mercredi 13 avril 2022

Jacques Halbronn Réponse à un texte de Roger Héquet ("corruption de l'astrologie")

Jacques Halbronn Réponse à un texte de Roger Héquet (« Corruption de l’astrologie ») Nous réagirons à ce passage qui place les astrologues face à un dilemme, à une double contrainte: où est le probléme? »Pour ces professionnels, surtout ne rien changer à l’astrologie.. faire simple, compréhensible par le plus grand nombre, quelques recettes par l’astrologie comme il y en a par la psychologie. L’astrologie populaire se vend bien ? Faisons de l’astrologie populaire. Et du commerce avec. Faire en sorte que chacune et chacun ai chez soi, pour se détendre après le travail, son petit logiciel d’astrologie comme les enfant ont leur Nintendo et restent en relation avec le « site mère ». On fait de l’astrologie par Internet comme on joue à présent en réseau, on line dit on » A vrai dire, nous ne voyons aucun mal à rendre l’astrologie « simple » et « compréhensible », à la portée de tous car telle est bien nous semble-t-il sa raison d’être; Héquet a un réflexe « corporatif », il veut « sauver » la profession qu’il ne faudrait pas galvauder, brader. Et nous dirons qu’en effet, pour que l’astrologie sorte de son ghetto, de son usine à gaz, elle doit se simplifier, se délester. L’astrologie n’a pas besoin d’informatique pour exister, de calculs sophistiqués avec une astronomie constituée en partie de planétes invisibles à l’oeil nu. En fait, il y a selon nous deux niveaux d’astrologie, un niveau conscient qui est en phase avec la vie de la Cité et donc à la portée de tout citoyen et un niveau subconscient tout comme notre corps comporte ces deux niveaux: d’une part, les gestes que nous faisons et de l’autre le sang qui circule dans nos veines. Ce qui nous intéresse, c’est l’astrologie « consciente », celle dont nous pouvons suivre les phases, les périodes et nous organiser, collectivement, en connaissance de cause. Abordons un autre extrait du texte de Héquet : « Etre lucide et voir enfin et déjà que nous sommes loin, très loin, avec nos anciennes pratiques, de pouvoir un jour monter les premières marches d’une académie scientifique. Ca il faut le savoir… Après 3000 ans de grands discours et de recettes de toutes sortes, de grande conjonction en petite lunaisons, l’astrologie est encore et toujours plus considérée comme une croyance populaire et mythologique par tous ceux qui sont en charge de l’étude ou du moins de l’observation de sa fiabilité et efficacité (…)D’un côté un produit fini et qui se doit d’être considéré ainsi pour se vendre et être consommé, de l’autre l’ambition « folle » d’emmener un jour l’astrologie, en tant que telle, a l’Université. » Comme on l’a dit plus haut, il y a une astrologie subconsciente qu’aura bien exploré statistiquement, depuis les années Cinquante du siècle dernier, Michel Gauquelin avec sa typologie professionnelle liée à un ensemble de planétes mais cette astrologie ne donne pas de dates, ne fixe pas d’échéances, ne circonscrit pas de périodes, de durées. Selon nous, il est certes utile d’identifier des tempéraments, des caractères et il est certain que la typologie basée sur les signes zodiacaux doit être abandonnée. Reste l’astrologie dite mondiale et Héquet s’y référe dans son « manifeste », elle correspond à cette astrologie « citoyenne » évoquée plus haut mais il importe qu’elle prouve sa fiabilité, ce qui n’est certainement pas le cas au vu du bilan prévisionnel du dit Barbault. Mais on ne tirera pas sur une ambulance. Héquet nous parle de reconnaissance universitaire. Ce n’est certainement pas du côté des sciences « dures » qu’il convient de situer l’avenir de l’astrologie, sous prétexte qu’elle se servirait de quelques données astronomiques car celles-ci concernant essentiellement l’astrologie « inconsciente », celle qui fonctionne à notre insu. D’ailleurs, l’Université reconnait bien les sciences sociales, politique, religieuse, linguistique etc et pourrait donc reconnaitre l’astrologie, si elle gagnait en fiabilité et se présentait comme un outil au service de la conduite de la Cité, y compris dans la fixation des mandats électoraux. et surtout comme un outil « simple et compréhensible » par tout le monde, perspective qui horripile Héquet. Il est vrai que son astrologie (ACB Astrochronobiologie), à Roger Héquet est tout sauf « simple et compréhensible » et exige de passer par un logiciel dispensant de calculs compliqués et d’ailleurs, sans l’informatique, cette astrologie ne pourrait exister, ce qui montre qu’elle n’avait aucune chance d’accompagner l’Humanité depuis des millénaires, ce qui n’est pas son moindre défaut. L’idée selon laquelle, ce ne serait qu’à présent, notamment depuis la découverte de nouvelles planétes, que l’astrologie parviendrait enfin à son plein épanouissement reléve d’une forme de mystique messianique faisant des astronomes des prophétes. Texte de Roger Héquet Corruption des enjeux de l’Astrologie : Les marchands sont parmi nous et contribuent largement à miner la culture astrologique en entraînant derrière eux, par contrat ou simplement parce que le commerce est le commerce, les maisons d’éditions, les librairies, les salles de conférences, la consultation, les formations, etc.…. On peut en effet se dire que si la chose s’est passée ainsi c’est que cet outil astrologique convenait parfaitement au plan marketing de ces commerciaux. Un sentiment populaire favorable et profondément ancré dans quelque subconscient, aucun « devoir de résultat » officiel qui serait d’une quelconque académie ou d’un quelconque Ordre, une science qui n’en est pas une, après quand même plusieurs millénaires de pratiques et recherches et qu’on peut ainsi modeler à sa guise pour une plus grande rentabilité. Pour ces professionnels, surtout ne rien changer à l’astrologie.. faire simple, compréhensible par le plus grand nombre, quelques recettes par l’astrologie comme il y en a par la psychologie. L’astrologie populaire se vend bien ? Faisons de l’astrologie populaire. Et du commerce avec. Faire en sorte que chacune et chacun ai chez soi, pour se détendre après le travail, son petit logiciel d’astrologie comme les enfant ont leur Nintendo et restent en relation avec le « site mère ». On fait de l’astrologie par Internet comme on joue à présent en réseau, on line dit on… Un peu de marketing et les recettes astrologiques se vendent comme se sont vendus les recettes du bain de siège de Rica Zaraïl à une certaine époque. Le plus important n’est pas que quelques marchands vivent bien en faisant de la soupe mais qu’ils aient eu et ont les moyens d’imposer cette soupe comme étant la seule intéressante parce que la plus lucrative. La vendre aux maisons d’édition, aux librairies spécialisées les plus marchandes, aux concepteurs de logiciels, mais surtout, par le net et les conférences, aux étudiants sincères qui en sont à leur première approche et qu’on sacrifiera dans leur saine curiosité, leur esprit critique, dans quelque formatage économico-astrologique efficace. Imaginer les voix de la « Star académie » sur 95 pour cent des radio et sans cesse…. Et bien l’astrologie que ces gens là nous servent est l’équivalent pour l’astrologie de la star académy pour la musique. On aura fait croire suite aux travaux des 50 dernières année que, c’était fait, nous étions arrivés après 3000 ans de recherche et qu’à présent il ne convenait que d’exploiter la chose…. Barbault après 30 ans d’attente réussissait Sa prévision, il attend maintenant sa prochaine en 2055 je crois. Une étude statistique montrait qu’un militaire était plus sûrement né martien…Alors on bloqua tout en l’état et on exploita. Ce fut « chacun pour soi », aux plus filous de gagner leur vie avec ce matériau grossier, en inscrivant sur le fronton de leur officine « Ca me suffit », et aux plus sincères ou moins marchands, à ceux qui refuseront cet état de fait, de crever de faim et d’être marginalisés. Sinon d’abandonner complètement toute activité de recherche. Que pouvons nous faire contre ça ? Déjà réveiller notre esprit critique. Etre lucide et voir enfin et déjà que nous sommes loin, très loin, avec nos anciennes pratiques, de pouvoir un jour monter les premières marches d’une académie scientifique. Ca il faut le savoir… Après 3000 ans de grands discours et de recettes de toutes sortes, de grande conjonction en petite lunaisons, l’astrologie est encore et toujours plus considérée comme une croyance populaire et mythologique par tous ceux qui sont en charge de l’étude ou du moins de l’observation de sa fiabilité et efficacité. Plus de 3000 ans !!!! On aura depuis tout inventé : les plus grandes philosophies, l’électricité, la voiture, les fusées, on aura marché sur la Lune, les satellites, la psychanalyse, la physique quantique, l’informatique, la chimie moderne, l’algèbre, l’astronomie des constellations de galaxies, tout… Et l’astrologie ? On aura juste découvert les moyens de bien vendre son aura populaire. La croyance en elle . Elle en est resté, malgré un outil aussi performant que l’outils informatique, à l’époque des bouts de bâton et des a peu prés systématiques. Le zodiaque devient une fleur, un blason, un autel… et se vend bien. Dés lors ou on aura accepté que notre science devienne une science humaine, une science « molle », en abandonnant l’ambition qui devait continuer à être la notre de la mener là où elle aura un jour sa place, dans toutes les facultés de science, on aura ouvert la porte à toutes les aberrations comme à tous les marchands du temples ! Une science humaine non reconnue et si populaire dans l’esprit des gens ? Une mine d’or pour un master en nouvelle économie. La seule déontologie qui se voudrait en vigueur en France est celle de la fdaf : quelques rappels du code du commerce et du bien vendant, c’est tout. Sans adhérer à un quelconque code de déontologie on peut aussi avoir une conscience. En ces temps décadents pour notre discipline l’astrologue ne peut se reconnaître que dans celle ci. L’astrologie deviendra peut être, un jour, quelque part ou dans quelques unes de ses dimensions un produit public mais alors, au moins, il sera un produit fini et qui aura fait toutes les preuves de l’efficacité recherchée d’elle. La seule destinée commune que nous puissions avoir, astrologues, est celle d’une astrologie que nous devons emmener au monde, efficace et utile à sa marche comme à celle de l’humanité. La destinée des hommes et femmes astrologues ? Ce n’est plus là qu’affaire intime. Dans ce contexte détestable : quelle ambitions communes ? Quelle destinée commune ? D’un côté un produit fini et qui se doit d’être considéré ainsi pour se vendre et être consommé, de l’autre l’ambition « folle » d’emmener un jour l’astrologie, en tant que telle, a l’Université. »

jacques Halbronn Le dilemme de la précision en astrologie

Jacques Halbronn Le dilemme de la précision en astrologie Astronomie et astrologie ne sauraient avoir le même rapport à la précision, cela distingue sciences dures et « molles » (ou sciences humaines). Mais la fréquentation de l’astronomie donne lieu à une certaine « déformation professionnelles » chez maints astrologues pour qui l’astrologie devrait introduite et imposer précisément plus de précision dans les sciences « molles. A quel degré de précision pourrait-on donc prétendre en astrologie? Pour notre part, nous préférons la notion de fiabilité à celle d’hyper-précision. Le mieux n »est -il pas l’ennemi du bien. ¨Plutôt que de chercher une précision frappante au prix de quantité d’échecs, il nous semble plus sage de perdre en précision en acceptant certaines marges de manoeuvre et de garantir zéro échecs dans les fourchettes, les fenêtres proposées. En vérité, les marges que nous concevons sont fonction de la notion de période. On sait qu’une saison couvre trois mois, qu’une semaine couvre sept jours et ainsi de suite. Dire que tel événement aura lieu en telle saison et que cela « marche »; n’est pas si mal, surtout si l’on a « juste » sur une grande série de prévisions et non de temps à autre, à l’avenant. Mais certains perfectionnistes feront la fin bouche. Ils se disent que l’on oubliera les échecs mais que l’on se rappellera surtout les victoires « en plein dans le mille » (« bull ») tout comme les joueurs au casino qui ne veulent se souvenir que des coups où on aura tiré le « bon numéro »… Un astrologue comme André Barbault nous fait penser à de tels joueurs invétérés qui oublient vite, se remettent de leurs échecs pour relancer une nouvelle échéance à venir, où l’on décrochera le « gros lot ». Comme on dit : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et il faut que le jeu en vaille la chandelle, comme on dit. Pour notre part, nous proposons une autre attitude en matière de prévision astrologique, à savoir des périodes de 7 ans et non pas des « orbes de sept ans », nuance! Les périodes dont il s’agit, en effet, relévent d’un découpage très strict du temps, à savoir que chaque période a un commencement et une fin définis à l’avance, du fait du passage de Saturne sur les axes saisonniers (équinoxiaux et solsticiaux). Nous avons préconisé une grille basée sur le 7 et ses multiples en mettant l’accent sur la recherche de périodes similaires, de 15 ans en 15 ans car ce qui est similaire est plus facile à cerner que ce qui est opposé. C’est ainsi que nous avons pu rapprocher la crise de Cuba de 1962 et la crise ukrainienne de 2022, deux dates distantes de 60 ans, soit 4×15 ans. Mais, à un an près, cela n’en aurait pas moins été significatif au niveau cyclique d’autant que pour nous, il faut laisser du temps au temps et qu’il y a ce qui précéde et ce qui suit tel événement. C’est ainsi que l’événement de 1989 aura été suivi, au sein de la même période de 7 ans de l’effondrement de l’URSS, en 1991, ce qui ne signifie d’ailleurs pas automatiquement que 1989 aura produit 1991 mais que sur notre planéte, un certain climat régne un peu partout, dans des contextes fort différents, au cours d’une période donnée. L’important est de circonscrire quand l’on passe d’une période à une autre, d’une équinoxiale à une solsticiale et vice versa. Ni plus, ni moins. Revenons en donc au « dilemme » dont il s’agirait de sortir.plus de précision et plus de risque d’erreur ou moins de précision et un gain certain en fiabilité avec à la clef plus de temps pour se retourner chez les protagonistes en présence.. Rappelons en passant la parabole des sept vaches grasses suivies des sept vaches maigres (dans le Pentateuque). Une bonne gouvernance exige du temps et ce n’est pas pour rien que l’on détermine des mandats électoraux de plusieurs années! Autrement dit, personne – en dehors de quelques astrologues excités- ne devrait être choqué par des prévisions « approximatives » du moment que l’on peut compter tout à fait dessus. JHB 13 04 22

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