jeudi 8 février 2024

jacques halbronn Epistémologie Psychosociologie.. La recherche doit s'intéresser au prétexte et au contexte. Face à un document, il faut prendre conscience que certains éléments doivent faire l'objet d'une recherche, c'est à dire de ce qui n'est pas explicité, du non -dit, ce qui renvoie au binôme du prétexte et du contexte. Le prétexte, c'est le motif avancé - l'alibi- mais qui ne correspond pas nécessairement aux "vraies" raisons non-dites, parfois jugées inavouables. Le fait que quelqu'un se trouve à tel endroit, à tel moment, peut ne pas être justifié de la même façon que pour ce qui est de la présence d'autres personnes en ce même endroit. Si l'on prend l'exemple d'un restaurant : il y a ceux qui s'y rendent pour sa cuisine et d'autres pour retrouver des "copains" ("pain), dans une quéte de convivialité, du rire enseble, qui va relativiser l'importance des plats voire des propos tenus. De même, dans une réunion, il y a ceux qui viennent pour être vus, voire filmés et ceux qui entendent participer pleinement à un débat. En ce sens, quand on aborde un groupe, il est conseillé d'en déterminer les régles du jeu qui ne seront pas immédiatement obvies, ce qui évitera des malentendus car ce qui est affiché ne refléte pas forcément ce qui constitue la motivation principale des réunions. Pour ce qui est du contexte dans lequel tel texte aura été produit, initié , celui- ci est à découvrir, à resituer et bien souvent, le dit texte est complétement sorti, décalé de son contexte et situé en tout autre lieu et un tout autre temps que celui qui nous sera donné à voir. On parlera alors d'antidatation quand l'on fixe une date antérieur à sa production - c'est souvent le cas pour la littérature prophétique- ou de post-datation quand un document est recyclé en un temps bien postérieur.

jacques halbronn Epistémologie Psychosociologie.. La recherche doit s'intéresser au prétexte et au contexte. Face à un document, il faut prendre conscience que certains éléments doivent faire l'objet d'une recherche, c'est à dire de ce qui n'est pas explicité, du non -dit, ce qui renvoie au binôme du prétexte et du contexte. Le prétexte, c'est le motif avancé - l'alibi- mais qui ne correspond pas nécessairement aux "vraies" raisons non-dites, parfois jugées inavouables. Le fait que quelqu'un se trouve à tel endroit, à tel moment, peut ne pas être justifié de la même façon que pour ce qui est de la présence d'autres personnes en ce même endroit. Si l'on prend l'exemple d'un restaurant : il y a ceux qui s'y rendent pour sa cuisine et d'autres pour retrouver des "copains" ("pain), dans une quéte de convivialité, du rire enseble, qui va relativiser l'importance des plats voire des propos tenus. De même, dans une réunion, il y a ceux qui viennent pour être vus, voire filmés et ceux qui entendent participer pleinement à un débat. En ce sens, quand on aborde un groupe, il est conseillé d'en déterminer les régles du jeu qui ne seront pas immédiatement obvies, ce qui évitera des malentendus car ce qui est affiché ne refléte pas forcément ce qui constitue la motivation principale des réunions. Pour ce qui est du contexte dans lequel tel texte aura été produit, initié , celui- ci est à découvrir, à resituer et bien souvent, le dit texte est complétement sorti, décalé de son contexte et situé en tout autre lieu et un tout autre temps que celui qui nous sera donné à voir. On parlera alors d'antidatation quand l'on fixe une date antérieur à sa production - c'est souvent le cas pour la littérature prophétique- ou de post-datation quand un document est recyclé en un temps bien postérieur. JHB 08 02 24

Jacques halbronn Du rejet du judaisme par un christianisme inspiré par le gnosticse. Marcion.

Jacques halbronn Du rejet du judaisme par un christianisme impacté par le gnosticisme. Marcion Selon Madeleine Scopello, " la gnose se définit par un fort anti-cosmisme, . Le monde est vu comme une souillure, une prison créée par un créateur mauvais et régie par la chair. Dans cette prison, l’âme étouffe et oublie ses origines divines. Les gnostiques ont postulé l’existence d’un créateur mauvais pour tenter de donner une réponse au problème du mal. » Pour les gnostiques, il existe un Dieu parfait, mais absolument étranger au monde : il a créé non pas le corps mais l’esprit. Quant au créateur, le « démiurge », il est perçu comme inférieur, mauvais, voire ennemi de l’homme." Or, notre conception de la théologie juive s'articule précisément sur l'idée d'un dieu "créateur" d'un démiurge, de notre monde et donc séparé même s'il est issu du Dieu "parfait' originel. C'est ainsi que nous comprenons le premier chapitre du Livre de la Genése "Elohim créa le Ciel et la Terre."et dans la foulée Adam. L'antijudaisme serait donc à caractère gnostique et il semble bien que le christianisme n'adopte pas l'idée d'une Création au sein de la Création et qui ne peut être qu'une remise en question d'une première Création. Jésus ne saurait donc être identifié avec un démiurge alors même que la notion de "fils de dieu" pourrait s'y apparenter et c'est précisément ce risque de confusion qui aura suscité l'hostilité chrétienne envers le judaisme tel que nous l'appréhendons. Les positions d'un Marcion conduisent à un antijudaisme chrétien; Wikipedi "Se fondant uniquement sur l’Écriture, (Marcion) développe sa doctrine qui rompt avec la tradition juive : du contraste absolu qu'il décèle entre la Loi juive et l'Évangile, il conclut à l'existence de deux principes divins — Dieu de colère de la Bible hébraïque et Dieu d'amour de l'Évangile — dont celui des textes chrétiens est le Dieu suprême. Celui-ci est le père de Jésus-Christ qui est venu pour abroger la Bible hébraïque et le culte de son démiurge." Le dithéisme. Ugo Bianchi écrit ("Marcion, théologien biblique ou docteur gnostique") " I1 semble en effet que chez Marcion l'homme appartienne entierement au demiurge, en sorte qu'il est <, non pas > par Jesus, et que la distinc- tion entre pneuma et psyche ne joue aucun rôle chez le docteur de Sinope.(..) Même le ditheisme, et l'attribution de tout ce qui est dans ce monde au dieu inférieur, ne font que radicaliser la position gnostique: car, au contraire de ce que dit Harnack, le dualisme gnostique n'implique pas seulement le dieu (qui n'est donc pas specifique de Marcion). Le propre de Marcion - il est vrai - consiste en ceci, que la ligne de separation passe surtout entre les deux dieux?, plutôt qu'entre le monde de l'esprit et celui de la psyche et du corps: mais il s'agit justement de voir jusqu'a quel point l'opposition entre les deux dieux ne cache et, a sa façon, n'exprime l'op- position pneumatique-somatique, en la transcrivant en termes theistes et en la simplifiant (l'element intermediaire, psychique, etant supprime, ou mieux incorpore dans le deuxieme, car le demiurge est a la fois pas- sionnel [psychique] et conditionne par la matiere)." Pour nous, la théologie juive est intrinséquement, "dithéiste" et "démiurgique" et c'est le rejet de cette vision du monde qui constitue le fondement de l'antijudaisme jusqu'à son aboutissement dans la Shoah. (" JHB 08 02 24

jacques halbronn 'L'astrologie mondiale doit travailler sur les clivages, les dualités qui justifient l'approche cyclique

Jacques halbronn L’astrologie mondiale doit travailler sur les clivages, les dualités qui justifient l’approche cyclique. La notion d’alternance si présente dans la conception démocratique implique un processus de division, de distinction, de discernement. Tel est bien le matériau dont la pensée astrologique ne saurait faire l’économie. Mais cette division ne saurait se limiter à celle des programmes mais recourir à celle des populations en mesure de mener à bien ceux-ci. En rester au niveau des professions de foi, c’est pratiquer une politique hors sol, de substitution, de piratage, tout groupe pouvant ainsi prétendre assumer n’importe quelle feuille de route. En d’autres termes, nous dirons que l’astrologie mondiale doit annoncer périodiquement des changements de personnel. Même la notion de parti politique serait par trop vague si elle ne s’ancrait sur une réalité « ethnique », « sexuelle » avec un mouvement dialectique de mise au centre et de mise à l’écart. C’est à cette condition que l’astrologie sera à terme en mesure de se faire respecter au plus haut niveau, dans les plus hautes sphères en ce qu’elle pourra prévoir des glissements sociaux majeurs et parfaitement visibles – ce qui ne saurait être le cas d’une astrologie individuelle, personnelle qui ne connecterait pas à une forme d’appartenance collective. JHB 08 02 24