samedi 23 octobre 2021

Jacques Halbronn Astroloie ; ne pas confondre la science astronoique et ses données brutes ou arbitraires

Jacques Halbronn Astrologie: ne pas confondre la science astronomique et ses données brutes o arbitraires Est ce que le nombre de planétes du systéme solaire reléve des lois de l'astronomie? Les astronomes de Copernic à Newton ont-ils jamais prétendu trouver la raison du nombre de planétes gravitant autour de notre soleil? Si l'on demande à des astronomes de déterminer "scientifiquement" combien il existe de planétes, on peut tout à fait s'attendre à ce qu'ils répondent qu'ils n'en savent rien sinon, évidemment, en ce qui concerne celles qui ont déjà été répertoriees. Même la "loi" de Bode si elle met en évidence la répartition des planétes ne prétend à déterminer le nombre.( https://www.lumni.fr/video/combien-y-a-t-il-de-planetes-dans-le-systeme-solaire). Il importe de distinguer les donnees factuelles: on "sait" que l'on a localisé tant de planétes, cela reléve de l'observation mais cela n'est pas stricto sensu de l'ordre de la science astronomique stricto sensu comme c'est le cas, par exemple, pour les lois de Kepler. Or, pour le public profane, tout ce qui fait l'objet du "savoir" astronomique est immédiatement assimilé à la "science astronomique" C'est là jouer sur les mots. Le nombre de planétes est aussi arbitraire que le nombre de constellations, si ce n'est que le nombre de planétes du systéme solaire est le fait d'observations "brutes" alors que celui des constellations, d'amas stellaires, est le fait d'une subdivision arbitraire Mais là encore, tout cela fait partie pour le profane de la science astronomique; C'est comme si l'on mettait sur le même plan le contenant et le contenu, la viande et l'assiette dans laquelle on la sert ou les couverts avec lesquels on la mange.. Jean Pierre Nicola avait pris conscience du probléme posé et c'est pourquoi il entreprit, à sa façon, d'élaborer une sorte de théorie générale (le RET) du systéme solaire incluant les transsaturniennes, Pluton compris. (cf Nombres et formes du cosmos, Paris, Ed Traditionnelles 1971). Mais il ne semble pas que son modéle ait été adopté par les astronomes, lesquels n'ont cure de légitimer une réalité empirique, même s'ils ont quand même décidé de ne pas garder Pluton dans le "club" des planétes à part entière. Où voulons nous en venir? A ce que l'astrologie n'est nullement contrainte de se servir de toutes les planétes du systéme solaire, non seulement pas necessairement des "nouvelles planétes" mais même des "anciennes" pas plus d'ailleurs qu'elle serait dans l'obligation de diviser l'écliptique en 12 parts sous prétexte que la tradition astronomique a découpé 12 constellation. Elle n'est pas davantage astreinte à diviser chaque saison en trois parties. Séparons le bon grain de l'ivraie, le fruit de sa peau ou de sa coquille. Là encore, Nicola (né en 1928) aura cru bon d'adopter une telle division en 12 du "Zodiaque" et il n'a pas changé d'avis, cinquante ans après la parution de ses premiers ouvrages. Perseverare diabolicum. Au bout du compte, la seule question vraiment pertinente à propos de l'astrlogie serait selon nous la suivante ; de quoi a-t-elle vraiment besoin pour fonctionner et qu'est ce qui est superflu, qu'est ce qui est suffisant? Plusieurs indices nous conduisent à penser que l'astrologie pourrait se contenter d'un seul "curseur" passsant au sein d''un circuit divisé en un certain nombre de "touches" et là encore, on devra se demander de combien de subdivisions doit elle impérativement disposer pour être opérationnelle? Là réponse minimale est deux et donc une division en 12 est superfétatoire! L'astronomie en a peut être l'usage mais pas l'astrologie. C'est pourquoi la thèse selon laquelle l'astrologie devrait s'aligner sur tout le corpus de l'astronomie du systéme solaire est à abandonner. JHB 23 10 21