli originali francesi nella nostra italiana lingua... Livres Consultable sur Gallica Notre article de 1991 est accessible sur : https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_1991_num_33_1_1808 et résumé sur https://cour-de-france.fr/histoire-et-fonction/histoire-et-fonctionnement/politique-et-religion/etudes-modernes/article/une-attaque-reformee-oubliee-contre-nostradamus-1561 JHB 02. 07 21 Amalgames autour des idées de dieux et d’hommes Par Jacques Halbronn Une grande confusion régne présentement dès qu’il est question de dieux et/ou d’hommes comme s’il n’y avait qu’une seule catégorie de dieux et/ou d’hommes. Dans le Livre de la Genése, notamment, de quoi s’agit-il ? Et même , il nous faut nous demander s’il est question du même dieu dans les premiers chapitres de ce Livre ? Pour nous, le dieu du premier chapitre de la Genése est un dieu qui a structuré notre humanité terrestre ainsi que le systéme solaire, ce qui est somme toute fort peu de choses en comparaison de l’immensité de l’Univers. Ce dieu n’est ni le dieu de Spinoza –Deus sive Natura- ni l’homme-dieu en tant que créateur au niveau